La marche de la honte (Libre)

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La marche de la honte

ft. who wants۰ le mythe

Les BUSES approchaient à grand pas et avec elles, la perspective effrayante pour les élèves d'échouer leur scolarité. Tout semblait vouloir se jouer dans les semaines qui arrivaient. Les cinq années passées à apprendre l'histoire de la magie, les diverses façons de se défendre, les sortilèges, à décrypter les runes et faire des potions, tout allait être mis à l'épreuve, tout allait être testé et alors, à la fin, Jasper saurait si les voies qu'il espérait emprunter s'ouvriraient à lui ou non. Le château entier était en effervescence à l'approche des examens, c'était un méli-mélo d'élèves allant et venant manuels sous le bras, des poches sous les yeux, la mine pâle et fiévreuse, demandant à leurs amis de les faire réviser, de confirmer une chose sur laquelle il doutait. La température, en plus de cela, montait de plus en plus, signe de l'été proche, et avait eu pour conséquence d'ajouter un peu encore à l'excitation qui régnait dans les couloirs. Jasper sentait un petit pincement de coeur à l'idée des après-midis qu'il aurait pu passer à l'ombre d'un arbre à rêvasser ou à discuter avec sa bande plutôt que de plonger son nez dans des manuels qui pour la plupart n'avaient rien d'intéressants. Fermant son sac après y avoir jeté négligemment son manuel d'Histoire de la Magie- matière qui faisait partie des domaines où Jasper n'excellait pas mais n'en avait que faire au vu de l'intérêt qu'il y portait-, il sortait de la salle de cours et commençait à arpenter les couloirs. Il avait une heure devant lui, autant aller dehors et respirer un bon coup...

La majorité des Gryffondor avec qui il avait fait cours étaient partis à la bibliothèque pour réviser, encore et encore. Il arrivait à saturation, il lui fallait un endroit où s'asseoir, un endroit où il serait tranquille, où il pourrait sentir les rayons du soleil caresser son visage. Quarante-cinq minutes plus tard, Jasper revenait au château. Il avait vu le temps se couvrir dangereusement et plutôt que d'encourir le risque de finir trempé, il était revenu en hâte au château. Il attendait sur un banc dans le hall quand soudainement, dans un couloir à sa gauche, entendit-il des éclats de voix retentir, dont plusieurs qui lui semblaient familières. Cherchant à briser son ennui, il se leva et commença à s'approcher de sa destination, tentant d'essayer de reconnaître certaines des voix pour savoir qui étaient les responsables de ce qui semblait être une altercation.

Arrivé là où il pensait avoir entendu les voix, Jasper vit un étrange cortège se rassembler. Un cortège où il ne connaissait pas grand monde si ce n'est Hope, Lilianor et Drew. Ce dernier, son camarade et ami de dortoir depuis cinq ans semblait être en centre de l'attention et portait -semble-t-il- une épée à la main. Un Serdaigle -Jasper se souvenait l'avoir vu justement parler à Andrew le matin-même- l'accompagnait. Décidant de se rapprocher pour comprendre ce qui provoquait cet engouement, il plissait les yeux pour essayer d'apercevoir un autre visage familier ou quelque chose qui lui permettrait de comprendre pourquoi Drew brandissait une épée de l'école un casque continuait de rouler sur le casque bien loin de l'armure qui était la sienne. Arrivant jusqu'à ses pieds, Jasper brandit sa baguette et murmurant une formule, fit léviter le heaume jusqu'à sa place d'origine. Un fantôme qui, de dos, ressemblait à la Dame Grise semblait outré -Jasper ne savait pas comment expliquer comment il le savait, peut-être qu'elle était davantage opaque que d'habitude- et ordonnait à Morange -le Serdaigle- et à Drew de reposer le casque que celui-ci tenait en main et l'épée du Gryffondor. Jasper vit alors que son ami et le Serdaigle semblaient être nus sous leur cape. Ça ne l'aidait en rien et bien décidé à comprendre ce qui s'était passé et à essayer de venir en aide à Andrew, qui semblait fort surpris par l'arrivée de la Dame Grise, il s'exclama d'un ton qu'il espérait convaincant :

- Hope ! Lili ! Andrew ! Madame... Il se passe quoi là au juste ? On vous entend depuis le hall.

Il espérait que l'assemblée lui réponde, qu'elle lui donnerait des réponses parce qu'il ne comprenait pas ce qui se passait réellement, pourquoi Drew et son ami avaient démembré une statue et comment une telle situation était arrivée.

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10/01/2016

Mais laissé donc cette armure en paix qu'ils disaient donc? Andrew n'avait pas d'autre moyen de défense qu'une simple épée et tout le petit monde qui commençait à s'accumuler autour dans la salle des armures, lui demandait de lâcher cette épée. Il était désarmer. Sans baguette. Puis, Soudainement Mara était arriver. Elle avait ensuite mis la cape sur les épaules d'Andrew. Mais qu'était-il vraiment en trains de faire? Il était en trains de se rendre ridicule. De se ridiculiser lui même avec cet foutus épée qu'il avait osée prendre et d'autant plus qu'elle était lourde. Il faillit faire tomber l'épée lourdement au sol lorsqu'il vit une apparition venir non loin de lui. Bon sang! La dame grise. C'était bien sa chance. Il regarda La dame grise avec un léger sourire voulant dire qu'il avait des excuse dans se sourire mais, en même temps…. Il savait qu'il était trop tard. Mais, la dame grise ne fut pas trop indulgente avec lui. Elle lui ordonna simplement de remettre le casque et l'épée qui appartenait à Sir Roderick a leur place. Avait-il vraiment le choix? Il regarda les gens autour de lui et il y avait maintenant deux Gryffondors dans la salle. Ce n'était pas le temps de jouer sur sa réputation qui plus est était probablement à refaire maintenant.

Il fit un effort pour ne pas accrocher d'armure au passage et se retourna sous ordre de la Dame grise. Il remi l'épée en place là ou il l'avait mis et remarqua que le casque y était déjà? Jasper avait probablement déjà remis le casque en plus. Les évènements qui venaient de se passé pour lui était trop pour lui. Pour lui? Ou pour les autres? Il n'en savait plus trop rien. Maintenant que tout ceci venait de ce passé, il ne savait plus quoi pensé. La dame grise l'avait repéré et maintenant il était la riser et toutes les maisons. Oui parce qu'il y avait la tous les maisons qui pouvait le regarder. C'était simple comme bonjour. Une simple journée de pluie pouvait vous ridiculiser en un rien de temps. La réputation? Il devra se la refaire ça il en était sur et il aurait sans doute avoir besoin de temps. Mais, qui ne prend pas son temps n'obtiendra rien. L'épée déposer sur l'armure, il sentait un poids qui avait quitté ses épaules. Cette épée pesait une tonne et il ne s'en rendait pas trop compte. Mais, maintenant qu'il s'en était débarassé, c'était une bonne chose de fait. Puis, Jasper lui posa la question suivante. Que se passait-il ici? C'était compliqué. Trop compliqué. Mais, Andrew décida de lui Répondre tout de même.

Andrew- Et bien ce qui se passe ici, c'est qu'un crétin a eu la brillante idée de…..'' Il sentis ses jambes faiblir d'un coup puis la noirceur venir d'un coup aussi. Avait-il vraiment négliger le poids de l'épée à un tel point qu'il allait maintenant s'évanouir? Non, il ne ferait jamais une erreure pareil. Mais, pourtant ses jambes était en trains de lâcher et il tomba soudainement. Plus rien ne se passa par la suite. Il ne savait pas ce qui se passait autour de lui. Quelqu'un l'emmènerait-il à l'infirmerie? Ça il n'en savait rien. Pour l'instant, tout ce qu'il savait c'était qu'il était tombé au sol et était évanoui.

04/03/2016

Molly & des nudiste

"La marche de la honte"

On ne peut pas dire que s’était une journée particulièrement intéressante pour la petite blonde australienne qui répondait au prénom de Molly. Comme tous les jours dernièrement, elle se prenait la tête avec les examens futurs et se rendaient aux cours qui avaient encore lieu. Rien de bien palpitant qui rendrait jaloux le monde des moldus. Elle-même commençait à en avoir par-dessus la tête de tous ses cours et de cette préparation pour les BUSE. Elle avait l’impression de ne plus avoir de vie et de manquer de sommeil comme cela était impossible. Il devrait d’ailleurs être illégal de faire lever aussi tôt des jeunes. Molly considérait qu’avant d’être majeur, il leur fallait minimum seize heures de sommeil pour bien vivre. Bon, peut-être qu’elle exagérait! Mais bon un dix heures de sommeil ne serait pas de trop…

Bref, la blonde n’eut pas le temps de se rendre plus loin dans ses pensées, puisque sa marche dans les couloirs du château se termina finalement, lorsqu’elle tomba un rassemblement d’élève en plein milieu d’un couloir. Elle avait beau avoir été fortement dans la lune et perdu dans ses pensées qu’il lui aurait été impossible de manquer ce groupe. Il semblait y avoir un spectacle ou autre chose, puisque tout le monde regardait dans la même direction et passaient des commentaires. Étrange alors que tout le monde normalement devrait penser à la fin d’année qui arrivait et pas à faire les clowns. Oh, il y avait même la dame grise ! Qu’est-ce qui pouvait attirer autant l’attention ? Ce demandais la blonde, encore loin du groupe. Elle avança et reconnu quelques-uns du groupe. Tel que Hope et sa sœur jumelle Lilianor. Molly pris donc la direction de sa sœur, pour lui demander…

‘’Lili, que ce passe-t’i...’’

La blonde ne termina même pas sa phrase, qu’elle était rendu assez près pour voir, même sans ses lunettes de vision, deux garçons peux vêtu, avec des morceaux d’amures aux mains. Par peu vêtu, elle voulait dire qu’il y avait Andrew et un autre garçon se trouvait avec simplement une cape sur le dos. Elle le savait, puisqu’elle avait eu le temps de voir le garçon se faire mettre la cape sur ses épaules. Ce qui signifiait que Molly Zyskowski avait eu le temps de voir Andrew nue, avant qu’il ne se couvre. Molly était donc présentement sans voix, au côté de sa jumelle, le visage complètement écarlate. Le rouge sur ses joues agencé au jaune de sa cape, elle devait désormais avoir l’air du blason de gryffondor.

Ce qui finit par sortie la Poufsouffle de sa gêne, fut lorsque le garçon qui commença à vaciller et tomber sol. Il était en train de s’évanouir ? Soudainement, oubliant le peu de vêtement qu’il portait, elle s’était vite avancer vers lui, mettant une main dans son dos, un bras autour de son bras et tentant, bien que mal de le soutenir. Ce qui signifie qu'elle passa très près de tomber avec lui tout simplement. N’étant pas très forte physiquement, elle avait eu bien du mal, mais avait réussi à rendre la chute du brun moins abrupte. Puis, une fois qu’il était coucher au sol, elle lui avait un peu brassé l’épaule afin de l’aider a reprendre conscience en lui disant…

-‘’Hey Andrew.’’ Puis elle lui avait re brassé l’épaule avant d’ajouté ‘’Ne meurs.’’ puis après un autre pause... ''mourir nue au beau milieu d'un corridor plein c'est gênant...''

Code by Fremione.

C'était un véritable rassemblement. Morange qui arpentait si souvent ce couloir là n'avait pas l'habitude de voir autant de gens et c'était pile aujourd'hui, qu'ils devaient tous se ramener alors qu'il se trouvait dans une situation embarrassante. Des élèves de toutes les maisons en plus ! Des poufsouffles, gryffondors, serpentards, serdaigles, se ramenaient de tous les côtés. Parmi eux, des amis de Morange, dont Gareth. Le premier année lui passa sa cape; enfin un qui était gentil ! Morange lui lança un regard reconnaissant et fusilla tout simplement Mara du regard quand elle le nargua. Même la moitié des élèves de sa maison se moquaient de lui !
Il y en avaient d'autres bien plus sympas comme un poufsouffle qui s'apprêtait à lui tendre sa cape mais Gareth avait été plus rapide. Le serdaigle le remercia tout de même du regard. Même d'autres premiers années se foutaient d'eux, mais le pire restaient les deux serpentards qui se tenaient devant les deux élèves, hilares. Tout particulièrement, Lilianor. Morange la dévisagea longuement, le regard qu'il lui lançait était noir, agressif. S'il ne se retenait pas, il lui sautait dessus. Mais on le prendrait surtout pour un fou; il serra lentement la mâchoire et détourna le regard. Tu es pitoyable lili. * - C'est tout ce qu'il pensa d'elle bien qu'il avouait ne pas être mieux.

Il faillit sursauter quand la Dame Grise apparut devant eux. Morange obéit et remit le casque à sa place, maintenant qu'il avait une cape, il n'avait plus besoin de cet objet. Il était sûr que plus personne n'allait jamais y toucher par contre. Un autre gryffondor qui débarqua confirma ses pensées: On les entendait dans tout le château et s'ils ne partaient pas rapidement, tout le monde serait bientôt mis au courant. Le rouge et or les questionna sur la cause de l'incident. Morange s'apprêtait à ouvrir la bouche pour expliquer mais Andrew fut plus rapide. Il commença une phrase qu'il ne finit pas et finalement, bien qu'il s'évanoui sur le sol quelques instants après, heureusement pour lui qu'il ne l'avait pas fini. Le crétin comme il disait, il savait parfaitement de qui il voulait parler. Evidemment, le gryffondor rejetait toute la faute sur lui. S'il était encore réveillé, il lui aurait foutu une belle paires de baffes. Morange inspira un grand coup.

- Bon, j'crois qu'il est mort. Qui est chaud pour emmener quelqu'un à l'infirmerie alors qu'il est à poil ? Lança t-il à la foule d'élève, ironique. Ah ça leur apprendra à être aussi méchants. Mais une jeune fille s'approcha et amortit la chute. Morange la suivit du regard. Bon maintenant qu'il avait une cape empruntée pour parvenir à ses dortoirs sans problème, peut être devrait il repartir ? D'autant plus que Andrew n'avait plus besoin de lui, une jolie poufsouffle semblait très bien s'en charger. Il se tourna vers la foule, ses yeux lançant des éclairs.

- Bon maintenant ça suffit ! S'écria t-il à l'adresse de tous les autres. Je peux rejoindre mon dortoir sans la crainte de me faire attaquer, ou qu'on se moque de moi ? - Il n'attendit pas de réponse pour rejoindre le tournant du couloir, et il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule. Et n'essayez pas de me toucher !

26/04/2015

Gareth était parti en retrait de la foule quand une serpentarde lui avait crié dessus. Il n'était pas du genre méchant mais trouvait que cette dernière méritait de recevoir une correction. On n'apprenait plus la politesse et l'entraide aux élèves ou quoi. Leurs parents les avaient-ils donc si mal éduqués ?

Le premier année ramassa son livre et suivit Morange en le rattrapant de justesse alors qu'il tournait le coin du couloir.

"Attends-moi Morange." lança -t-il au quatrième année afin que ce dernier attende son condisciple.

Gareth arriva son livre sous le bras mais sans sa cape. Il l'avait passée un peu plus tôt pour couvrir le corps nu de son ami. Le première année avait été l'un des seul à trouver ce spectacle désolant, ne pas rire de la situation et tout faire pour sauver Morange de la honte.

Un première année avait eu plus de cran, d'audace et d'intelligence que ses aînés. Gareth trouvait ça drôle. C'était le monde à l'envers pour lui. Et le pire dans tout ça avait été La Dame Blanche. Elle avait vu Morange tout nu.

"Dis Morange... Tu crois que la Dame Blanche va t'en vouloir. Ca fait une mauvaise réputation à Serdaigle qu'elle t'ait vu nu."

Tandis qu'ils continuaient à marcher vers la tour de serdaigle, Gareth avait envie et besoin de parler à son ami. Le garçon de douze ans se sentait mal après ce qui venait d'avoir lieu. Il n'était pas près de pardonner à ceux qui n'avaient rien fait surtout ces deux serpentardes.

"C'était nul que personne ne vienne t'aider. Et puis ces deux serpy qui semblaient trop s'amuser en voyant votre sexe et vos fesses toutes blanches."

Gareth s'approcha de Morange et le serra dans ses bras dans un câlin fraternel pour le rassurer. Gareth était vraiment une personne bonne et ferait l'ami idéal de quiconque était gentil et avait bon fond.

04/03/2016

~ Il fallait bien que Hope et moi nous promenions en mode pénard pour qu'on se retrouve au milieu d'une des situations les plus ridicules au monde. Tomber sur deux gars nus au milieu du couloir, jamais je n'aurais cru que ce genre de chose serait arrivé. En plus, je connaissais plutôt bien l'un d'eux qui se révélait être Andrew Coyti, celui avec qui j'ai presque goûté à la mort lors de la courte excursion involontaire dans la forêt interdite. L'autre était un gamin qui avait osé me confronter lors de la stupide réunion organisée par ce même Coyti. Je ne pouvais m'empêcher de rire au vu du ridicule de la situation et même que j'en ajoutais en leur lançant des piques. Néanmoins, ça ne semblait pas faire l'affaire de la jeune Westminbrook, surtout qu'elle avait parlé des armures qui ne méritaient pas d'avoir leur "chose" contre elles qui ne leur avaient rien fait. D'un côté, elle avait raison mais de l'autre, si les deux garçons retiraient les heaumes, on aurait l'occasion de voir l'entre-jambe. Avec nous, il y avait également un garçon de Poufsouffle, de mon année, que je ne connaissais pas vraiment mais qui était demeuré silencieux jusqu'ici.

~ C'est là qu'Andrew avait fait l'impensable suite aux paroles d'Hope. Il avait lâché le heaume qu'il tenait en dévoilant l'intégralité de ses parties génitales avant qu'il ne prenne une épée en nous menaçant. Je n'ai pu me retenir de rire, encore une fois. N'empêche qu'en même temps, il osait nous menacé alors que nous n'avions montré aucun geste agressif de quelque sorte. Le lionceau est supposé me connaître un minimum et est supposé savoir que je ne l'aurais pas attaqué mais hélas, sa cervelle est aussi grosse que celle d'une fourmi. Évidemment, j'avais continué à lancé des piques tout en voyant que son bras tremblait face à la masse de l'objet. Il ne s'agissait pas d'une simple épée en carton. Mais à quoi a-t-il pu pensé ? Chose sûre, je ne suis pas celle qui allait aider ces deux crétins.

~ Ce n'est que là que l'endroit commençait lentement à se remplir d'autres élèves dont deux Serdaigles, l'une que je reconnue comme étant Mara Kvelgen, une crétine qui s'était trouvée à la réunion et dont je n'appréciais déjà pas. Même ma jumelle était arrivée mais je ne dis rien lorsqu'elle me demanda ce qu'il se passait du fait que c'était plutôt aisé de la savoir en voyant deux mecs nus tout droit devant. Ce n'est que peu après que Kvelgen avait offert sa cape à Andrew comme le bambin avait fait avec Tiller, celui qui s'était interposé un peu plus tôt. C'est là que Kvelgen s'adressa directement à moi pendant que Hope n'était plus du tout en état depuis qu'elle ait vu le mythe de Coyti. Il faut mentionner qu'elle et Wojcinska et elle eurent une proximité plutôt soudaine, ce qui ne m'avait pas empêché d'avoir un sourire. Je ne portais plus attention aux autres qui venaient d'arriver dont Jasper. En fait, Kvelgen me disait, d'un ton pas très nette :

« - Ça y est, tu t'es bien payé leurs têtes ? Enfin, j'étais pas là, mais j'imagine que c'est c'qu'il s'est passé, hein. Écoute, j'ai été plutôt patiente la dernière fois à la réunion, parce que les enjeux en valaient le coup. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite. » J'eus un rire sarcastique, en la fixant droit dans les yeux. « Tu devrais plutôt emmener ta copine à l'infirmerie, voir si elle a pas un pet' au casque. Elle a pas l'air dans son assiette. Voyez, j'suis une altruiste dans le fond. Allez, barrez-vous. » Un sourire narquois apparût sur mes lèvres tout en ayant une forte envie de l'attaquer du fait qu'elle m'énervait mais ça ne serait pas sage, surtout qu'elle était plus âgée et probablement que la très grande majorité des gens présents allaient être de son côté excluant Molly qui ne ferait que se tasser pour ne pas y être mêlée. J'ai donc jeté un coup d'oeil à Hope, sachant que l'idiote de Kvelgen avait tout de même raison au sujet de la santé de mon amie. Je répondis, froidement :

« Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi. Retourne à la bibliothèque, tu ne m'intéresses pas. » Dis-je, simplement, alors que Alexandre, le Poufsouffle, et Hope n'étaient plus à proximité depuis que j'avais proposé à mon amie de partir mais j'avais dû répondre à l'idiote de Serdaigle. Il y eut même le fantôme de Serdaigle qui s'était amenée. Bordel, pauvre eux, cette situation cocasse allait faire le tour de l'école et peut-être même plus...

~ Avant que notre départ, je pus apercevoir Andrew s'évanouir et ma soeur se précipiter pour aller vers son corps désormais sur le sol. J'eus un soupire, alors que tous les autres ne cessaient d'observer tout ça. Je ne me suis que tournée vers la jeune Westminbrook, ignorant toute autre présence humaine, en lui disant : « Je pense qu'on devrait retourner dans la salle commune. À moins que tu aies vraiment besoin d'aller à l'infirmerie. Allez ! » Puis, j'ai tiré la main de mon amie brune vers le direction opposée des deux exhibitionnistes et de tous les élèves, regardant ma soeur une dernière fois puis Alexandre avant de continuer vers Hope : « Faudra que tu me parles de ce Poufsouffle, mmmh ! » Dis-je, d'un sourire, alors que nous disparaissions du décors de cette situation ridicule. Je sentais déjà que Tiller m'en voulait, surtout que précédemment, j'avais cru apercevoir des éclairs dans ses yeux m'étant destinés. Ça allait être marrant... Pauvre petit, tu ne sais pas ce qui t'attends si tu me touches...

Spoiler:

Sérieux, c'était un véritable meeting improvisé de toutes les maisons de Poudlard, ce couloir. Le défilé des élèves continuait, comme si tout était normal. Non, y en avait juste deux complètement à poil hein. Une banalité au château, c'est vrai qu'on voyait ça tous les jours. Mara était foutrement en rogne contre les siamoises à la langue fourchue ; toujours là pour balancer de l'huile sur le brasier. Là, c'était carrément devenu un bûcher. Une autre Aigle se pointa, aux côté de Tiller. Elle la connaissait, sans lui avoir jamais parlé. Leurs regards se croisèrent, et elles se comprirent. Vous voyez, sans lui parler, elle avait pigé. Fallait protéger les deux nigauds, c'était tout ce qui comptait. Mais bordel, pourquoi y avait autant de gens ici ?

La Kvelgen n'avait pas bougé d'un pouce, sur ses positions. Une apparition la fit sursauter intérieurement, néanmoins. Surgie de nulle part, voilà que la Dame Grise s'ajoutait au groupe. En même temps, c'était un fantôme. Forcément, elle surgissait du nulle part. Logique. C'était tout juste si la blonde s'était pas inclinée devant la maîtresse de sa maison. Elle avait une admiration immense pour elle, c'était indescriptible. C'était toucher à une autre époque, c'était avoir un témoin du passé devant soi. Presque irréel. Même dans la mort, elle conservait une beauté mélancolique. Comme si sa vie n'avait été qu'un grand trouble dans lequel elle se serait finalement noyée. Perdue dans ses pensées, elle ne bougeait plus. Le drame de la Dame.

Un Lion a la peau ébène la sorti de son délire empathique. Ah bon ils faisaient tant de bruit que ça ? Dur à croire. En même temps, l’acoustique des couloirs devait être pas mal, si ça arrivait jusqu'à la Grande Salle. La Norvégienne fronça les sourcils ; ça voulait aussi dire que les profs pouvaient rappliquer à tout moment. Ou pire, Rusard. Et il s'en donnerait à cœur joie, avec cet attroupement de zigotos, dont deux sans vêtements. Un mouvement au coin de son œil ; elle tourna la tête. Coyti venait de chanceler méchamment en avant, la conscience envolée. Heureusement, une Blairelle inconnue au bataillon l'avait retenu. Bien, parce que nu et défiguré, ça aurait fait beaucoup quand même. Pour une seule journée, c'était hard moralement parlant. Elle darda alors ses yeux de glace sur Lilianor qui lui répondait. Oh, si peu ? Décevant, même pour elle. Mara ne répondit pas, elle se contenta de les suivre de son regard le plus féroce. A la revoyure, les harpies.

Bon, il était question de pas s'attarder ici. L'incident était terminé messieurs-dames, chacun pouvait retourner faire... des trucs. Elle rajusta son sac sur son épaule, et s'avança lentement vers le Lion interloqué. Vous savez, celui qui les avait prévenus qu'il faisait un boucan d'enfer. Elle l'alpagua de sa voix rauque :

« - Désolée, j'sais pas ce qui s'est passé... Je suis tombée sur eux comme ça. J'ai juste pris leur défense face aux... Elle se mordit la langue. Rester calme et polie. 'fin t'as bien vu. Bref, tu pourrais dire à Andrew qu'il me ramène ma cape quand il en aura plus besoin ? J'irais la... laver. Merci. » lâcha-t-elle avec un petit sourire.

Eh, elle était pas si terrible que ça, quand elle voulait. D'ailleurs, Morange en avait profité pour filer de son côté. Il avait bien raison. Surtout dans sa situation ; valait mieux filer au pas de course. La jeune fille lança un dernier regard à Persé et à Gareth, ses collègues de maison. Faites attention à vous, les gars. Puis sans vraiment accorder de l'attention aux autres, elle tourna les talons et se cassa. Comme si il ne s'était rien passé. Tout était normal. Le truc qui avait changé ? Son agacement constant envers Zyskowski et Westminbrook était confirmé, reconfirmé et surconfirmé. C'était tout.

Résumé:

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Jasper ne comprenait rien à ce qui se déroulait sous ses yeux. Andrew avait pris la parole, avait articulé quelques mots puis s'était effondré. Lilianor et Hope étaient partis, précipitamment, comme si la perspective d'être vu avec deux hommes nus les effrayaient. La tension qui régnait alors, s'était évanouie, remplacée par une autre toute aussi angoissante. Chacun avait pris conscience à l'arrivée de Jasper que le vacarme qu'ils produisaient risquait d'attirer bien plus que de simples élèves. Les professeurs se montraient particulièrement sévères cette année, vis-à-vis des règles qui leur étaient donnés pour la sécurité des élèves mais leur sadisme avait atteint son paroxysme à l'approche des BUSE. Le pire, cependant, restait Rusard et sa chatte, tous deux teigneux et retors au point que lorsque l'on entendait l'un, on se doutait de la présence de l'autre et que même si l'on n'avait rien à se reprocher, il valait mieux quitter sa position.

La chute d'Andrew avait été amorti par Molly. Autant sa soeur s'était montré particulièrement cruelle de ce qu'avait pu entendre Jasper, profitant de la situation délicate dans laquelle se trouvaient les deux adolescents, autant Molly était d'une gentillesse et d'une délicatesse certaine envers les gens. Jasper pouvait comprendre la gêne de Hope, son amie si chère à son coeur, de se retrouver dans les couloirs devant Andrew et Morange dans un habit aussi primitif mais le comportement de Lili était bien trop emprunt de méchanceté gratuite pour que le jeune Greengrass n'essaie seulement même de comprendre ce qui l'avait poussé à proférer de tels mots.

Personne ne bougeait plus, désormais, comme attendant que quelqu'un se décide à prendre la tête de la suite des évènements. Morange s'était esquivé, enveloppé dans une cape, gagnant d'un pas précipité le dortoir des Serdaigle. Molly tenait toujours Andrew par les épaules, gardant sa tête écarté du sol pavé et froid des couloirs de Poudlard. Déterminé à ce que nul autre n'assiste à ce vulgaire spectacle dont les parties intimes d'Andrew en était le clou, Jasper prit les choses en main et par la même occasion, la parole.

« Bon, faut l'amener à l'infirmerie. On ne sait pas ce qu'il a, et essayer un des sorts vus en cours au hasard en priant pour que cela marche est bien trop risqué, on pourrait très bien aggraver son état en tentant de le soigner. Mme Pomfresh a vu des choses bien pires et sous sa tutelle, quoi qu'il ait, Andrew récupérera très vite. »

Il marqua une pause, jeta un coup d'oeil autour de lui. Les couloirs étaient silencieux, nul trace de Miss Teigne, de Rusard, de Rogue ou d'un quelconque autre psychopathe en herbe qui pourrait leur causer du tort. Tous étaient suspendus à ses lèvres, attendant la suite des directives. Jasper était lucide, Jasper en avait fait son affaire, Jasper savait ce qui était bon, ce qu'il fallait éviter et plus encore, ce qui était indispensable au bon déroulement de la suite des évènements et donc, de la santé d'Andrew.

« Molly ? Persé ? Je doute de pouvoir emmener Andrew tout seul. D'habitude, je n'aurais aucun mal mais là, il semble complètement inconscient et il pèse son poids, le bougre. On ne sait pas non plus ce qu'il a, si il devient plus "agressif", disons, et bien... Trois baguettes valent mieux qu'une. Dans la même optique, j'ai besoin de quelqu'un pour faire le guet, au cas où, je sais que personne ne voudrait prendre le risque de faire perdre des poids à sa maison mais là, il s'agit de la santé d'un camarade, d'un compagnon, d'un proche, d'un ami. Je comprendrais si vous ne voulez ou ne pouvez pas, si vous avez des cours, ou quelque chose dans ce genre, cependant... Je me débrouillerais tout seul, si c'est le cas. »

Il les interrogea du regard, attendant leur réponse respective.