Complot et goutte de venin. | Libre

21/11/2015

Lundi 14 Avril 1997
Salle commune, 17h31.

La lassitude. Essence même de ces derniers jours, à part avoir humilier Tobias avec Blaise dans les toilettes avant d'avoir été vivement réprimandée par Rogue, je n'ai pas eu une journée très riche en rebondissement. Oh oui, la lettre de Tobias était adorable, je me souviens de chaque mot... Délectable, puisant en mon cœur la ressource nécessaire pour refermer doucement mon poing sur son existence si futile. Mais son temps viendrait comme tous ces insectes qui rampaient tranquillement, insouciants. Foutaises, un coup de pied et toutes ces petites vermines mourront. Délectable, je vous dis.
Néanmoins, ma frustration n'a jamais été aussi grande que ce jour-là. Blaise avait fait les frais d'une Alycia insatisfaite, celle qui avait besoin de plus violence, encore... Dont l'humiliation n'avait pas été acceptée. Même si Blaise est ... beau parleur, il n'est pas très courageux. J'ignore ce qu'il aurait pu faire si je l'avais touché plutôt que le mur en pierre. Je me touche doucement la main où le bleu se meurt doucement, la douleur quasi inexistante.
De toute façon, j'aurais à loisir de papoter avec Blaise dès demain.

La journée terminée, les cours ayant repris, les vacances terminées. Les révisions étaient l'élément de tous les cours, et bien que je sois majoritairement en avance, avec toutes les histoires dernièrement, j'avais omis d'étudier comme de coutume. Mais grâce aux professeurs, ça allait vite être le cas, alors l'inquiétude n'était pas là. Non, mes cours secrets pour maîtriser les sortilèges impardonnables ont commencé et je dois avouer que je suis légèrement inquiète... Torturer ce que l'on déteste est plus simple qu'une innocente créature au regard ravageur. Je me suis donc donner pour mission de ne piquer que les hiboux, rats et crapauds... Je ne toucherai plus aux chats.
La salle commune est plus vide que d'habitude. Beaucoup d'entre nous ont décidé de prolonger leurs vacances, notamment les familles de Sang-Pur en danger dernièrement.
Nous n'aurons donc pas le plaisir de croiser Greengrace ou encore Gallant... Ni même Malefoy. A part Malefoy, le reste m'était égale. Mais à y repenser, depuis le bal de la Saint-Valentin, je n'avais pas eu de mots ni d'échange avec Drago Malefoy. Peut-être était-ce mieux ainsi.... Peut-être.

Alors que les portes de notre salle se ferme sur moi, les fenêtres englouties par les eaux troubles et mystérieuses du lac, je m'aperçois que des affaires trainent. Zabini a du rentrer.
Je monte dans le dortoir poser mes affaires avant de redescendre m'affaler dans le canapé, fixant avec colère le feu de cheminée qui craque.
Plus le temps passait et plus je me rendais compte que plus personne ne pouvait rien pour moi. J'ai commencé à trahir et à faire souffrir ceux qui le méritaient, ceux que le Seigneur des Ténèbres réclamait. Justice, envie... folie.
J'attends patiemment de trouver Lilianor et Pansy. Bien que Maddison soit souvent avec moi, aujourd'hui j'ai décidé qu'il en serait autrement... Nos divergences commençaient à peser, et j'ai besoin de personnes comme moi. Lilianor a tout, l'arrogance, la vulgarité des mots, l'impulsivité... Pansy était plus réfléchie, plus sarcastique et plus médisante. A nous trois, le château entier pouvait trembler.
Quelqu'un allait grandement mal finir l'année. Peut-être que d'ici là, l'Impérium et le Doloris seraient parfaitement maîtriser et je pourrais, de ce fait, prouver ma supériorité.
En attendant, je ne veux qu'une chose, comploter.

04/03/2016

Lilianor & Alycia & Pansy

"Complot et goutte de venin"

~ C'était un lundi absolument détestable, la pire journée de la semaine si ce n'étaient pas les vacances. Or, celles-ci venaient de se terminer. C'était souvent une forte torture pour Lilianor que de devoir se lever après un dimanche soir où elle se couche constamment à des heures pas possibles. Le matin, c'est souvent les cernes aux yeux qu'elle se réveille et file en cours. Pas toutes les semaines mais aujourd'hui, c'est exactement le cas. Heureusement que le maquillage a bien fait son boulot. Pour le moment, la jeune Australienne venait de terminer son dernier cours de la journée, métamorphose (où ce fut une torture, sachant qu'elle détestait McGonagall) retournant en direction de sa salle commune, surtout qu'elle avait prévu d'y retrouver Pansy et Alycia un peu plus tard et que cette dernière était partie devant. Quant à la jeune Zyskowski, elle prenait davantage son temps, discutant avec un de ses collègues Serpentard avant que celui-ci ne prenne une autre discussion au lieu de se rendre dans la salle commune.

~ C'est ainsi que la verte et argent se retrouva seule en direction de sa salle commune, ayant hâte de retrouver Alycia et Pansy, sachant que sa camarade de dortoir allait probablement être la première à être arrivée. En même temps, Lilianor pensa à sa tante Arianna à qui elle avait écrit vendredi passé et dont elle avait obtenu la réponse tout à l'heure mais n'avait pas eu le temps de lire la lettre. Peut-être la lirait-elle avant d'aller voir ses deux amies. Ou peut-être après, dépendant de la longueur du parchemin. Chose sûre, si Molly y était mentionnée, ce serait en négatif sachant le certain dégoût d'Arianna pour celle-ci alors que Lilianor, elle, c'est tout le contraire. Ancienne Serpentard, elle a toujours méprisé les nés-moldus et a toujours adoré le Seigneur des Ténèbres. On ne peut pas dire qu'elle a transmis cette adoration à la jeune Zyskowski sachant qu'elle ne voudrait jamais voir sa sœur persécutée et torturée pour sa philosophie idiote de vouloir le bien à tous. Néanmoins, il reste que la blondinette préfère se tenir du côté des plus forts et de celui de sa famille...

~ La jeune fille passa le portail de sa salle commune après avoir dit le mot de passe dans les cachots, commençant déjà à défaire la cravate de son uniforme en se dirigeant vers le dortoir des filles de cinquième, croyant apercevoir, au passage, Alycia qui attendait près du feu qui crépitait paisiblement dans l'âtre. Lilianor n'allait simplement que déposer son sac auprès de son lit pour la rejoindre ensuite. C'est exactement ce qu'elle fit en s'y rendant, profitant pour se retrouver simplement avec la chemise blanche de son uniforme, sa jupe et collants, en y détachant un bouton après avoir retiré son cardigan et ses chaussures. Puis, elle jeta un coup d’œil à la lettre de sa tante qui n'avait pas encore été ouverte avant qu'elle ne la range dans ses affaires afin de la lire un peu plus tard. Elle ne voulait pas faire attendre Alycia (et Pansy si elle était arrivée), alors elle quitta aussitôt son dortoir.

~ C'est maintenant que l'Australienne se retrouva de nouveau dans la magnifique salle commune de la maison de Salazar Serpentard où il n'y avait que peu de gens, aucune véritable évolution depuis son entrée tout à l'heure. Au final, il n'y avait rien à se plaindre sachant qu'elle devait rejoindre Alycia. En fait, la maison était plus calme depuis quelques temps depuis le départ de Malfoy. Heureusement que des personnes comme Alycia, Pansy et elle étaient là pour mettre un peu de piquant puisqu'il faut noter que les trois étaient de véritables chiantes, peu aimées au-travers le château, particulièrement dans le cas de Pansy qui a aidé la jeune Zyskowski sur le chemin de la chiantitude, l'étant déjà avant Poudlard.

~ La vipère s'approcha ainsi du foyer et des canapés où se tenait la Mcwood, seule, n'ayant pas encore été rejointe par Pansy. C'est donc elle qui arriva d'abord, se jetant sur le canapé en face de sa camarade de dortoir, se tournant entièrement vers elle avant de dire :

« J'en ai marre de McGonagall, vivement qu'elle finisse en retraite forcée. » Dit la blondinette, d'un soupire. « Bon, il ne manque plus que Pansy et on est en business. » Lilianor passa lentement sa main dans ses cheveux, en posant sa tête contre le bras du canapé.

Code by Fremione.

16/03/2016

HRP:

S'il y avait bien un jour que je n'aimais pas, c'était le lundi. Vous me direz, peu de monde apprécie ne serait-ce que l'idée d'un lundi mais quand vous n'aviez qu'à peine le temps de déjeuner à midi pour seule pause dans toute la journée, je pense avoir le droit de trouver ma plainte justifiée. Surtout que, si mon samedi s'était plutôt bien passé, mon dimanche avait été terni par le souvenir de la rentrée. Qu'importe, tout cela était à présent fini et derrière moi.
La dernière cloche avait été accueillie avec un soupir de soulagement général et chacun était retourné dans sa salle commune sans même chercher à discuter avec les autres - j'aurais aimé pouvoir bavarder avec Yvain mais il n'était toujours pas rentré et le manque de sa compagnie se faisait bien trop fort pour que je puisse supporter quelqu'un d'autre que lui. Arrivée dans ma salle commune, je remarquai d'abord un bon feu crépitant puis Aly et une de ses amies avec elle près de l'âtre, enfoncées dans un canapé, l'air morose - et sanguinaire pour ma très chère Alycia. J'esquissai un petit sourire. Yvain n'était pas là mais elle si.

Je passai rapidement dans mon dortoir déposer mes affaires et attrapai le livre de potions emprunté à la Réserve pour la grande occasion dernière que je n'avais pas encore rendu - j'avais jusque la fin de la semaine - et m'asseyai dans le fauteuil juste à côté d'elles. « Bonsoir, Alycia » dis-je avec un sourire, inclinant légèrement la tête. Dirigeant mon regard vers la seconde jeune fille, je reconnus la jeune australienne. « Zyskowski. » Encore une fois, j'inclinai légèrement la tête. Elles me rendirent mon salut, avec plus ou moins d'entrain, puis je m'installai confortablement avant de reprendre ma lecture là où je l'avais laissée - Philtre de jouvence - tout en laissant traîner une oreille vers la discussion de mes deux compagnes de soirée.