Personnages prédéfinis

Dernière-née de Druella et Cygnus Black, Narcissa a évolué toute sa vie dans les cercles sans pitié de l’aristocratie Sang-Pur. Après Andromeda la rebelle – dont le nom, tabou, n’a plus été évoqué depuis des années – et Bella la passionnée, il ne restait plus que Cissy, délicate et éthérée, battant des cils lorsqu’il le fallait et se taisant lorsqu’elle le devait.

Son mariage avec Lucius fut scellé par leurs parents dans les bureaux de noyers et de bois précieux dans lesquels, en tant que femme, elle n’avait pas le droit d’entrer. Chose rare dans l’aristocratie, cette alliance donna naissance à de véritables sentiments entre les deux époux ; la naissance de Drago, enfant chéri, ne fut qu’une bénédiction de plus.

Elevée avec les valeurs de l’honneur des sorciers et de la pureté du sang, elle s’en est drapées et les a portées avec fierté jusqu’à l’été 1996. Lucius emprisonné suite au fiasco du Ministère, Drago utilisé comme moyen de punir les Malefoy de leur échec, Narcissa s’est retrouvée à devoir supplier Severus Rogue de sauver son fils – ce fut son premier acte de rébellion envers Lord Voldemort, en qui elle ne croyait plus.

L’absence de Lucius, cet empire à gérer seule – bien qu’elle le fasse d’une main de fer, avec une assurance qu’elle avait toujours soigneusement dissimulée derrière sa fragile stature – mais surtout le danger qui planait sur son unique enfant ; tout cela n’a fait que nourrir sa rancœur envers Lucius, mais aussi le Seigneur des Ténèbres. C’est donc presque une chance qu’ils l’ont toujours tous sous-estimée ; elle n’avait ni le talent flamboyant et dangereux de Bellatrix, ni l’audace pernicieuse d’Andromeda. Elle n’était que la plus jolie des sœurs Black.

Mais Narcissa, elle, possède cet acharnement presque obsessionnel à protéger son enfant. Et si l’occasion de faire payer ceux qui l’ont mis en danger se présente, alors elle laissera enfin éclater au grand jour cette violence qui sommeille en elle depuis toutes ces années, avec toute la cruauté dont elle est capable.

- La baguette est indicative et peut être changée.

- Narcissa est une sorcière fière de la pureté de son sang et hautaine ; elle ne s’embarrasse pas des bonnes manières lorsqu’elle juge que son interlocuteur ne les mérite pas, que cela soit à cause de son sang ou de son manque d’utilité.

- Si elle n’a jamais porté la marque, elle a toujours été une alliée convaincue du Seigneur des Ténèbres. Depuis qu’il a décidé de conduire son enfant à la mort en guise de punition pour l’échec de son mari, cette loyauté est révolue. Définitivement.

- Heureusement pour elle, Voldemort ne semble pas juger opportun de vérifier la loyauté d’une faible aristocrate enchaînée à lui via son mari et son enfant.

- Le Sacrifié qui tente de les décimer, Carwood qui semble lancer une chasse aux Sang-Pur, Poudlard qui n’est plus un refuge sûr pour son fils et surtout la disparition de Dumbledore… Le danger qui pèse sur Drago ne fait que s’alourdir, et elle ne peut plus le tolérer. Il est donc temps de briser ses chaînes.

- Les allégeances de Narcissa sont mouvantes, car une seule demeure ferme et définitive : celle envers son fils. Elle serait prête à tout pour lui, y compris à pactiser avec ceux qui pourraient lui offrir la meilleure protection possible, quels qu’ils soient. Et, de toute évidence, ce ne sont plus les Mangemorts…

- Si elle aime encore Lucius, elle lui en veut d’avoir échoué et ébranlé leur empire ; mais, surtout, elle le blâme pour ce qu’il arrive à Drago. Et la rancune est quelque chose qui empoisonne tout, petit à petit, même le plus sincère des amours.


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Spoiler:

Tonks est née d’une mère Sang-Pur et d’un père Né-Moldu. Si elle n’a jamais rencontré ses grands-parents sorciers, elle a vécu grandement influencée par sa famille paternelle, moldue, et est donc très au courant de leurs pratiques et de leur mode de vie. Elle-même mélange ces deux cultures sans véritablement se poser la question ; aller au cinéma lui paraît aussi naturel que voler sur un balai.

Sorcière particulièrement douée bien que maladroite, elle a été une des plus jeunes Aurors formées depuis des années, et excelle dans son travail. Elle a pourtant quelques soucis depuis quelques temps ; d’abord avec son Métamorphomagisme, puisqu’elle se retrouve pour l’instant piégée dans une seule enveloppe charnelle. Ensuite avec sa magie, qu’elle a parfois du mal à dompter.

Tout cela, bien sûr, en partie à cause de Remus, et de cette façon qu’il a de juger à sa place ce qui est le mieux pour elle, mais aussi car de nouveaux problèmes émergent ; si elle demeure certaine que Voldemort doit être combattu, les exactions commis par et envers les Moldus la font douter des fondements même de la société sorcière, allant jusqu’à lui faire se demander si elle se trouve véritablement dans le bon camp.

Car elle ne peut ni s’élever contre les Moldus, ni s’élever pour eux – ils sont une partie de sa culture comme les Sorciers le sont. Et, vraiment, tout cela est encore trop confus pour qu’elle sache véritablement quoi faire ; car si elle désire profondément la paix entre les deux peuples, elle ne sait pas comment faire pour la mettre en place.

- La baguette est indicative et peut être modifiée. Le Patronus est canon, mais comme tous les Patronus, il peut évoluer.

- Si Tonks ne remet pas en question son allégeance à l’Ordre, elle commence à douter de la possibilité d’être de nouveau en paix avec les Moldus étant donné les difficultés que ces deux mondes ont pour coexister.

- Ne portant pas particulièrement les Sang-Pur dans son coeur, la politique de Carwood lui semblait être plutôt appropriée. Elle a néanmoins le sentiment que les choses vont trop loin et dérivent peu à peu vers une forme de racisme et d'exclusion d'une partie de la population sorcière : pour elle, l'heure est au rassemblement entre sorciers et pas aux déchirements internes. Plus Carwood s'enfonce dans sa politique de rupture avec les Sang-Pur, moins elle le soutient.

- Elle ne parvient pas à se positionner car elle pense que Sorciers comme Moldus ont tous les deux leurs raisons ; mais si elle continue à hésiter ainsi, elle finira pas ne plus avoir de place nulle part…

- Farceuse et intrépide, elle a laissé une marqué indélébile dans les souvenirs de ses professeurs ; autant par son talent que par son sens de l’humour. Si elle tente de préserver au maximum cette partie d’elle-même, l’heure n’est pas forcément à l’amusement.

- Tonks se sent responsable de la mort de Sirius, puisqu’elle était celle qui combattait Bellatrix juste avant. Elle ne l’admettra jamais, mais tous s’en doutent et tentent de la convaincre du contraire ; cela ne fait que faire brûler un peu plus encore son envie d’empêcher sa très chère tante Bellatrix de nuire à nouveau. Au diable les liens du sang.

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Spoiler:

Né d’un père sorcier et d’une mère moldue, Remus a été mordu par Fenrir Greyback en guise de punition pour son père, qui l’avait insulté. Le fait qu’Albus Dumbledore accepte de lui faire suivre sa scolarité à Poudlard l’a conduit à lui offrir une reconnaissance éternelle, ainsi qu’une loyauté qui ne peut être remise en question.

Le secret de sa condition fut rapidement éventé, bien sûr ; ses amis ne l’abandonnèrent pas en apprenant la vérité, contrairement à ce qu’il aurait pu croire, mais cette peur presque irrationnelle de l’abandon demeurait. C’est sans doute à cause d’elle qu’il ne s’éleva pas vraiment contre les brimades que firent subir ses camarades à Severus Rogue, aux Serpentard qu’ils pensaient être des graines de Mangemorts – et ce même s’il avait conscience que ce n’était pas aussi simple.

La première guerre, ses morts et trahisons l’affaiblirent énormément, fragilisant l’équilibre précaire qu’il s’était construit jusque-là à l’aide des autres Maraudeurs ; les tentatives de Tonks d’entrer dans sa vie n’ont fait que le renvoyer à ce qu’il savait être mais qu’il avait soigneusement tenté d’oublier pendant des années. Un monstre.

Aujourd’hui, il dévoue sa vie à combattre Voldemort, à tenter de ramener la paix entre sorciers et moldus, quitte à y mourir – parce qu’après tout, qui pleurerait un loup-garou ?

- La baguette et le Patronus sont canon !

- Remus n’accepte pas du tout sa condition de Loup-Garou, qu’il muselle soigneusement chaque mois grâce à une potion Tue-Loup. Il déteste son Patronus, qui a la forme d’un loup, et a peur de ses transformations.

- Le fait qu’il refuse d’accepter sa condition l’empêche de mieux se contrôler, si bien que les instincts du loup refont parfois surface lorsqu’il est en colère ou dans une situation de danger.

- Il considère que Peter a trahit les Maraudeurs et n’en fait donc plus partie ; il a tendance à s’enfermer dans les regrets et à souffrir d’un complexe du survivant.

- Il refuse sa relation avec Tonks (ou avec qui que ce soit d’autre) pour ne pas leur infliger la vie de paria qu’il mène à cause de sa lycanthropie.

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Spoiler:

Ils sont nés le 1er avril, au beau milieu de leur fratrie, comme s’ils en étaient le pilier. Ils ne savent pas vraiment qui est l’aîné, mais ils ne s’en sont jamais véritablement préoccupés ; ils sont la moitié l’un de l’autre, et c’est bien suffisant.

Bien sûr, Fred a toujours tendance à être celui qui lance les idées, à être déraisonnable et téméraire. George est celui qui pose les limites, canalise leurs actions. Il serait tellement facile de tomber dans la démesure… Et parfois, c’est arrivé. Mais jamais de façon trop grave.

Leur magasin, un des plus fréquentés du Chemin de Traverse désormais presque déserté, leur a offert en un an plus d’argent qu’ils n’en ont jamais eu ; ils sont des entrepreneurs, des commerçants, mais surtout des créateurs doués. C’est ce talent qui est mis à profit pour l’Ordre du Phénix. Ils créent des inventions, des sortilèges pour tenter de combattre plus efficacement Voldemort.

- Les baguettes sont indicatives et peuvent être modifiées.

- Ils n’ont pas véritablement conscience de l’enjeu que peuvent poser les Moldus, pour l’instant. Ils sont surtout préoccupés par la lutte contre Voldemort.

- George, pourtant, commence à percevoir les dangers qui les guettent ; mais Fred ne cesse de répéter qu’ils « auront le temps de voir ça », plus tard, lorsque Voldemort sera mort. C’est leur premier conflit depuis très, très longtemps – si longtemps qu’ils ne se souviennent pas véritablement de la dernière fois où ils ont été en désaccord sur un sujet aussi important.

- Ils sont pour la paix entre les Moldus et les Sorciers, mais… Pas à n’importe quel prix.


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Dernière-née de Druella et Cygnus Black, Narcissa a évolué toute sa vie dans les cercles sans pitié de l’aristocratie Sang-Pur. Après Andromeda la rebelle – dont le nom, tabou, n’a plus été évoqué depuis des années – et Bella la passionnée, il ne restait plus que Cissy, délicate et éthérée, battant des cils lorsqu’il le fallait et se taisant lorsqu’elle le devait.

Son mariage avec Lucius fut scellé par leurs parents dans les bureaux de noyers et de bois précieux dans lesquels, en tant que femme, elle n’avait pas le droit d’entrer. Chose rare dans l’aristocratie, cette alliance donna naissance à de véritables sentiments entre les deux époux ; la naissance de Drago, enfant chéri, ne fut qu’une bénédiction de plus.

Elevée avec les valeurs de l’honneur des sorciers et de la pureté du sang, elle s’en est drapées et les a portées avec fierté jusqu’à l’été 1996. Lucius emprisonné suite au fiasco du Ministère, Drago utilisé comme moyen de punir les Malefoy de leur échec, Narcissa s’est retrouvée à devoir supplier Severus Rogue de sauver son fils – ce fut son premier acte de rébellion envers Lord Voldemort, en qui elle ne croyait plus.

L’absence de Lucius, cet empire à gérer seule – bien qu’elle le fasse d’une main de fer, avec une assurance qu’elle avait toujours soigneusement dissimulée derrière sa fragile stature – mais surtout le danger qui planait sur son unique enfant ; tout cela n’a fait que nourrir sa rancœur envers Lucius, mais aussi le Seigneur des Ténèbres. C’est donc presque une chance qu’ils l’ont toujours tous sous-estimée ; elle n’avait ni le talent flamboyant et dangereux de Bellatrix, ni l’audace pernicieuse d’Andromeda. Elle n’était que la plus jolie des sœurs Black.

Mais Narcissa, elle, possède cet acharnement presque obsessionnel à protéger son enfant. Et si l’occasion de faire payer ceux qui l’ont mis en danger se présente, alors elle laissera enfin éclater au grand jour cette violence qui sommeille en elle depuis toutes ces années, avec toute la cruauté dont elle est capable.

- La baguette est indicative et peut être changée.

- Narcissa est une sorcière fière de la pureté de son sang et hautaine ; elle ne s’embarrasse pas des bonnes manières lorsqu’elle juge que son interlocuteur ne les mérite pas, que cela soit à cause de son sang ou de son manque d’utilité.

- Si elle n’a jamais porté la marque, elle a toujours été une alliée convaincue du Seigneur des Ténèbres. Depuis qu’il a décidé de conduire son enfant à la mort en guise de punition pour l’échec de son mari, cette loyauté est révolue. Définitivement.

- Heureusement pour elle, Voldemort ne semble pas juger opportun de vérifier la loyauté d’une faible aristocrate enchaînée à lui via son mari et son enfant.

- Le Sacrifié qui tente de les décimer, Carwood qui semble lancer une chasse aux Sang-Pur, Poudlard qui n’est plus un refuge sûr pour son fils et surtout la disparition de Dumbledore… Le danger qui pèse sur Drago ne fait que s’alourdir, et elle ne peut plus le tolérer. Il est donc temps de briser ses chaînes.

- Les allégeances de Narcissa sont mouvantes, car une seule demeure ferme et définitive : celle envers son fils. Elle serait prête à tout pour lui, y compris à pactiser avec ceux qui pourraient lui offrir la meilleure protection possible, quels qu’ils soient. Et, de toute évidence, ce ne sont plus les Mangemorts…

- Si elle aime encore Lucius, elle lui en veut d’avoir échoué et ébranlé leur empire ; mais, surtout, elle le blâme pour ce qu’il arrive à Drago. Et la rancune est quelque chose qui empoisonne tout, petit à petit, même le plus sincère des amours.


Avatar suggéré : Charlize Theron, négociable !

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