Ce soir, les heures s'enchaînent et les minutes s'écoulent ;
Sur son visage, on peut y voir les larmes qui coulent.
Elle préfère s'asseoir, pauser sa tête dans un coin
Pour masquer aux gens qui l'entoure son Moindre recoin.
Assise par terre, l'attente semble interminable ;
En ce temps de tristesse, elle n'est pas aimable.
En un geste, elle se referme sur elle-même ;
Persuadée qu'on récolte ce que l'on sème.
On lui a toujours dit de faire confiance aux grands,
Comment faire quand on entend qu'on est différent.
Elle se tourne alors vers des amis de son âge,
Qui se détourne d'elle pour un parcours moins sage.
Elle se retrouve de nouveau à la case départ ;
Direction la gare pour prendre son train en retard.
Comme un déchets, elle est laissée sur le côté,
Et sans la moindre conviction pour avancer.
Toute seule au pied du mur, elle ne voit plus qu'un choix ;
Mettre un terme à une vie à qui elle-même déçoit.
Et pourtant, elle va prendre un tout autre chemin ;
Écrit sur un petit morceau de parchemin
Ces quelques mots dans le but de réconforter,
Ou de briser et enfoncer car mal pensés.
Mais déterminée à stopper cette souffrance,
Décide de montrer à tout ce monde ce qu'elle pense.
Elle n'est pas une grande écrivaine ou philosophe,
Mais ça ne l'empêche pas de faire sa strophe.
Elle veut démontrer à ses proches qui la côtoient,
Qu'elle a une chance de réussir comme moi et toi.
Pour pouvoir relever et gagner ses défis,
Elle dit que toute action qu'elle fait ne suffit ;
Aller au bout de ses forces et de son être
Afin de cesser, dans les ombres, de disparaître.
En ce jour de ciel bleu, elle a enfin cru
Qu'elle pouvait boire la vie tel un vin de grand cru ;
Et telle la pomme interdite, qu'elle croque à pleines dents ;
En se jurant qu'elle ne retomberait pas dedans.
Les étoiles et la douce nuit tombent sur son histoire.
Elle crie haut et fort au monde de garder espoir,
Et de ne jamais refuser une main tendue
Pour voir une nouvelle route alors qu'on est perdu.
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