Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 smash it, crash it. • ft. novenka.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Delsin A. Woodcroft
Delsin A. Woodcroft
Tell me who you are...
Date d'inscription : 12/05/2016
Parchemins : 14
Points d'activité : 0
Avatar : kit harington.
Crédits : guest corail. bazzart. tumblr.
Image : smash it, crash it. • ft. novenka. Tumblr_na2d5pyRQ91s95j2so5_250
Âge : 24 ans.
Année : 1ere année.
Cursus : histoire de la magie.
Situation financière :
  • ★★★★☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 50 - 50 - 50
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. EmptyJeu 26 Mai 2016 - 14:15

old crush
ft. novenka.
Dans l'optique de m'avancer dans mon travail, j'avais emporté un livre avec moi. Mais je m'étais laissé guidé de nombreuses fois par la fatigue depuis ce matin. Une nuit mouvementé avait entravé mon confort. M’asseyant, je me suis adossé contre un arbre. Mes paupières étaient lourdes mais je n’avais pas envie de céder au sommeil. Levant les yeux, j’observais les branches du chêne qui se déployaient au dessus de moi et semblaient toucher le ciel. L’arbre était imprégné d’une majesté presque sacrée. En le contemplant, je sentis mon propre esprit s’élever vers les hauteurs. Mon imagination envisagea un monde ignoré de ma personne,  qui s’étendait autour de moi et que je n’avais jamais remarqué. Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait de la lune.

Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales. Pour ces créatures, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé la douce brise passagère et chaleureuse. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge, la rivière s'écoulant à moins de deux mètres de moi. En entendant l’appel bruyant d’un oiseau insolite dans les branches, j’ouvris les yeux. Perché au dessus de moi, l’animal ne m’était pas tout à fait inconnu, mais j’ai pu l’identifier tout de suite : c’était le Houou, volatile suscitant bien souvent pour les superstitieux un présage quelconque.

L’oiseau me regarda de ses yeux dorés et brillants, ouvrant son bec jaune et poussa un nouveau cri. Tout se tut autour du moi, cloué sur place, je n’osais pas respirer. Une brise légère fit onduler les feuilles. Pourquoi il arrivait à être aussi intimidant, devais-je m'attendre à une situation précaire après ? J'ai fermé les yeux quelques secondes avant de reprendre l'assurance qui s'était estompée quelques secondes plus tôt. Une fois rouvert, l’oiseau avait disparu… Je me suis senti un peu honteux de ne pas l’avoir vu partir, après tout, malgré mes bonnes résolutions sur le fait que je devais me montrer plus attentif. Le regard perdu dans les branches, voilà que j'ai voulu rabaisser ce dernier. Et avant se de poser sur mon livre, mon champ de vision venait de s'offrir une vision du passé. Sur le ponton. Déglutissant sèchement, je quittais mes étroites pensées pour rester très terre à terre.

Le taux de chance pour que je tombe sur elle me semblait tellement nul pendant ces sept dernières années... Je n'aurai jamais cru ressentir à nouveau ce nœud au niveau de l'estomac. L'envie de m'éclipser était forte, d'effacer mon existence comme j'aurai voulu le faire lorsque nos chemins se sont séparés. Un partage peu équitable avait lieu entre la colère, la tristesse et la joie, impossible de dire qui avait le dessus mais chaque émotions se chevauchaient au fil des secondes. Inconsciemment, je m'étais déjà redressé. Je devais lier ça à l'apparition de l'oiseau ou était-ce un pur hasard de tomber sur celle qui a été une partie intégrante de ma vie. Mes pas me dirigeaient vers le ponton, alors que mon regard m'assurait le fait qu'elle ne m'avait pas encore vu. La trouvant au milieu de celui-ci, moi je me trouvais à l'entrée de cette petite passerelle. Deux à trois mètres devaient nous séparer, rien que ça.


« Novenka. »

electric bird.

Revenir en haut Aller en bas
http://www.mmhp-forum.com/t20622-woodcroft-delsin-anton-9812-pre
Novenka S. Cieslak
Novenka S. Cieslak
Confrérie Sinistros
Tell me who you are...
Rang Journaliste

Date d'inscription : 19/12/2015
Parchemins : 792
Points d'activité : 8
Avatar : Emilia Clarke
Crédits : Will & JX ♥ (Gif)
Multicomptes : Léonor Wooden
Image : smash it, crash it. • ft. novenka. E11BGJf
Âge : 24 ans.
Année : 2ème année à Haveirson.
Cursus : Fabrication de Baguettes Magiques, mais elle n'est plus très sûre de ses choix.
Métier : Aspire à devenir boulangère - pâtissière magique.
Situation financière :
  • ★★☆☆☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 34 - 44 - 54
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: Re: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. EmptyJeu 26 Mai 2016 - 15:51

La journée était radieuse. Novenka avait eu la brillante idée de s'arracher à ses livres pour profiter de ce soleil abordable, de ces journées froides des pays de l'est, la chaleur du Nord était toute aussi douce. Fatiguée de ne trop réviser pour ses examens qui pleuvaient comme la pluie de mars. En ce 10 juin, mardi, elle avait décidé, aujourd'hui on ne faisait rien. On profitait de calmer son esprit qui faisait la balance entre tous les évènements, quoi qu'à part l'évènement de mai, rien n'a été véritablement pénible pour elle.
Quelques regards indiscrets à son encontre, la médisance de certaines personnes : « Cette sang de bourbe avec l'héritier, l'abomination. » Avait-elle à craindre pour sa vie ? Personne n'avait rien fait dans ce sens, et étrangement elle ne ressentait aucune peur. Non. Forte, affirmée, la jeune femme avait pris le problème à bras le corps, préférant prendre l'avis de son amant avant de faire n'importe quoi. Ce dernier, toujours bien trop calme, lui avait assuré soutien et demandait la discrétion sans pour autant avoir à mentir, ce qui rassurait grandement Novenka. Elle ne se voyait pas mentir, ni aux médias, ni même à ses amis. Un cercle assez restreint de ses amis était au courant de l'histoire naissante entre Rowan et Novenka, et tous avaient gardé le silence. Qui voudrait autant de mal à Rowan, car il n'était clairement pas question d'elle. Un dommage collatéral, sans doute.

Les marches du château firent leur apparition et la jeune femme put se diriger vers le parc pour prendre une bouffée d'air frais bien méritée. La boîte de gâteaux sous le bras, elle sautilla, joyeuse, jusqu'au ponton. L'endroit même où, en avril, elle était tombée à l'eau pour s'être retrouvée en sous-vêtement face à l'un de ses meilleurs amis. Quelle maladroite. Quelle innocence.
Elle se retrouva juste face au ponton, et posa sa boîte sur les planches grinçantes pour retirer ses chaussures et ses chaussette. Elle continua de sautiller sur le ponton en chanson, les écouteurs cachés dans les creux de ses oreilles, elle se laissa bercer par la musique et se mit à danser dans des mouvements absurdes et pas du tout harmonieux. Se laissant guider par le rythme et balançant les bras de sorte à atteindre le ciel. S'évader. Se libérer des charges quotidiennes. Elle portait le short kaki que Rosa lui avait prêté car : « ça te va trop bien, ta beauté ferait fuir une pukwudgie. » Bien qu'ignorant ce qu'était une pukwudgie, Novenka avait pris le compliment très à cœur.  Elle avait alors trouvé un pull en mail couleur crème qui tombait sur ses épaules comme un pull deux fois trop grand.
Puis la mélodie changea et Novenka se mit à chanter doucement puis plus fort. Tournant sur elle-même, encore et encore.

Puis un visage. Familier. Elle tira sur ses écouteurs, la musique criant dans un bruit sourd. Elle n'osa plus bouger tandis que le visage fermé et pourtant aussi surpris de Delsin restait statique. Un fantôme. C'est l'impression qu'elle avait, avoir vu un fantôme. Elle laissa ses écouteurs pendre le long de sa jambe et s'approcha doucement, la main tendue vers l'avant. Un mirage. Un rêve, n'est-ce pas ?
Elle arriva à sa hauteur, les larmes aux yeux. Elle toucha d'abord son torse, il n'était pas immatériel. Elle fronça les sourcils et toucha sa joue du bout des doigts en tentant de trouver des mots, des réponses. Les yeux perdus dans les siens, incrédules. Combien de pourcentage de chance pouvait les amener à se retrouver dans la même école, au même endroit et ici... seuls. « Je n'arrive pas à y croire. », murmura-t-elle comme si elle regardait de l'autre côté d'un miroir, dans un autre monde.
Elle aurait voulu reculer, s'enfuir, nager, se noyer peut-être même.
La douleur vint alors lui vriller le ventre et le cœur, alors que les larmes séchées depuis si longtemps menaçaient de la noyer à nouveau. Elle finit par arrêter de lui toucher la joue, et le prit dans ses bras, humant son parfum si étranger et pourtant si familier.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mmhp-forum.com/t19495-f-novenka-sloane-cieslak-emilia
Delsin A. Woodcroft
Delsin A. Woodcroft
Tell me who you are...
Date d'inscription : 12/05/2016
Parchemins : 14
Points d'activité : 0
Avatar : kit harington.
Crédits : guest corail. bazzart. tumblr.
Image : smash it, crash it. • ft. novenka. Tumblr_na2d5pyRQ91s95j2so5_250
Âge : 24 ans.
Année : 1ere année.
Cursus : histoire de la magie.
Situation financière :
  • ★★★★☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 50 - 50 - 50
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: Re: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. EmptyJeu 26 Mai 2016 - 21:50

old crush
ft. novenka.
Mon livre qui reposait dans ma main avait été libéré de l'étreinte de mes doigts. Son inéluctable chute vers le sol semblait durer une éternité. Sa trajectoire retraçait bien notre relation, partant de haut jusqu'à ce qu'elle soit partie alors, finissant vers le bas. J'avais toujours la possibilité de me baisser pour ramasser le livre et l'élever... mais il c'était passé tellement de temps que je n'avais toujours pas pris de décisions. Je me pensais pétrifié à l'idée de faire un pas de travers, je devais choisir mes mots avec parcimonie. Et pourtant voilà un art que je n'employais habituellement pas à outrance. Si cela n'avait pas été Novenka, j'aurai très certainement rabaissé verbalement mon opposant ou opposante avec verve tout en faisant preuve d'un cynisme cinglant. Mais non, elle, elle me désarmait bien trop facilement. Difficile de se l'avouer mais c'était ainsi, sa prestance était suffisante pour me faire perdre mes moyens maîtres. Je déglutissais une nouvelle fois, mon esprit retournant dans tous les sens mes possibilités d'action, mais je demeurais toujours inerte. C'est même elle qui  s'est approchée.

Mon regard jugeait sa gestuelle, sa façon de se comporter avec moi à partir du moment où elle m'avait remarqué. Le  bouquin avait déjà rejoint le sol, et je sentais un poids s'ajouter sur mes épaules à partir de ce moment précis. Plus elle avançait, plus je me sentais obligé de parler. Mais entre l'idée et l'acte, il y avait un ravin. Même si mes yeux brillants traduisaient cette confusion qui se manifestait, nos confusions s'entremêlaient. C'était clairement visible après tout. Novenka s'était enlisée dans une logique où le toucher passa avant les paroles. Sa main vagabondant sur mon torse, comme si elle pensait que je n'étais qu'un écran de fumée... Une projection de son inconscient, quelque chose qu'elle pouvait balayer d'un coup de la main ou en fermant les yeux quelques secondes. Son regard plongé dans le miens, je m'y noyais. Des images du passé faisant surface pour bien appuyer sur le bonheur qui a vu le jour et qui s'est évaporé. Sa main sur ma joue aurait pu être perçue comme quelque chose de rassurant, de bienveillant, mais j'étais trop perdu pour discerner quoi que ce soit. Ses bras m'enlaçant, sa proximité éveillant le vide que j'ai eu tant de mal à combler. Mes bras se guidaient autour de sa taille, se nouant dans son dos. Serrant, aiguisant la proximité sans pour autant l'étouffer. Mais que devais-je ressentir ? Moi qui pensait avoir de la colère.

« Franchement, c'est ironique... »

Les tremblement se faisaient sentir, aucun sanglot à l'horizon si ce n'est de discrètes larmes qui rejoignaient l'épaule de Novenka. Au fil des secondes, je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée au calme nostalgique. La forte inspiration venait toujours satisfaire le corps en proie aux ressentiments. Je ne savais pas combien de temps pouvait durer ce geste, j'ignorais si je regrettais de l'avoir enfermé dans mes bras. Aujourd'hui tout avait changé, en sept ans on a l'occasion de se reconstruire après tout. J'ai mené ma vie comme je l'entendais, et pour qu'au final ces réminiscences s'éveillent aujourd'hui. Je finis par détacher mes bras, tentant de restaurer mon assurance si facilement perdue. Mais ce n'était pas convainquant, elle me connaissait plus que bien. Sept années n'effacent pas un homme, je n'ai pas changé - j'ai évolué. Comme elle sûrement. N'osant pas reculé, quelques centimètres nous séparaient. « Les mots me manquent. »  Je me massais nerveusement la nuque, la gêne présente semblait un peu affecter ma communication.

« Sept ans... ? »

electric bird.

Revenir en haut Aller en bas
http://www.mmhp-forum.com/t20622-woodcroft-delsin-anton-9812-pre
Novenka S. Cieslak
Novenka S. Cieslak
Confrérie Sinistros
Tell me who you are...
Rang Journaliste

Date d'inscription : 19/12/2015
Parchemins : 792
Points d'activité : 8
Avatar : Emilia Clarke
Crédits : Will & JX ♥ (Gif)
Multicomptes : Léonor Wooden
Image : smash it, crash it. • ft. novenka. E11BGJf
Âge : 24 ans.
Année : 2ème année à Haveirson.
Cursus : Fabrication de Baguettes Magiques, mais elle n'est plus très sûre de ses choix.
Métier : Aspire à devenir boulangère - pâtissière magique.
Situation financière :
  • ★★☆☆☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 34 - 44 - 54
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: Re: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. EmptyVen 27 Mai 2016 - 15:53

Le sentiment d'avoir utilisé un retourneur de temps quand ses bras finirent par l'étreindre avec cette douceur dont lui seul avait le secret. Ce sentiment perturbant d'avoir un jour prit une décision regrettable. Quand il se détacha d'elle, Novenka ne put s'empêcher de retenir une larme silencieuse qui continuait sa course jusqu'à sa mâchoire avant de tomber comme un verre lâché sur le sol, avant de se briser en mille morceaux... Comme leur relation. Comme leur amour.
Elle ne put s'empêcher de sourire, bienveillante quand Delsin se massa la nuque, nerveux. C'était bien quelque chose qui n'avait pas changé en ces si longues années. Novenka lui attrapa doucement le coude pour l'empêcher de continuer ce toc gênant qui le mettait plus mal à l'aise qu'il ne l'aidait à se sentir plus fort. C'était inutile face à la douce yougoslave. De ses accents roulés, elle affirma : « Sept ans. Oui. », sans lui lâcher le bras. « Je ne pensais pas un jour te revoir. Je suis... si désolée de ne pas avoir osé t'écrire. » Elle se pinça les lèvres, prise d'un violent vertige quand ses souvenirs et ses sentiments se confrontèrent dans un assaut sans issue heureuse en son sein. Retenant difficilement ses larmes, l'ex-poufsouffle avait grandi, elle ne pleurait plus. Plus beaucoup.
Delsin était toujours présent quand la petite pouffy se faisait maltraiter, renforcée par les répliques hautaines et remplies de malice de son amoureux qui faisait front pour elle. Ce qui l'avait toujours amusée c'était ces deux facettes, intéressantes... Franches, l'une et l'autre. De cette douceur sans égal à son côté, et cette froideur indicible aux côtés des autres. Qui était-elle pour que cela soit si différent ?
Elle se rassura de voir qu'il n'avait pas vraiment changé de stratégie avec elle. Malgré les mots perdus dans un monde parallèle, il était clair que dans son regard une guerre sévissait également en lui.
Le pardon, la joie, la colère, la tristesse... La mélancolie.

De sa main libre, elle remonta doucement ses écouteurs qui criaient toujours sa musique pour les ranger dans sa poche. Puis elle passa son pouce sur la joue de son ancien amour. Amour de toujours, elle y avait véritablement cru. « Tu n'as pas changé. Tu... as un peu plus de barbe et tu as pris des traits de maturité, c'est vrai. Mais tu as toujours le regard brillant. » Alors elle retira rapidement sa main, étouffant ses anciens réflexes. Ces gestes affectueux qu'elle avait tant de fois multiplié à son côté. Elle l'aimait d'un amour qu'elle croyait invincible. Mais la vie le lui arracha, la décision fut prise. Implacable. Maudite. Douloureuse.
La boîte métallique où dormaient ses gâteaux préférés dormait silencieuse sur le ponton en bois, pour se détacher de lui, elle s'en empara et ainsi elle créa une barrière entre eux. « Tu en veux ? Ce sont des gâteaux tchèques. Ils ont du succès, c'est une voisine boulangère qui me les envoie du pays. » Tout sourire, elle lui tendit la boîte et elle s'empara de ses chaussettes et ses boots pour les remettre rapidement. « Qu'est-ce que tu deviens ? Tu es à Haveirson depuis longtemps ? Je veux dire depuis la rentrée ?  »
Car il serait surprenant qu'ils ne se soient pas rencontrés avant. Bien que Novenka ne soit arrivée ici qu'en Janvier 1997, elle connaissait la moitié des élèves, si ce n'est même plus. De plus, son nom a été vanté et crié depuis les élections des présidents de confrérie, plus encore après le scandale de la Gazette du Sorcier. Pourtant il semble aussi surpris qu'elle de la voir ici.

Une fois prête, elle l'écouta répondre et lui attrapa de nouveau le bras. Ces fichus réflexes. Elle l'entraina plus loin, loin de l'eau d'ailleurs. Sous un arbre bien à l'ombre où gisait un livre. « Tiens, quelqu'un a oublié ça. » dit-elle en attrapant le bouquin qu'elle posa sur ses cuisses, une fois adossée à l'arbre.
« Devrions-nous parler... De tout ça ? » demanda-t-elle en les montrant du doigt l'un et l'autre. « Tu m'as ... beaucoup manqué, Delsin. »
Malgré ses sentiments désormais orientés vers Rowan, ses anciens sentiments tendaient à la faire douter. Douter de son amour pour Rowan, jamais. Douter d'en avoir encore pour Delsin, était-ce possible ?
« J'aurais préféré te détester ou partir fâchée. Cela aurait été plus facile. M'as-tu détestée ? » Ce serait tellement plus facile, n'est-ce pas ? Sous la gêne, Novenka devenait une véritable pipelette, alors elle se pinça à nouveau les lèvres pour se taire et observa la brise secouer les feuilles dans l'arbre qui les protégeait d'un mal, du mal ? Non, le mal venait des choix, des sentiments.
Novenka aimait passionnément Rowan, et elle ne doutait pas un instant faire sa vie à ses côtés. Ce choix était clair, facile...
Novenka avait aimé passionnément Delsin, et elle ne doutait pas un instant avoir pris la bonne décision. Alors quel était ce mal qui la rongeait ? La culpabilité, la naïveté...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mmhp-forum.com/t19495-f-novenka-sloane-cieslak-emilia
Delsin A. Woodcroft
Delsin A. Woodcroft
Tell me who you are...
Date d'inscription : 12/05/2016
Parchemins : 14
Points d'activité : 0
Avatar : kit harington.
Crédits : guest corail. bazzart. tumblr.
Image : smash it, crash it. • ft. novenka. Tumblr_na2d5pyRQ91s95j2so5_250
Âge : 24 ans.
Année : 1ere année.
Cursus : histoire de la magie.
Situation financière :
  • ★★★★☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 50 - 50 - 50
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: Re: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. EmptyVen 27 Mai 2016 - 18:33

old crush
ft. novenka.
Pendant sept ans oui, inutile de le nier. En sept ans qu'avons nous le temps de faire ? Se reconstruire ? Il fallait croire que certaines pouvaient paraître défectueuses. J'ai voyagé pour toucher l'optimisme de contrées peu visitées. Il m'arrivait de me poser à la belle toile et remarquer que le matin allait arriver malgré la lune qui me surplombait. Je savais bien que dans des villages reculés, d'autres devaient assurément contempler cette lune. Qui jamais quel veilleur revendique la nuit. Au vent invisible de la montagne, très fort le cri d'un cerf frémit au fond du cœur. et quelque part un rameau laissait tomber au creux de ma main, une unique feuille. M'imprégnant de chaque élément, je percevais tout ce qui m'entourais, et cela avec acuité : Le ciel noir ou à moitié gris, l’air humide du dixième mois, le vent glacé qui annonçait l’hiver et ce qui me rappelais que je n'assouvirai pas cette quête de reconstruction et de savoir... ni le cri enroué d’un cerf dans le lointain ou l’envol tumultueux et les appels rauques d’une bande de corbeaux dérangés par le fugitif.

Tout ce que je pouvais discerner faisait l'objet d'un travail sur moi-même, j'ai eu le temps de réfléchir à ma situation. Mais s'il y a une chose qui n'a finalement rien changé, c'est mon ressenti envers Novenka. Alors que je pensais que mes émotions étaient comme le cheval dont les ruades ne semblaient pas pouvoir être adoucies, j'ai préféré les enfermer dans un coin de ma mémoire. Vivant au jour le jour, au risque de les voir se déchaîner le dit jour, voilà que je me confrontais autant à elle qu'à ma décision. « Au final, je ne t'ai pas non plus écrit. » Le ton faible mais direct, j'aurai voulu qu'elle porte tous mes malheurs sur ses épaules il fut un temps... Mais la prise de maturité opère. J'étais tout aussi fautif qu'elle malgré le fait que ce soit elle qui ait rompu. Le contact de son pouce sur ma joue m'administra autant de nostalgie que de confusion. Ponctuant cette action par une phrase qui me mettait en parallèle avec mon moi d'avant. Il est vrai que j'avais changé, que ma sagesse avait été nourrie de façon considérable, tout ça avec un léger changement physique. Mais j'étais facile à reconnaître, toujours aussi facile.

Facile, ouais... Là était le problème, inutile de s'attarder dessus, seul le temps et la tournure des événements agira sur ma personnalité après tout. Je n'ai pas réussi à m'expliquer sur le fait qu'elle avait un peu changer tout en conservant ce qui faisait d'elle, une Poufsouffle unique. Le retrait de son geste me permettait de mieux hiérarchiser mes idées et ne pas me noyer dans mes idées au risque de fausser chaque mot qui pouvait se libérer d'entre mes lèvres. Sa proposition ne m'empêcha pas d'accepter, que mes doigts s'emparent d'un des gâteaux tchèques. La nourriture n'était pas une médecine officielle mais elle avait le don, parfois, de soulager quelques maux spirituels de par sa saveur. C'était mon ressenti de toute façon, et la magie opérait dans mon fort intérieur une fois que ma bouche se soit emparé d'un morceau du gâteau. Finalisant ma première bouchée, j'ai finalement osé prendre la parole, le premier mot s'accompagnant d'un sourire. Loin d'être forcé, mais légèrement nerveux : « Merci. » Inspirant légèrement, je me lançais à l'eau :

« J'ai pensé à voyager, et c'est ce que j'ai fait aux quatre coins du monde. J'ai accumulé savoir sur savoir vis-à-vis de l'Histoire de la Magie là où je pouvais soutirer la moindre bribe d'information. Ce voyage s'est soldé d'un retard assez conséquent sur ma scolarité faut croire, je me retrouve en première année à Haveirson depuis quelques mois. »

Une légère tirade sans plus détail, je ne savais pas ce que j'avais à rajouter, l'attaque subit par les Strangulots en Irlande ? La brûlure sur mon torse, conséquence de cette attaque ? Si ma vie privée avait été affectée par quelqu'un ou non. Le résultat était qu'aujourd'hui je n'avais pas vraiment de relation sentimentale. Ce point où l'on se demanderait si c'était un choix ou une conséquence de ma relation la plus longue, moi-même je l'ignorais. « Le hasard aura fait des siennes pour que l'on se rencontre que maintenant. » Le sarcasme qui a toujours imprégné mes paroles depuis Poudlard. L'ironie qui faisait rire ceux qui me connaissaient et blessait ceux qui étaient visés. Elle n'en était pas victime, et elle le verra si elle se souvient. Un mécanisme assez familier, sa main me saisissant - retour à la case départ. Un trajet qu'il est inutile de qualifier de familier. Du moins jusqu'à ce qu'elle entreprenne de me rendre mon livre, ne jugeant pas cela comme une métaphore d'une ascension de leur relation... Les faits étaient bien plus douloureux. Je mimais sa gestuelle, une vingtaine de centimètres nous séparant, l'écart s'étant fait sans que cela soit voulu de ma part. Mes bras appuyés sur mes genoux, je ne me prononçais pas sur l'identité du propriétaire de ce livre acheté : « Il ne le récupérera sans doute pas, son contenu n'a pas l'air d'aiguiser de grands intérêts. » Un prétexte pour qu'elle le garde alors que je connaissais d'ors et déjà les informations qu'il renfermait. Sa question, son ressenti sur nos absences mutuelles... Voilà des sujets sur lesquels il fallait se prononcer.

« En parler ? Je ne sais pas... Nos retrouvailles ici me pousseraient à croire que nos différents auraient pu être évités. Après, aurions-nous tenu 12 ans de relation ? Probablement. L'un empêchera pas que tu m'as manqué, tout autant. »

C'est vrai que le hasard, comme je le disais, jouait des tours. Je pensais être un être suprême de l'ironie, mais on rencontre toujours plus fort que soit et le destin était clairement désigné pour être mon supérieur hiérarchique. Cette rupture avait été vu le jour avec la certitude que l'on ne se reverrait pas pour qu'au final... Voilà. Une question qui demandait à ce que j'extériorise ou que je donne simplement une réponse nette et précise. J'étais légèrement moins confus, mais ma précédente tirade avait été prononcée avec un regard fixé sur les pierres noyées de la rivière. Alors que maintenant, j'étais légèrement tourné vers Novenka, mon regard pouvant paraître intimidant ou pesant.

« Je n'ai pas eu à me poser la question. J'ai été triste, j'ai essayé de te comprendre pour enfin te détester. La vérité est sûrement basée sur le fait que plus le temps passait... plus ta volonté de m'écrire se dispersait alors que moi, c'était par colère. »

Marquant une pause, je prenais ma respiration. Je tentais difficilement de renouer avec mon assurance petit à petit. Ne pas l'épargner de ses torts risquerait-il de fragiliser à jamais notre relation ? « Faire des choix implique qu'il faut en assumer les conséquences, pas vrai ? J'ai changé, je n'ai jamais été et je ne serai jamais un bourreau, Novenka. Moi qui pensait que cette rupture impliquait que l'on ne se reverrait pas, finalement tu vois aujourd'hui ? Aucune finalité, que du flou. » Baissant les yeux, je me frottais rapidement le visage pour regarder une nouvelle fois devant moi.

« Me lever et partir ? T'embrasser ? Te rabaisser ? Un panel possibilités voilées par un myste opaque... Incapable de prendre une décision. »

electric bird.

Revenir en haut Aller en bas
http://www.mmhp-forum.com/t20622-woodcroft-delsin-anton-9812-pre
Contenu sponsorisé
Tell me who you are...
smash it, crash it. • ft. novenka. Empty
MessageSujet: Re: smash it, crash it. • ft. novenka.   smash it, crash it. • ft. novenka. Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

MMHP :: Boîte à Souvenirs-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser