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 Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥

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Poussey Mahao
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MessageSujet: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyDim 22 Nov 2015 - 20:36

Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ Giphy
Journal de bord : Alycia McWood. Sang Mêlé - Héritière McWood.


Carte d'identité



McWood Alycia Serpentard 5ème année 16 ans Bisexuelle Célibataire Amoureuse du savoir Ma fiche Mysterious creature


-------------------


RPs en cours...  



Let me watch your skin. avec Aldabella Prendergast.
. 20 Mars 1997
Badger Rocks avec les participants de l'évènement.
. 17 Mai 1997
Quelle coïncidence, belle fortune. avec Jasper L. Greengrass.
. 22 Mai 1997
You can't love me, I can't forget you. avec Marie Winnesser.
. 20 Juin 1997


LA BATAILLE DE POUDLARD. avec les participants.
. Juin 1997


Cours N°1 - Etudes des moldus. avec les participants.
. ?? Mars 1997
[/left]



Archives...



[Flashback] Wake me up. avec Skyler Thanatos. ▲
02 Juillet 1996 .
Turns around avec Anton Costello
Après match inter-école.
Cette fois, c'est la goutte d'eau. avec Jeremiah O'Connell
07 février 1997 .
Fête de la Saint Valentin 1997 avec les participants de l'évènement. ▲
14 février 1997 .
Give love a bad name. avec Anton Costello
15 février 1997.
Des souvenirs nostalgiques. avec Marie Winnesser & others
16 février 1997 .
Don't stop believin'. avec Harmony & les Serpentard. ▲
16 février 1997 .
Give me this book. Now. avec Rachel Austin & others. ▲
17 février 1997 .
Et la citrouille elle dit à l'Hibou que... avec Alexander Banefield. ▲
18 février 1997 .
Un rendez-vous attendu... avec Jeremiah O'Connell
19 février 1997 .
Somebody that I used to know avec Chauncey E. Aldemar. ▲
20 février 1997 .
L'aventure amène de drôles... avec Pascoe Wedgewood. ▲
. 22 février 1997
Suis-moi, je te fuis. avec Jeremiah O'Connell. ▲
25 février 1997 .
Un regard un peu trop insistant. avec Aaron N. Powell. ▲
26 février 1997 .
Interlude. avec Blaise Zabini & the others. ▲
28 Février 1997 .
Et si le feu était fait d'eau. avec Siobhan Kvelgen. ▲
27 février 1997 .
When the books are useless. avec Marie W. & Aldabella P.. ▲
01 Mars 1997 .
Manipulation mais pas de réunion. avec Charlie K. Grant. ▲
02 Mars 1997 .
Deux serpents rencontrent un Lion. avec Marie W. & Neville L.. ▲
03 Mars 1997 .
Et si nous passions à table ? avec Aaron N. Powell. ▲
05 Mars 1997 .
Des retrouvailles impatientes. avec Azphel Lamar. ▲
08 Mars 1997 .
The Anger Games. avec Les participants de l'évènement. ▲
09 Mars 1997 .
Kermesse. avec Les participants de l'évènement. ▲
11 Mars 1997 .
Fading Out. avec Anton Costello. ▲
15 Mars 1997.
Petit matin bien chargé. avec Adrew L. Coyti & William T. Sharen. ▲
16 Mars 1997 .
Si je fais ça, ce n'est pas pour toi. avec Steven Grant & the others. ▲
16 Mars 1997 .
Le redoutable dragons.... avec les filles de Serpentards. ▲
17 Mars 1997 .
Quand le masque tombe. avec Aldabella Prendergast. ▲
20 Mars 1997 .
I'm gonna kill you. avec Elena McWood. ▲
22 Mars 1997 .
I miss you so much. avec Aileen Hellsing. ▲
. 24 Mars 1997
Helix avec Blaise Zabini & Tobias O'Connell.  ▲
26 Mars 1997 .
Do not go gentle into that good night. avec Mangemort Smaragdin. ▲
02 Avril 1997 .
M'excuser n'est pas possible. avec Julian Ells & the others. ▲
04 Avril 1997 .
Drôles d'acolites & mission secrète. avec Lucy R. & Marie W.. ▲
11 Avril 1997 .
Love me like you do. avec Eleonora McPhee. ▲
. 12 Avril 1997
Le matin est froid... Avec Marie W., Kyle I. & Aldabella P. ▲
. 13 Avril 1997
Complot et goutte de venin. avec Lilianor Z. & Pansy P.. ▲
14 Avril 1997 .
Il était temps. avec Blaise Zabini. ▲
15 Avril 1997 .
Sang d'encre. avec Orion T. Rosier et Saphir Demmener. ▲
16 Avril 1997 .
Be prepared for the BUSE avec Molly K. Zyskowski. ▲
. 17 Avril 1997
Le sang ne fait que couler. avec Marie W., Lilianor S. & Hope W.. ▲
. 24 Avril 1997
Crazy world, crazy girl. avec Hope Westminbrook. ▲
. 1 Mai 1997
Forgive me. avec Aaron N. Powell. ▲
. 3 Mai 1997


Entraînements. avec Mangemort Smaragdin. ▲
. 7 Avril 1997 - ??




Dernière édition par Alycia McWood le Mar 14 Juin 2016 - 10:48, édité 111 fois
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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyVen 27 Nov 2015 - 13:53

Et si le coquelicot ne fanait jamais.
Alycia McWood




Past
Miss Liverton & Mister McWood.


Elle est pressée, elle court. Elle va être en retard pour son entretien d'embauche. Elle ne regarde pas vraiment devant elle, passant son temps le regard dirigé vers le ciel plongé dans la pendule qui présente midi moins cinq. Elle panique, elle est en retard et elle ne peut plus se le permettre. La gare est bondée, regorge d'incroyables personnes aussi hétéroclites que possible, à son grand damne, la voici plongée dans une foule qui marche à des rythmes différents, rendant la progression difficile.
Quand elle s'en extirpe, elle se rend compte qu'il ne lui reste plus qu'une minuscule minute pour atteindre son quai et sauter dans le train. Elle y arrivera, bien sûr, elle y croit. Mais elle rencontre quelque chose de dur, elle percute, elle tombe et en ouvrant les yeux après le choc, le journal sur le sol bouge d'un sourire d'un enfant star sûrement, un manche à balais à la main puis l'image se fige instantanément. La cloche sonne, le sifflet retentit et son visage pâlit.

« Mon train ! Crie-t-elle à l'homme qu'elle a percuté, mon train, j'ai raté mon train !
- Je suis navré, mademoiselle. Répond celui-ci d'un ton parfaitement enjoué.
- Vous semblez heureux que je l'ai manqué, gronde-t-elle.
- Absolument pas, mais j'aurais préféré des excuses plutôt qu'un cri hystérique, mais je m'en passerai bien, mademoiselle ?
- Liverton, Manuelle Liverton.
- Mademoiselle Liverton, permettez-moi de vous offrir un café pour m'excuser.
- Je n'ai plus rien à perdre, Monsieur ?
- McWood, Dimitri McWood. »

Il est beau, malgré ses lunettes rondes qui lui mangent la moitié du visage. Ses cheveux mal coiffés, mi-longs et bruns lui donnent un air jeune alors que ses cernes le vieillisse. Mais ce qui marque le plus Manuelle, ce sont les vêtements d'un goût douteux de Dimitri. Un pantalon en velours rouge, une chemise beige avec des motifs verts rentré dans ce pantalon, maintenu d'une ceinture orange affreusement laide, sa veste violette donne mal à la tête et la cravate jaune canard pourrait être la cerise sur le gâteau, mais ce sont véritablement les chaussures couleur cyan qui détonnent le plus.
Les lèvres de Dimitri étaient écorchézs, usées par le froid ambiant. Les yeux gris hypnotisent quiconque les regarde, alors Manuelle s'accroche à eux, c'est pour ces si beaux yeux qu'elle accepte de lui prendre le bras alors que tout le monde le regarde comme s'il était sorti tout droit d'un asile.
Manuelle, quant à elle, est vêtue d'une robe blanche et noire marquée à la taille et dont la longueur descend sous le genoux, la petite veste noir pour faire sage, tout comme le col rond, des escarpins noirs et un sac à main argenté. Ses beaux cheveux blonds et ses yeux verts s'accordent parfaitement, elle est magnifique mais sa jeunesse se lit sur ses traits si fins.

Dimitri l'emmène dans un bar sombre et où tous les gens sont étranges. Le barman semble pourtant le connaître. Ils s'installent à une table éloignée de toute la foule qui leur jette des regards étonnés, intrigués.

« Où sommes-nous ? Demande Manuelle
- Au Chaudron Baveur, quelle question. Répond-il en riant
- Bien sûr, le Chaudron Baveur... »

Elle regarde les alentours de la pièces manquant cruellement de luminosité et dont les clients étaient aussi étonnement habillés que pouvait l'être Dimitri. Certains avaient même des chapeaux pointus, certains des barbes... Il y avait même des petits hommes étranges. Elle était persuadé de rêver, ce ne pouvait pas être possible. Elle remarque le journal sur une table qui comme à la gare se fige quand elle pose les yeux dessus. Elle fronce alors les sourcils.

« Votre journal, je suis persuadée d'avoir vu l'image bougée, avoue-t-elle.
- Évidemment qu'elle bouge. C'est la Gazette du... commence-t-il
- Tiens mon ami, oh tu nous ramènes une moldue, Dim. Enchantée mademoiselle, je suis Tom, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.
- Moldue ? Demande-t-elle
- Oui ceux qui n'ont... Dim, tu ne lui as pas parlé ?
- Je croyais qu'elle était comme nous... chuchote Dimitri
- Tu as... Bon sang, Dim... Tu ne peux pas... Mademoiselle, je suis navré. Ce n'est pas ainsi qu'on apprend ce genre de chose à une dame. Gronde le barman
- Qu'on apprend quoi ? Insiste Manuelle.
- Pouvons-nous vous faire confiance ? Demande Dimitri
- Évidemment, sinon je ne vous aurais pas suivi jusqu'ici, s'impatiente-t-elle, que se passe-t-il, enfin ? »

Tom et Dimitri restent un moment silencieux en regardant des coins de la pièce comme pour chercher du courage. Manuelle les regarde et commence à se sentir en colère, les cachotteries ce n'est pas sa tasse de thé et avoir suivi un inconnu qui l'emmenait dans un endroit où tout le monde semblait être de l'asile, c'est un peu trop.
Sous le silence pesant, elle se lève en prenant son sac à main mais Dimitri pose sa main doucement sur celle de Manuelle. Il se passe l'autre sur le visage en faisant tomber ses lunettes sur le bout de son nez, Manuelle lui remet en place et Tom sourit.

« Dis-lui, Dim.
- Oui dîtes-moi, ou je m'en vais. Dit-elle doucement
- Nous sommes des sorciers.
- Des quoi ? Souffle-t-elle dans un murmure avant de se rasseoir. »

Ils sont décidément fous, et elle en est persuadée. Alors qu'elle cherche un moyen de sortir, Dimitri sort sa baguette magique pour la pointer sur la paume de Manuelle. Celle-ci tente de retirer sa main, mais Dimitri la lui tient fermement, elle a mal. La panique s'empare d'elle, elle cherche même de l'aide auprès de Tom qui fixe la paume de Manuelle. Les larmes aux yeux, elle est sur le point de hurler quand apparaît doucement un coquelicot rouge dans sa paume. Sa fleur préférée. Les larmes coulent en effet le long de ses joues mais toute la tension disparaît soudain, laissant place à un bien-être extraordinaire.

« Comment avez-vous fait ça ? Demande-t-elle en manipulant le coquelicot
- Je vais vous laisser, bonne bièraubeurre.
- Merci Tom, dit gentiment Dimitri en ne quittant pas les yeux de la jeune moldue. Quel âge avez-vous, Manuelle ?
- Euh.. Je.. Comment ? Ah, j'ai vingt ans, et vous ? »

Un léger sourire sur les lèvres, il est sous le charme de la jeune femme qui continue de contempler avec émerveillement la fleur rouge dans sa main, elle n'y touche pas vraiment, elle la frôle , s'assure qu'elle existe. Il boit une gorgée de sa bièraubeurre.

« Cela vous dit-il de me revoir demain ? Demande-t-il en ignorant la question de la belle qui manifestement l'a oublié aussi.
- Avec plaisir, Dimitri. Où ça ?
- Je viendrai vous chercher devant la gare. Je vais vous emmener dans des lieux magiques, je vous expliquerai l'étendu de mon monde. Buvez votre bièraubeurre et je vous raccompagnerai à la gare.
- De la bièraubeurre ? Ça ? » demande-t-elle en pointant la choppe du doigt.

Il hoche la tête en souriant et lève sa bièraubeurre en reprenant une gorgée. Manuelle l'imite et quand elle repose la choppe, des étoiles naissent dans ses yeux, elle fait un bruit de plaisir, ce « hmmm » qui résonne dans toute la pièce faisant rire certains, alors que d'autres grommellent, elle se met à glousser en se mettant la main devant la bouche, comme une enfant.

« Mon Dieu, avez-vous d'autres choses aussi bonnes dans votre monde ?
- Le jus de citrouille et pleins d'autres cocktails que je me ferai un plaisir de vous faire découvrir.
- C'est incroyable, j'ai l'impression de devenir folle à mon tour. Pourquoi n'avons-nous pas ça nous aussi ?
- Vous êtes incroyablement belle, votre monde a au moins ça. »

Manuelle manque de s'étouffer avec son breuvage sous la flatterie et elle rougit. Le sourire en coin, petit tic quand l'ego est flatté. La bièraubeurre terminée, Dimitri la prend sous son bras en la ramenant à la Gare de Londres. Durant leur trajet jusque là, Manuelle n'a cessé de poser des questions recevant plus ou moins des réponses de la part de son chaperon.

« Mais dites-moi au moins quelle genre de magie peut-on exercer ! s'impatiente Manuelle
- Vous vous attaquez à la politique même de mon monde, ma chère, il y a deux types de magie. La blanche, celle que l'on dit du bien; et la noire, celle que l'on dit du mal.
- Quelle magie exercez-vous ?
- Je n'exerce pas la magie à proprement parler, je suis maître des potions, chimiste, inventeur... J'invente ma propre magie.
- Dans quel but ?
- Vous êtes bien curieuse, ma belle dame, que faîtes-vous dans la vie ?
- Je … Je suis écrivain, j'avais rendez-vous dans une maison d'édition pour être stagiaire, compléter les fins de mois, voyez-vous.
- Je vois. Je vous retrouve ici à dix heure demain matin. Ne soyez pas en retard. »

Il retire doucement son bras, s'incline et disparaît peu à peu au bout d'une rue. Manuelle reste abasourdie. Elle ne comprend pas ce qu'il vient de se passer, à proprement parler. Elle peut simplement se dire qu'elle a été droguée, qu'elle a rêvé ou que l'on s'est servi de sa crédulité. Pourtant dans sa main continue de fleurir le coquelicot, impérissable.




***


C'est en regardant les photos de leur cinquième rendez-vous que Manuelle se rappelle de tout cela. Enceinte jusqu'aux yeux, Dimitri crie dans son bureau alors qu'elle boit lentement son thé en souriant en coin, imaginant la tête de Dimitri, les cheveux dressés sur la tête. Il doit être en train d'agencer son nouvel atelier, et il ne doit pas avoir le résultat escompté. Elle referme doucement l'album photo le plaçant à côté de celui de leur mariage. Il continue de hurler tandis que Manuelle retourne à la cuisine pour déballer les derniers cartons qu'il reste.
Cette maison l'avait tout de suite fascinée, à Londres même, dissimulée dans des immeubles, Square Grimmaurd. Cette magie était son quotidien et elle l'avait épousée en même temps que son tout jeune mari. La famille de Manuelle était contre cette union, la reniant. Mais finalement, elle vit très bien sans eux pour juger ses décisions.
Elle est auteur et reste à la maison pour publier ses romans qui trouvent un succès mitigé. Mais le dernier qu'elle écrit parle de magie, de la magie de son mari. Alors elle est persuadée qu'elle aura du succès. En rangeant les ustensiles de cuisines, une explosion retentit et la main sur le cœur elle se rue dans les escaliers où son mari déboule la tête noire de suie.

« - Ça va ma chérie, j'ai fait une mauvaise formule ! Rien de grave ! Je vais bien ! Le bébé va bien ? Tu vas bien ?
- Ne recommence pas, tu veux !? Attends au moins qu'il soit arrivé, si tu commences à me faire ce genre de frayeur, je pourrai accoucher i...
- I quoi ? Pourquoi tu fais cette tête, ma belle ? »

Manuelle grimace, son dos se courbe et la douleur naît en son sein. Elle hurle et de l'eau s'écoule de son entrejambe.

« Je vais accoucher, Dimitri ! Je vais accoucher ! Aaah ! Aide-moi, aide-moi !
- Quoi ? Mais … Nan, Madame Litrouille n'est pas là, elle revient que dans deux jours... Je fais quoi ? Je fais quoi ?
- Emmène moi près du canapé, et prie pour qu'il sorte normalement ! Va chercher de l'eau, des oreiller, des serviettes... Me regarde pas comme ça ! Dépêche toi !
- Tu.... Tu veux pas que j'aille chercher la voisine ? C'est une sorcière aussi, elle connaît peut-être...
- Ça suffit, on va faire ça à la façon moldue ! Va me chercher ces serviettes ! TOUT DE SUITE ! »

Dimitri ne cherche plus à comprendre, il se rue dans la cuisine prendre une bassine qu'il remplit d'eau avec plusieurs serviettes. Il remet plusieurs fois ses lunettes en tremblant et quand il revient près de sa femme, elle hurle encore. Cette douleur semble insupportable, il connaissait bien quelques sorts qui pouvaient soulager ce malheur mais en regardant sa femme, il entend encore les mots « A la façon moldue ! ». Elle devrait souffrir parce qu'elle le veux... Pour lui, sa femme est folle. Mais il l'aime tellement, qu'il occulte, il oublie cette folie. Il prie simplement pour que ça s'arrête, mais ça persiste.
Des heures de cris, ponctué par les cris de la voisine Black complètement folle qui hurle plus fort encore que sa femme pour réclamer le calme. Puis la tête, puis les épaules, puis le corps et les pieds... Dimitri tient l'enfant remplit de sang et d'autres substances. Il est parfaitement dégoûté mais sa femme lui fait signe de lui donner l'enfant.

« C'est une fille ?
- Oui, je crois... Il a trop de truc sur lui.
- Ne fais pas l'idiot, c'est une fille !
- Super...
- Dimitri, ne t'évanouis pas !
- Alycia.
- Quoi ? Dimitri? Dimitri ! »

Et il s'évanouit au pied de sa femme, submergé par le trop plein d'émotion, fatigué autant que pouvait l'être sa femme. Il ne se réveille que le lendemain, allongé sur le canapé alors que la nouvelle venue dort, elle, dans sa chambre, propre et bordée, lovée dans un linge qui sentait bon la lavande, à la droite de son berceau, dans un verre d'eau dort ce coquelicot qui ne fanera jamais. Prête à crouler sous l'amour. Alycia McWood.





Dernière édition par Alycia Mcwood le Dim 29 Nov 2015 - 3:54, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyDim 29 Nov 2015 - 3:25

L'amour du Quidditch nait dans le sang.
Alycia McWood




Past.
Mister McWood & Alycia McWood.


C'est le matin, les feuilles tombent doucement de leur berceau pour rencontrer le sol après une longue vie de quelques mois... Les saisons éphémères laissant place à celle de le mort pour revenir à la renaissance.
Ce soir, c'est Halloween, mais c'est également un jour très spécial pour moi, et oui, j'ai sept ans aujourd'hui. Je regarde par la fenêtre le soleil qui tarde à se lever, en proie à une grasse matinée alors que je suis réveillée depuis déjà une bonne heure. Les enfants jouent, rigolent déjà dans les feuilles mortes alors que je suis encore en pyjama. J'entends maman se lever, alors je me précipite dans le couloir pour la surprendre mais ce n'est qu'un chat, le vieux matou roux à poils courts de ma grand-mère Liverton, je ne l'ai jamais aimé, tout comme il ne m'a jamais aimée. Mais ce n'est qu'un chat, n'est-ce pas ? Pourtant ça me fait de la peine qu'il ne m'apprécie pas. J'aime beaucoup les animaux, même beaucoup beaucoup.

Alors j'écoute le silence, personne n'est encore réveillé. Pas même mon papa qui habituellement travaille dans son labo, sous ma chambre. Rien.
Je décide de retourner dans ma chambre pour jouer à la poupée quand une lettre volante virevolte au dessus de ma tête et je me mets à rire. J'ai beau ne pas savoir ce qu'il contient, je veux absolument l'attraper. Alors je saute partout, et le papier se pose doucement sur mon lit. En forme d'avion, je le prends pour le déplier, et j'essaie de lire avec rapidité, j'ai toujours adoré lire depuis que j'ai appris. J'ai même eu de l'avance par rapport à mes camarades, mes capacités intellectuelles, on les associe très souvent à celles de mon papa.
« Descends dans le salon, ne passe pas par la cuisine. Prends le passage secret que maman ignore et retrouve moi dans, je suis caché. »
Oh chouette, un jeu. Je laisse le papier sur le lit avant de sortir dans le couloir en me faisant féline. Sans un bruit, sans un mot. Je descends les marches recouvertes de moquette jusque dans l'entrée. Deux étages sur la pointe des pieds, mon impatience grandit trop vite, je ne tiens plus en place, Alors je glousse, c'est trop drôle.
Je passe par une petite porte dissimulée dans un mur, ma mère ne l'a jamais vu, était-ce un don magique qu'elle n'avait pas ? Papa me disait souvent que Maman ne pourrait jamais voler sur un balai ou comprendre la complexité de la potion. Maman est différente, disait-il, mais il faut l'aimer comme elle est, parce qu'elle est extraordinaire.
Si maman n'a pas de pouvoir, elle n'est pas extraordinaire, mais je n'ai jamais voulu les froisser alors je me contentais de ne rien dire.
Je rampe à quatre pattes jusque dans le salon où mon père était caché. J'entends bougé dans la cuisine, maman est debout. Zut. C'est pour cela que je dois faire attention, si maman m'attrape, j'ai perdu. C'est encore plus amusant que de ne faire que chercher papa.
Papa est intelligent, il va se dissimuler en quelque chose que je ne soupçonnerai pas en premier lieu. Et oui, je suis très intelligente, qu'on se le dise. J'en jouerai beaucoup.
Je remarque qu'un fauteuil est un peu trop propre et neuf pour être à nous. J'avais tendance à laisser beaucoup de miettes et des traces, et tous nos meubles étaient vieux.
Je saute sur le dit fauteuil et j'entends papa souffler. Je glousse en tentant de faire silence.

« Chut, ma chérie , me chuchote-t-il en reprenant sa forme dans son peignoir bordeaux.
- Haha, je t'ai trouvé. Que dois-je faire ensuite ?
- Bien, tu as mérité ton cadeau d'anniversaire, tiens.  »

Je lui prends une enveloppe des mains en fronçant les sourcils. Je m'attendais à un gros paquet que je pourrai déballer alors je suis un peu déçue. Mais j'essaie de ne pas le montrer, il fait des efforts pour me faire des surprises, même si j'ai pas de grands parents, il veut me montrer que je suis plus que tout aimée. Et je l'en remercie. Je n'apprendrai que plus tard que mes grands parents existent et qu'ils l'ont simplement renié.
J'ouvre alors l'enveloppe qui contient deux billets pour un match... de quidditch.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Il rit, oubliant de faire silence et me prend les billets des mains en les secouant au dessus de ma tête.

« Ça, ma chérie, c'est le meilleur sport au monde. Et je vais t'initier pour ton septième anniversaire. Joyeux anniversaire, ma puce.  »

Il m'embrasse et rit à nouveau en voyant ma tête déçue. J'aurais voulu un livre, un kit du scientifique... pas des billets pour aller voir un match de je sais pas quoi là.
Maman arrive dans le salon étonnée de me voir sans m'avoir croisée. Elle s'essuie les mains dans un torchon et avec sa mine sceptique elle nous regarde alternativement.

« Il se passe quoi ici ?
- Papa m'a...
- Je vais emmener notre fille pour une balade toute la journée.
- Quoi ? Toute la journée ? Et que fais-tu de moi ?
- On te racontera quand on rentrera. »

Résignée, elle sait qu'elle ne peut combattre le mystère de mon papa, elle m'embrasse la joue en me souhaitant un bon anniversaire et me pousse dans la cuisine pour une petit déjeuner de princesse. Tout ce que j'aime est là. Des pancakes, du bacon, des œufs au plat... des toasts, du thé, de la confiture... Han, il y a même du chèvre et du raisin. Je suis en joie.
Elle prépare des gamelles et je mange à m'en faire éclater le ventre, maman sait très bien cuisiner. Et je lui en serai éternellement reconnaissante.
Papa sort déjà de table et claque dans ses mains pour m'intimer de me dépêcher alors je m'exécute à contre cœur avec un toast dans la bouge et je file m'habiller.
Je mets une salopette en jean par dessus un t-shirt blanc et je mets un cardigan bordeaux avec des baskets converses noires. Maman m'attend avec un manteau et une grosse écharpe même si mon papa assomme ma mère avec des réflexions du type que je n'en aurai pas besoin.
Je les laisse se disputer, j'aime être le centre de l'attention alors je souris en coin en attendant.
Papa finit par avoir le dernier mot, comme d'habitude. Donc pas d'écharpe pour moi.
On sort dans la brise fraîche.
Mes souvenirs deviennent un peu floue, je sais qu'on monte en voiture puis que l'on arrive dans une clairière où une casserole gît toute seule au milieu de nul part.
Puis on se téléporte quelque part, il y a énormément de monde. Trop même.
Mon père est salué, certains le regardent avec dédain alors que je tiens fermement sa main. On monte dans des gradins et je me penche au devant pour observer un terrain ovale où des anneaux, trois d'un côté et trois de l'autre sont perchés à plusieurs mètres du sol. Je regarde mon père dont les yeux brillent derrière ses grosses lunettes rondes.
Je ne comprends toujours pas, mais l’engouement est à son comble, tout le monde parle fort, trépigne d'impatience alors que je ne sais pas toujours pas ce que ce cirque veut dire.

Papa me demande de rester sage et de ne surtout pas bouger. Alors j'obéis et je regarde par dessus la rambarde, je vois des centaines de têtes se bousculer pour obtenir des places devant alors qu'ici personne ne se bouscule.
J'entends des adultes parler du sport en question, de balais puissants, de joueurs incroyables... Je comprends toujours rien. Je ne me suis jamais intéressée au sport, je préfère lire. Et oui, j'ai sept ans et je parle comme si j'avais déjà dix ans.
Papa revient avec une écharpe verte et blanche et des popcorn. Voilà pourquoi il ne voulait pas que maman m'en mette une, il voulait m'en offrir une de la couleur d'une des équipes, je suppose. Je l'enroule autour de mon cou et il me donne le paquet de popcorn.

« T'es prête ?
- Mais qu'est-ce qu'on va regarder ?
- Les irlandais contre les français.
- Mais encore ?
- C'est un match amical, mais tu verras la beauté du sport, ma chérie. C'est rapide, tactique.
- J'ai entendu parler de balais...
- Oui, c'est sur les balais volants, ensuite les joueurs se passent une balle qui s'appelle le souafle, ils doivent éviter les cognars, des balles qui sont ensorcelées pour foncer sur n'importe quel joueur, leur trajectoire peut être décidé par des joueurs nommé les batteurs. Tu as un buteur qui se place devant les anneaux et qui doit empêcher le souafle de passer à travers l'un des trois anneaux. Tu me suis ?
- Oui, papa.
- Ensuite, tu gagnes dix points par but. Mais un joueur, un seul, peut mettre fin au match, l'attrapeur.
- Quoi ?
- Il a pour but d'attraper une petite balle en or qui vole très vite, si vite qu'on ne la voit quasiment pas. S'il l'attrape, il arrête le match et il fait gagner cent vingt points à son équipe.
- Wahoo, tout repose sur lui, alors.
- Des matchs peuvent durer des jours, j'espère que ce ne sera pas le cas aujourd'hui, maman me tuerait. »

Il rigole mais on voit que ça l'inquiète tout de même. Elle a beau ne pas avoir de pouvoir, elle ressemble en tout et pour tout à une sorcière des contes pour moldus. Alors je me joins à mon papa et je ris avec lui.
Le match commence très peu de temps après ces explications. J'essaie de les assimiler aussi rapidement que possible. Et comme papa l'a deviné, j'adore ce sport. Mes yeux pétillent chaque fois que les joueurs frôlent la rambarde, les coups de coudes, les cognars qui démontent deux balais français... Les buts.... L'attrapeur irlandais, la victoire... Je n'entends plus rien qu'un son uniforme, mon père est heureux.
Quand nous sortons du stade en parlant de ce que nous avons pu observer et voir, je me rends compte qu'il fait déjà nuit.
Papa est aussi inquiet que moi.
En rentrant à la maison, maman dort dans le canapé devant un gâteau dont la bougie est consommée. Je suis triste alors je la réveille doucement en lui posant mon écharpe autour du cou avant d'aller me coucher et demain, je sommerai mon père de m'acheter tous les livres sur le quidditch !
Tant pis si je n'ai fêté Halloween, j'ai vécu la plus belle journée de toute ma vie.






Dernière édition par Alycia Mcwood le Sam 12 Déc 2015 - 23:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptySam 12 Déc 2015 - 20:41

Le dernier Noël heureux.
Alycia McWood




Past.
M.Mrs McWood & Alycia McWood.


Le repas se passe toujours entre nous trois, mes grands parents paternels et maternels ayant renié leurs enfants, et moi avec. Cela ne m'a jamais manqué, car je ne connais pas, mais je voyais pourtant que cette soirée les rendait tristes. Ils rient moins et sont plus pensifs, un jour j'arriverais à nous faire accepter par les deux familles respectives. J'en suis certaine.
Ce sera un futur cadeau, j'espère. Mais je suis trop jeune pour mettre en place un plan qui puisse rapprocher leurs familles. Alors je me contente d'être comme toutes les enfants de mon âge, je fais comme si je ne voyais rien et je rigole aux blagues.
Je suis si impatiente que le Père Noël passe nous voir !
J'ai tout préparé, cookies que j'ai fait avec maman dans l'après-midi avec un grand verre de lait tout frais que je sortirai au dernier moment.
Maman nous fait un repas extraordinaire, une poularde bien grosse avec son jus... des patates cuites avec. Il y avait du foie gras en entrée, du fromages à foison, et une immense bûche chocolat-framboise ! Je suis folle et toute excitée.
On chante des chansons de Noël, on discute un peu puis quand je me mets à lire un peu, mes parents parlent entre eux plus sérieusement mais pour une fois, je n'écoute pas. Ils sont tristes et à Noël, ce n'est pas chouette.

Mon père décide de me mettre au lit un peu avant le passage du Père Noël, nous mettons les cookies et le verre de lait près du sapin avant de monter dans ma chambre pour discuter un peu de ce que le Noël pourrait bien m'emmener. J'ai encore demander plein de livres et d'innombrables encyclopédies. Alors il m'embrasse doucement le front.

« Il serait temps que tu amènes de la fantaisie dans ta vie poussiéreuse des pages de tes livres, ma chérie.
- Quel genre de fantaisie ? Je suis bien enfermée dans mes livres.
- Ouvre toi au monde, ma belle. »

Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille et il s'en va en me laissant pensive dans mon lit. Que puis-je apporter de plus dans ma vie que le savoir ?
Je trouve justement la fantaisie de mon papa un peu trop farfelue pour qu'elle m'atteigne.
Je finis par sombrer dans un sommeil profond, où j'ai la vague impression d'entendre des pas. Je suis réveillée par la lumière du jour et par mon père qui court dans le couloir en clamant fort qu'il a trouvé un sort pour enlever les verrues.
J'oublie quel jour on est, j'ai juste envie de lui demander de se taire. Puis je regarde par la fenêtre, la neige me rappelle tout à coup que nous sommes le jour de Noël. Je déboule dans le couloir où mon père se balade à moitié nu, la baguette dirigée vers le plafond. Comme si le plafond pouvait avoir des verrues, mais je ne tergiverse pas, je ne le salue même pas, je file dans le salon en passant par la cuisine où ma mère me laisse un passage étroit pour le dérage plus au moins contrôler que j'effectue. Je l'entends rire et je saute sur les cadeaux. Il y en a plein. Mais le premier qui m'attire c'est celui qui bouge et qui fait des drôles de bruits.
Je tire sur le ruban rouge sans attendre mes parents même si je vois ma mère me surveiller du coin de l’œil. J'ouvre le couvercle troué blanc et je vois une boule de poil blanche aux yeux émeraudes. Un chaton, il est si petit ! J'oublie tous les autres cadeaux, je le prends dans mes bras, il miaule mais ne se débat pas. Je regarde maman comme si je tenais une chose fragile, je rigole, je suis si heureuse... Kuro, il s’appellera Kuro. J'apprendrai plus tard que je l'ai appelé « Noir » dans une langue étrangère.

Ce sera mon dernier Noël heureux.
Kuro sera l'incarnation de mes derniers instants de bonheur avant que je ne sombre dans la démence et dans l'obscurité totale.



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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyDim 13 Déc 2015 - 0:21

La démence n'est qu'à deux pas de chez moi.
Alycia McWood




Past.
Mister McWood & Alycia McWood.



Je suis sur mon bureau, je fais mes devoirs pour l'école moldu que je fréquente. Les multiplications... je les connais par cœur, mais je dois les écrire sur mon cahier, alors je m'abandonne à cette tâche comme étant une détente.
Je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de voir mon papa ces derniers temps, sur l'année qui a suivi mes sept ans, il a été très pris par son travail. Il passe des journées entières enfermé, maman devient folle. Il m'arrive de lui rendre visite, il parle souvent tout seul, on dirait qu'il devient peu à peu fou.
Mais c'est mon papa, et je l'aime comme ça.
J'ai appris tout récemment que papa était issu d'une famille que l'on qualifie de noble mais que si je ne connaissais pas mes grands-parents c'est parce qu'ils n'approuvaient pas le choix de son épouse, maman.
Je pense que l'on devrait être libre d'aimer qui l'on veut. Enfin, je suppose.
Je ne suis pas très porté sur la politique entre sorcier et moldu, je ne sais pas quel mal ronge les uns et les autres. Je sais juste que papa m'a un jour demandé de ne pas dire aux sorciers que maman est moldu et de ne pas dire aux moldus que papa est un sorcier. Beaucoup de complication et de secret quand on a seulement huit ans. Je ne m'en suis jamais formalisée, maman est vendeuse, papa inventeur. Je n'en dis pas plus, je ne suis pas très bavarde avec les autres sauf si on parle de cours. Je peux réciter l'Histoire anglais de 1100 à nos jours.

J'entends papa crier. Je ne comprends pas ce qu'il dit mais il est content. A-t-il réussi à trouver le sortilège sur lequel il bûche depuis un an ?
Je colle mon oreille au plancher et je l'entends crier : « Exploso. » Une détonation et je suis projeté au plafond de ma chambre avec une douleur indescriptible qui me vrille le dos mais la peur prend le dessus sur toute autre émotion, alors que le feu ravage la pièce, le planché se désintègre, tout n'est que cendre dans le labo de mon père... et la pression s'évanouit et me fait retomber sur le sol... Des mètres plus bas. Puis après une brève douleur, je suis perdue dans le noir.
J'ignore ce qu'il s'est passé, je me rappelle simplement la douleur et la peur.
Je me bats avec des flammes qui apparaissent et disparaissent. Où que je marche, des fils poisseux m'emportent avec eux, m'étranglant, me noyant... Je sombre dans des Ténèbres qui ne veulent pas me laisser respirer. Je ressens la peur, je ressens le mal... La frustration puis la colère.
Je ne sais pas combien de temps lutte cette guerre mais je me sens faiblir... Je me sens mourir.
J'ai l'impression d'être ici depuis des siècles, prise en proie par les bras étouffants et musclés de la mort.
Puis la petite voix de mon père m'enveloppe, me demande de ne pas abandonner... de ne pas être faible. D'accepter la vie, de me battre pour mes idéaux... D'en vouloir au monde. De me battre contre celui-ci... Ne penser qu'à moi. Je ne penserai qu'à moi.
Les moldus, ma fille, ne comprendront jamais l'incendie. Ils m'accuseront, t'accuseront. Ils te croient morte, ma fille. Sois forte, bats toi pour nous !
Et je me réveille en plein milieu de la nuit, j'ai l'impression de retrouver l'usage de mes poumons, de mon corps... La lutte est terminée, j'ai mal partout. Un bip incessant me fait mal au crâne, j'entends encore mon père susurrer ces mots, cette haine...
Je commence à pleurer, à hurler... J'ai l'impression de brûler. Je veux être chez moi, oublier tout ça. Une infirmière vient à mon côté, choquée de me voir réveiller. Où est-elle ? Où est ma mère ? Je continue de hurler, prise d'une crise de folie, d'angoisse... J'ai peur. Je veux retourner chez moi.
Une dose de calmant plus tard, je suis assommée dans le lit et je finis par m'endormir, rêvant à nouveau de ces fils noirs qui ne cessent de me pourchasser.

Le lendemain, ma mère me rend visite. Je lui en veux de ne pas être restée auprès de moi, de ne pas avoir été là quand je me suis réveillée. Alors je ne lui parle pas. Je l'ignore, mon visage pâle sorti d'entre les morts. J'ignore pourquoi je la hais autant.
Elle s'emporte rapidement. « Me crois-tu responsable de la mort de ton père ? », je hoche la tête pour lui signifier qu'elle a mis le doigt sur quelque chose.
Je ne parle pas même quand elle me pose des questions. Mon monde n'est plus aussi beau qu'il l'était. Il est noir, poisseux, froid...
La démence m'a atteinte, et elle ne s'en ira pas. Mon saint esprit s'en est aller pour laisser la place à la folie, à la puissance... A l'agonie.







Dernière édition par Alycia Mcwood le Dim 13 Déc 2015 - 1:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyDim 13 Déc 2015 - 1:27

Reception et délivrance.
Alycia McWood




Past.
Miss McWood & Alycia McWood.


En cours d'écriture. ♥


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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptyDim 28 Fév 2016 - 14:31


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Âge : 16 ans.
Métier : Étudiante à Poudlard en 5ème année.
Alignement : Aucun.
Seuil de base débutant : 37
Seuil de base intermédiaire : 47
Seuil de base avancé : 57

Traits de personnalité
Studieuse
+2 : 35 - 45 - 55.
Sanguinaire
+3 : 34 - 44 - 54.

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MessageSujet: Re: Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥   Alycia McWood - Le savoir est un dieu immortel. ♥ EmptySam 23 Avr 2016 - 18:25

Hold me, unfold me. I'm small, I'm needy... Warm me up and breath me..
Alycia McWood




Souvenir : 17 avril 1997.
Aaron N. Powell & Alycia McWood.

[Suite du souvenir : Aaron. ]


* * * * * * * * * * * * * * *


Je l'avais suivi parce qu'il fallait qu'on rattrape un peu le temps perdu. Ces derniers temps, j'avais l'impression qu'Aaron me filait entre les doigts, que je prenais des distances qui n'avaient pas lieu d'être – pas encore -. Alors je le laissais faire ce qu'il avait à faire avec la vieille chatte de Rusard, je ne les portais pas dans mon cœur, mais je n'avais rien contre eux non plus. Rusard ne me tombait jamais dessus, et Miss Teigne ne semblait pas me vouloir un quelconque mal. Je me demande même si je faisais une bêtise, elle me laisserait faire ?
Néanmoins, Aaron s'était fait attrapé comme un bleu entraînant avec lui sa petite amie : moi. Je n'ai pas cherché à pester ou à me défendre, Rusard n'écoute rien, c'est bien connu. Puis pour une fois, je n'étais pas mécontente d'être en retenue, ce n'était pas les huit heures lentes avec Rogue que j'avais du faire quand j'avais été attrapée dans les toilettes des garçons avec Blaise... Encore lui. Alors il nous avait traînés jusqu'à la salle des trophées, laissés seuls l'un avec l'autre, ayant pour seuls ustensiles : deux chiffons sales.

J'astique en silence quand je me rends compte qu'il serait peut-être bon de casser le silence, mais je ne sais pas vraiment quoi dire. Si je suis là à nettoyer des trophées poussiéreux, c'est bien de sa faute, mais qui suis-je pour lui en vouloir après tout ce que j'ai fait, si peu de temps après ce rendez-vous au bord de la forêt interdite. Et puis ce rendez-vous en heure de colle mais rendez-vous quand même, je joue sur deux tableaux. Je suis vile, presque perfide et sale... Je suis en train de doucement me perdre.
Je me tourne doucement vers Aaron qui dépoussière les trophées en râlant silencieusement, il est tellement adorable que je me demande pourquoi je cherche à fuir dans d'autres bras que les siens. Pourquoi aurais-je besoin de quelqu'un d'autre que lui ?
Il a toujours nourri mes pensées par ses sourires et ses rires, il a toujours fait froncer mes sourcils quand il faisait le pitre en classe... Il a toujours été celui que je convoitais. Alors pourquoi j'étais si volage ? Pourquoi j'allais vers un autre. Je ne suis pas normale, je ne suis décidément bien trop compliquée.

Je me retourne doucement pour le voir se dépatouiller avec ses coupes et je souris. Il est vraiment beau, malgré toutes les remarques désobligeantes que j'ai pu entendre à son sujet sur sa silhouette gracile, ses cheveux indisciplinés et son visage d'enfant... Pourtant il a tout du parfait charmant jeune homme.
Je m'approche lentement de lui alors qu'il est concentré sur ses pensées, sans doute prévoit-il un prochain coup à  la chatte de Rusard ou bien s'en veut-il de m'avoir emmenée ici contre... ma volonté ? Quoi qu'il soit, je souris et je passe mes mains sur les hanches d'Aaron avant de coller mon corps à son dos. Je crois qu'il me demande ce que je fais, mais j'avoue que je ne l'écoute pas même si j'aime sa voix chantante, son parfum est envoûtant...
Je le désire tellement.
Je le veux tout entier, toute sa personne, sa superbe... Son âme. Ce cœur pur qui me sauve des tréfonds de la méchanceté et de la... tromperie. Presque.
Peut-être que je suis comme ça, parce que je m'en veux... Un sentiment de culpabilité m'étreint depuis que Blaise m'a abandonnée au milieu de la forêt, sans baguette.

Je lui enlève la coupe des mains que je pose avec nonchalance sur l'étagère en rejetant mes cheveux derrière mon épaule, je laisse tomber le torchon sur le sol et fais de même avec son torchon. Je souris. Malicieuse. Enjôleuse.
Je passe mes bras autour de son cou et je l'embrasse, une première fois puis des dizaines de baisers pleuvent sur ses lèvres alors que le dernier baiser se veut bien plus fiévreux, je ferme alors les yeux et je profite de son goût. Un doux parfum sucré que je ne peux m'empêcher de comparer à celui métallique de Blaise.
Énervée, voulant chasser ces images de mon esprit, je pousse Aaron contre une vitrine et je me perds dans ce baiser désespéré, alors que mes mains se faufilent sous son pull suivant les lignes de ses côtes. Je le sens de plus en plus réticent alors que ma vélocité augmentent... Je finis par enlever mes mains pour lui tenir les poignets fermement avec la ferme intention d'arriver à mes fins. Mais il se dérobe à nouveau... Il s'éloigne de moi. Je finis par le lâcher, m'éloignant de deux pas, le visage fermé, stricte. Vexée.
Je vois pourtant le trouble passer sur son visage. Je fronce les sourcils et je crache malgré moi : « Quoi ? » …
Après quelques instants d'explication, mon silence se veut plus que pesant. Je le regarde sans rien dire un petit moment. Mes pensées tournent autour de moi et je soupire. « D'accord, je comprends. Je n'aurais pas du te … bousculer comme ça. On va faire comme si rien ne s'était passé. Et quand tu seras prêt, je te laisserai venir vers moi... De toute façon, je ne suis pas pressée. »
Je sais que je laisse sous-entendre que j'ai déjà eu des activités de couple dans un lit, mais c'est loin d'être le cas. Je me sens cependant prête avec lui... Lui, oui.
Je sais qu'il est le centre de mon univers même si j'ai tendance à tirer sur la corde. A jouer.
Je vais me brûler les ailes.

Je reprends les torchons sur le sol, je peine à retrouver mon calme alors que l'adrénaline, l'excitation et la frustration bousculent ma culpabilité grandissante.
« Reprenons où nous en étions. Si Rusard arrive, je ne veux pas faire plus que je n'ai déjà à faire ici. »
J'aurais pu ajouter que c'était sa faute, mais à quoi bon lui faire plus de mal que je n'ai déjà fait... Quand je lui avouerai, notre monde changera... à tous les deux.
Je ne le possède pas. Il pourra encore me filer entre les doigts.
Impardonnable.
Alors que la tension semble être retombée, de son côté du moins, je l'entends rire de choses et d'autres. Distraite, je ne fais que lui répondre par monosyllabe et il semble s'en contenter... Tant mieux.
Vous allez vous détruire. Profite de ses rires et de sa joie de vivre que tu vas brûler avec ton égoïsme.



* * * * * * * * * * * * * * *


La punition prend fin quand Rusard daigne enfin venir nous rechercher. Je le soupçonne de nous avoir tout simplement oublier. Vieille gargouille puante.
Alors que nous marchons dans le couloir jusqu'aux cachots, je m'arrête avant que nos chemins ne se séparent pour nos maisons respectives. Je lui embrasse la joue, délicatement, puis la commissure des lèvres avant de poser mes lèvres en un doux baiser sur les siennes. « Je suis désolée, Aaron. »
Puis je ne me retourne pas, je marche, la tête haute vers ma salle commune, je suis désolée de nous détruire.




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