Poudlard se transforme en lac ! [Feat Megan O'neill and Azalaïs E. Ilderan]

Spoiler:

Qu'elle journée ! Morange s'était atrocement ennuyé alors il avait passer une grande majorité de son temps à traîner dans le château, à gauche, à droite, sans trop savoir ou il allait. La plupart des élèves qu'il avait croisé en avaient profiter pour lui lancer des répliques et des moqueries qu'il avait tout fait pour ignorer. Mais du coup à la fin de la journée, il avait une folle envie de se défouler sur quelque chose, ou sur quelqu'un. Il avait surtout besoin de s'amuser et d'oublier un peu la pression des cours et de ses problèmes. Avant le dîner donc, il avait décidé de faire un dernier tour au premier étage et de redescendre ensuite juste après pour aller manger. Les couloirs étaient déserts, le silence ça lui faisait du bien mais pour le coup, il avait besoin d'un peu d'action. Et de toute façon, il était bien obligé d'en mettre de l'action. Quelques jours plus tôt, il avait perdu un pari avec un autre élève de sa maison et le gage que celui ci lui avait donné était autant amusant que risqué. Homme de parole, Morange avait donc tout de même accepter de le faire. Inonder la salle de cours de Rogue. - Voilà ce que l'élève n'avait pas trouvé de mieux à lui faire faire. En provoquant un tel désastre, Morange n'était pas obligé d'attendre qu'il soit là pour vérifier, toute l'école serait directement au courant de sa connerie. Sortant sa baguette, il balaya le couloir du regard pour vérifier qu'il était seul -Valait mieux qu'il n'y ai personne- et comme la salle de cours du professeur était fermée, il murmura un alohomora et la porte émit un petit déclic. Elle était vide elle aussi, heureusement. Il referma la porte derrière lui et inspira un grand coup. Il s'agissait de faire vite et discrètement en espérant que Rogue ne débarquerait pas pile à ce moment là. Il pointa sa baguette plus loin devant lui, vers le sol. Aguamenti ! prononça t-il à voix haute. Un filet d'eau s'échappa du bout de sa baguette et rapidement, après une ou deux minutes à asperger la salle d'eau, même les murs étaient mouillés. Marchant à reculons, il attendit que l'eau soit à une hauteur suffisante au-dessus du sol pour qu'on considère qu'il y ai une inondation. Puis, il ressortit à la hâte, referma derrière lui et observa l'eau qui filtrait sous la porte. Maintenant il devait filer le plus vite possible. Mais alors qu'il s'apprêtait à partir, il entendit des pas au bout du couloir. Le jeune garçon releva brusquement la tête et découvrit une élève qui s'avançait vers lui. Tétanisé et pris sur le fait, il fut incapable de bouger. Alors elle s'approcha davantage de lui...

02/03/2016

HRP:

Azalaïs avait passé une journée passionnante.
Cela avait débuté avec les cours de Botanique du Professeur Chourave - qu'elle adorait - puis elle avait eu des cours de métamorphose, de vol et également de sortilèges. Le professeur Flitwick était un homme passionnant bien qu'un peu déroutant, au vu notamment de sa petite taille qui amusait beaucoup la jeune fille. Heureusement pour elle, elle se débrouillait plutôt bien en cours et n'avait donc aucune difficulté à détourner le maître de ses gloussements incessants.

Le repas de midi s'était déroulé (pour une fois) sans encombres et elle avait beaucoup trop ingurgité de soupe de potiron, ce qui lui avait valu un décollage laborieux sur son balai et quelques moqueries de ses camarades. Mais Azalaïs s'en fichait royalement. Elle s'était beaucoup amusée durant ce cours de vol et prenait beaucoup de plaisir à observer le château depuis les hauteurs.

Une fois ses cours de l'après-midi terminés, elle avait décidé de se rendre dans la Volière, au septième étage, pour envoyer une missive... ou plutôt un pavé, à ses parents. Elle l'avait soigneusement rédigé, prenant bien soin de leur détailler le contenu de ses cours, de son année et du programme. Elle leur avait dit qu'il lui tardait énormément de rentrer pour les grandes vacances, pour leur montrer ce qu'elle avait appris, embêter son grand frère adoré et profiter de nouveau de leur nature sauvage. Ses parents la tenaient relativement à l'écart des événements du Monde Magique et c'était parfois par la Gazette que recevaient ses compagnons de dortoirs qu'elle avait plus d'informations. Lorsqu'elle avait demandé pourquoi, ils lui avaient expliqué qu'ils souhaitaient essentiellement qu'elle profite de son année à Poudlard et de sa formation. Elle aurait l'occasion d'en savoir plus lors des vacances scolaires.

Ainsi, Azalaïs redescendait de la Volière, peu avant le dîner, toujours vagabondant au rythme de ses pensées, lorsqu'elle entendit un bruit d'eau couler. Elle réfléchit et s'aperçut qu'elle était au premier étage, non loin de la salle du Cours de Défense contre les Forces du Mal... et donc du professeur Rogue.
Elle continua son chemin en suivant l'eau qui continuait de couler dans les couloirs. Celle-ci avait complètement trempé ses chaussures et commençait à remonter le long de son pantalon. Elle pesta, il allait lui falloir deux jours pour que tout cela sèche.
Elle arriva enfin près de la salle de cours et s'approcha lorsqu'elle remarqua un élève devant la porte de la salle, baguette à la main, en train d'observer l'eau.
Sa première réaction fut de penser que lui aussi se demandait ce qu'il se passait, mais il avait l'air un peu trop victorieux à son goût...

Suspicieuse, elle demanda : «Bonjour ! Tu sais ce qu'il se passe ici ?»

Elle fit mine de ne pas avoir compris qu'il était probablement à l'origine de cette inondation de la salle de cours du professeur Rogue - bien que l'idée était loin de lui déplaire tant ce dernier lui faisait froid dans le dos - et continua tranquillement, sourcils froncés.

« C'est étrange toute cette eau quand même ! Je me demande bien d'où cela peut venir.. »

Une élève. Morange poussa un long soupir soulagé. Elle se trouvait là au mauvais moment on dirait. Et lui aussi. Quand elle arriva et le couvrit de questions, il voyait bien qu'elle savait pertinemment qu'il était le coupable. Fronçant les sourcils, il décida que c'était inutile de monter sur ses grands chevaux et la fixa longuement avant de répondre. Je sais que j'ai fais une connerie. Pas la peine de me le dire par contre tu t'es vraiment trouvée ici alors que tu ne devrais pas être là...- Il lui lança un regard désolé, il n'avait franchement pas envie de se servir d'elle mais encore moins d'être renvoyé- Je ne te conseille pas d'en parler à qui que ce soit. Je suis très gentil mais si tu me dénonces, je peux aussi être très méchant. - Le jeune serdaigle lui lança un regard pleins de sous entendus. Il détestait devoir faire ça mais il estimait que c'était pas entièrement sa faute. Après tout, il n'avait que respecter son pari, bien que stupide. Il ne lui restait plus qu'à partir en hâte avant qu'un professeur arrive.

La jeune poufsouffle allait être sympa n'est ce pas ? Elle n'allait pas le dénoncer ? Quoi que...Morange ne jugeait pas aux premières impressions mais elle avait carrément la tête de quelqu'un qui balancerait tout aux profs. Pour la convaincre davantage de se taire sur sa connerie, il ressortit quelques gallions de sa poche et lui tendit. Je te fais cadeau de tout ça si tu la fermes sur cette histoire. Allez quoi, c'est bien payé, et ça serait gentil. - Il secoua tout l'argent dans sa main- Et puis ca serait cool, t'es gentille non ?Il utilisa même son petit sourire pour la persuader. L'eau commençait à couler de plus en plus hors de la salle, maintenant si un professeur passait, il allait forcément remarquer tout ce bazar.

Et c'était justement ce que Morange voulait éviter. Les heures de colles, les convocations et tout le bazar qui allait avec, c'était franchement pas son truc et il n'y avait pas l'habitude.

02/03/2016

« Je sais que j'ai fais une connerie. Pas la peine de me le dire par contre tu t'es vraiment trouvée ici alors que tu ne devrais pas être là...»

Elle sentait la suite arriver. Son frère avait tendance à se comporter comme cela également et cela lui avait énormément appris à ne pas céder à la pression, au chantage et aux injures. Lorsqu'il sortit des galions de sa poche, elle retenu un rire, ce qui se transforma en un petit cri étouffé.

Elle pensa : « Avec un peu de chance, il pensera que j'ai peur de lui et me laissera tranquille.»

« Je te fais cadeau de tout ça si tu la fermes sur cette histoire. Allez quoi, c'est bien payé, et ça serait gentil. »

Azalaïs écarquilla les yeux. Pour qui la prenait-elle ? Une vendue qui prenait l'argent des autres pour fermer les yeux, les oreilles et la bouche ? Elle se mit à rougir d’agacement. Là encore, elle espéra que sa réaction fut prise pour de la gêne et non pour de l'énervement.
Elle réfléchit. Que lui avait donc dit son frère par rapport à ce genre de comportements ? Elle savait qu'il lui avait appris à se défendre, parce qu'il voulait la protéger, mais elle ne se rappelait pas la formule exacte. Tant pis, elle mettrait les pieds dans le plat, comme à son habitude.

« Je te remercie, mais je ne suis ni un chien qu'on appâte, ni un SDF. Je n'ai absolument pas besoin de ton argent pour pouvoir me taire. » Elle avait dit cela d'un trait, sans prendre de respiration, comme si elle savait que si elle s'arrêtait, son balbutiement trahirait sa timidité face à un élève plus âgé.

« En me trouvant là au mauvais moment, tu m'as aussi mise dans l'embarras et je... je... » Et voilà. C'était fichu, elle commençait à stresser. Ses yeux s'agrandirent, elle essaya tant bien que mal de ne pas se laisser influencer.

« Je n'ai pas... besoin d'argent et je saurais me taire ! » Elle releva la tête, le regardant d'un air de défi. Elle avait presque crié sur les derniers mots, comme pour faire sortir cette indignation.

« Après tout, ce que tu fais de ton temps libre ne me regarde pas. Je ne veux juste pas me retrouver là et me faire gronder lorsqu'un professeur passera par là. »
Allons Azalaïs, se dit-elle, ressaisis-toi. Il ne te veut pas de mal, il veut juste se protéger. Elle inspira un grand coup, releva les épaules et lui fit un grand sourire de toutes ses dents. Après tout, les raisons qui l'avaient poussé à faire cela ne la regardait pas, non ? Mais... la curiosité était de mise chez les Ilderan. Parfois un peu trop.

18/12/2005

Je voulais trouver Severus et lui parler. J’avais décidé de me mettre à la légilimencie et j’espérais qu’il accepterait de m’entraîner, même si notre dernière collaboration avait été plutôt catastrophique. Il m’avait appris l’Occlumencie pendant deux années complètes avant que je ne parvienne à le bloquer totalement. Avec mon caractère explosif et le sien tout aussi difficile, les entraînements avaient pas toujours étés au beau fixe, mais ça avait évolué avec le temps. Maintenant, je ne voyais que lui pour m’aider et me faire découvrir cette branche magique.

J’étais vêtue d’un jean bleu delavé et d’un petit pull blanc avec les manches remontaient jusqu’à mi-bras, Pour une fois, ma baguette se trouvait dans mon jean et non pas attaché à la sangle. J’arrivais enfin dans le couloir menant à sa salle de classe et son bureau lorsque j’entendis la conversation entre deux élèves. L’un plus âgé que l’autre. Les brides qui parvinrent jusqu’à mes oreilles me firent plisser les yeux et je franchis les derniers mètres qui me séparait des deux élèves à grandes enjambées.

“-On s’amuse bien?” Fis-je d’une voix doucereuse qui rappelait celle de Severus.

Je les regarde à tour de rôle, froidement, perçant. Pas besoin de chercher à comprendre ce que je pense, mon regard le dit pour moi. Qu’il parle s’ils ne veulent pas que leur cas s’aggrave. Et de ce que j’ai compris de la conversation, le plus âgé, le garçon, fait chanter la petite. J’veux faire parler la petite mais... Une flaque d’eau attire mon attention. Je fronçe les sourcils et la suis du regard. La traînée donne directement vers la salle de classe... De Severus. Je pose mon regard sur le serdaigle, puis je vais ouvrir la porte et je reste stupéfaite tout en faisant un léger bond en arrière.

Il y a de l’eau partout dans la salle. Ce n’est pas non plus une piscine, mais il y en a suffisamment pour faire une pataugeoire. Je déteste l’eau. Mon regard tombe sur les deux élèves et un sourire sadique apparut sur ses lèvres.

“- Bien, bien, bien... Joli spectacle...” commençais-je en les regardant tour à tour. “ Par quoi je commence?” ajoutais-je en feintant de réfléchir. “Je pense que je fais déjà vous faire éponger tout... À la moldue... Ça me paraît être une bonne idée...” commençais-je avec un fin sourire sur mon visage, “ensuite, nous verrons... Si... J’en parlerai à votre professeur ou ce que vous pouvez faire pour que je garde le silence sur ce qui vient de se passer...” dis-je calmement.

Je les avais mis tout deux dans le même panier, volontairement. Visiblement, la plus jeune était prête à obéir au plus grand, et les faire chanter tout les deux étaient tellement tentant. Je sortie ma baguette de ma poche et appela avec un accio le nécessaire pour néttoyer la salle. Des seaux arrivèrent quelques secondes plus tard, je leur fis signe de les prendre.

“- Au boulot! Ah et au cas ou vous n'aurez pas compris, il n'y a pas de serpillère, c'est volontaire... Utilisez vos capes... ça vous apprendra...” dis je en croisant les bras, satisfaite.

Morange attendait les réactions de la jeune fille quand une voix doucereuse retentit derrière lui. Frissonnant, il reconnut celle d'une femme. Il se retourna et planta ses yeux dans ceux d'une jolie blonde, qui n'avait pas l'air très heureuse de ce qu'elle voyait. Serrant les dents, il n'ajouta cependant aucun mot, attendant la suite. Il en profita pour jeter un regard noir à la poufsouffle; si elle n'était pas venu ici, la jeune femme ne serait sans doute pas arrivée non plus. C'était le cas de le dire, il était dans la merde. La punition restait banale: Nettoyer à la moldue. Morange ne nettoyait jamais le sol chez lui mais il savait comment faire, ça ne devrait pas être très difficile ni très long. Néanmoins la suite se montrait beaucoup moins rassurante. pour que je garde le silence sur ce qui vient de se passer... - Qu'est ce qu'elle voulait dire par là ? Du chantage ? Un service qu'ils allaient devoir lui rendre ? Morange réfléchit sur la question tout en restant silencieux. Elle n'avait pas l'air commode, il ne valait pas jouer avec ses nerfs.

Après qu'elle eut donner un petit coup de baguette, des seaux arrivèrent devant eux. Morange ayant aperçu l'absence de serpillères, interrogea la fille du regard. Il eut sa réponse une fraction de secondes plus tard. Sa cape ? Elle rigolait là ? Déjà que se mettre à quatre pattes et laver le sol se révélait être quasiment impossible vu la quantité d'eau par terre... Le serdaigle ne bougea pas sur le moment, un sourcil arqué. Il guetta les réaction de sa camarade avant d'hausser les épaules machinalement en s'adressant à la plus grande. C'est une blague, non ? Demanda t-il. Enfin j'veux dire...Vous comptez pas nous demander d'enlever nos capes pour essuyer le sol ? Et puis vu tout l'eau qu'il y a, ça ne serait pas mieux d'utiliser la magie ? Il se demandait parfois pourquoi les sorciers ne profitaient pas toujours de leur don pour faire certaines choses au lieu d'utiliser des méthodes moldues comme maintenant.

Il dévisagea la jeune femme d'un rapide regard. En y repensant elle semblait plutôt jeune pour être professeur mais trop âgée pour être une élève. Alors qui était elle ? Je ne vous ai jamais vu à Poudlard. Ajouta t-il d'un ton calme. Qui êtes vous au juste ?

02/03/2016

Azalaïs sursauta en entendant la voix duveteuse. Elle avait l'impression d'entendre Rogue... au féminin. Avait-il changé de sexe ? Non, elle ne pensait pas. Peut-être existait-il un sort...? Il fallait qu'elle se renseigne.

Elle se retourna et observa la nouvelle venue. Pourquoi y avait-il tant de monde dans ces couloirs et pourquoi fallait-il que cela tombe sur elle ? Enfin. Elle soupira. Elle n'y était pour rien, et la jeune femme blonde qui venait d'arriver l'avait bien compris, du moins, elle en avait l'impression. Mais Azalaïs ne voulait pas passer pour une moucharde.

Aussi, elle écouta sagement et sans broncher ce qu'elle leur demanda. Elle soupira quand elle insista sur le "sans magie" et écarquilla les yeux quand elle leur ordonna un nettoyage sans éponges, avec leurs capes. Elle étouffa un rire nerveux et se mit à fusiller du regard le jeune homme de Serdaigle qui l'avait mise dans l'embarras le plus total.

Et puis, comme un éclair de génie sembla éclairer ses yeux. Et il posa la question fatidique de savoir qui elle était. Azalaïs réfléchit une seconde. En effet, elle n'était pas de Poudlard, elle ne l'avait jamais vue dans les alentours. Elle ne portait pas d'uniforme, ni même de cape de sorcier. Elle avait pourtant une baguette dans la poche de son jean. C'était bien une sorcière. Que faisait-elle ici ? Ancienne élève nostalgique ? Ancienne élève tyrannique nostalgique d'un manque de pouvoir dans sa nouvelle vie ? La jeune Poufsouffle en avait plutôt l'impression.

En voilà une bonne question. C'est vrai qu'après tout, je ne vois pas pourquoi nous devrions vous obéir aveuglément sans même savoir qui vous êtes et ce que vous êtes venue faire ici.

Azalaïs observa le jeune homme de Serdaigle. Elle espérait qu'ils pourraient se serrer les coudes. Il avait plutôt l'air doué pour s'attirer des ennuis, elle espérait qu'il serait doué pour s'en sortir. Azalaïs se mit à réfléchir tout haut.

Tiens, mais je croyais que le château était fermé en ce moment... avec tout ce qui se passe dehors. Donc, certes, nous nous avons des ennuis, mais vous, vous êtes hors-la-loi.. alors, je ne sais pas qui est le plus à blâmer...

En disant cela, elle s'était tournée vers la jeune femme blonde. Elle avait cependant commencé à nettoyer les dégâts, montrant un peu de bonne volonté, en espérant que cela aiderait à blanchir son cas.

Elle attrapa un seau, ouvrit la fenêtre la plus proche, se pencha pour vérifier qu'il n'y avait personne dessous, et s'agenouilla. Avec sa main gauche, elle tenait le seau penché, et avec la droite elle poussa l'eau dans le seau de manière à le remplir un maximum. Elle l'avait rempli à un tiers quand elle s'aperçut que le remplir plus ne servait pas, cela ressortait systématiquement. Alors, elle se releva, pris le seau et le jeta par la fenêtre.

18/12/2005

Je regardais le serdaigle quelques secondes. Il voulait vraiment jouer à ça? Je laissais échapper un sourire sournois à sa question.

-J’ai l’air de plaisanter?

Demandais-je sérieusement en regardant le garçon droit dans les yeux. Ce dernier semblait choqué par l’ordre que je lui avais donné au sujet de nettoyer le sol avec la cape. De mon point de vue, il pouvait s’estimer heureux, il s’en tirer plutôt bien avec juste le nettoyage de leur connerie, mais il semblait vouloir faire son intéressant et ça, c’était encore plus marrant.

-Bon dans ce cas... Moins 20 points à Serdaigle, et moins 20 points à Poufsouffle pour dégradation d’une salle de classe, pour commencer, et puisque vous ne semblez pas vouloir coopérer, allons chercher le professeur Rogue ensemble, je suis sur qu’il sera ravi de découvrir votre petite blague...

Dis-je simplement, juste avant que la petite poufsouffle me coupe la parole. Je la regardais amusé par le toupet qu’elle avait, et en même temps lasse de devoir me justifié.

- Megan O’neill, stagiaire à l’infirmerie, et ma présence ici est tout à fait légale. Vous en revanche vous avez effectivement des petits soucis.... Et puisque vous préférez traiter avec le professeur Rogue, allons donc le chercher...

Mais la Poufsouffle semblait un peu plus réfléchi que son aîné de serdaigle, puisqu'elle s'était déjà mise à l'oeuvre. pour nettoyer l'innondation.

-Sage initiative miss.

Morange n'eut pas le temps de répondre que la jeune femme enleva déjà 20 points à sa maison. Un long frisson parcourut son dos: Il n'avait jamais retirer de point à serdaigle. Il se sentait intérieurement bouillant; il aurait voulu se jeter sur elle si toutefois il le pouvait. Cependant il resta immobile et frissonna une nouvelle fois en entendant le nom du professeur Rogue. Morange n'avait jamais eu à faire à lui mais de ce qu'on lui avait dit, il fallait l'éviter. Azalaïs s'était déjà mise à l'ouvrage avec un minimum de bonne volonté. C'était pas génial mais pour éviter de refaire perdre des points à leur maison, il allait devoir obéir à son tour.

Et puis la perspective d'aller voir Rogue l'enchantait guère. Grinçant des dents, Morange attrapa donc un seau à son tour, et s'agenouilla pour enlever sa cape. Franchement, il allait avoir l'air ridicule à faire ça, la jeune femme avait l'air enchantée de les humilier. Ca devait être un spectacle plaisant à voir, deux élèves qui nettoient le sol avec leur cape... Il détestait ça, surtout de la part d'une stagiaire, comme elle prétendait l'être. En commençant son ouvrage à contre coeur et continuant de serrer les dents, il releva ses yeux clairs sur cette Megan. Ca a l'air de vous amusez de nous voir faire ça. Humilier les élèves est uns de vos passes temps favoris, c'est ça ? Répliqua t-il d'un ton amer. Il se mit à éponger toute l'eau devant lui à l'aide de sa cape en pensant bien fort dans sa tête qu'il s'agissait en fait d'une serpillère. Et pas la peine de prévenir le professeur Rogue, on se débrouillera très bien sans lui. Ajouta t-il en lâchant un rire jaune.

S'il venait, Morange ne savait absolument pas à quoi s'attendre. Sadique comme il était, Rogue s'amuserait peut être à leur jeter le sortilège doloris pour les punir ? Ou à s'amuser à les humilier devant toute l'école durant des heures ? Il n'osait même pas y penser. Au bout de cinq minutes de boulot, ça l'énervait déjà. Il s'agenouilla et se passa une main sur le front. Je peux pas supporter faire ça, ça fait un mal de chien à mon dos. Marmonna t-il pour lui même, doucement. Il se tourna vers la jeune poufsouffle et se rapprocha d'elle pour lui murmurer quelques mots. Tu comptes lui dire pour le chantage que je t'ai fais tout à l'heure ? Murmura t-il afin qu'il n'y ai qu'elle qui l'entende.

02/03/2016

20 points !

Azalaïs toussota. C'était la première fois qu'elle faisait perdre des points à sa maison... et elle n'était même pas reponsable. Tout en remplissant son seau d'eau pour la treizième... ou quatorzième fois, elle ne comptait plus, elle pesta contre le jeune homme de Serdaigle.

Ainsi, cette jeune femme était stagiaire à l'infirmerie. Les stagiaires avaient-ils droit d'enlever des points ? A l'égal des professeurs ? Elle s'interrogeait. Et puis, Megan, puisque c'était ainsi qu'elle s'appelait, leur demanda s'ils préféraient avoir affaire à elle ou au professeur Rogue. Rien qu'à l'idée de voir le professeur de Défense contre les Forces du Mal débarquer, et leur faire subir elle ne savait quel traitement, Azalaïs frissonna.

Merci, Madame O'Neill, mais il semblerait que vous vous débrouillez très bien, ce qui évite l'intervention du professeur Rogue.

Azalaïs fut surprise en voyant le jeune homme de Serdaigle l'imiter et se mettre à nettoyer, sauf que, contrairement à elle, il enleva sa cape, tel que l'avait demandé Megan, et épongea avec celle-ci. La jeune élève de Poufsouffle n'en avait nullement envie. Certes, ce n'étaient pas les problèmes financiers qui la gênaient, car ses parents avaient tout à fait les moyens de lui en acheter une nouvelle si besoin, mais plutôt une question d'éthique.
Depuis quand les punitions consistaient-elles en la dégradation de son propre matériel ? Certes, le jeune homme de Serdaigle avait, lui, dégradé la salle de cours... mais c'était une autre histoire.

Tout en faisant des allers-retours à la fenêtre pour vider ses quarts de seau d'eau, elle se mit à réfléchir. Comment faire pour nettoyer rapidement sans avoir recours à la magie et sans se salir... ? Et puis, Morange se rapprocha d'elle et lui demanda, chuchotant pour ne pas se faire entendre de Megan, si elle comptait moufter.
Elle se sentir bouillir. Le sang lui monta à la tête et elle la secoua vivement de droite à gauche.

Tu m'as prise pour qui ? Je ne suis pas une cafteuse. Par contre, je te promets que tu me revaudra ça.

lui répondit-elle, elle aussi en chuchotant pour éviter le regard interrogateur de la jeune femme en face d'eux, fermement tout de même, de manière à faire comprendre au jeune homme à quel point elle lui en voulait de l'avoir mise dans cette situation.

18/12/2005

La colère du jeune serdaigle se lisait sur son visage, comme on pouvait lire un livre ouvert avec l’écriture inscrit en gros caractères. Il parlait d’humiliation et d’amusement. Oui, il avait raison, ça m’amusait. Il avait voulu jouer, il avait perdu. Il fallait bien qu’il accepte ce fait. J’avais peut-être exagéré la punition, mais dans un sens, s’il avait été attrapés par Severus... Non, il était plutôt chanceux, et il ferait mieux de ne pas trop se plaindre.

“-Tu te plains un peu trop. Tu trouves que c’est humiliant comme punition? Moi je pense que c’est normal que tu répares tes conneries. Tu as voulu jouer, c’est bien... Mais dans un jeu, y a des gagnants et y a des perdants... Tu as voulu jouer tu as perdu, avec les conséquences qui vont avec ...” Dis-je sur un ton calme en m’appuyant contre la porte de la salle de classe.

Je les regardais tout les deux, nettoyer, et je fronçais les sourcils en voyant Azalaïs utiliser une autre méthode que ce que j’avais dis. Je décidais donc de lui faire remarqué sur un ton ferme qu’elle devait faire comme Morange. Après tout, ils avaient été aperçu tous les deux juste à côté de la scène de crime, et même si les quelques brides de conversation que j’avais entendu me laisser croire qu’Azalaïs était coupable de rien, je voulais voir jusqu’où elle irait pour protéger le secret.

“-Miss, j’ai donné une consigne, alors tenez-vous en à ce que j’ai dit et utilisez votre cape. De suite.” dis-je just après qu’elle eut renverser un nouveau seau par la fenêtre.

A vrai, dire je me gardais bien de leur dire que je n’allais pas leur faire tout nettoyer. Ils en auraient pour des heures en fait, et je n’avais clairement pas que ça à faire que de les surveiller. Toutefois, je voulais qu’ils réfléchissent à deux fois avant de faire une blague de se genre à Rogue. Pas que je me souciais particulièrement de ce genre de blague, mais... J’avais besoin que Rogue soit de “bonne” humeur pour qu’il accepte de me donner des cours de légilimencie, et ce n’était pas avec ce genre de blague contre lui que j’allais arrivé à mes fins.

“-De tous les profs qu’il y a, et des maisons différentes à attaquer à coup de blagues, faut que vous visiez Rogue, J’en déduis que vous êtes soit suicidaire, soit stupide... Vous imaginez si Rogue vous avez surpris?” demandai-je alors qu’ils étaient tout deux côte à côte.

Morange était rassuré de savoir que la jeune fille ne comptait aps le dénoncer. Bien sûr, il risquait de le payer cher tout de même mais c'était toujours mieux qu'un professeur soit mis au courant. De l'autre côté, il ignora les remarques de la jeune femme tout près de lui, il voudrait juste qu'elle disparaisse et qu'il s'en aille comme si de rien n'était. Il finit par relever ses yeux sur elle, agacé mais tentant tant bien que mal de ne pas le montrer autant. Si Rogue nous aurait surpris ? Je ne sais pas mais ce n'est pas lui qui se tient devant nous en cet instant mais pourtant depuis tout à l'heure vous ne pouvez pas vous empêchez de parler de lui. Répliqua t-il. Il se remit ensuite au travail, ses gestes s'accélérant davantage cette fois ci, à cause de son agacement. Limite on dirait que vous êtes amoureuse de lui...Marmonna t-il en pouffant légèrement de rire, pas si fort que ça mais ça ne l'étonnerait même pas si la jeune femme l'avait entendu. Il lui arrivait parfois de ne pas être aussi discret qu'il ne le pensait.

Puis, se tournant ensuite vers sa camarade, il reprit dans un murmure. Qu'est ce que tu veux dire par, "je te revaudrais ça" ? Tu veux dire que je vais devoir te rendre encore un super service pour me faire pardonner ? - Il avait rouler légèrement des yeux en disant ça. Les gens avaient l'habitude de toujours lui faire payer ses fautes. Par exemple là, il avait juste tenu un pari stupide. Et il finissait toujours par se faire avoir: Celui qui lui avait dit de faire ça n'était même pas là pour le défendre. Encore une fois, il devait se débrouiller seul.

Il était néanmoins contrarié par ce qu'il se passait. Avoir retiré autant de points...Si les autres apprenaient ça, il était bon pour le bagne et l'humiliation à vie. Enfin bon, il préférait ne pas y penser; il se contenta de grogner légèrement. Eh pas la peine d'avoir enlever tellement de points, vous ne savez pas qu'elles genres de conséquences cela peut avoir sur moins... Reprit il en se redressant sur ses genoux quelques instants pour se reposer. Vous m'avez l'air bien sadique tout de même.

02/03/2016

Azalaïs remarqua de suite le soulagement qu’éprouva Morange lorsqu'elle lui annonça qu'elle n'allait pas capter. Mais ce qui attira plus son attention encore, c'était le regard de Megan, braqué sur elle. Et qui avait probablement entendu leur petite conversation, ou du moins compris de quoi il s'agissait.

Lorsque la jeune infirmière lui demanda de faire comme son compère et de nettoyer avec sa cape, Azalaïs soupira.

Bien, madame. J'avoue que l'idée ne m'enchante guère...

Elle ôta sa cape en laine bouillie et à contrecœur, la trempa dans l'eau amenée par le jeune Serdaigle, pour l'essorer au-dessus du seau qu'elle avait pris quelques instants plus tôt. L'opération répétée plusieurs fois, elle alla de nouveau à la fenêtre ouverte auparavant, et vida le contenu du seau. En soupirant, elle se dit avec regret que sa cape allait être fichue maintenant. La laine bouillie n'appréciait pas trop l'eau. Tant pis, elle enverrait un hibou à ses parents en trouvant une excuse pour qu'ils lui envoie une nouvelle cape...

Et puis, Morange se mit à déblatérer des âneries sur Megan, sur le fait qu'elle était amoureuse de Rogue, et d'autres bêtises qui, non seulement, ne le regardaient en rien mais risquait en plus de les enfoncer dans l'eau jusqu'au cou, encore plus. Azalaïs le fusilla du regard et se rapprochant de lui, lui chuchota, d'un ton plus qu'énervé :

T'es idiot ou juste complètement con ?! Tu veux nous faire enlever des points encore ? Ou aller récurer les chiottes des filles ?

Elle fit sa mine de renfrognée, tout en mettant plus d'ardeur à la tâche. Elle espérait que l'infirmière O'Neill verrait qu'elle n'avait rien à voir dans tout cela, et que Morange continuait de s'enfoncer tout seul dans ses problèmes.
Enfin, Morange lui demanda en quoi il lui revaudrait ça. Et cela acheva de l'énerver. Elle jeta sa cape au sol avec un peu trop d'enthousiasme, ce qui provoqua une gerbe d'éclaboussements qui l'atteignirent, mais qui touchèrent aussi Morange.

Oui, je pense que tu dois être débile. Tu te mets dans la merde, peu m'importent les raisons. Tu m'y enfonce encore plus ET en me faisant chanter... et en plus je t'aide à t'en sortir. Et tu penses que je vais oublier ça d'un claquement de doigts ? N'y songes même pas.

La fierté de la jeune fille en avait pris un coup. Pour qui se prenait-il ? Un petit Serdaigle arrogant et fier d'être plus intelligent que ses comparses ? Cela lui importait peu si Megan les mettait en retenue, mais elle espérait qu'il serait puni plus sévèrement. Après avoir vidé un énième seau, elle se rapprocha du jeune homme, et lui chuchota :

Je te préviens, si tu fais une remarque désobligeante de plus, je te balance. Et tu pourras dire ce que tu voudras.

Disant cela, elle se remit au travail avec acharnement, s'éloignant au maximum du Serdaigle et lui tournant le dos.

18/12/2005

Mon regard s’était posé sur Morange dont les insinuations m’amusais vraiment. S’il savait! Je me contentais de le regarder, un sourire moqueur pour expression. L’idée de lui scotcher une bonne fois pour toute la bouche me traversa l’esprit, mais naïf comme il était, il prendrait probablement tout au pied de la lettre et ce serait une véritable galère pour lui faire oublier et Severus risquait de ne pas apprécier la plaisanterie.

“- Mes remarques sont juste là pour te rappeler que tu as plutôt de la chance d’être tomber sur moi et que ça aurait pu être pire... " dis-je calmement, “ mais puisque tu n’as pas l’air de t’en contenter...” dis-je en jouant avec ma baguette entre les doigts. “Tu es particulièrement impertinent, et ça commence sérieusement à me courir.” grinçais-je.

Je regardais par dessus mon épaule mais le couloir était toujours désert, c’est à ce moment là que j’entendis le splash et je tendis l’oreille en voyant Azalais s’énervait contre Morange. Toutefois, je fis mine de ne rien avoir entendu une nouvelle fois. Des voix s’élevèrent non loin et je passais la tête pour voir trois élèves marchaient ensemble en discutant.

“Et vous trois! Venez ici!” les appelais-je.

Les trois élèves de sixième année arrivèrent jusqu’à moi et je les reconnaissais sans mal Susan Bones, et Padma Patil et Erni McMillan un peu surpris d’avoir étaient interrompu dans leur discussion.

“-Allez me chercher le professeur Rogue. Il est probablement en salle des professeurs.” ordonnais-je.

Les élèves acquiescèrent et partirent aussitôt alors que je reportais mon attention sur les deux élèves punis, un sourire aux lèvres.

“-Particulièrement sadique même... J’espère que tu ne m’en veux pas de faire venir le professeur Rogue mais... Tu l’as un peu trop ramené et tu m’as fatigué... ma gentilesse à ses limites” dis-je doucement en jetant ensuite un regard vers Azalais.

Et je me demandais si elle allait tenir en sachant que Rogue allait venir, ou si elle se laisserait marcher sur les pieds par le serdaigle.

Finalement, ce fut la jeune femme qui poursuivit le travail en reprenant la parole. Levant ses yeux sur elle, Morange la dévisagea longuement.
Une fois de plus, il n'avait pas su se taire à temps. Les paroles de Megan résonnèrent dans son esprit et il voulut lui jeter un autre regard noir, mais se retint. Elle aurait sans doute pris ça comme une marque d'insolence et ça n'en n'était pas une. Il sentit qu'il avait touché la limite quand elle se mit à parler plus froidement, si bien qu'il re baissa son regard vers son chiffon, sans rien dire. La poufsouffle déversa ensuite sur lui un flot de paroles désobligeantes à son égard et une menace cachée qui lui montrait bien que s'il ne se taisait pas, il risquait cher. Le serdaigle avait sa fierté comme tout le monde, mais cette fois ci, il ne lui répondit pas.

Son sang se glaça quand elle interpella trois élèves au bout du couloir et leur demanda d'aller chercher le professeur Rogue. Sur le coup, il n'osa pas relever les yeux pour affronter le regard de la jeune femme qui se tenait fièrement devant lui, jetant quelques coups d'oeils à sa camarade. Cette fois ci, si la jeune fille ne le tuait pas, c'est qu'il avait une chance de veinard. De toute façon, elle n'avait pas à s'en faire, c'était lui le problème et il le savait depuis le début. Faute de ne pas pouvoir répliquer de peur de s'attirer d'autres ennuis, il grinça des dents nerveusement. Quelques instants après, il releva le menton vers la stagiaire. Il serait tenté de lui répondre avec insolence et de lui répliquer qu'il s'en fichait de Rogue mais c'était faux. Se tournant vers la poufsouffle sans sourire, il lâcha un profond soupir. Désolé de tout ça. T'y es pour rien et je ferais en sorte que tu t'en tires sans punition. Lui assura t-il. Et il était sincère, bien que l'idée d'être collé tout seul ne l'enchantait guère. Se re penchant en avant pour frotter le sol, il lança un regard sombre à Megan. Sans insolence, il ajouta: Je savais que vous finirez par le faire venir. Ajouta t-il simplement d'un ton amer.

Se remettant à sa tâche, il ne dit plus rien, s'attendant à voir apparaître le professeur apparaître au bout du couloir, ou pire derrière lui. Dans tous les cas, il y passerait forcément.