Rendez-vous entre une Verte et Argent & un Bleu et Bronze

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Le 30 septembre 1997

Runix se dirigeait vers La Salle Prairie pour rencontrer Aaron. Celui-ci lui avait envoyé une lettre lui donnant rendez-vous à cette endroit. Runix ne lui avait pas répondu, même qu'elle prit longtemps à décider si elle allait s'y rendre ou pas. Faut dire que les deux jeunes sorciers ne s'étaient pas retrouvé seuls depuis l'incident du Chemin de Traverse. Pourquoi? Il n'y a pas de raison en particulier, disons seulement que l'occasion ne c'est jamais réellement donner. On ne pourrait pas dire que les deux jeunes s'évitaient, cependant on ne pourrait pas non plus dire le contraire. Runix était restée assez abasourdie après ce qui leur étaient arrivés lors de leur dernière rencontre. Runix fut même surprise quand elle reçu la lettre du Serdaigle encore plus lorsqu'elle lu qu'il lui donnait rendez-vous. Elle se demandait à quoi elle devait s'attendre en s'y rendant. Elle se disait que la meilleure façon de le savoir c'était de si rendre. De toute façon, que pouvait-il arriver de pire.?

Runix rentra dans la fameuse Salle Prairie. La pièce n'était pas vide, il y avait un jeune homme qui était dos à elle. Elle n'eu pas de mal à le reconnaître, c'était Aaron. Elle n'émit aucun son. Elle eu un moment d'hésitation, comme une envie de fuir. Prendre la fuite de quoi? De lui? Du rendez-vous mystérieux? Elle l'ignorait, elle avait seulement cette étrange sensation, comme une boule à l'estomac. Elle s’apprêtait à quitter la salle lorsqu'une voix retenti.

-Runix, j'ai cru que tu n'allais pas venir. dit Aaron d'un ton chaleureux

«Moi de même...» pensa-t-elle. Le cœur de Runix se mit à battre un peu plus vite. Elle avait presque oublier le son de la voix du jeune homme. Une voix si réconfortante et rassurante qu'on ne se lasse pas d'entendre. Alors que la jeune fille était toujours de dos, elle sentit une main lui prenant la sienne. Elle eu quelque frisson suite à ce contact. Elle tourna la tête, faisant ainsi face à celui qui l'avait invité ici. Elle ne ressentait plus se besoin de fuite, elle ne ressentait plus grand chose. Ou alors, elle ressentait tellement de chose en même temps qu'elle n'arrivait pas à se remettre les idées en ordre. Désormais, elle ne se posait qu'une seule question.

«De quoi allaient-ils parler..? De l'incident..? Ou encore de leurs baiser..?»

01/08/2016

Aaron marchait d’un pas pressé et assuré dans les couloirs de l’école. Si vite qu’ils renversaient plusieurs personnes sur son passage, s’en foutant royalement si ces idiots beuglaient des insultes d’une voie si forte que tout le château pouvait les entendre. Sa tête était occupée à penser à autre chose. A vrai dire, elle s’était déjà projetée dans la Salle Prairie avant le corps physique du garçon.

Il arriva enfin dans cette fameuse Salle Prairie. Il n’y avait personne. Bizarre. Le Serdaigle jeta un œil à sa montre mais vit, avec grand soulagement, qu’il était à l’avance, comme à son habitude. Il décida donc de s’assoir par terre et de faire son activité favorite : lire un bouquin. Il était absorbé par ce livre. Il fallait dire qu’il traitait de sorts offensifs, les préférés du jeune homme. Si absorbé qu’il en oublia presque Runix. Presque, car cette pensée ne se fit pas attendre pour monopoliser de retour toute la masse cérébrale du garçon.

De quoi allait-il parler, telle était la question. Le Bleu et Bronze n’allait pas attaquer directement avec l’histoire du baiser, il n’était pas fou et inconscient au point de les mettre mal à l’aise tous les deux lors de leur premier rendez-vous. Non, il allait d’abord demander la chose primordiale : comment s’était-elle remise du sortilège Doloris qu’elle avait enduré ? Aaron était curieux et surtout, il voulait savoir s’il y avait eu des suites et que la famille de Runix avait trainé en justice le mage noir qui lui avait fait ça. Quelqu’un entra dans la salle mais le Swan ne l’entendit pas. Et puis, elle sembla tourner les talons et c’est là qu’Aaron réagit :

-Runix, j'ai cru que tu n'allais pas venir.

En réalité, tout ce qui disait était cent pour cent vrai. Une partie du Serdaigle avait cru que la jeune femme ne vienne pas, étant donné qu’elle n’avait pas donné suite à sa lettre. Mais elle était là, et c’était le plus important, non ? Et puis, poussé par je-ne-sais-quelle-pulsion, le jeune homme lui prit la main. Main une fois prise, il n’arrivait plus à la décrocher, mais vraiment plus. L’Aigle revint à la réalité et lâcha Runix immédiatement.

-Comment vas-tu, lui lança-t-il d’un ton qu’il voulait serein et posé. J’espère que tu t’es remise du sort impardonnable que tu as enduré. Et aussi, je sais que c’est question indiscrète, mais as-tu eu des nouvelles de celui qui t’as agressé ?

Et par la même occasion, qui l’avait séquestré. Mais bon, Aaron oublia ce dernier élément, pour mieux se concentrer sur la réponse que Runix venait de lui donner…

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Les deux jeunes se faisaient face. La main de Runix était entre celle d'Aaron, celui-ci n'avait pas l'air de vouloir laisser la jeune fille partir puisqu'il ne lâcha pas la main de la jeune fille avant un bon moment. Lorsqu'il lâcha finalement sa main, le jeune homme dit :

-Comment vas-tu? J’espère que tu t’es remise du sort impardonnable que tu as enduré. Et aussi, je sais que c’est question indiscrète, mais as-tu eu des nouvelles de celui qui t’as agressé?

Runix savait bien que tôt ou tard ce sujet allait surgir, hélas elle le redoutait tout autant. Elle n'avait aucune envie de parler de cet événement ou du sorcier qui les avaient séquestrer et encore moins du sort que celui-ci lui avait infliger. La jeune fille prit une grande inspiration avant de répondre :

~Je vais... bien... du moins j'essaie, dit-elle hésitante, disons que j'essaie de pas trop y repenser. J'ai de la difficulté à dormir, mais j'imagine que sa doit être normale après... ce que j'ai "enduré" comme tu dis.

Elle marqua une légère pause avant de poursuivre.

~Pour ce qui est du sorcier, je n'ai pas plus de nouvelles de lui que toi j'imagine. Ma famille fait de son possible pour le retrouver, mais sincèrement je n'ai pas envie d'avoir à lui faire face à nouveau. Pardon de ne pas avoir répondu à ta lettre, j'ai, pour être franche, assez hésiter à venir.

Runix fixait le sol. Elle avait de la difficulté à regarder le Serdaigle, et lorsqu'elle essayait de le regarder, elle en perdait immédiatement tous ses moyens. Elle évitait le regard du bleu et bronze, celui-ci devait penser qu'elle n'éprouvait aucune émotion à l'égard de ce rendez-vous, ce qui était tout le contraire. Leurs regards se croisa. Les jambes de la Serpentarde devint molle. Son cœur se mit à battre à la chamade. Elle n'avait plus aucun contrôle sur son corps et même ses pensées. On aurait dit que la planète avait arrêter, comme si le temps s'était figer pour mieux observer cet instant. La jeune verte et argent reprit difficilement un semblant de contrôle et dit :

~... Sinon... toi, comment vas-tu..?

01/08/2016

Aaron regardait la jeune femme d’un regard de biais. Allait-elle lui répondre ? Non parce que là, ça faisait pas mal de temps qu’elle était restée muette comme une tombe. A vrai dire, si le Serdaigle ne sentait pas son fort parfum, il aurait pu déceler immédiatement une forte odeur de transpiration et une immense aura de stress. Il faisait tant d’effet que ça ? Le jeune homme eut un petit rire nerveux et amusé. Lui était parfaitement calme, même si son cœur battait la chamade. Runix, quant à elle, semblait avoir perdu tous ces moyens. Elle regardait…le parterre de la salle prairie. Le Swan lui aurait normalement lancé une pique mais vue son état de panique total, qu’elle essayait de cacher piteusement, il avait plutôt pitié. La Serpentarde était vraiment…mignonne…dans cet…état-là. Tout à coup, elle prit une profonde inspiration, comme si elle s’apprêtait à plonger en apnée et dit :

- Je vais... bien... du moins j'essaie. Disons que j'essaie de pas trop y repenser. J'ai de la difficulté à dormir, mais j'imagine que ça doit être normale après... ce que j'ai "enduré" comme tu dis.

Une rage sourde envahit le jeune homme. Que voulait dire exactement ce « du moins j’essaie. ». Et quand il apprit qu’elle avait du mal à dormir, sa rage ne fut qu’augmenter. Il détestait vraiment ce sorcier, et s’il le recroiserait, il le lui ferait payer. Si bien entendu il aurait les dispositions de le faire. C’est-à-dire avec baguette.

-Pour ce qui est du sorcier, je n'ai pas plus de nouvelles de lui que toi j'imagine. Ma famille fait de son possible pour le retrouver, mais sincèrement je n'ai pas envie d'avoir à lui faire face à nouveau. Pardon de ne pas avoir répondu à ta lettre, j'ai, pour être franche, assez hésiter à venir.

Cette dernière phrase eut l’effet d’un véritable coup de poignard dans le petit cœur fragile du Serdaigle. Il fallait même pleurer. Mais il se retint. Difficilement. Runix fixait le sol, et tant mieux, elle ne verra pas ses yeux brillés. Il se les frotta vite, pour éviter que la Serpentarde ne le crame. Comme il se sentait bête. Soudainement, alors que la jeune femme faisait de son mieux pour éviter le regard brun du jeune homme, leurs regards se croisèrent. « Oh les cœurs ! » lui criait une petite voie à l’intérieur de lui-même. « Nous sommes à un rendez-vous amoureux. Tu ne t’attends pas à voir Runix se faire décapiter, si ? Alors soit plus joyeux, bordel ! ». Aaron fit taire cette petite voie moqueuse. Il essayait vraiment d’être heureux et confiant, mais la remarque de la Verte et Argent l’avait anéanti.

-... Sinon... toi, comment vas-tu..?

L’Aigle resta mué devant cette question. Franchement, elle aurait pu garder sa « franchise » pour elle. Le Serdaigle dut respirer un bon coup avant de répondre. Son cœur était toujours affolé, mais il essayait de garder son calme. Dans le fond, ces deux jeunes adultes avaient vraiment l’air de deux gros débiles, à être autant stresser l’un par l’autre.

-Je vais bien. J’attendais de tes nouvelles. Avec impatience même, dit Aaron en finissant sa phrase par un ricanement nerveux. Je m’inquiétais surtout pour toi. De mon côté, j’étais stressé par cette rentrée assez…spéciale. Mais voilà quoi.

Blanc. Terrible blanc. Blanc gênant à en mourir. Et puis vint le moment où le Bleu et Bronze en avait marre d’attendre là, comme un benêt. Attendre une réponse qui se faisait désirer. Ne nous voilons pas les yeux, tous les deux étaient là pour savoir une seule chose. Une chose des plus importantes.

-Est-ce que tu m’aimes ?

Wow, il avait lâché ça d’une façon si rapide. De toute façon, son cœur n’aurait jamais résisté si l’Aigle l’avait dit d’une façon lente et mesurée. Ses jambes tremblaient de stress. Qu’allait-elle lui répondre ? Oui, non, peut-être, jamais de la vie, tu ne t’es fait que des idées Aaron… ? Toutes ces question le rendait fou. Il n’attendait qu’une seule chose, la réponse de Runix. Cela monopolisait tout son cerveau. Et puis, la Liddell releva sa tête, encadrée par ses cheveux noirs bouclés. Ses petits yeux le fixèrent avant de répondre…

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~... Sinon... toi, comment vas-tu..?

Runix se sentait stupide d'un coup. Elle dût expliquer à Aaron la raison de son hésitation à venir le rejoindre ici. Il devait croire qu'elle n'avait pas envie de le voir ce qui est totalement faux, elle n'avait pas envie d'avoir à parler de celui qui les avaient fait vivre l'enfer. Peu importe ce qu'il s'était passé cette journée-là, Runix ne regrettait en aucun point d'avoir fait la rencontre d'Aaron. Elle regrettait, cependant, de ne pas avoir continuer sa phrase. Elle aurait aimé lui dire, mais ce dernier ne lui en laissa pas la chance et répondit :

-Je vais bien. J’attendais de tes nouvelles. Avec impatience même. Je m’inquiétais surtout pour toi. De mon côté, j’étais stressé par cette rentrée assez…spéciale. Mais voilà quoi.

Spéciale était le mot représentant le mieux les faits. ❝Je m'inquiétais surtout pour toi❞. Ces paroles amplifiait son sentiment de stupidité. «T'es fier de ton coup? Il s'est inquiété à ton sujet et toi tu n'as rien trouver de mieux à faire que de ne lui donner aucune nouvelle. Bravo championne!» lui narguait une petite dans sa tête. Elle se sentait terriblement mal. Pourquoi ce Serdaigle lui accordait-il autant d'attention? «Bah oui, pourquoi donc..? C'est pas comme si tu avais encaissé de plein fouet un Endoloris... Ah si, c'est vrai c'est le cas! Pardon j'avais loupé ce détails..!» décidément cette saleté de petite voix n'avait pas envie de se taire. Cependant, il fallait admettre que c'était vrai, il était tout à fait normal qu'Aaron éprouve de l'inquiétude à l'égard de Runix. D'autre part, Runix aussi c'était inquiéter pour Aaron. La Serpentarde était tellement emplie par ses pensées qu'elle en oublia presque la présence du jeune bleu et bronze laissant ainsi place à un silence. Ce silence eut l'air d'énerver quelque peut le garçon puisque celui-ci répliqua vivement :

-Est-ce que tu m’aimes?

Cette phrase ramena immédiatement Runix sur terre. Elle fut bouche-bée, que devait-elle répondre à cela? Cette question lui fit revivre le baiser qu'ils ont échanger lors de leur dernière rencontre. Encore aujourd'hui elle n'arriva pas à démystifié ce qu'elle avait ressentit ce jours-là et ce qu'elle ressentait présentement à l'égard du jeune Serdaigle, alors répondre à la question lui semblait presque impossible.

~Si... Si je t'aime, bafouilla-t-elle. Comment veux-tu que je réponde, concrètement, à ça? elle marqua une pause, prit une inspiration et continua. Après ce qu'on a vécu tous les deux, il est certain que j'ai des sentiments à ton égard, mais c'est tellement compliqué. Je n'ai jamais ressentit auparavant ce que j'ai ressentit ce jours-là.elle ricana légèrement. C'est tellement le bordel dans ma tête ces temps-ci. Il y a même des jours où je me demande si tous cela n'était que le fruit de mon imagination... la jeune fille se mordit les lèvres, regarda Aaron qui restait muet. Donc si je t'aime je sais pas... peut-être bien...

~Et euh... toi, est-ce que tu m'aimes..?

01/08/2016

Aaron la fixait d’un regard dur mais compatissant. Il fallait qu’elle lui répondre, même si le jeune homme savait pertinemment que la colle qu’il lui posait était dure, très dure.

-Si... Si je t'aime, bafouilla-t-elle. Comment veux-tu que je réponde, concrètement, à ça ? Après ce qu'on a vécu tous les deux, il est certain que j'ai des sentiments à ton égard, mais c'est tellement compliqué. Je n'ai jamais ressenti auparavant ce que j'ai ressentis ce jour-là. C'est tellement le bordel dans ma tête ces temps-ci. Il y a même des jours où je me demande si tous cela n'était que le fruit de mon imagination... Donc si je t'aime je ne sais pas... peut-être bien...

Les yeux du Serdaigle se plissèrent légèrement, et son cœur se regonfla de joie. Elle avait bien dit « peut-être bien », donc il y avait une chance. Un timide sourire naquit au coin de ses lèvres rosées. Il allait ouvrir la bouche pour demander pourquoi le « peut-être » quand Runix lui coupa la chique.

-Et euh... toi, est-ce que tu m'aimes..?

Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent de surprise. Cette fois, c’était lui qui était pris au dépourvu. Il se concentra afin ne pas dire n’importe quoi. Que pouvait-il bien répondre à ça ? Oui ? Lui non plus ne savait pas vraiment. A vrai dire, avec les cours qui reprenaient, le Bleu et Bronze ne s’était jamais vraiment posé la question. L’aimait-il ou pas ? Il lui prit ses deux mains et regarda dans les yeux la Serpentarde avant de dire :

-Ecoute Runix. Je…comment dire…je t’aime, lâcha-t-il enfin. Cependant, j’ai besoin de savoir si toi oui. Car ça ne servirait à rien de nous faire du mal. A rien.

Aaron espérait sincèrement que sa phrase ait touché la jeune femme, c’était le but. « On fait son romantique. » recommença la petite voie moqueuse. « On parie combien qu’elle dit non ? ». Le Serdaigle fit un brusque mouvement de tête pour chasser ses pensées négatives. Un frisson lui parcourut quand même le dos à l’idée de se prendre un râteau monumental. Ce serait tout bonnement horrible et humiliant pour lui. Alors il regarda de nouveau Runix. N’empêche que, cela faisait au moins une dizaine de minutes qu’ils étaient là, à se regarder l’un l’autre. A se dévisager plutôt.

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Runix avait le cœur battant à la chamade. Elle avait trouver, je ne sais où, le courage de lui répondre. De plus celui de lui retourner la question. Qu'allait-il bien lui répondre? La nervosité s'empara d'elle. C'est alors qu'Aaron prit les mains de la jeune Serpentarde, la regarda dans les yeux et lui dit :

-Ecoute Runix. Je…comment dire…je t'aime. Cependant, j’ai besoin de savoir si toi oui. Car ça ne servirait à rien de nous faire du mal. À rien.

Il l'avait dit. ❝Je t'aime❞. Ces simples quelques mots avaient eut le même effet qu'une bombe. Runix était complètement bouche-bée. Cependant le Serdaigle venait de lui demander de lui dire si oui ou non, elle, elle l'aimait. «Bah tu t'attendais à quoi avec ton petit "Peut-être bien"?» recommença la petite voix. «De la précision, il veut de la précision. Soit oui ou soit non, donc oublie ton "Peut-être bien".». Runix n'avait aucune idée de comment lui répondre, cette fois-ci de manière plus précise. La jeune fille cessa de réfléchir, réfléchir dans de telle condition était tout simplement inutile. Elle ferma les yeux quelques instants avant de les rouvrirent refaisant ainsi face au jeune bleu et bronze et dit d'un ton déterminer :

~Oui.

C'était les seuls mots qu'elle arriva à prononcé.

01/08/2016

-Oui.

Tel était son seul mot. Le petit sourire qui était né précédemment sur ses lèvres s’agrandit vite. Son cœur commençait à battre de plus en plus vite. Si vite que sa respiration devenait de plus en plus forte, et son rythme cardiaque s’accéléra. Poussé par une pulsion, il se pencha d’abord, mais se reprit vite. Il n’allait pas refaire la même bêtise qu’au Chemin de Traverse. Non, il n’allait pas prendre le même risque et risquer ne plus la revoir pendant presque deux mois. Il devait se contrôler, un point c’est tout. Il la regarda donc, dans ses grands yeux bruns. Des yeux où Aaron pouvait facilement se perdre. Comment allait-il conclure ce rendez-vous ? Telle était la question.

-Ecoute Runix, je…, commença-t-il.

Mais il s’arrêta un instant. Les…pulsions…devenaient…trop fortes. Il saisit la Serpentarde par la taille et bascula sa tête en avant. Et puis, leurs lèvres se collèrent. C’étaient exactement les mêmes sentiments que dans l’Allée des Embrumes, si pas plus. Il ne savait pas si Runix lui rendait son baiser, mais il était bien trop absorbé par ce dit-baiser qu’il ne s’en soucia guère. Ce n’était pas très gentleman comme pensée, ni comme action, mais cela lui importa peu. Il goûtait le moment, et c’était le but. Et puis, ils s’arrêtèrent tous les deux. Aaron ouvrit les yeux et regarda de nouveau la jeune femme.

-Ça t’a…plu ? demanda le Swan en finissant sa phrase par un léger rire nerveux.

Il ne fallait pas qu’elle ne lui réponde non. Surtout pas. Ou il allait mourir de honte. Il allait fondre sur place. Il serait vraiment humilié. Le Serdaigle lâcha la taille de Runix et la regarda droit dans les yeux. Il attendait une réponse. Un oui ou un non. Mais plus de peut-être…

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«Oui». C'est ce qu'elle lui avait répondu. Sans detour, sans explication et sans hésitation. Un simple "Oui" qui pourtant faisait toute la différence. Runix fut elle-même sous le choc de sa réponse, mais elle ne la regretta guère. Aaron ss pencha légèrement la tête en direction de Runix avanf de se redresser et de dire :

-Écoute Runix, je…

Il s'arrêta. Il attira la jeune Serpentarde par la taille près de lui avant de l'embrasser. Ce n'était pas comme le baiser qu'ils avaient échanger sur l’Allée des Embrumes. Non, celui-ci était plus doux et spontanné. Plus chaleureux et délicat. Il était tout simplement parfait, rien de plus ou de moins. Le repousser n'était en aucun cas une option. Runix savourait ce baiser comme si c'était leur dernier, ce qu'elle ne souhaitait aucunement. Elle ne pensait plus à rien et tout semblait si insignifiant lorsqu'elle se trouvait dans ces bras.

-Ça t’a…plu? dit le jeune bleu et bronze après avoir mis fini à leur biser

~Si ça m'a plu?! répéta-t-elle avec un sourire aguicheur et un rire un peu stupide.

Runix lui retourna sur le champ le baiser. Elle le lâcher lui semnbla chose impossible. Elle se retira délicatement le regarda droit dans les yeux et lui dit d'un ton ricaneur.

~Je te laisse répondre par toi-même..!

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Les deux jeunes sorciers se fixaient toujours droit dans les yeux. Runix lui lança soudainement un regard aguicheur et eut un petit rire nerveux. Pour être franc, Aaron ne s’attendait pas du tout à cette réaction chaude et agouante. Et puis, à croire qu’il n’était pas du tout au bout de ses surprises, la Serpentarde se jeta littéralement sur lui comme une bête sauvageonne et l’embrassa avec fougue et amour. Les yeux du Serdaigle s’écarquillèrent sous l’étonnement. Elle le lâcha ensuite avant de lui lancer :

-Je te laisse répondre par toi-même… !

Ouah, cela changeait de la Runix qu’il avait vu entrée dans la Salle Prairie, c’était cas de le dire. C’était une jeune femme plutôt extravertie et licencieuse qui se tenait devant lui. Ce qui ne déplût à l’Aigle, qui avait besoin de quelqu’un pour extérioriser sa personne trop calme et introvertie. Il resta cependant un instant figé sur place à observer la Liddell comme une extraterrestre. Heureusement pour le jeune homme, il se ressaisit vite pour ne pas passer pour le pire des imbéciles.

-Pour être franc avec toi, je ne m’attendais pas à une telle réaction de ta part, lui lança-t-il le sourire aux lèvres. Cependant, se rattrapa-t-il, je ne trouve pas ça…désagréable.

Aaron souriait toujours comme un benêt. Pff, qu’il avait l’air bête. Pathétique. Désespérant. Lui-même se faisait honte. Oui, il avait réellement honte. Le Swan se reprit et d’un petit coup de baguette, une table de pique-nique et des coussins se déployèrent dans les airs pour venir se poser délicatement sur le sol de la salle prairie.

-Assis-toi je t’en prie, l’invita Aaron.

Deux verres de jus d’orange et un petit mont de tartines se posèrent sur la table de pique-nique. Le jeune homme avait passé plusieurs heures à préparer ça, et il espérait bien que Runix aime sa « cuisine »…