Drôles d'acolites & mission secrète. | Lucy & Mary

Rares étaient les fois où je décidais de mettre à exécution un plan de cette catégorie là en place. Oh, évidemment, il m'arrivait de battre les gens grâce à des mots mais généralement ce n'était pas réfléchi, c'était impulsif. Là, cette fois-ci, c'était différent. La rage au creux du ventre alors que les jours filaient... Depuis qu'Aaron et moi-même étions en couple et que la rumeur s'était rependue comme une trainée de poudre, une élève en particulier m'avait prise dans son collimateur. J'avais l'habitude d'être mal considérée, surtout que mon amitié avec Julian était mal vu par marionnette au masculin mais bien trop rebelle : Tobias. Cette demoiselle qui pourtant porte les mêmes couleurs que mon petit-ami et ma seconde marionnette était l'élément de trop dans cette équation difficile à résoudre. Alors quoi de mieux que d'espérer l'humilier, la ridiculiser...
Aaron m'a rapporté le fait qu'elle pensait qu'il était sous Imperium, mais si vraiment je devais choisir un homme pour son talent et son argent, j'aurais pris une autre cible... Moi, la fille qui hait les moldus. Aussi bête que ses pieds, cette poufsouffle !

Alors que la rage me gagne à nouveau, je marche avec hâte jusqu'au second étage où j'avais donné secrètement rendez-vous à Lucy et Marie. Mimi va encore se demander ce que je fais dans ses toilettes et va finir par croire que j'y élis domicile. Évincer un fantôme de son endroit de hante, c'est un projet intéressant. Mais pas celui qui m'anime en ce moment même.
Il est temps de me prouver leur loyauté, mes marionnettes vont passer à l'action sous peu. Grâce à cette vérification badine, et pourtant importante, je pourrais alors me vanter auprès de mon maître, que malgré ces espions qui me surveillent pour prendre soin de moi, je peux me défendre seule face à l'impensable.
Ce que je trouve parfaitement délectable quand en plus je ne me considère pas réellement le jouet de ce dernier, un jour où il finira lui-même par plier genou à terre face à me grandeur, à mon talent...
Je ne me soumettrai qu'au Seigneur des Ténèbres lui-même, même si le vice et l'obsession de ma jeunesse me pousse à considérer mon maître plus qu'il ne doit l'être.

Arrivée aux toilettes, je pousse la porte massive pour entrer dans cette espace vide et libre. Ce que je pouvais aimer les toilettes de Mimi. J'y retrouvais souvent Andrew pour concocter des potions et des farces.
Mais là, ce n'est pas pour faire une farce. L'humiliation sera réelle, alors que l'amour me sera garantie. De ses lèvres critiques, elle finira par le dire. Je suis la plus belle, la plus grande, la plus forte... La plus désirable. Dès lors, ses mots seront entendus, compris... Et le problème n'existera plus. Elle pleurera de ne pouvoir rétracter tels propos alors que mon espionne à sa solde finira par supprimer les indices, tandis que l'autre plus ténébreuse lui inventera une nouvelle haine alors qu'une lettre lui donnera la nausée, recrachant de son organisme, le poison d'amour. Pas de preuve, pas de nom... Mais suffisamment pour la faire virer folle, que ses propos ne soient plus considérer, girouette.
Le sourire en coin et machiavélique, je pose un petit sac sur le sol en attendant que mes deux petites demoiselles arrivent pour exécuter leur première mission.
Plus personne ne me mettra de bâton dans les roues.

Assise dans un coin de la salle commune, je relus encore une fois la lettre d'Aly sans pour autant réussir à en extirper plus d'informations qu'aux premières lectures. Je ne comprends pas. Pour autant, quelque chose dans tout ça était très clair : si je ne venais pas au rendez-vous, je le regretterais. Amèrement. Comme si j'aurais pu refuser d'aider celle que je considérais comme ma meilleure amie.
Je jetai un coup d'oeil sur les gens, assis un peu partout dans la pièce, occupés à leurs affaires. Se doutaient-ils que quelque chose allait se passer ? Non, bien sûr que non. Et connaissant Aly, il était peu probable qu'ils viennent à l'apprendre. Elle était bien trop... minutieuse pour ça. J'aperçus Aaron de loin, riant avec ses amis. Leur histoire avec Aly était vraiment étrange et pourtant, même à moi, elle me semblait comme une évidence.

Je laissai échapper un soupir. Le rendez-vous était à 21h aux toilettes de Mimi, il ne fallait donc pas que je tarde. Doucement, je me levai, mon chat sautant de mes genoux et passai par le dortoir prendre un pull et ma baguette. Je sortis sans encombre, personne n'essayant de m'arrêter. M'avaient-ils vu sortir au moins ? Je fus tentée de jeter un regard en arrière mais me retins. Ma vraie amie m'attendait, eux n'étaient rien à mes yeux. N'est-ce pas ?
La pluie battait les fenêtres, produisant un léger grondement qui masquait parfaitement les bruits de pas. Ça faisait moins de risque de me faire attraper, c'était déjà ça. Sur le palier du premier étage, j'évitai de peu un préfet en patrouille et accélérai le pas. Aly n'aime pas attendre. Enfin, j'atteignis le deuxième étage. Un faible rai de lumière se détachait de sous la porte des toilettes, indiquant la présence d'un être vivant et je ne doutai pas un seul instant qu'il s'agissait d'Aly. Un regard à gauche et à droite avant d'entrer et je poussai le battant, la trouvant effectivement dans la pièce, appuyée contre un des éviers.

« Salut, Aly. » murmurai-je avec un sourire en coin, avant de m'adosser à l'une des stalles, non loin de là. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle attendait - ou qui elle attendait - aussi je me murai dans le même silence qu'elle, écoutant les gouttes d'eau s'écraser contre les vitraux.

Lançant un dernier regard agacé à sa montre, ainsi qu’à ses cheveux, qui venaient enfin, de décider de se démêler, Marie Winnesser, enfila une cape personnelle, avant de partir précisément vers les Toilettes de Mimi-Geignarde. Elle ne se pressait pas, ne prenait pas son temps, savant tout à fait l’heure à laquelle avait lieu le rendez-vous. Elle voulait arriver en même temps que les battements de vingt et une heures, quand les gongs de la lourde cloche retentiraient dans la pénombre de la nuit, où un croissant de lune pouvait pointer le bout de son nez. Se faisant violence, pour ne pas sombrer dans l’indécence, et à trop repenser à la lettre de son père. Tâchant de plus se concentrer sur celle de son mentor, les mots, tracés aristocratiquement, restaient gravés dans son esprit. « Tu apprendras qu’après onze années, le ventre de ta mère s’arrondit une fois encore », « Un héritier mâle, qu’elle a décidé de me donner », « N’en parle à personne avant sa naissance ». Satanée mère, satané gamin, satané sang-mêlé.

Longeant les murs, en arrivant à présent au quatrième étage, sans oublier de lancer un regard parmi tant d’autres derrière son épaule. Les nombreux vitrages, qui recouvraient les longs murs adjacents aux escaliers, renvoyaient sur ces derniers, l’ombre meurtrie de la première année. Si jeune, et déjà si renfermée, lui diront les autres. Elle, elle dirait, si jeune, et si déterminée. Oui, la sang-pur est déterminée à tuer sa mère, son futur frère, les Aurors, les moldus, ceux qui les vénèrent, ceux qui proviennent de leurs familles. Tous, ils mourront, en suppliant de les achever, après des heures et des heures de souffrances. La folie s’engouffre dans chaque pore de la peau de la jeune adolescente, déchaînant son instinct sanguinaire. Noir, noir, noir, la noirceur de cette âme. Elle m’emporte dans les ténèbres, paraissant être lumière à ses côtés.

Et enfin, la voilà, arrivant discrètement devant l’endroit où elle désire se rendre. Ouvrant délicatement la porte, qu’elle referme derrière elle, pile au moment où vingt et une heure retentirent, pile au moment qu’elle avait voulut. Son visage est fermé, mais bien plus ouvert que ses sentiments, recouverts du marbre dont on se sert pour construire les mêmes colonnes qui couvrent ce château. Adressant d’abord son attention sur sa compagne Serpentarde, elle lança, presque en murmures :

-Bonsoir Alycia, j’ai reçu ta lettre comme tu peux t’en apercevoir.

Tournant ensuite son visage vers la seconde fille, qu’elle analysa rapidement, Marie continua :

-Bonsoir à toi aussi Rosebury.

Le ton légèrement plus froid vers la jaune et noir, mais, s’en qu’il soit non plus exagéré. La présence de la Poufsouffle lui causait bien peu d’intérêt. Elle n’allait pas se mettre à lui sauter au cou, comme elle ne l’étranglerait pas. Du moins, parce qu’Alycia avait besoin d’elle, certainement. Sinon, pourquoi, irait-elle chercher cette jaune et noire, au tempérament de mouton, et à la banalité affligeante ? Non, la cinquième année avait quelque chose derrière la tête, mais quoi ?

Lucy arriva la première, douce et discrète. Son ton apeuré et son regard sincère. J'aimais qu'elle obéisse, plus que les autres, elle savait écouter et prendre le bon parti : le mien. Je savais que Grant lui en faisait baver, je pouvais alors m'arranger pour lui rendre un service en échange d'un autre service.
Je hoche la tête quand elle me salue. De tous ceux qui m'entourent, Aaron, Marie et Lucy étaient bien les seuls à pouvoir m'appeler comme ça sans que je fasse une grimace désapprobatrice, non pas que cela m'embête d'avoir un surnom mais je n'aime pas la familiarité des gens, tout simplement.

L'indolence et l'irresponsabilité des gens. Voilà, tout. Des personnes se croyant tout permis au point même de dépasser la limite de la décence et de la politesse, des animaux en foire mal élevés.

Marie arrive à son tour et je la regarde plus intensément que Lucy. La façon qu'elle a de saluer mon invité m'amuse mais m'horripile aussi. J'agis : « Marie, j'aimerais que tu sois plus douce avec Lucy. Vous allez travailler ensemble. »
Oui, j'ai bien employé le mot travailler, car si je les ai demandé ici, ce n'était pas pour parler baguette mais bel et bien pour leur donner une mission, la première depuis si longtemps. Je sais que Maria attend ce jour avec impatience. Faire du mal aux autres comme je sais le faire, en récupérer une certaine gloire... Détester plus que les autres. Le pouvoir.

Je m'avance vers les deux marionnettes, les regardant une à une. Je souris fièrement, si le plan marche. J'aurais la paix pour un petit moment.
Je sors de ma poche une boite avec une lettre dessus. Je la pose sur le lavabo des toilettes et je regarde Marie.
« Qu'est-ce que c'est à ton avis ? »

J'attends une réponse, et même si elle est bonne, je ferai comme Rogue, je ferai comme si elle avait tout faux. Amusant stratagème de supériorité.
Je regarde Lucy, toujours discrète et silencieuse. Mes poupées, mes jouets... A moi. Elles sont belles, innocentes... Incroyablement facile à manipuler et surtout... Je les aime. Elles sont à moi et quiconque tentera de me les enlever subira un courroux digne de ce nom.
Et la première est : Eleonora de la maison Poufsouffle. Cette miss fouineuse creuse dans mon couple avec une pelle, persuadée que j'ai ensorcelé le seul être que je peux aimer. Tentant vainement de me prendre Lucy des mains. Arracheuse et enquiquineuse...
Mon plan est sage, juste subtile et cocasse. A mon image.

« La boite devant vous est une boite de chocolat. Je les regarde un instant avant de poursuivre. Dans chaque chocolat se cache un filtre d'amour, un amour pour moi. Fort et qui dure une heure. Sur la boîte, il y a une lettre, cette lettre est empoisonnée, l'enveloppe non. Le poison n'est pas mortel, il donne seulement la nausée et si elle la garde suffisamment en main, elle pourra même vomir devant tout le monde... »

Je donne la boite à Lucy : « Tu dois la donner à Eleonora, ta préfète. Dis lui que ça vient d'un garçon de Gryffondor, que tu as goûté au chocolat et qu'ils sont délicieux. Quand elle les aura manger, même un seul. Prends la boite et les papiers de chocolat... Fais tout brûler, disparaitre. Aucune trace. Pendant cette heure, je veux qu'elle voit le plus de personne possible, surtout de ta maison : Aaron, Molly... Je veux qu'elle dise combien elle m'aime. »
Un sourire malsain sur les lèvres. Elle ne pourra plus rien contre moi, et plus personne ne l'écoutera si son discours change chaque fois que l'humeur s'y présente.

Je me tourne cette fois vers Marie en lui tendant l'enveloppe : « Enfin Marie, tu attendras une semaine après qu'Eleonora aura mangé les chocolats pour lui transmettre cette lettre. Dis lui que ça vient d'un professeur, sois douce et attentive. Donne lui en public avant de t'échapper. J'ai écrit sous anonymat qu'elle était en danger, et que si elle ne s'occupait pas de ses affaires, d'autres s'en mêleraient. C'est un long paragraphe, mais l'idée est là. »

Embrassant les joues des deux jeunes filles : « Si vous y arrivez, je vous promets une merveilleuse surprise. Et je veux que vous communiquiez, quand la boite aura été mangée, Lucy, tu dois prévenir Marie d'attendre 7 jours avant la lettre. Et quand la lettre est donnée, Marie, tu dois me prévenir. C'est compris ? »

Si elles me restent loyales, je saurais me montrer... généreuse.

Je tournai à peine les yeux vers la gamine qui fit son entrée deux minutes après mon arrivée - je ne la connaissais pas, ne souhaitais pas plus que ça apprendre à la connaître. Une pointe de déception me serra le coeur. Aly ne me pense pas assez capable de l'aider toute seule au point d'avoir besoin d'une première année ? Le ton de la fillette ne me fit ni chaud, ni froid. Il est vrai que j'ai peur de pas mal de personnes dans ce château mais ce n'était certainement pas une enfant de onze ans qui allait me faire faire des cauchemars.
Je choisis de ne pas réagir à la remarque d'Aly, me faisant encore une fois passer pour une fille faible - d'accord je ne suis pas très forte mais je ne suis pas non plus aussi faible qu'elle semble le penser - pour me concentrer sur les mots qu'elle avait employés. Travailler ? Je n'écoutais pas vraiment la réponse de la dénommée Marie, occupée de mon côté à réfléchir sur ce que pouvait être cette boîte. Avec Aly, on pouvait - devait, même - s'attendre à tout... Puis elle nous expliqua enfin ce qu'étaient les objets qu'elle avait déposés devant nous. Restait plus qu'à découvrir qui était la cible de son courroux.

Eleonora.

Pendant quelques secondes, je ne sus comment réagir. Elle me demandait de donner des chocolats empoisonnés à une fille de ma maison, préfète en plus et l'idée de refuser germa dans mon esprit, avant que l'envie de satisfaire Aly ne se fasse ressentir et surtout, avant que les souvenirs associés à l'autre Poufsouffle ne refassent surface. Rien de fondamentalement mauvais, juste un ensemble négatif. Mensonges, médisances, commérages. J'acquiesçai silencieusement une fois qu'elle eut fini de parler. Je ne montrai rien tandis qu'elle expliquait sa mission à l'autre, réfléchissant à la manière dont je procéderais. Si je venais la voir directement, tout sourire, avec les confiseries, il était certain qu'elle se douterait qu'il y avait strangulot sous gravillon.
Je laissai mon amie m'embrasser sur la joue et esquissai un petit sourire timide, touché par son geste. J'aimais tellement quand elle se comportait de cette manière avec moi, comparé aux moments où elle me passait sa rage dessus ! Si seulement elle pouvait tout le temps être ainsi... J'effaçai toute trace de mélancolie de mon regard, avant que l'une des deux filles ne puisse la remarquer et me tournai vers la gamine pour m'adresser à elle, le ton aussi neutre que mon visage.

« Ne t'attends pas à avoir de mes nouvelles avant qu'il ne soit temps. » Je rajoutai, une pointe d'ironie pointant dans ma voix. « Je suis sûre en plus que tu n'aimerais pas être vue avec moi, hm ? »

J'attrapai la boîte, lançai un petit sourire légèrement railleur à Aly et sortis de la pièce, direction la volière, une idée ayant germé dans mon esprit. Plus rapidement je donnais les sucreries, moins de risques seraient encourus. Il ne fallait pas trop que l'on me voit avec, après tout... Il est connu dans tout le château que je suis la marionnette d'Aly, le lien ne serait pas difficile à faire.

Les yeux d’Alycia fixent la frêle silhouette qu’est Marie dans la pâleur de la pièce. Une onde malsaine traîne dans cette dernière, certainement provoquée par Mimi Geignarde. Lucy ne tique pas. En même temps, il ne faut pas oublier qu’elle se trouve à Poufsouffle, la majorité des Poufsouffle n’ont pas vraiment de répondant, si ? De l’avis de la première année, les caractériels se trouvaient sois dans sa maison, sois chez les Gryffondors. Après, il y a toujours des exceptions, mais visiblement, la jaune et noire n’en fais pas partie. Tournant de nouveau sa tête vers son mentor, le regardant droit dans les yeux, l’adolescente acquise. Il n’a rien d’autre à faire de toute manière. C’est Alycia qui avait raison. La Serpentarde ne devait pas se radoucir qu’avec Lucy, c’est son tempérament tout entier qu’elle devait apprendre à contrôler. C’est alors, que la cinquième année, sort de ses affaires, une jolie boite, ainsi qu’une enveloppe, contenant certainement une lettre. Penchant légèrement la tête de coter, la jeune fille répondit à sa maîtresse :

-Excuse-moi Alycia, je n’en ais pas la moindre idée.

Croisant les bras, sur sa poitrine qui avait commencé à se développer, depuis quelques mois, grâce à l’apparition de ses atouts féminins, Marie écoutait attentivement les informations de son aînée. Seulement, une question germait dans son esprit. Si c’était elle qui donner en main propre l’enveloppe à Eleonora, elle aurait, une fois la nausée et l’amour pour Alycia dissipée, des soupçons pour la jeune fille. Attrapant le papier, la descendante des Winnesser demanda :

-Je me tiendrais à ton plan Aly, seulement, ne saurait-il pas, au contraire plus judicieux, que je lui donne l’enveloppe à l’écart des regards, pour ne pas éveiller les soupçons des autres élèves ?

Marie ne s’attendait certainement pas, qu’à ce moment, Alycia vienne déposer, sur les joues des deux jeunes filles, un délicat baiser. Souriant à son aînée, qui, d’habitude, ne dévoilait pas tant de signes affectueux, elle rangea sans bruit la lettre dans son vêtement. Très bien. Elle n’avait plus qu’à attendre que Rosebury lui envoie le signal, et attendre une semaine, pour ensuite prévenir Alycia. Aucun questionnement sur Mcphee n’effleura l’esprit de la cadette, si sa camarade voulait la mettre hors du terrain, il devait y avoir ses raisons.

-J’ai compris, je te contacterais dès que possible.

Ce fut au tour de la seconde marionnette de s’adresser à la brune. Levant un sourcil interrogateur et amusé, Marie ne rétorqua cependant pas à sa remarque. Pour la première, il n’y avait rien à ajouter, pour la seconde, elle avait raison. Il était hors de question que la sang-pur s’affiche avec cette, je ne sais qui. Restant de glace devant le départ de cette dernière, Marie tourna son visage vers Alycia, désirant savoir si elle avait encore quelque chose à lui dire. Visiblement, rien. Bon. La jeune fille retourna donc plus rapidement qu'elle n'était venu à sa salle commune, et ensuite à son dortoir.