[Terminé] Célestin Xi Ressel

Célestin est quelqu’un de svelte, mais pas non plus anorexique. Il fait de l’exercice assez régulièrement et pratique des arts martiaux à l’aide de son bâton de magie. Il coiffe toujours ses cheveux raides et noirs sur les côtés, en donnant un air aérien sur l’arrière. Il possède des yeux marron foncés, cachés par son bridage. Sincèrement ? Il a l’air d’avoir que dix-sept ans, bien qu’il en ait actuellement plus de la vingtaine.
Il aime bien s’habiller avec des vêtements légers et portes souvent sur lui des talismans tels que des croix ou des porte-bonheurs autour du cou. Il déteste porter des chemises et des cravates, bien qu’il doive être présentable devant ses élèves.

Habituellement, très courtois, très gentil, avec un petit sourire à vous en arracher le coeur. Il est passionné par son travail de bibliothécaire et ses recherches, même si être professeur ne l'enchante pas plus que ça. Il profite des plaisirs simples de la vie comme profiter d'une tasse de thé, accompagné de biscuits.

Il est plutôt autodidacte et adore collectionner les livres (aussi bien les livres de magies que celles concernant des sujet moldues). La débrouillardise est son point fort.

Mais dernière cette gueule d'ange se cache un démon aussi féroce que Satan ou d'autres créatures démoniaques, existant en enfer. Sadisme, Tortures, Mensonges, et Douleurs sont les principales occupations qui amusent le sorcier. En plus d'apprécier poser des pièges magiques, il aime flémmarder de temps à autres et laisser ses invocations faire le travail.

Pendant très longtemps, les croisements étaient interdits, même dans la communauté magique. On considérait comme blasphème quiconque tenterai un métissage magique. Pourtant, il y a toujours des similarités dans les concepts magiques tel que les éléments primordiaux, les invocations, les contes sur la vie après la mort ...

Le monde évolue, la société évolue, il était donc logique de penser que la magie évolue aussi, à leur manière. C'est pourquoi, la famille de magicien Ressel décida d'adopter un jeune asiatique ... Enfin, adopter, j'aurais plutôt tendance à penser acheter, vu ce qu'il me reste de souvenirs de ma famille d'origine. Je devais avoir trois ou quatre ans quand m'a famille biologique a décidé de me donner à la famille Ressel, me laissant comme seul souvenir un grimoire magique que seul moi peut lire et comprendre.

J'ai été acheté pour servir de cobaye à des expériences magiques sur la potentielle utilisation de la magie occidentale et orientale. J'ai été entrainé pour suivre les cours de magie en latin, et aussi les cours de magie en chinois et japonais. Je devais connaître la magie de trois cultures distinctes et réaliser des expériences. Je n'étais pas le seul dans ma famille à servir de machine à produire des nouveaux sortilèges, mais disons que pour ma part, je me doutais que la seule chose qui les intéressait c'était ... le pouvoir.

Ma spécialité ? Tout ce qui concernait la magie d'appel de créatures mystiques ou de divinités. Par exemple, au Japon, les shintoïstes invoquait des Shikigamis afin de les aider dans leurs travaux. En Europe, on fait appel aux esprits de la nature pour appeler le soleil et le bon temps.

J'ai vécu dans la grande demeure des Ressel, dans un manoir situé en Bretagne, en France. Je vivais avec mes parents, très occupés à marchander des produits d'alchimie, et mes trois demi-frères et mes deux demi-soeurs qui sont tous mariés avec des enfants maintenant.
Je m'entendais ... moyennement bien avec eux. Disons que si par malchance ils se faisaient bouffer par l'un de mes démons, je me dirais que la viande serait aux moins rentabilisé. Mais bon, comme ils sont tous plus âgés que moi, ils étaient meilleurs que moi en terme de puissance magique. Par contre, je connaissais trois fois plus de sortilèges qu'eux et ils craignaient tous mes amis les élémentaires.

Durant toute mon enfance, j'avais un professeur qui m'enseignait la magie, le français, l'anglais, et tout ce dont avait besoin un être humain pour s'intégrer dans la société. Comprendre le monde magique, le monde sans magie, toutes les données dont j'avais besoin pour préparer mes premiers rituels. Ma famille ne voulait pas m'envoyer dans les établissements de mes frères et soeurs, de peur que la communauté magique découvre ce qu'ils complotaient.

J'ai été dans des établissements publiques à partir du lycée avec ... ils appellent ça comment en Europe déjà ... Hah oui ! Je trainais avec des "moldus" (personnellement, je trouve le terme grossier et franchement pas très respectueux) ? Je les avais trouvé franchement plus sympa que la majorité des sorciers que j'avais pu côtoyer. D'ailleurs, mes meilleurs-amis sont sans-magie. Ils ne savaient pas que je pouvais user de magie et invoquer des créatures diverses et variées. Pourtant, les curieux et ceux qui défendent les valeurs divines continuent une certaine chasse contre l'occultisme et les superstitions.

A mon époque, la chasse à la sorcière existait déjà. L'ennui principal ? C'est que les moldus ont tendance à être parano pour un rien, à force de voir le mal partout, tous dégénérait finalement assez vite là où j'habitais. J'avais pu voir une pauvre moldue se faire martyriser par ses camarades parce qu'elle s'habillait en gothique à longueur de temps. Plus les cibles s'épuisaient, et plus les minorités ethniques devenaient des cibles parfaites et ... J'ai fini dans le groupe des victimes potentielles de racket anti-magie.
C'est simple : Rien que le fait d'être asiatique me discriminait. Mes amis noirs étaient eux aussi visés par les moqueries et les insinuations de nos camarades blancs, toujours en groupe.
Et un jour ... La vérité était sur le point d'éclater : un groupe m'avait suivi jusqu'à chez moi, alors que je fais attention à poser des ofudas pour dissuader les êtres humains normaux de dévier du bon chemin, mais mes talismans n'étaient plus suffisant pour lutter contre la haine et la curiosité.

Mais pour punir ceux qui avaient osés se mettre au travers de mon chemin, la punition devait être exemplaire. J'avais prévenu mes parents que des moldus tentaient de me piéger pour sorcellerie. Je leur ai fait traverser une histoire similaire à Alice aux pays des merveilles : un genre de long cauchemar, sans qu'ils ne puissent comprendre quelque chose, avec comme seul souvenir la terreur d'avoir voulu provoquer quelqu'un de ma trempe. J'avais pu invoquer des créatures ... On va dire, squelettiques (ils adorent jouer au poker le soir par contre ...) genre farce d’halloween. Après quelques pièges bien placés, plus personne n’avait tenté de pénétrer dans la demeure des Ressel avant un bon moment. Mes parents, mes frères, mes sœurs, et même des hommes d’affaires avaient assisté aux scènes, émerveillés par les monstruosités que j’étais capable d’invoquer dès mon jeune âge.

Ils étaient fiers du monstre que j'étais devenu, particulièrement fier ... Après mon expérience, ils ont intensifié mon entrainement de convocation, en m'apportant des ingrédients de plus en plus dangereux (je crois avoir reçu une fois un pot de mandragore femelle adulte ... pour invoquer une fée des bois démoniaque ou un truc dans le genre). Les exercices devenaient de plus en plus difficiles à achever, et mon niveau avait beaucoup de mal à progresser à cause de mon manque évident de connaissances et d’exercices de base.
M'enfuir, c'était la seule possibilité pour continuer mes recherches sans que ma famille me harcèle tous les jours sur des résultats. Du coup, j'ai postulé à l'université d'Haveirson, plus particulièrement le poste de bibliothécaire. C'était le lieu rêvé pour faire des recherches sur les créatures magiques et les pactes. Une infinité de connaissances concentrées dans un même endroit, dans le silence et le calme ...
Le hic ? ... C'est que le seul poste disponible, c'était celui de chercheur en sorts. Après de longues négociations, j'avais finalement pu trouver un compromis : faire mes cours dans les méandres et les secrets de la bibliothèque d'Haveirson. Les humains normaux disaient que leurs bibliothèques étaient généralement trop grandes et que les ouvrages sont généralement trop difficile à trouver ... Et bien, ils n’ont pas encore vu les salles magiques enfermés dans les grimoires de ma jolie bibliothèque !