I don't want kill you, just fight. [Libre à tous ! ]

1 juin 1997

Vaguement, comme une simple mélodie inachevée, qui n’avait pour but que de se répéter, Loukkia tournait en son doigt une mèche de ses cheveux de la couleur du blé. Il était dans les alentours de quatorze heures, la salle commune était vide, ce qui ne dénotait pas franchement de d’habitude. Généralement, seuls quelques membres tels Perséphone, la blonde elle-même ou une certaine Ona Sullivan arpentaient la pièce. Le reste était sois inconnue à la sang-pur, sois des fantômes, transparents et translucides à tous. Et franchement, cet ennui, le même que Loukkia ressentait quand elle se tenait dans la demeure familiale, elle n’en voulait certainement pas !

Elle devrait y retourner dans quelques semaines, et il ne lui restait que quelques jours de répits. Les lettres de ses géniteurs étaient incessantes, et les nerfs de la cinquième année montaient en bloc.
Pour se détendre, et un peu sortir de l’atmosphère vertigineuse de la tour des aigles, la descendante des Shafiq et des Travers descendit les escaliers, au fur et à mesure. Elle n’avait pas d’idées précises, de lieu ou se rendre. Si elle voyait Stanislas ou Charlie, elle s’arrêterait les voir, mais pour le moment, alors qu’elle était au cinquième étage, ce n’était pas le cas.
Les nombreuses marches furent descendues assez rapidement, si on observait leur nombre. Blasée, à moins que ce soit lassé, Loukkia poussa un soupir réprobateur. Elle en avait assez, de rien, de tout, de n’importe quoi. Elle était juste de mauvaise humeur merde, elle avait le droit nom de Morgane !

Finalement, la bronze et bleu se retrouva au rez-de-chaussé, là où se trouvait les pièces les plus habités et importantes du château. Notamment la Grande Salle, le Hall où figurait avec fierté le sablier des aigles, bien plus rempli qu’autre maison. Il ne faisait aucun doute, que cette année, ce serait sa maison qui gagnerait la coupe. Flitwick serait ravi. Personnellement, l’adolescente ne s’en souciait pas plus que ça. Son prof de maison n’était pas le pire, mais pas le best non plus.

La grande salle était peu remplie, preuve que beaucoup d’élèves devaient être à l’extérieur. Loukkia en aurait bien fait partie, si seulement son envie n’avait pas été de rester à l’intérieur, calé dans les réconfortantes pierres de Poudlard. Sa véritable maison. La blonde partit d’un air fier vers un banc posé devant l’âtre de la cheminée, et plongea ses iris opales dans la danse rythmée de crépitements des flammes. Ses yeux la piquaient. Elle s’en foutait.

05/06/2016

Heru savait que l'année était déjà bien avancée, mais aujourd'hui, il avait prévu de s'amuser avec Bastet. Pour cela, il s'était réveillé tôt pour rassembler toutes les pièces de son jeu pour son chaton. Il avait du sculpter plusieurs objets en bois qu'il pourrait emboîter. Il regardait l'ensemble des pièces pour voir s'il ne manquait rien du tout et une fois qu'il était sûr que tout était rassemblé, il prit les objets en bois qui n'était pas bien lourd contre lui. Toutefois, s'était assez encombrant de tout prendre une seule fois et il dut s'y reprendre à trois fois avant que tout soit stocké dans la grande salle.

Lorsqu'il était remonté dans la salle commune des gryffondor et plus précisément au dortoir, il tapotait sur ses jambes pour attirer Bastet à lui et le prendre dans ses bras. Il n'oublia pas non plus le morceau de tissu préalablement préparé. Tout sous le bras et son chaton sur ses cheveux, il descendait pour se rendre dans la grande salle. Heru faisait bien attention de ne pas tomber et descendait beaucoup plus lentement qu'avant afin de ne pas effrayer son chaton.

Fort heureusement, pour le moment aucune maladresse n'est survenu. Ce qui n'était pas trop mal, mais il faudra qu'il fasse attention, car il n'était pas du tout à l'abri d'une maladresse. En attendant, il déposa Bastet sur la talbe des gryffondor et commença la construction d'un terrain de jeux pour son chaton. Les objets en bois étaient de simples arceaux qu'il posa sur la table. Ils avaient tous un socle en croix aux deux extrémités, leur permettant de tenir debout. Puis, il plaça au centre une boite avec un trou qu'il mettait vers le plafond. Une fois cela fini, il le recouvra d'un tissu et souriait. Car en regardant à l'intérieur, on pouvait voir que le tissu avait été déchiré à plusieurs endroits pour qu'il y est des petits lambeaux et que son chaton s'amuse. Pour finir, il plaça une petite clochette à l'intérieur avant de montrer à Bastet le tube qui lui servira de terrain de jeux.

À peine Bastet avait vu cela qu'elle fonçait dedans en jouant avec tous les bouts de tissus. Et lorsqu'elle vu le trou au plafond, elle sortit la tête. Heru lui caressait alors la tête et sourit. " Tu es toute mignonne".

40-50-60

Meolian aimait cette grande salle ; elle pouvait y rester des heures sans risquer de maladresse particulière. Elle s'était assise tranquillement à la table des Poufsouffle ce 1er juin avec un cahier. Elle y consignait ses secrets, ses rêves et ses espoirs. Misty la regardait et s'amusait avec un des crayons présent dans sa trousse.

En relevant les yeux, elle vit ce jeune homme de sa classe mais pas de la même famille qu'elle ; elle n'avait jamais osé l'approcher ; pourtant, elle avait pu assister à quelques unes de ses maladresses. Intérieurement, cela l'avait rassurée et elle avait pu ainsi se dire que la malchance ne l'avait pas touchée elle uniquement.

Peut être est ce pour ça qu'elle n'avait jamais osé l'aborder ; par ressemblance ? et en plus il n'était pas dans la même famille donc accepterait il de devenir son ami ?

Misty regardait également le chaton du jeune homme qui jouait et il semblait à Meolian que Misty voulait se joindre au jeu du chaton.

Elle n'osait intervenir ni même s'approcher de la table des Gryffondor par peur de se faire mettre dehors.

Puis Misty prise dans le jeu se mit à rejouer avec les stylos et fit tomber la trousse par terre.... Meolian s'empourpra car le bruit autant discret était il pour elle semblait avoir attirer les regards sur elle même.

Elle se mit alors en quête de s'accroupir sous la table pour ramasser les stylos éparpillés par terre. De loin elle surveilla la table des Gryffondor là où le jeune homme était toujours assis et espéra qu'il n'avait rien entendu. Il y avait aussi cette 5ème année vers le feu tranquillement, une serdaigle elle croyait....

Elle se concentra sur le ramassage des stylos pendant que Misty toute penaude s'était recroquevillée auprès d'elle ; elle lui chuchotta à l'oreille ne t'inquiète pas je ne t'en veux pas, tu es aussi maladroite que moi ; telle maître tel chat

Perdue dans ses pensées, la cinquième année n’entendit pas le léger vacarme derrière elle. Si elle s’était retournée, elle aurait pu apercevoir un petit chaton, jouant visiblement avec son maître, un Gryffondor inconnu à la sang-pur, et apparemment maladroit si on en jugeait le contexte. Il y avait aussi une seconde ou troisième année, également étrangère à Loukkia. Tous deux ramassaient des stylos. Des stylos ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Enfin, la bleu et bronze avait lut qu’ils servaient aux êtres non-magiques appelés moldues d’écrire, mais pourquoi étaient-ils ici ? Qui pouvait bien s’amuser à une activité aussi dénuée d’intelligence que d’écrire à l’aide de cette chose ? Des simples d’esprit, à tous les coups.
Néanmoins, ce fut la voix de la fillette qui vit réagir son aînée. Une voix plutôt aiguë selon elle, similaire à celles des petites gamines qu’on représente souvent assez grossièrement. Super, un délice pour les oreilles. Quand à l’autre, ce n’était qu’un rouge et or maladroit. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que la sorcière ne put s’empêcher à ce moment là, de lever sa baguette, et de prononcer d’une voix ferme le sortilège d’attraction :

-Wingardium Leviosa.

Les objets désirés, qu’ils soient encore par terre ou dans les mains des élèves qui s’évertuaient inutilement à les ramasser, étaient à présent dans les airs. D’un petit mouvement de poignet, Loukkia les fit ranger dans une sorte de boite en bois qui se trouvait près d’assiettes de la table des lions. Puis, ses iris, de la couleur appartenant à l’océan des plus clairs, se tournèrent vers ses deux interlocuteurs.

-Si je peux me permettre, faites attention à vos affaires. Autant, je suis de bonne humeur, et d’une âme assez charitable pour vous aider, autant quelqu’un aurait pu plus vous enfoncer. Mais bon, c’est votre vie, faites ce que vous voulez, je suis pas votre mère.

C'était faux. Loukkia n'était certainement pas de bonne humeur, bien au contraire. Elle était seulement prise d'une très légère compassion pour plus faibles que soit. Faut pas toujours être le méchant au sommet de la chaîne alimentaire si ? Et sans accorder davantage d’importance aux répliques qu’auraient pu formuler ses cadets, la belle demoiselle leur tourna le dos, et partit se rasseoir en face de l’âtre brûlant, une fois de plus convaincue qu’ont lui fouttrait la paix. Grave erreur.

40-50-60

Alors que Meolian était accroupie en train de ramasser ses stylos elle les vit subitement se propulser en l'air ; surprise de ce fait elle se retourna vers le jeune homme au chaton qui était toujours pris dans son jeu et regarda autour d'elle. Elle vit alors cette jeune fille au bord du feu et qui semblait visiblement contrariée de sa maladresse. Elle comprit que c'était elle, condescendant qui au moyen de sa magie l'aidait à les ramasser. Néanmoins, elle dirigea ses stylos vers la table des Gryffondor en les glissant dans une boîte.

Elle entreprit alors de se diriger vers leur table pour remettre ses biens dans sa trousse. Après ce fait elle jeta un coup d'oeil rapide au jeune homme et aux autres personnes attablées à la table des Gryffondor excusez moi ce sont mes stylos je les récupère et je vous laisse tranquille.

Alors qu'elle retournait s'assoeir, elle rectifia sa trajectoire et décida d'aller également profiter de la chaleur du feu présent dans l'âtre.

je voulais m'excuser du bruit tout à l'heure, j'ai été maladroite. Merci de m'avoir aidée. dit elle en s'adressant à la 5ème année qui semblait vouloir être tranquille.

Elle ne l'embêta pas plus se cala au fond du banc, prit Misty sur ses genoux et se mit à la câliner.

05/06/2016

Heru regardait avec un grand sourire béat son petit chaton s'amuser avec le jeu qu'il avait installé, mais ce qu'il ne savait pas en revanche, s'était que son chaton allait être complétement fou. D'ailleurs, il commençait à le devenir. Toutefois, le boucan qu'il y avait derrière lui le faisait tourner sa tête pour voir de quoi il s'agissait. S'était une serdaigle qui ramassait des crayons, mais il ne pouvait l'aider pour le moment, il retournait alors sa tête pour regarder son chaton, mais ce qu'il voyait alors le laissait pantois. Heru avait bien vu que la serdaigle s'était assis à côté de lui et que son chaton n'était plus dans le jeu qu'il lui avait mis.

Il regardait alors à l'intérieur et ne voyait pas son chaton. La serdaigle avait alors quitter la table pendant que lui, continua de chercher son chaton qui jouait avec la clochette du jeu qu'elle avait détaché. Ne comprenant rien à la façon dont il aurait pu perdre de vue son chaton, il chercha à savoir où il était en fouillant partout. C'est alors que Bastet était remonté vers le jeu et voyant son maître bouger, elle fonçait jusqu'à vouloir lui sauter dessus. Cependant, elle avait sauté trop tôt et elle déchira le tissu du jeu jusqu'à le mettre complètement celui-ci sur son maître maladroit.

Heru qui était complètement couvert par le tissu bougeait dans tous les sens. Il aurait pu moins bouger. Cependant, son chaton cherchait à jouer avec le tissu, si bien qu'Heru bougeât dans tous les sens. Sans qu'il ne s'en rende compte, il allait vers le feu et se prit un banc qui lui faisait assez mal. Il se rétablissait aussi vite que possible pour ne pas tomber, mais son chaton lui sauta sur le pied et le faisait alors trébucher. Le chaton avait réussi à agripper le tissu, ce qui eut pour cause de le lui enlever. Heru remarqua alors qu'il tomba sur une femme assise (Loukkia) et l'embrassa par mégard dans sa chute. Il se retrouva contre elle le visage contre le sien. En se rendant compte de cela, il recula de quelques pas, trébuchant encore et se cognant la tête contre un banc.

L’espoir qu’avait entretenu la blonde était vain. Une fois de plus, l’idée d’être tranquille ne pouvait se concevoir ici. Qu’est-ce qu’elle avait pu être conne de penser que ce lieu serait propice à la détente. Pensées divagantes, qui ne resteraient pas plus longtemps. La voix fluette de la troisième année, qui avait aidé quelques instants auparavant le Gryffondor, intervint à nouveau dans le champ auditoire de la bleu et bronze. Cette dernière soupira, et déclara, après les paroles de sa cadette :

-C’est bon, pas besoin de t’excuser. Je ne vais pas te manger.

Sur ce, la jaune et noir était partie s’installer sur un banc à quelques mètres de là, ce qui ne dérangea certainement pas la descendante des Shafiq. Il n’y a que très peu de personnes que pouvaient pour le moment être supporté par la sang-pur. Stanislas, Charlie, Orion, Jasper et quelques autres élèves. Même sa sœur était la peste incarnée. Une sale petite fouine que Loukkia aurait bien fait de jeter dans les orties quand elle était bébé.

Alors que la cinquième année remuait ses idées quelque peu noircies, un geste, bien plus déplacé que celui qui avait causé le précédent remue-ménage, vint heurter Loukkia. En effet, le Gryffondor, dont même le nom était inconnu à l’adolescente, vint déposer un brusque baiser sur les fines lèvres de la féminine. Elles avaient un goût salé, proche de celui du saumon. Elle qui n’avait jamais embrassé un garçon, par respect de la préservation avant le mariage, venait de briser ce protocole. Que diraient ses parents ? Loukkia recula vivement, et grinça :

-Pour qui te prends-tu espèce d’imbécile ? Vous les Gryffondors, ne connaissez-vous pas courtoisie et respect ?

Sur ses paroles, prononcées avec une irritation sans bornes, la Serdaigle leva sa main, et l’abattit en gifle magistrale sur la joue du garçon. Peu importe qu’il l’ait fait par pari, par envie ou par accident, personne ne lui ferait quelque chose sans son consentement. Elle était la seule à choisir son destin, la seule.