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 Un revers et une belle rencontre

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Phineas A. Beurk
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MessageSujet: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyJeu 14 Juil 2016 - 15:22

Quel revers ! Décidément, Carwood n'avait pas fini de lui taper sur le système. Après s'en être pris aux familles aristocratiques au Sang-Pur et avoir tourné leur pays au ridicule aux yeux de leurs voisins européens, il avait décidé du retour au secret avec les autres dirigeants mondiaux. Le vent tournait. Alors même que tout se déroulait comme prévu selon leurs plans, les alliés du patriarche de la famille Beurk avaient décidé de le lâcher et d'annuler les mariages promis. Bien que le Seigneur des Ténèbres ait été vaincu, définitivement cette fois-ci, et qu'ils attendaient - comme planifié - cette opportunité pour remettre le pays sur le droit chemin, tout vacillait. Ses alliés avaient peur que le retour au secret ne remette les choses en place, comme elles l'étaient auparavant. Ces familles européennes, françaises et allemandes principalement, qui avaient une grande influence sur le gouvernement sorcier de leur pays, ne souhaitaient plus le soutenir, trouvant cet engagement trop risqué pour le retour escompté. Quel revers !

Phineas était donc revenu complètement furieux d'Ecosse. Tout ce qu'il construisait depuis des mois, comme résultat d'un labeur de plusieurs années, venait de s'effondrer. Sans soutiens financier, logistique et politique d'autres familles sorcières européennes, ses chances d'accéder au pouvoir suprême se réduisait grandement. Carwood était toujours véhément et les familles aristocratiques qui auraient pu le soutenir n'osaient lever le petit doigt. Ils avaient tous trop peur de perdre leur position. A quoi bon ? Les alliances politiques n'étaient pas interdites et n'avaient rien d'illégales. Réunir de puissants moyens de pression sur le gouvernement non plus. La guerre avait changé bien des choses et peut-être était-il temps de s'adapter.

Tout basculait, tout vacillait. Toutes les valeurs qu'il avait défendu, pour lesquelles il s'était battu, pour lesquelles sa famille avait payé cher de son sang, ne semblaient plus être celles du peuple. Il semblait que la société évoluait et qu'il devait s'adapter avec elle ou mourir. S'il restait dans le passé, tout se terminerait. Et il était hors de question que sa famille ne subisse cela. Les choses changeaient peut-être, mais ça, il était hors de question qu'il fasse de concession là dessus. Jamais il ne laisserait tomber sa famille, jamais il ne la laisserait collapser. Sa famille, c'était toute sa vie.

L'ancien Serpentard vagabondait dans son magasin. Cela faisait mal, très mal, de voir ses croyances, ses idéaux s'effondrer. Mais avait-il le choix ? Sans soutien, il n'irait pas bien loin. Sans soutien, il ne pouvait assouvir ses plans pour son pays, pour le bien de leur société. Mais sûrement que le Bien qu'il voulait pour la société n'était plus dans les valeurs du passé. Il était complètement perdu. Tout son monde de croyance, toute sa pensée n'avaient plus de raison d'être. Il était perdu dans ce changement, dans cette évolution de la société. Il était complètement perdu. Il allait devoir apprendre ces valeurs, il allait devoir s'adapter, s'il voulait préserver sa famille. Il n'avait guère le choix. Son combat était mort avant de naître. Ou du moins l'était-il vraiment ? Ne devait-il pas juste changé les motifs du combat ? Les idéaux de la société qu'il fallait reconstruire ?

Il passait à travers les rayons remplis d'objets magiques provenant du monde entier. Rares étaient ceux qui n'étaient pas liés à la magie noire. Il devrait certainement commencer à sérieusement envisager une évolution de son commerce vers toute sorte d'objets magiques. Son business était florissant mais il pouvait l'être encore davantage et assurer encore plus le futur de sa famille, de ses enfants. Ce fut en déambulant ainsi à travers les rayons et les étagères en bois et perdu et troublé ainsi dans et par ses pensées qu'il entendit quelqu'un rentré dans sa boutique. Il se dirigea vers l'entrée tout en disant, avant même d'avoir vu son client :

- Bien le bonjour. Que puis-je pour vous ?



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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptySam 16 Juil 2016 - 10:25

C'était fait. J'étais officiellement inscrite à cette université du nom d'Haveirson que j'avais connu grâce à Samaël, celui que j'avais connu il y a un an lors de mon voyage dans ce pays. Aucun regret face à cela, non ? En fait, ça faisait plus d'une semaine que je l'étais officiellement. Pour l'occasion, j'étais venue en Angleterre où je logeais dans un hôtel cinq étoiles. Avec l'argent de ma famille, il était très facile de s'approprier ce genre de luxure. Je n'ai jamais été le genre à vanter la fortune de ma famille mais il restait tout de même que je profitais des avantages monétaires.

À l'heure actuelle, j'étais à proximité du fameux Chemin de Traverse. J'avais déjà mis les pieds à cet endroit à deux reprises, par le passé, impressionnée de tout ce qu'on pouvait y trouver qu'on ne trouvait pas dans mon pays. Évidemment, on trouve également des choses dans mon pays qu'il n'y a pas ici. C'est réciproque, en gros. Et puis, aujourd'hui, je ne me trouvais pas en compagnie de mon frère ni personne. J'étais seule dans ce monde anglais. Il m'arrivait encore de galérer à comprendre certaines personnes parlant trop rapidement mais étant bonne en langue, communiquer n'était pas mon point faible. Il pouvait m'arriver de casser l'Anglais mais je me forçais pour que cela n'arrive pas. J'ai toujours été meilleure en Français qu'en Anglais.

Donc, en cette journée de juillet, je sortis de ma chambre, vêtue d'un caftan marocain noir et or sans manches, et sandales dorées luxueuses, sans oublier mes précieux bracelets dorés et mon sac à main où ma baguette s'y trouvait ainsi que de nombreux gallions et livres sterlings. Rapidement, je suis sortie de mon hôtel où j'avais pris soin de bien verrouiller mes choses à l'aide de la magie. Puis, je m'étais aussitôt rendue au Chemin de Traverse en y transplanant. J'aurais pu marcher mais ma paresse m'en empêchait.

Désormais sur le fameux Chemin de Traverse, je pus de nouveau voir cette grande rue sorcière, toujours impressionnante à voir même si cela était la troisième fois que je venais à cet endroit précis. La majorité des boutiques sont relativement intéressantes et avec mon argent, il est possible de me procurer bien des choses... Sauf que j'ai déjà tout ce qu'il me faut à Casablanca. J'ai décidé, au lieu de continuer sur l'allée principale, de tourner vers ce qu'on appelait "l'Allée des Embrumes". Je n'y avais pas encore mis le pied mais lors de ma dernière visite dans cet endroit, j'en avais entendu parlé. Un endroit remplit de magie noire, dit-on. Un endroit semblable à celui dont j'avais été à Marrakech il y a une année de cela, deux semaines après ma rencontre avec l'Anglais Samaël. De plus, il se pourrait très bien que je trouve une boutique dans laquelle je pourrais y trouver un certain intérêt apte à m'avantager dans un futur très proche.

Cette rue était donc très sombre avec des gens à l'air louche. Au final, ce n'étaient que des insectes puants. Effectivement, l'odeur n'était en rien très agréable, me rappelant lorsqu'on avait violé et tué ma cousine devant mes yeux. Mauvais souvenirs, très... Il faut dire, cependant, que j'avais toujours eu un intérêt caché envers la magie noire ou du moins, depuis ma cinquième année à Uagadou. On avait pu entendre parlé d'un seigneur noir en Europe mais ça n'avait jamais eu beaucoup d'ampleur en Afrique. En plus de cela, j'avais entendu, récemment, qu'il y avait eu une attaque à l'école de Poudlard dont je n'avais jamais mis les pieds, me demandant pourquoi un Seigneur des Ténèbres a attaqué une école au lieu de faire un coup d'état contre le gouvernement britannique. Bien sûr, je ne connais aucunement les fonds de toute cette histoire ni même le pourquoi du comment. Peu importe pour ma part, je n'étais nullement mêlée, surtout qu'à ce moment-là, je me trouvais au Maroc, venant tout juste de terminer ma septième année à Uagadou.

Marchant tranquillement sur l'allée comme l'étrangère que j'étais, je ne trouvais pas grand chose de très tape-à-l’œil jusqu'à ce que l'intérieur d'une boutique eut le don de piquer ma curiosité. "Barjow & Beurk". Nom très charmant. Malgré les ténèbres qui semblaient ronger l'intérieur, j'ai décidé d'y entrer. L'endroit était très peu accueillant mais semblait y avoir un grand nombre d'objets de tout genre, probablement tous reliés à la magie noire. Une main démoniaque, des têtes réduites et ainsi de suite. Je commençais à regarder la couverture d'un livre possédant une tête de mort rougeâtre comme dessin avec un terme touchant probablement à la Nécromancie de par le nom "Liber Necromanticus". C'est à cet instant que j'entendis une voix d'homme me dire :

« Bien le bonjour. Que puis-je pour vous ? » Je me suis tournée vers l'endroit d'où la voix provenait. Un homme venait de se montrer, environ du même âge que mon père. Probablement le propriétaire de ce sombre magasin. Je le regardais à présent, avant de m'adresser à lui, prenant le livre dans ma main, de mon accent arabe : « Bien bonjour, monsieur. À vrai dire, je trouve votre boutique... charmante ! » Dis-je, d'un petit sourire, en m'approchant du comptoir en y déposant le bouquin. « Que pouvez-vous dire sur ce livre ? » Lui demandais-je, par curiosité.
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyDim 17 Juil 2016 - 14:29

Voir des clients n'était pas vraiment ce dont il avait envie en ce moment. Il avait d'autres choses à régler, des choses plus importantes auxquelles il devait faire face. Et pourtant, les affaires étaient les affaires et il avait une réputation à tenir. Il ne pouvait fermer son magasin comme cela, comme bon lui semblait. Ses clients ne l'accepteraient certainement pas. Depuis la création du magasin par son père et son associé, ils s'étaient tous, les uns après les autres, attelés à la tâche de construire une réputation irréprochable à ce commerce montant. Si bien qu'il était maintenant florissant et promettait encore de belles années. Et s'il agrandissait la couverture de son commerce, tout serait encore mieux.

Ainsi, puisque les affaires étaient les affaires, il était présent dans son magasin, prêt à s'occuper des potentiels clients qui viendraient. D'ailleurs, quelqu'un venait d'entrer et il se dirigeait à travers les étales vers l'entrée du magasin. Il vît une jeune femme qui se baladait déjà dans les rayons. Elle s'approcha, un livre à la main tout en le saluant. Il était amusé. C'était rare que l'on utilise un tel adjectif pour décrire sa boutique. Il répondit, rieur :

- Je vous en remercie. C'est toujours agréable de voir que notre travail est reconnu. Ce livre ?

Il inspecta l'ouvrage. Il le reconnaissait parfaitement, pour l'avoir lu plusieurs fois. Non pas qu'il était particulièrement intéressé par la nécromancie, mais ce sujet lui avait appris beaucoup de choses sur l'essence même de la magie noire. Ce livre lui avait permis d'en comprendre plus sur ce sujet qui le passionnait tant et dont il était devenu un spécialiste. Ça et l'artisanat magique en général. Il réfléchit encore quelques instants puis prit la parole :

- Eh bien, il s'agit d'un ouvrage sur la nécromancie, comme vous l'avez sûrement deviné. Il s'agit, certes, d'un sujet tabou mais vous pourriez trouver son étude très intéressante. Ce livre vous permettra de comprendre les tenants et aboutissants de cette étrange magie. Vous serez capables, avec beaucoup de pratique, d'invoquer des Inferi. Et, avec encore plus de pratique, vous pourrez les contrôler, mais cela reste très compliqué. Et quoiqu'il arrive, vous en apprendrez plus sur l'essence même de la magie, et de la magie noire en particulier. Je vous le recommande.

Il regarda la jeune femme. Il l'analysait. Ses vêtements, son accent, son attitude perdue. Tout portait à croire qu'elle était étrangère. Il cherchait et se rappelait avoir déjà vu de telles tenues dans les pays du Maghreb. Cependant, il n'avait que peu de contacts là-bas et n'y avait donc rarement mis les pieds, bien que la demande en objets magiques de cette zone géographique se fasse de plus en plus forte. Il lui souriait. Elle semblait très fortunée et de bonne famille. Était-ce vraiment le cas ? Il faudrait davantage discuter pour le savoir. Elle était très belle en tout cas. Il lui demanda :

- Pardonnez moi d'être indiscret, mademoiselle. Mais d'où venez-vous ? Vous appréciez votre visite dans notre beau pays ?
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyJeu 21 Juil 2016 - 18:48

Débuter ma "nouvelle" vie en venant dans un endroit aussi sombre que celui dans lequel je venais de mettre les pieds n'était peut-être pas une bonne idée mais tant pis. J'étais déjà venue sur le Chemin de Traverse mais jamais dans ce que les gens du coin appellent "Allée des Embrumes". Au Maroc, ou du moins, à Casablanca, il y avait un quartier semblable. Je savais que je pouvais trouver des choses très intéressantes malgré la magie noire qui hantait les lieux. Je n'ai jamais été très attirée par ce genre de magie sauf peut-être par ce qu'on appelle "Nécromancie". Un domaine assez méconnu de beaucoup de sorciers de nos jours.

C'est pourquoi je venais de prendre un livre du genre en venant dans la boutique "Barjow & Beurk". Tant d'objets étranges. Plusieurs me piquaient la curiosité tandis que d'autres, je doutais les approcher. En tout cas, je venais de prendre le bouquin de Nécromancie avant de le mettre sur le comptoir où le vendeur n'était pas disponible. Néanmoins, je l'avais vu s'approcher en s'étant adressé à moi. J'avais donc complimenté la boutique du monsieur qui venait de se pointer, bien plus âgé que moi, probablement du même âge que mon père. Il paraissait tout de même assez bien. Il me disait, rieur : « Je vous en remercie. C'est toujours agréable de voir que notre travail est reconnu. Ce livre ? » J'ai hoché de la tête afin de confirmer ce que je voulais, d'un sourire. D'après ma première impression, le vendeur semblait sympathique. Donc, voilà que je lui avais demandé des informations sur le bouquin que j'avais précédemment déposé sur le comptoir. L'homme réfléchit un peu avant de débuter son expliquation :

« Eh bien, il s'agit d'un ouvrage sur la nécromancie, comme vous l'avez sûrement deviné. Il s'agit, certes, d'un sujet tabou mais vous pourriez trouver son étude très intéressante. Ce livre vous permettra de comprendre les tenants et aboutissants de cette étrange magie. Vous serez capables, avec beaucoup de pratique, d'invoquer des Inferi. Et, avec encore plus de pratique, vous pourrez les contrôler, mais cela reste très compliqué. Et quoiqu'il arrive, vous en apprendrez plus sur l'essence même de la magie, et de la magie noire en particulier. Je vous le recommande. » J'ai de nouveau regardé le livre avant de revenir vers l'homme en disant : « Mmmh, intéressant ! Je pense que je le prends. Merci, monsieur. J'ai toujours un peu misère avec la valeur de votre monnaie mais il est combien ? » Lui demandais-je, en continuant de sourire. Non, au Maroc, nous n'utilisions pas la même monnaie sorcière. Ici, c'étaient des gallions, mornilles et noises. C'est pourquoi je donnais souvent trop.

C'est alors que l'homme me demanda quelque chose de plutôt étrange : « Pardonnez moi d'être indiscret, mademoiselle. Mais d'où venez-vous ? Vous appréciez votre visite dans notre beau pays ? » J'ai levé les sourcils de surprise. Néanmoins, il était évident que je ne venais pas d'ici. Que ce soit mon accent, mon teint ou encore les vêtements que je portais actuellement (eh oui, j'avais mis un caftan aujourd'hui malgré mon hésitation à enfiler une robe). J'ai donc mis ma main remplie de bracelets dorés scintillants avant de m'adresser à lui en le regardant droit dans les yeux :

« Jamais je ne pourrai me faire discrète. » Dis-je, d'un ton amusé. « En vérité, je viens tout droit du Maroc. Je ne sais pas si vous avez visité ? Je viens d'une famille très riche, mère travaille dans un poste très haut placé pour ce que vous appelez, ici, ministère de la magie. » Lui expliquais-je, d'un clin d'oeil. « Que fait une jeune femme étrangère dans ce pays ? En fait, j'explore un peu du fait que j'ai été acceptée à l'université d'Haveirson que j'ai pu connaître grâce à un... contact... » Dis-je, d'un nouveau haussement de tête. C'était Samaël mais je doutais que le vendeur connaisse son identité. Du coup, je lui ai demandé :

« Si ce n'est pas trop discret, monsieur, pourrais-je savoir votre nom ? »
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyVen 22 Juil 2016 - 18:17

Phineas était dans son élément. Il expliquait à une jeune femme fortunée les particularités de l'article qui avait attiré son attention. En l'occurrence, il s'agissait d'un livre sur la nécromancie. Un sujet bien passionnant mais extrêmement compliqué à aborder, et encore plus à maîtriser. Il lui expliqua quelques rudiments quant au manuel qu'elle avait apporté depuis le rayon. Elle semblait ravie des éclaircissements qu'il lui avait apportés et souhaitait confirmer son achat. Son parler transparaissait qu'elle était étrangère, c'était flagrant. Il garda le sourire et répondit :

- C'est un excellent choix mademoiselle. Vous ne serez pas déçue de l'étude que vous pourrez en faire. Cela fera 10 Galions.

Le prix était assez élevé mais le livre était de qualité et ne courait pas les rues. De manière générale, les grimoires traitant de magie noir n'étaient pas ce qui se trouvaient le plus facilement, même avec le réseau qu'il avait réussi à construire. Alors qu'il gardait le sourire, il ne put s'empêcher de satisfaire sa curiosité. Il demanda donc à la jeune femme d'où elle venait. Elle n'était pas britannique, il était certain de cela. Sa tenue laissait à penser qu'elle était d'origine africaine. Mais d'où exactement ? Il ne pouvait le dire. Et il lui avait demandé.

Il fut amusé de sa réponse et répondit sur ce même ton : "Avec une tenue si magnifique, il serait difficile de ne pas vous remarquer". En effet, le côté scintillant et surtout original pour leur société qu'avaient cette robe ne pouvait qu'attirer l'œil des passants. Le Maroc. Il avait déjà entendu parler de ce pays qui jouait un certain rôle au Maghreb magique mais il n'avait jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds. "Je n'ai hélas jamais eu cette chance, mademoiselle". Le clin d'œil et la phrase qui l'accompagnait attirèrent son attention au plus haut point. Mais que voilà une nouvelle intéressante ! Après tout, il pouvait trouver des alliés ailleurs qu'en Europe. Il lui répondit : "Vous m'en direz tant. C'est très intéressant. Et votre père ? Que fait-il ?". Une famille riche et bien placée, elle devait certainement appartenir à une famille au sang pur. Il ne laisserait pas filer cette chance. Il devait en savoir plus, il fallait qu'il en apprenne plus sur cette charmante demoiselle et sa puissante et riche famille. Il ne voyait que des bénéfices à s'attarder à cette pêche aux informations. Elle venait d'intégrer l'université Haveirson, cette fameuse école magique supérieure qui faisait tant parler d'elle ces derniers temps. Il prit à nouveau la parole :

- Eh bien, félicitations. J'ai entendu le plus grand bien de l'enseignement qui y était dispensé. Elle s'est vite imposée comme une très bonne université, avec des cours de qualité, malgré son très jeune âge. J'espère que vous vous y plairez.

Il gardait son sourire. Toujours, face à un client. D'autant plus face à une cliente. Il n'hésitait pas à utiliser d'un peu de charme pour leur plaire et leur faire passer un agréable moment dans sa boutique, que ce soit dans un but de fidélisation ou pour avoir une bonne réputation. Ainsi se montrait-il face à la jeune Marocaine. Elle souhaitait savoir son nom.

- Beurk. Phineas Beurk, mademoiselle. Mais parlez moi plus de votre famille. Je suis passionné de l'aristocratie sorcière, quelque soit ses origines. Souhaitez-vous une tasse de thé ?

La proposition était certes osée, mais il fallait prendre des risques dans la vie, quitte à froisser certaines règles de bienséance. Une occasion comme celle-ci ne se présentait pas deux fois dans une vie.
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyMar 9 Aoû 2016 - 18:39

Malgré la noirceur de ce magasin, je le trouvais plutôt intéressant. Surtout ce livre dont l’homme m’avait parlée. Je m’étais toujours intéressée à la Nécromancie, particulièrement lors de mes dernières années à Uagadou. Non, je n’ai jamais cherché à pratiquer cette sombre magie mais mon intérêt était plutôt pas mal. Dans certaines cultures africaines, c’était très répandue comme magie. Peut-être que mon intérêt venait de là, je ne le savais pas moi-même. C’est donc que l’homme me dit que ce futur achat était un excellent choix et que je n’allais nullement être déçue. De plus, l’objet coûtait 10 gallions, peu cher pour moi vu la richesse abondante de ma famille. Mon sac à main contenait un tas d’argent d’ici. Je me suis donc mise à fouiller à l’intérieur tout en disant :

« Je pense que je vais vous donner 15 gallions vu votre gentillesse ! » J’ai sorti 15 gallions. Il est vrai que j’avais toujours eu de la misère avec la valeur monétaire, non pas parce que je suis riche mais parce que je ne savais pas si un tel prix était élevé ou un tel prix était bas. Je mis les pièces sur le comptoir.

Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il me demande mes origines mais au final, ce n’était pas étonnant vu ce que j’avais décidé de porter aujourd’hui. L’homme m’avait donc dit, du même ton que je lui avais employé précédemment, qu’il était difficile de ne pas me remarquer avec une tenue aussi magnifique. J’ai donc fait un sourire amusé suite à ses paroles. Il est vrai qu’en Angleterre, on ne voyait pas beaucoup de personnes de ma culture d’après ce que j’avais vu jusqu’à présent. Puis, je ne mettais pas cette tenue tous les jours.

J’avais ainsi parlé de mon pays d’origine, donc du Maroc. J’aimais mon pays malgré que je souhaite beaucoup de changement, surtout par rapport à la condition des femmes. M’enfin, ça n’allait pas être abordé avec l’homme de cette boutique, surtout qu’il venait de m’avouer qu’il n’avait jamais eu la chance de visiter mon pays. Je répondis, avec un nouveau sourire : « J’espère que vous en aurez prochainement l’occasion ! »

J’avais continué la discussion en parlant de ma famille, notamment de ma mère qui occupait une place très élevée au « ministère de la magie » marocain bien que par chez moi, nous n’appelions pas cela « ministère ». Puis, l’homme me demanda en ce qui concernait mon père avec qui je n’avais jamais eu une très bonne relation ou du moins, avant le décès de ma cousine où j’avais entièrement changé. Je n’ai pas tardé à lui répondre, conservant mon sourire : « Mon père est directeur d’une grande compagnie bancaire dans monde arabe et également une certaine partie de l'Afrique autant au niveau moldu que sorcier ! Davantage sorcier, dois-je dire. » Lui expliquais-je.

Je lui avais mentionné mon inscription à l'université d'Haveirson, dans ce pays-même. C'était entièrement grâce à Samaël si je m'y étais inscrite, sinon je serais toujours au Maroc. L'homme, toujours avec ce sourire charmeur, m'expliqua les cotes de l'université qui se révélaient être bonnes. Je ne m'étais pas encore beaucoup informée sur elle et c'est exactement pour quoi je passais une certaine partie de l'été dans ce pays et également afin de m'habituer à la culture anglaise. « Je vous remercie et j'espère aussi que je vais m'y plaire ! » Lui répondis-je, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre de cet endroit que je ne connaissais pas encore, surtout que j'étais sans nouvelle de Samaël.

Ne sachant pas encore le nom du propriétaire du magasin, je ne me suis pas gênée pour lui demander, avec une certaine politesse évidemment. L'homme ne tarda pas à me le dire, toujours avec son sourire. Il s'appelait Phineas Beurk, comme le nom du magasin. Devais-je supposer qu'il y avait également un Barjow ? J'eus un sourire satisfait après qu'il m'eut appelé "mademoiselle". Il souhaita ensuite en savoir plus sur ma famille, se disant passionné de l'aristocratie sorcière. Par chez moi, c'était davantage de la royauté que de l'aristocratie. Je n'eus pas le temps de répondre pour le moment du fait qu'il m'offrit une tasse de thé, ce à quoi j'ai répondu, d'un sourire charmeur à mon tour :

« Bien sûr, monsieur Beurk ! » Beurk était un nom très étrange, de mon point de vue. Et du sien, le mien devait l'être bien davantage. Pendant qu'il s'occupait du thé, je me suis mise à répondre à sa demande mais avant tout, je me suis présentée : « Je ne vais pas être... euuuh... » J'ai cherché le mot quelques secondes. « ...égoïste ! Je m'appelle Zahara Jawaher Elmandjra. » Je lui fis un clin d'oeil, déposant mon bras sur le comptoir. « Ma famille a toujours été liée aux rois marocains et a toujours possédé un grand contrôle au Maroc sorcier. Il a toujours fallu faire belle figure aussi dans monde moldu. » Lui expliquais-je. « Et vous, monsieur Beurk ? Que dois-je comprendre du monde sorcier de ce pays ? » Lui demandais-je, toujours avec mon même sourire.
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyVen 12 Aoû 2016 - 23:05

Alors que le prix escompté pour la marchandise qu'il proposait était de 10 Gallions, la jeune femme lui en offrit 15 pour sa gentillesse. C'était particulier tout de même. La plupart du temps, c'était les dames plus âgées et très fortunées qui se comportaient de la sorte. L'aristocrate en déduisait qu'elle avait dû passé un temps certain à baigner dans l'abondance monétaire. Ainsi, étant donné son jeune âge, il pouvait penser que sa famille était effectivement riche depuis qu'elle était toute petite. C'était vraiment de plus en plus intéressant. Il avait tout intérêt à porter une attention toute particulière sur cette jeune femme que le hasard avait mis sur sa route. Il lui répondit :

- Mademoiselle est bien trop généreuse, tout en prenant les pièces qui se trouvaient sur le comptoir avant de les ranger dans sa caisse magique.

Le sujet de discussion enchaîna alors sur le Maroc, le pays d'origine de sa jeune cliente. Il l'écoutait parler et, au fur et à mesure qu'elle continuait, son intérêt pour elle ne faisait qu'augmenter. La situation de sa famille était bien mieux que ce qu'il pouvait s'imaginer. Il était rassurant de voir qu'il existait encore des pays où les familles aristocratiques sorcières étaient encore respectées et en ferme position par rapport au pouvoir gouvernemental. C'était pourtant bien malheureux que seul leur pays fasse face à de telles déconvenues. Mais ainsi allait la vie, ainsi allait le monde. Les choses étaient faites pour évoluer et il fallait s'adapter aux nouvelles contraintes qu'il imposait. Leur classe sociale avait subvenu à de nombreux assauts mais ce qu'il en restait saurait se montrer digne et droit dans cette épreuve. Ils remonteraient la pente. Ils finiraient à nouveau par accéder au pouvoir suprême. Peu importait les alliances qu'il faudrait souder, ils devaient redorer le blason de l'aristocratie, montrer qu'ils n'étaient pas tous comme ceux qui avaient été arrêtés. Cette idéologie était révolue, il fallait se le dire. Le monde évoluait en même temps que les pensées collectives. L'aristocratie sorcière devrait s'adapter ou disparaître. Les deux revers qu'elle a subi durant les deux guerres sorcières montraient bien à quel point imposer leurs valeurs n'était pas la bonne solution. Ils étaient vaincus et ils ne pouvaient faire autrement que de l'accepter. Ils devaient trouver d'autres moyens de garder le pouvoir, de conserver leur influence, d'être respectés.

- Je l'espère aussi. Ça a l'air d'être un très beau pays. Et je suis sûr qu'il est riche en artefacts magiques. Deux excellentes raisons pour moi que d'y venir. Je suis même très curieux de découvrir toutes les richesses dont regorge votre pays.

Cette dernière phrase était bien particulière. A double sens, elle pouvait signifier bien des choses. Mais en l'occurrence, sûrement avait-il voulu se montrer flatteur avec la jeune femme, qui était tout ce qu'il y a de plus charmante. Il l'écouta alors répondre à sa question sur son paternel. En effet, le gérant de Barjow & Beurk était curieux de voir ce que faisait un homme d'une si puissante famille. La mère ayant déjà un poste de choix, le père n'était en fait pas en reste. Etant donné le milieu dans lequel il travaillait, il n'y avait nulle doute que la famille de la jeune femme devait être extrêmement riche. Sûrement cela intéresserait son fils Tom. Après tout, quoi de mieux qu'une belle femme, issu d'un bon parti. Il était prêt à épouser une jeune aristocrate autrichienne - bien moins jolie, il fallait se l'avouer - pour consolider la position familiale, alors sûrement verrait-il cette occasion comme une grande amélioration. A moins qu'il ne l'épouse lui-même. Depuis cette aventure qu'il avait eu avec cette jeune femme, Mary, lors de son séjour en Ecosse, ses yeux s'étaient ouverts sur sa présente situation. Il était resté seul bien trop longtemps. Non seulement une présence féminine lui ferait le plus grand bien, mais en plus, cela lui permettrait possiblement de fonder de nouvelles alliances.

Il servit le thé dans deux tasses qu'il déposa sur le comptoir. Il l'écouta se présenter. Elle avait un nom qu'il aurait très certainement du mal à retenir, peu habitué aux consonances arabes. Cependant, il essaierait du mieux qu'il pouvait pour elle étant donné les prospects en jeu. Et quelle bonne nouvelle d'apprendre que sa famille était liée aux rois marocains et avait beaucoup d'influence dans les deux mondes. Il se fichait bien du monde moldu. Il aurait pu s'y intéresser mais le retour décidé au Silence l'en dissuadait. Quel intérêt avait-il à le faire ? Aucun à ses yeux. Améliorer et/ou conserver sa place au sein de la société sorcière était déjà une tâche compliquée en soi, alors dans le monde moldu, c'était impensable. Surtout qu'il ne connaissait absolument rien de leur société, et qu'il n'avait même aucun intérêt pour ses hommes et femmes si banals. Elle lui demanda alors sa propre position au sein de la société anglaise sorcière. Il commença d'un ton grave :

- Eh bien, c'est triste, mais nombreuses sont les familles sorcières à avoir été déchues récemment. Entre les implications avérées dans les crimes liés à la guerre du Seigneur des Ténèbres, les victimes de ce fou qui tuait les Sangs-Purs, et le zèle du gouvernement de Carwood, ça n'a pas été très facile à vivre ces derniers temps. Il reprit d'un ton plus léger. Mais je vous rassure, les choses iront mieux d'ici quelques semaines, voire quelques mois. Les grandes familles se hisseront à nouveau. Pour ma part, je ne suis pas lié à la royauté comme vous, Princesse Zahara. Mais je suis le patriarche actuel de l'une des 28 Sacrées, les 28 grandes familles au Sang-Pur répertoriées comme telles il y a quelques décennies. Mais notre statut n'a pas changé et nous vivons gracieusement. Ma famille possède de l'immobilier et quelques commerces dont nous vivons. Ajouté le commerce dans lequel nous nous trouvons actuellement, créé par mon père il y a quelques décennies, nous sommes à la tête d'une grande fortune qui nous octroie une certaine influence. Et j'entends bien développer ce commerce bien plus grandement.

Il souriait. S'il commençait à relativiser l'importance de la pureté du sang sorcier, il aimait se rappeler qu'il appartenait à une de ces grandes lignées de sorciers au Sang-Pur. Mais la conservation de ce statut, de cette pureté, se montrerait une tâche bien compliquée dans les futures décennies avec la raréfaction des familles arborant ce statut. Une raison de plus de le relativiser par rapport à la puissance et l'influence que possède une famille.
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MessageSujet: Re: Un revers et une belle rencontre   Un revers et une belle rencontre EmptyMar 23 Aoû 2016 - 7:48

J'avais décidé de donner davantage de gallions, pour le bouquin, à l'homme. La raison ? Son accueil agréable malgré la noirceur de cette boutique qui pouvait être très peu attrayante lorsqu'on regardait l'extérieur. L'homme semblait sympathique et cela, j'aimais bien. Étant étrangère, il aurait très bien pu me regarder d'un mauvais regard en m'envoyant promener mais non, il a été gentil.

Le gérant du magasin me remercia à sa manière en rangeant les pièces, ce à quoi j'ai offert un beau sourire. J'aurais pu donner bien plus, évidemment, mais je n'en ai pas amené infiniment à l'intérieur de mon sac à main. Par la suite, au lieu de partir, l'homme et moi avions commencé à discuter, où je lui ai parlé de mon magnifique pays natal alias le Maroc que j'adorais malgré l'inégalité entre les femmes et les hommes. Je lui avais également mentionné ma situation familiale et l'importante qu'elle avait dans la société sorcière marocaine et même du monde arabe en entier. J'avais entendu dire, de par ma mère, qu'au fil des siècles, ma famille a été liée de sang avec plusieurs rois marocains et qu'elle avait toujours eu de bonnes connexions avec la royauté du pays. Dans le pays dans lequel je me trouve à l'heure actuelle, on parle d'aristocratie et non de royauté. C'est ce que je trouve plutôt étrange. Faut dire que je viens d'un autre continent avec une culture entièrement différente. Je connaissais à peine le pays qu'est l'Angleterre.

L'homme du magasin me disait que mon pays avait l'air très beau en plus d'être riche en artefacts magiques, deux raisons qui pourraient l'amener à visiter. Il parla également de sa curiosité quant à découvrir la richesse dont regorge mon pays où un sourire malicieux vint se plier à mes lèvres. Je lui répondis : « Vous ne serez certainement pas déçu. Il y a très grande différence entre communauté sorcière arabe et communauté sorcière européenne, alors vous y trouverez votre lot, que ce soit en artefact magique ou bien la beauté de mon pays. Si vous avez besoin d'un interprète si vous visitez le Maroc un jour, je me ferai une joie de venir avec vous ! Je maîtrise quatre langues actuellement. » Lui dis-je, avec un sourire. Et puis, sur le grand continent africain, les artefacts magiques devaient regorger de partout, autant au Maghreb qu'en Afrique centrale. De plus, je doutais fortement que le gérant du magasin parle Berbère ou Arabe mais s'il parlait Français, il saurait très bien se débrouiller pratiquement n'importe où dans mon pays.

J'avais accepté de prendre du thé avec lui où j'avais appris qu'il portait un des noms du magasin, soit Beurk. Phineas Beurk. Il avait donc servi deux tasses de thé. J'aurais très bien pu me méfier du liquide mais quelque chose me disait que ce Beurk n'avait aucune mauvaise intention à mon égard et comme il n'avait rien fait de louche, je n'avais ainsi aucune raison de m'inquiéter de quoi que ce soit. Après avoir pris ma première gorgée de ce thé qui se révélait être délicieux, je m'étais présentée à mon tour avant d'un peu lui expliquer la position de ma famille quant à mon pays allant jusqu'aux rois marocains. Puis, je lui avais posé une question quant au monde sorcier britannique dont je ne connaissais que trop peu, même pour une personne allant étudier dans une université du pays. Monsieur Beurk prit un ton grave en débutant, alors que je pris une nouvelle gorgée de ma tasse de thé :

« Eh bien, c'est triste, mais nombreuses sont les familles sorcières à avoir été déchues récemment. Entre les implications avérées dans les crimes liés à la guerre du Seigneur des Ténèbres, les victimes de ce fou qui tuait les Sangs-Purs, et le zèle du gouvernement de Carwood, ça n'a pas été très facile à vivre ces derniers temps. » J'ai levé les sourcils de surprise, me forçant en même temps pour le comprendre au maximum. « J'ai entendu parler de ce Seigneur des Ténèbres mais par chez moi, ça n'a jamais été un sujet dit majeur. Et, euuuh, qui est ce Carwood ? » Demandais-je, avant que Phineas ne continue, d'un ton plus léger que précédemment :

« Mais je vous rassure, les choses iront mieux d'ici quelques semaines, voire quelques mois. Les grandes familles se hisseront à nouveau. Pour ma part, je ne suis pas lié à la royauté comme vous, Princesse Zahara. »
J'eus un nouveau sourire malicieux. « Mais je suis le patriarche actuel de l'une des 28 Sacrées, les 28 grandes familles au Sang-Pur répertoriées comme telles il y a quelques décennies. Mais notre statut n'a pas changé et nous vivons gracieusement. Ma famille possède de l'immobilier et quelques commerces dont nous vivons. Ajouté le commerce dans lequel nous nous trouvons actuellement, créé par mon père il y a quelques décennies, nous sommes à la tête d'une grande fortune qui nous octroie une certaine influence. Et j'entends bien développer ce commerce bien plus grandement. » J'ai hoché de la tête, même si je trouvais bizarre ce truc de 28 grandes familles. Il fallait donc supposer que la famille de cet homme occupait une place importante au sein de la communauté sorcière britannique, surtout qu'il possédait quelques commerces avec une grande fortune. Sa dernière partie me fit tirer davantage de l'oeil mais je répondis d'abord, en prenant une troisième gorgée de thé :

« L'important est que votre famille puisse bien vivre malgré le nombre qui ont été déchues. Au moins, la votre est intact. » Dis-je, en hochant de la tête. « Je suppose que développer votre commerce plus grandement, comme vous dites, pourrait se disperser jusqu'au Maroc et même le Maghreb en entier. Vous savez, ma famille a d'excellents contacts au niveau de marchands d'artefacts magiques et collectionneurs qui seraient sûrement très intéressés de faire affaire avec vous. Je pourrais vous mettre en contact avec mon père qui peut vous fournir des adresses très intéressantes. » Lui dis-je, tout en souriant. Mon père avait beaucoup d'influence dans tout le Maghreb et ses contacts au niveau sorcier étaient énormes. Qui sait si une famille anglaise importante comme celle des Beurk pouvait faire affaire avec la mienne, importante au Maroc ? « De plus, qui sait si cela pourrait tisser quelques liens entre nos familles ou bien nos pays ? Donc, qu'en dites-vous, monsieur Beurk ? » Lui demandais-je, en conservant mon sourire. Tout était vrai, en plus. Peut-être n'avais-je que 18 ans mais j'étais douée en affaire et j'avais aussi pas mal de contacts. Cependant, il valait mieux passer par ma famille, notamment mon père, pour se fier aux contacts.
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