Flashback - We're the foundations of something bigger [ft. Chris Hamilton]

14/05/2016

[Flashback] We're the foundations of something bigger

ft. Chris & Lacey

« We're pieces of a great puzzle »

Discrète, voilà le trait de caractère qui définissait le plus Lacey Winter lorsqu'elle se trouvait dans l'école de Poudlard où elle effectuait ses études depuis qu'elle avait découvert qu'elle était une sorcière. Une sorcière née-moldue, venant de parents tout à fait banaux et ennuyants et surtout moldus. Et ça c'était pire que tout aux yeux de certains sang purs à Poudlard, pire qu'être sang mêlée, n'avoir aucun lien avec la magie. Et ça, Lacey le savait parfaitement, voilà pourquoi elle se faisait aussi discrète pendant l'année scolaire. Elle redoutait de s'attirer les foudres d'une quelconque personne bête et méchante, capable de lui faire du mal aussi bien physiquement que moralement. Déjà qu'elle ne se sentait pas à l'aise dans Poudlard, il ne manquerait plus qu'elle perde le peu de tranquilité qu'elle avait au château.

En vérité, Lacey aurait très bien pu s'en sortir contre ces fameuses personnes bêtes et méchantes, elle n'avait juste aucune envie de se confronter à eux. Mais le fait de refouler sa véritable personnalité la minait de plus en plus, l'idée germait dans son esprit d'assumer totalement, à la face du monde, ce qu'elle était en totalité et de faire un pied de nez à quiconque oserait s'en prendre à elle. Un jour peut être, elle se ficherait de l'avis des autres. En attendant, elle restait en retrait dans les salles de cours, dans la grande salle et même dans la salle commune de sa propre maison, Poufsouffle, quoiqu'un peu moins. Il était triste de se dire que sans son chat, Gipcy, la jeune fille n'aurait pas survécu longtemps dans la forteresse de solitude qu'elle s'était forgée toute seule. La jeune sorcière était indépendante, curieuse, très sociable en temps normal. Et surtout insensée. Elle n'avait jamais su faire attention au monde extérieur, trop de confiance ou trop d'innocence ?

En dehors de ses cours, la jeune fille aimait se balader dans le village, seule, pour changer. Aujourd'hui, elle était de sortie à Pré-au-Lard, flânant entre les boutiques, s'arrêtant au salon de thé de Madame Pieddodu qu'elle affectionnait particulièrement. Etrangement, peu d'élèves de Poudlard étaient de sortie dans le village ce jour-là, si bien qu'après une journée passée à se promener, quand la nuit commença à tomber, il n'y avait pratiquement plus personnes dans les rues de Pré-au-Lard. Lacey se mit en route pour rentrer à Poudlard, accélérant le pas étant donné qu'elle avait un peu oublié l'heure et que l'ambiance était assez stressante dans la faible lumière du jour qui restait encore.

« Sang de Bourbe ! »

Elle marchait dans les rues, décidée à rentrer rapidement au grand château de pierres quand une insulte virulente et tant redoutée vint titiller sa cochlée. La Poufsouffle se raidit un instant sous le coup, pendant quelques secondes elle hésita à fuir en courant à en perdre haleine dans la direction de Poudlard... Finalement sa curiosité pris le dessus, elle se tourna lentement vers l'auteur de cette injure, s'attendant à trouver un ou une élève de Poudlard. Mais la personne qui l'avait hélée de cette façon brutale était inconnu au bataillon, comme quoi la discrétion ne cachait pas sa condition.

La jaune et noire garda le silence, analysant la situation, la main prête à prendre sa baguette si elle en avait besoin. L'inconnu en face d'elle dégaina sa baguette en même temps qu'elle et la désarma avec un simple « Expelliarmus ! ». Un regard mauvais animait le visage de son agresseur. Ici, dans cette sordide ruelle du village de Pré-au-Lard, la brune voyait arriver sa fin. Elle qui avait toujours pensé qu'elle mourrait dans son monde, le monde moldu, d'un accident ou mieux de vieillesse, jamais elle n'aurait pensé que sa fin pourrait être causée par un sorcier malfaisant. Alors elle ferma les yeux, résignée, prête à accepter son destin.

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「Flashback - We're the foundations of something bigger」

Chris & Lacey

Sortir et prendre l'air. Voilà ce dont il avait besoin aujourd'hui. Le jeune garçon se sentait déjà enfermé entre les murs d'Haveirson alors qu'il n'y était pas depuis bien longtemps. Bien sûr, au départ, découvrir une nouvelle académie avait été excitant. En fouiller chaque coins et recoins jusqu'à connaitre les lieux par cœur, il avait adoré ça, encouragé par le frisson que provoquait la nouveauté de la chose. Un comte riche qui ouvrait les portes d'une nouvelle école de magie internationale, ça avait de quoi en rendre curieux plus d'un. Et c'était d'ailleurs pour cette raison que Chris avait décidé de s'inscrire, après tant d'années hors du système scolaire. A la fin de ses études à Poudlard, fraichement diplômé et des rêves plein la tête, l'ancien Poufsouffle n'avait pas hésité et avait prit la route. Sans destination précise, il souhaitait juste satisfaire son envie de voyager. Afrique, Europe, Amérique. Entre deux voyages, et grâce au transplanage, il retournait régulièrement voir sa famille au Portugal pour aussi profiter d'eux, travailler dans le restaurant de sa mère pour s'améliorer comme cuisinier et passer du temps avec sa petite sœur adorée. Il était enfin libre, sans aucune contrainte. 3 ans. C'est le temps que cela a duré, avant qu'il entende parler de cette école et décide de l'intégrer. Imaginez un petit peu, passer 3 ans libre comme l'air pour ensuite retrouver les bancs de la classe, devoir suivre un emploi du temps strict et rester dans un même lieu pendant des mois, dormant dans la même pièce chaque nuit ou presque. Le changement était difficile, il ne pouvait le nier. Alors pour pallier à ça, il sortait aussi souvent que possible.

Cela dit, Haveirson avait aussi de bons côtés. Ayant fait parler d'elle mondialement, beaucoup de ses anciens camarades s'étaient inscrits tout comme lui. Isolde, Novenka, Rowan, Lanalia, Dean et bien d'autres encore, la liste étant longue. Chris était vraiment heureux de retrouver tous ces visages qui lui étaient si familiers à l'époque de Poudlard. Certes ils n'avaient jamais perdu contact pour la plupart, mais pouvoir les voir tous les jours à nouveau, c'était différent. Et agréable. Sa répartition à Sinistros aussi, où il se sentait presque aussi bien qu'à Poufsouffle. Puis l'enseignement était de qualité. Alors, il tenait bon, s'accrochait. Et pour les fois où il sentait que sa liberté lui manquait vraiment, comme aujourd'hui, il sortait de l'enceinte du château pour se balader ailleurs. La destination du jour ? Pré-au-lard. Il n'y était pas retourné depuis l'époque des sorties autorisées de Poudlard et d'après ce qu'il avait entendu, ça avait pas mal changé en trois ans. Vérifier cela de lui-même était un devoir.

La journée était à présent bien avancée et Chris l'avait passé seul, à flâner dans les rues et boutiques du lieu si connu. De nombreux souvenirs lui étaient remontés à l'esprit et plus d'une fois, la nostalgie l'avait envahi au détour d'un commerce dans lequel il passait son temps, lorsqu'il était plus jeune et moins seul qu'aujourd'hui. L'idée de rentrer au château se faisait lentement une place dans son cerveau et il savait qu'il n'aurait d'autre choix que de s'y résigner à un moment où un autre. Mais pas maintenant. Encore quelques minutes, pas plus, se promit-il.

« Sang de Bourbe ! »

Voilà un mot qu'il ne supportait pas entendre. Sa provenance était inconnue, il avait juste résonné dans l'air. Mais cette insulte, car oui s'en était une, était rarement prononcée par quelqu'un de bien intentionné. Chris, qui ne faisait aucune différence entre les sorciers de sang-pur ou ceux nés dans une famille moldue, ayant lui-même une mère moldue, se mit immédiatement à la recherche de l'idiot qui avait bien pu prononcer ça. Il ne savait pas bien pourquoi il faisait ça, ce n'était pas comme s'il allait se battre avec lui pour si peu, pacifique comme il l'était. Mais le confronter à ses propos débiles était peut être une bonne idée. Après quelques secondes à rechercher dans les différentes ruelles l'entourant, il finit par trouver. La situation était encore pire que ce qu'il pensait. Dos à lui, quelqu'un, sûrement celui qui avait prononcé ces mots si révoltants, tenait en respect une jeune fille de sa baguette. Il devinait un air menaçant sur son visage, sans pouvoir le voir pour autant. S'approchant aussi silencieusement que possible et attrapant sa baguette, Chris avait comprit qu'il devait agir. Une fois plus proche, il reconnu la jeune fille. Elle était élève à Poudlard et de la même maison qu'il avait été. Bon d'accord, elle avait bien grandit et changé depuis le temps, mais il se souvenait d'elle, notamment parce qu'elle restait très souvent dans son coin et que cela avait longtemps intrigué Chris. La pauvre semblait terrifiée. Elle finit par remarquer son approche mais il lui fit signe de faire comme si de rien n'était, pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois arrivé derrière l'agresseur, l'étudiant lui ficha sa baguette dans le dos, appuyant entre deux côtes.

- Je ne suis pas sûr d'apprécier ce que tu es en train de faire là. Ce que je propose pour t'éviter un sort bien douloureux, c'est que tu laisse tomber ta baguette au sol calmement et que tu partes tout aussi paisiblement loin d'ici. Tu n'auras qu'à revenir demain pour la récupérer, je viendrai la déposer. J'espère que ça te va ?

Sa question était purement rhétorique, bien sûr. Il ne lui laissait pas vraiment le choix. Il n'allait pas vraiment lui rendre sa baguette, non plus. Et au premier geste malvenu, le poing de Chris irait rencontrer le visage du sombre idiot se tenant devant lui. Son poing, oui. Car il était bien meilleur à main nu qu'avec une baguette, et qu'on ne pourrait pas l'inculper pour attaque magique, ce qui était assez pratique. L'individu grogna mais resta immobile, comme s'il hésitait. Sa fierté devait être entachée de s'être fait avoir aussi bêtement, mais d'un autre côté, il devait bien réaliser que le sort n'était pas en sa faveur. Avant qu'il se décide, Chris prit de nouveau la parole, regardant cette fois cette élève Poufsouffle dont il n'arrivait pas à se rappeler le nom.

- T'en fais pas, ça va aller. Je m'appelle Chris, je ne sais pas si tu te souviens de moi, j'étais aussi à Poufsouffle il y a quelques années. Vas ramasser ta baguette mais reste sur tes gardes jusqu'à ce qu'il soit parti.

Je te laisse décider de la réaction de ton agresseur si ça te va 8D

14/05/2016

[Flashback] We're the foundations of something bigger

ft. Chris & Lacey

« We're pieces of a great puzzle »

Elle était si jeune. Il lui restait encore tellement de temps devant elle, et tellement de choses à faire encore. Lacey voulait voyager, voir le monde, enfin.. les mondes, fonder une famille... Terminer ses études déjà. Ça ne pouvait pas s'arrêter comme, il ne fallait pas que ça s'arrête comme ça. Alors sous prétexte qu'elle n'avait aucun sorcier dans ses ancêtres, elle devait être traitée comme une moins que rien, traînée plus bas que terre... Elle devait... mourir ? La Poufsouffle refusait de croire que c'était la fin. Et pourtant, la situation lui paraissait de plus en plus sombre... Jusqu'à l'intervention miraculeuse d'un garçon familier à la jeune fille. Il s'avança en toute discrétion vers son agresseur, lui plantant sa baguette magique entre les côtes.

« Je ne suis pas sûr d'apprécier ce que tu es en train de faire là. Ce que je propose pour t'éviter un sort bien douloureux, c'est que tu laisse tomber ta baguette au sol calmement et que tu partes tout aussi paisiblement loin d'ici. Tu n'auras qu'à revenir demain pour la récupérer, je viendrai la déposer. J'espère que ça te va ? »

Les paroles du nouvel arrivant arrachèrent un sourire à Lacey qui se détendit instantanément. Cet infâme lâche était cerné. Et il voyait bien que la situation lui avait échappé et qu'il n'était plus en position de force, une once de lucidité lui souffla de fuir avant d'y laisser sa peau. Avant qu'il ne se décide – même si n'importe qui avec un peu de bon sens connaissait l'issue de la situation – le nouvel arrivant repris la parole, s'adressant cette fois à la jeune fille avec bienveillance.

« T'en fais pas, ça va aller. Je m'appelle Chris, je ne sais pas si tu te souviens de moi, j'étais aussi à Poufsouffle il y a quelques années. Vas ramasser ta baguette mais reste sur tes gardes jusqu'à ce qu'il soit parti. »

Lacey ne se fit pas prier pour prendre sa baguette à son tour, la pointant aussi vers son agresseur. Une furieuse envie de lui jeter un sort douloureux traversa l'esprit de l'élève de Poudlard qui se résigna. Ce n'était pas son genre, même avec les méchants. Il siffla avec dédain qu'il acceptait le marché proposé par Chris et laissa tomber sa baguette avant de courir vers la direction opposée. Après la fuite du malotru, la lèvre tremblante, la boule de peur dans le ventre se dénouant, Lacey se jeta dans les bras de son sauveur, elle faisait tout pour garder les larmes qui menaçaient de sortir de ses yeux marrons.

Lacey – Merci beaucoup.

Elle lâcha Chris, s'empourprant de son comportement peu conventionnel et essuya ses yeux d'un revers rapide de la main. Chris... Ce nom lui disait quelque chose et à bien y réfléchir, maintenant qu'elle regardait le jeune homme, elle se rappela pourquoi il lui était si familier. Il avait étudié à Poudlard, il était plus vieux qu'elle et avait terminé ses études alors qu'elle était seulement dans ses premières années au château. Elle lui sourit, dévoilant ses dents blanches.

Lacey – Lacey. Je ne sais pas ce que j'aurais fais si tu n'étais pas arrivé à temps.. Et désolée pour... Enfin, c'est pas mon habitude... Enfin...

Et voilà qu'elle s'embrouillait même dans ses paroles, tout était décidément génial. Et plus elle s'embrouillait, plus elle rougissait. Et plus elle rougissait eh ben... plus elle rougissait. Un cercle infernal en somme, nous dirons qu'elle était en état de choc.

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「Flashback - We're the foundations of something bigger」

Chris & Lacey

Le sourire sur le visage de la jeune Poufsouffle fit en naître un sur les lèvres de Chris. Un sourire complice, comme s'ils étaient tous les deux dans la confidences d'un mauvais coup en commun. Et le plus beau, c'était que ce n'était que de la légitime défense ! Enfin bon, ce sourire, il fallait encore le mériter. Le partisan était certes en mauvaise position mais s'il était assez stupides pour penser les idées qui étaient siennes sur la pureté du sang, il l'était certainement aussi assez pour tenter de jouer le guerrier malgré son désavantage flagrant. Pour plus de sûreté, il faudrait que la jeune fille aussi le tienne en joue de sa baguette. Ce qu'il lui indiqua de faire après l'avoir récupérée. L'agresseur, se résignant enfin, accepta le marché. Laissant sa baguette tomber au sol, il parti en courant pour se perdre dans le dédale des rues adjacentes.

Le Sinistros s'apprêtait à ramasser ladite baguette mais sans qu'il s'y attende, la jeune fille lui sauta dessus. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde et maintenant qu'il y pensait, c'était même assez logique. La pauvre avait certainement pensé qu'elle était fichue, seule face à cet abruti. Se sentir sans espoir et désemparée... Il était normal que la peur et l'angoisse la quittant, elle ai besoin d'un peu de contact humain pour se rassurer. Chris passa donc ses bras autour d'elle pour l'éteindre et tenter de la réconforter.

- Pas besoin de me remercier, c'est tout à faire normal. Ne t'en fais pas, ça va aller maintenant. Tu es en sécurité.

Il attendu qu'elle se sente prêt à le lâcher, continuant de lui caresser le dos pour apaiser ses craintes. Quand elle fini par s'éloigner, ses joues étaient rosées et cela fit sourire Chris. Elle était mignonne, à être gênée par sa réaction pourtant naturelle.

- Ne pense pas à ce qui aurait pu se passer. Et ne t'en fais pas pour le câlin ! Si j'en ai un à chaque fois que je sauve quelqu'un, je pourrais décider d'en faire mon métier à temps plein je crois.

Voyant qu'elle continuait de rougir malgré qu'il lui assure qu'il n'y avait aucun problème, il la prit de nouveau dans ses bras quelques secondes avant de la lâcher.

- Voilà, maintenant on est quitte ! C'est parfait ! Et maintenant, si tu veux bien, il est temps de te venger.

Chris se baissa pour ramasser la baguette du partisan et la tendit à Lacey. Bien qu'il ai assuré au garçon qu'il pourrait venir la récupérer demain, rien ne l'obligeait à tenir sa parole envers quelqu'un étant prêt à blessé d'autres personnes pour ses idéaux. Alors elle était libre d'en faire ce qu'elle voulait, de cette baguette. Et si elle voulait la briser pour se venger, ce ne serait pas Chris qui le lui reprocherait !