Cours Médicomagie I - Présentation et Diagnostics - Lära

13/06/2016

Lundi 6 octobre, 09h45

HRP:

On ne peut pas repousser indéfiniment la date d’un événement que l’on redoute, c’est pour ça que Magnus s’est forcé à se fixer un jour et une heure pour son premier cours. Le Comte ne le paie pas non plus à rien faire, et l’inaction devient chaque jour plus difficile à supporter que le stress de parler devant un amphi d’étudiants. Le tout nouveau professeur de médicomagie n’a aucune idée de comment son prédécesseur menait ses cours, et il se sent, à juste titre, incompétent. Il espère juste être capable d’apprendre sur le tas.

Après, il n’est pas non plus resté inactif : soigner les blessures quotidiennes à l’infirmerie l’avait mis dans une disposition particulière. Loin de son domaine de prédilection, il avait ressorti les bouquins et comme un de ces futurs médicomages, il avait étudié. Enseigner, ça ne devait pas être bien différent, si ?

Bon il avait également parcouru les examens et les cours qu’avait donné l’ancien professeur, histoire de ne pas faire doublon et de pouvoir approfondir. Il devait dire que quelque chose manquait cruellement au programme de l’année passée, alors son premier cours ne fut pas spécialement compliqué à mettre en place.

Arrivé un quart d’heure en avance, Magnus prend place sur l’estrade, assis et plongé dans ses notes. L’amphithéâtre est encore vide, et le Suédois se prend à espérer qu’il le reste. Pas de boulot, payé quand même en mode ‘c’est pas ma faute’ : le pied. Pour un premier contact, le professeur Alexandersson avait opté pour un naturel qui n’en ait pas trop l’air : robe de sorcier à l’anglaise, noire et sobre, avec en-dessous un jean noir, une chemise — pas blanc cassé, soit dit en passant — et un pull d’un blanc éclatant.

Derrière lui, sur le tableau, est inscrit le thème du cours d’aujourd’hui : présentation du programme & techniques de diagnostic. Il prévoie d’en voir le maximum, et d’enseigner les plus utiles aux étudiants. Un peu de bases avant de toucher aux trucs vraiment intéressants, ça ne pouvait faire de mal à personne, non ?

18/12/2005

J’appréhendais beaucoup le premier cours de médicomagie. Disons que c’était plutôt le changement de professeur qui m’angoissait un peu. J’avais mal dormi de la nuit et j’avais eu du mal à sortir du lit. J’avais tendance à me lever plus tôt pour me préparer depuis que j’étais en fauteuil. J’avais des difficultés à être aussi rapide qu’avant. Heureusement que je sentais à nouveau mes jambes, même si j’étais encore loin de pouvoir me courir un marathon, j’arrivais au moins à me hisser debout quelques secondes et à faire deux ou trois pas… Je restais une bonne demi-heure dans la salle de bain pour en ressortir habillé d’un jean délavé et d’un pull blanc.

Vers huit heures trente, j’étais déjà à la cafétéria pour prendre mon petit déjeuner en potassant mes avancées sur l’antidote de l’aconit. J’avais réussi à stabiliser la première partie de la potion, mais la seconde partie s’avérée encore plus complexe que la première. Je n’en étais qu’à la théorie et je songeais sérieusement à passer à la pratique sous peu même si mon emploi du temps était déjà bien chargé. Le temps du petit déjeuner écouler, j’avais filé à la bibliothèque pendant un peu moins d’une heure avant de me rendre à l’amphi ou se tiendrait le cours. J’arrivais bien entendu à l’avance, ayant pris cette habitude de partir toujours plus tôt depuis que j’étais en fauteuil. Je craignais les obstacles que je pouvais rencontrer dû à mon handicap provisoire à vrai dire.

En rentrant, dans la salle, j’eus un pincement au cœur. C’était le même ou Quinlan donnait ses cours. Sauf que ce n’était plus lui maintenant. Je constatais avec un peu de surprise que j’étais la première arrivée et que Alexandersson était déjà là.

-Bonjour professeur, dis-je poliment avant d’aller m’installer, au premier rang.

Je n’avais pas vraiment le choix de toute façon, je ne pouvais pas me mouvoir aussi facilement cloué dans un fauteuil que sur deux jambes. Toutefois je fis la transition de mon fauteuil à un siège, histoire d’être installé comme n’importe quel autre étudiant. La plupart du temps, je me faisais léviter moi-même dans les escaliers et dans les endroits plus difficiles d’accès, mais pour une transition aussi courte, j’utilisais seulement la force de mes bras.
Une fois installée, je sortis un rouleau de parchemin et le nécessaire pour prendre des notes en attendant que d’autres étudiants arrivent.

01/07/2016

Les cours de vétérimagie n'avaient pas encore commencé et je commençais à m'ennuyer. Heureusement, j'avais conservé un mi-temps au Zoo d’Édimbourg en tant qu'assistante vétérinaire. J'avais assisté à la naissance d'un bébé rhinocéros et il était magnifique et en bonne santé, sa mère aussi.

En remontant dans ma confrérie, j'étais passée devant le panneau d'affichage. Les dates du cours de divination, de médicomagie et de potion avaient été indiquées. Le seul qui m'intéressait était celui de soin. Peut-être que j'irais à celui de potions aussi mais en tout cas, pas au premier. Une discipline bien trop nébuleuse et fantaisiste à mon goût.

Le 7 octobre, après avoir déjeuné d'une salade de fruits et avoir bu plusieurs tasses de thé, je me rendis à l’amphithéâtre Grindelwald. Je portais une tenue moldue confortable vu que je travaillais cet après-midi. Je poussais la porte et mon regard émeraude se posa sur l'enseignant présent. Je le détaillais pendant quelques instants. Il était pas mal dans son genre. Un peu trop baraqué à mon goût mais pas désagréable à regarder.

Je le saluais d'une voix chantante. Une seule élève était, déjà, présente, installée au premier rang. Je lui fis un petit signe de tête. J'avais remarqué son état mais elle ne semblait pas en souffrir.

- Bonjour, Professeur.

Je m'installais au quatrième rang. Puis je sortis un carnet, un stylo bille, un crayon de papier et quelques crayons de couleur au cas où. J'écrivais plus vite de cette manière. Je savais, malheureusement, que je devrais reprendre la plume pour les examens.

J'espérais que cette salle ne serait pas remplie entièrement d'étudiants bruyants. Sinon, j'allais me sentir oppressée. Comme il restait une dizaine de minutes avant le début du cours, je repris la lecture de mon grimoire. J'en étais aux diricos.

10/09/2016

Médicomagie cours I

Ouvert : Professeur Alexandersson

Spoiler:

Ce matin là, une force inexpliquée, irréfutable, attirante, tira Lysandra hors de son lit... Comme attirée par quelque chose, la jeune fille se leva et s'apprêta, décidée à explorer une fois de plus l'école dans l'espoir d'y trouver sa place, d'en comprendre le mode de fonctionnement et possiblement de faire quelque chose de grandiose.

Il est vrai que depuis qu'elle était ici, elle n'avait encore eu aucun cours de vétérimagie et elle commençait donc à s'ennuyer et se poser des questions... légitime non ? Pourtant en passant devant le panneau d'affichage dans la hall, elle vu au programme un cours de médicomagie. Ce n'était pas totalement son domaine prédilection mais une voix lui soufflait de s'y rendre tout de même. La douce et tendre jeune fille se disait naïvement que l'homme n'était qu'un animal trop présomptueux que pour se classer comme tel mais qu'il n'y avait donc pas d'énorme différence entre les cours de médicomage et de vétérimage... Tandis que la sombre Lana dans un coin de sa tête, riait déjà tel un démon ouvrant les portes de l'enfer. Il fallait être proche de ses amis mais encore plus de ses ennemis. l'homme, le sang de bourbe, le sorcier moyen incapable de se servir de sa baguette dans un but plus grand que son égo, était son ennemi. La tête de Lysandra tiqua sur la côté pendant qu'elle tentait désespérément de garder le contrôle sur elle-même... Lana lui envoyait des visions d'horreur, lui soufflait que de connaître le fonctionnement de l'humain serait plus pratique pour le détruire.

Malgré les menaces et les idées sombres de son mister Hyde blonde, Lysandra se rendit au local indiqué. Peu d'élève était déjà présent, serait-elle à l'heure pour la première fois de sa vie ? Le destin arrangeait les choses étrangement, c'en était presque risible...

Elle sourit poliment à la jeune fille au premier banc et fit un pas, hésitant un instant à allez voir le professeur... Venant d'entrer dans sa première année à Harveirson, la blondinette ignorait tout des règles et du fonctionnement de l'école et elle ignorait donc si elle avait l'autorisation ou non de suivre un cours hors de son cursus... La réflexion, la gène et la peur de mal commencer l'année lui firent se mordre la lèvre tout en fixant un peu trop longuement le professeur... Se rendant compte de l'étrangeté de la situation, elle toussa légèrement pour reprendre contenance puis pivota sur elle-même pour marcher dans l'allée centrale et rejoindre une place libre au milieu de classe. Trop loin que pour être remarqué mais assez proche que pour pouvoir suivre attentivement le cours. En sortant de quoi prendre note, elle salua poliment le professeur, d'une voix faible, espérant au fond d'elle ne même pas être entendue pour pouvoir se fondre dans la masse d'élèves qui commençait petit à petit à arriver.

"- Bonjour monsieur..."

Tripotant nerveusement sa plume, elle gardait le regard baissé pour se perdre dans ses pensées, priant toujours plus pour que Lana reste calmement terrée dans sa tête, qu'il n'y ait aucun débordement, qu'elle soit simplement une élève lambda comme elle aurait tant voulu l'être. Elle releva tout de même la tête de temps en temps, trop curieuse que pour résister à la tentation d'observer les autres élèves, le professeur, la salle, le monde.

.pinklemon

❝ Présentation et diagnostics ❞

Magnus Alexandersson & Vous ?

Les faiblesses s'excusent, les trahisons se châtient.

Une nouvelle rentrée, une nouvelle année en perspective. Encore des dizaines de choix à faire pour le futur, des cours à suivre, des liens à accentuer, d’autre à faire… Mais les choses avaient changé. Il n’était plus question, comme l’année dernière de se rendre innocemment à son premier cours de médicomagie, s’installer, écouter. Elena n’était plus innocente – l’avait-elle été un jour ? – et maintenant, avec tout ce qui s’était passé… La jeune femme ne pouvait être que troublée. Elle avait l’impression, depuis qu’elle avait parlé à Novenka dans l’amphithéâtre, que quelque chose avait changé entre elles. Que la Yougoslave ne se confiait plus à elle de la même façon. Qu’elle… Se méfiait.

Au moins, le retour de Rowan avait apaisé le cœur de l’ancienne jaune et noir, et par la même occasion celui de la descendante des Mcwood. Pouvait-il en être autrement ? Non, ce serait mentir. Mais elle avait pu ressentir une pointe de haine en voyant Novenka étreindre son amant. Oh, Elena n’était pas jalouse envers les sentiments que pourrait avoir la Cieslak quant à Rowan. Alors, qu’est-ce que cela pouvait être ?

De plus, il y a quelques jours, alors qu’après la bataille et la mort violente d’Alycia, et qu’Elena se pensait débarrassée des membres de cette famille, une nouvelle était apparue. Et elle ne pouvait être que sombre. Une cousine. Léonor Wooden. Si Elena avait d’abord été intriguée, surprise par ce reçu, elle avait eu une violente envie de le déchirer. De hurler sa haine. N’en aurait-elle donc jamais fini avec cette histoire ? Allait-on encore tenter de la tuer, pour au final échouer ? L’Anglaise était lasse de tout cela.
L’apprentie médicomage s’était vêtue d’un haut bleu océan, avec un jean noir et des baskets de même teinte. Un peu d’eye-liner, et un coup de gloss. Elle n’avait jamais été une fanatique de maquillage, et ne comptait pas changer.

Elena attrapa son sac et se dirigea vers la salle de cours. Ça aussi, cela lui ferait une étrange impression. Quinlan était mort. Elle n’avait certes pas été des plus proche avec, comme pouvait l’être Novenka, mais cela l’avait profondément ancré quand on lui avait annoncé le suicide de son professeur.
En entrant, la brune salua son nouvel instituteur et partir s’asseoir à sa place. C’était reparti.

©BESIDETHECROCODILE

13/06/2016

Bon, apparemment ce n’était pas la grande affluence dans les cours de médicomagie, mais ce n’était pas bien grave. Magnus ne pouvait s’empêcher de se dire que ça ne pouvait que profiter à celles et ce… à celles qui avaient fait le déplacement ce matin. Puisque ce premier cours était utile aussi bien aux première qu’aux deuxième année, le professeur Alexandersson avait prévu de petits parchemins pour chacun… enfin chacune.

— Bonjour à toutes et à tous, je suis le professeur Magnus Alexandersson. Je vais me présenter rapidement, histoire qu’on mette à plat certaines choses directement.

Ce faisant, le professeur ferma la porte de l’amphithéâtre. L’heure, c’était l’heure, et si on n’était pas foutu d’être ponctuel, alors on n’avait rien à faire dans le monde de la médecine magique. Hahem.

— J’ai un léger accent bizarre, et c’est normal, je suis Suédois. En espérant que ça ne vous perturbe pas plus que ça, comme ça on peut passer aux choses sérieuses. Pour les seconde année, je suis désolé de ce qu’il s’est passé avec votre ancien professeur. Je connaissais bien Quinlan et sans lui je ne serais pas là aujourd’hui. On a étudié ensemble et il vous a sûrement bassiné avec ses urgences, puisqu’il a travaillé dans ce service toute sa vie. Ma spécialité, ce sont les maladies incurables et la médicomagie légale.

Si l’une des étudiantes présentes s’était un jour intéressée à la criminologie magique et, a fortiori, aux techniques d’autopsie des affaires ayant visiblement une part magique, elles avaient sûrement entendu parler de Magnus. Ils n’étaient qu’une quinzaine à exercer ce type de médicomagie en Europe, alors que le domaine était largement plus développé sur d’autres continents.

— Cependant, ce n’est sûrement pas ce qui vous intéresse le plus et ce qui est le plus important pour vous d’apprendre. Je ne vous connais pas encore, alors je vous laisse ces fiches à remplir, histoire de mieux adapter mes cours à vos besoins. Mon bureau vous est ouvert si vous avez le moindre souci avec vos recherches personnelles.

Les petits parchemins volèrent jusqu’aux étudiantes, venant se poser doucement sur leur pupitre. Il s’agissait du très classique formulaire de début de cours, rien de bien original. A contrario de son prédécesseur, Magnus n’était pas très funky. Du moins, en apparence. Il leur laissa quelques minutes pour remplir cette feuille, si bien sûr elles le souhaitaient, avant de reprendre la parole.

— Bien. Maintenant que ça, c’est fait, entrons dans le vif du sujet : le diagnostic. Comment déterminer ce qu’un patient a ? Comment vous feriez ? Et avec quels outils ?

Hop, direct dans le feu de l’action et du sujet, en espérant qu’elles soient assez extraverties pour prendre naturellement la parole sans avoir peur de dire une ânerie. Après tout, elles étaient là pour apprendre, non ?

HRP:
Fiche de présentation:

24/07/2016

[HRP : Je suis désolée pour le retard, je n'avais pas vu que le cours avait été lancé. ]

Je commençais à trouver mes marques à Haveirson ; même si j'étais encore loin de me sentir comme un blaireau dans son terrier. La présence de Novenka et de William me rassurait, bien que je n'avais pas souvent la chance de les croiser en cours. Au moins, les enseignements qui m'étaient directement dirigés n'étaient – comme je l'avais espéré – que de très loin liés à la pratique magique et j'avais presque pu entièrement me fondre dans la masse. Comme si de rien n'était, et que je n'étais pas pourvue d'une tare. L'université était un lieu d'élite ; tous les étudiants inscrits ici semblaient être brillants. Et, parfois, je me demandais ce qui avait bien poussé ce fameux Comte à y accepter ma candidature.

Le système me laissait néanmoins toujours un peu perplexe ; je n'étais évidemment pas fâchée de pouvoir m'installer à n'importe quel cours juste pour en écouter la théorie, et ne pas devoir subir la partie magico-pratique. Pourtant, ça m'avait aussi fait atterrir dans une terrible confusion quant aux cours auxquels j'étais tenue d'assister et bien que la médicomagie fasse de toute évidence partie de la liste, j'avais réussi à l'oublier. Heureusement pour moi, je m'étais levée aux aurores avec l'espoir de passer ma matinée à explorer le parc de Haveirson et de jeter un œil aux plantes qui poussaient dans la région. Rien ne devait être très différent de mon Devon natal, mais, le lieu était sensé être intrinsèquement magique, non ? Finalement, c'est un peu échevelée, mes longs cheveux bruns attachés à la sauvette et vêtue de vêtements d'extérieur que je fis irruption dans l'amphithéâtre.

Je me mordis la lèvre en réalisant qu'il était vide ; et je restai tétanisée à la porte pendant quelques secondes. Je ne voyais nul visage familier et rassurant, et je rechignais, comme souvent, à m'installer avec un inconnu dans une situation qui pouvait s'avérer totalement imprévisible et incontrôlable. Je pris donc la décision d'aller me perdre dans les rangées du haut, afin de faire oublier ma présence et de sereinement prendre notes le temps de jauger la situation. Je dépassai le professeur alors qu'il entamait sa présentation, le saluai d'un petit signe de tête discret, et pris place dans ma zone de confort.

La discrétion et le silence.

Tout l'opposé de ce que le professeur annonçait, donc. Étonnement, cela me rassura un peu ; j'avais entendu dire que le cours de l'année précédente avait tourné sur les urgences, et tout un tas de choses crades et qui dépassaient de loin ce que je m'imaginais faire de ma vie. Poser un diagnostic n'était certes pas le boulot de l'apothicaire – dont je ne savais pas encore grand-chose, véritablement – mais un pharmacien avait à connaître ses médicaments – donc ses applications – et se devait de pouvoir conseiller ses clients – ce qui n'était pas complètement différent de l'établissement du diagnostic. Je me découvris donc une dose de courage face à cette question que j'avais répétée maintes fois sur mes fiches d'études, à Manchester. Je levai la main, sans grande conviction néanmoins et attendit que le professeur me donne la parole.

« Pippa Funnell, étudiante en apothicairerie. Mon premier réflexe serait de parler avec le patient ; je lui demande comment il se sent, où il a mal, pourquoi il vient voir un praticien. Et puis je regarde son attitude générale, je me demande s'il dit toute la vérité. Les gens mentent souvent sur leurs symptômes. »

Et immédiatement, je fondis sur mon parchemin. Mes connaissances en matière de diagnostic s'arrêtait là ; je n'avais jamais palpé quelqu'un, après tout. Voilà, maintenant, y a-t-il un étudiant médicomage dans la salle ? A défaut, je griffonnai sur le formulaire, histoire de meubler mon propre silence.

Nom : Funnell, Pippa
Année : 1ère
Cursus : Apothicairerie
Confrérie : Sinistros
Projet professionnel : Apothicaire ?
Sujet qui vous intéresse plus particulièrement : Les diagnostics, l'accompagnement du patient, le choix des traitements
Pour les 2e année, ce que vous avez appris l'année précédente :
Pour les 1ere année, ce que vous connaissez de la médicomagie, si vous avez déjà eu des cours dans ce domaine : Un an de pharmacologie dans une université moldue
Avez-vous déjà travaillé dans la médicomagie (stage par exemple), et si oui, en quoi consistait votre travail : /
Avez-vous des remarques ou des demandes particulières ? /

[HRP 2 : Si tu considères que Magnus ne lui donne pas la parole, ne réagit pas comme ça, ou que ma tournure pose le moindre problème, je modifierai bien entendu]

18/12/2005

Le professeur Alexandersson se présenta aux élèves. Je l’écoutais quand même, même si j’avais eu l’occasion de faire sa connaissance avant le premier cours avec lui. J’avais noté son accent, mais cela ne m’avait pas gêné la première fois, et encore une fois, je trouvais qu’il parlait l’anglais avec un accent totalement correct. Je notais qu’il était suédois quand même, ce qui cassait un peu le mythe des beaux suédois blonds ! Mais bon, je m’en remettrai.

Il parla de Quinlan évidemment, et mon regard se voila un peu. De ce que j’avais appris avec Quinlan, c’était surtout les formes de communications a avoir avec le patient, ayant de grandes lacunes dans le relationnel. Quinlan m’avait fait travailler sur ça, et même encore maintenant je gardais malgré moi, des difficultés à être patiente. Je laissais un sourire m’échapper lorsqu’il mentionna la spécialité de mon ancien professeur et coéquipier. Les urgences… C’était tout lui. Mais je deviens bien plus intéressé par la spécialité de Magnus, les maladies incurables. Certes, je ne doutais pas que la médecine légale pouvait être intéressante, mais l’idée de combattre ce qui n’était normalement pas combattable était alléchant et c’était une façon comme une autre de défier la mort. Ce n’était pas pour rien que je m’étais focaliser sur un antidote à l’aconit comme thèse… S’en était devenu presque une obsession.

De prime abord, je m’en voulu de penser que Magnus était bien plus agréable et accessible que Quinlan, après tout, ce dernier n’avait jamais refusé de m’accorder son aide. Mais Alexandersson avait un comportement qui inspirait directement la confiance, et malgré ma méfiance habituelle, j’avais envie de lui faire confiance. Il distribua des fiches que je regardais vite fait avant de me mettre rapidement à la remplir.

Megan O'Neill a écrit:: Nom : O’Neill, Megan.
Année : Deuxième année.
Cursus : Médicomagie.
Confrérie : Abraxan.
Projet professionnel : J’ai pour but de devenir Médicomage en me spécialisant dans les empoisonnements ou bien me focaliser sur la recherche.
Sujet qui vous intéresse plus particulièrement : Les poisons et leurs antidotes.
Pour les 2e année, ce que vous avez appris l'année précédente : Les accidents domestiques (blessures, coupures…), la prise en charge du patient, les fractures et felures.
Pour les 1ere année, ce que vous connaissez de la médicomagie, si vous avez déjà eu des cours dans ce domaine :
Avez-vous déjà travaillé dans la médicomagie (stage par exemple), et si oui, en quoi consistait votre travail : J’entame ma deuxième année de stage à Poudlard.
Avez-vous des remarques ou des demandes particulières ? rien de particulier pour le moment.

Une fois rempli, je reposais ma plume sur la table et mis la feuille d’information sur le côté. Le cours commenca deux trois minutes plus tard, et la première question fusa. J’hésitais à levé la main, je n’étais pas particulièrement à l’aise à l’oral, surtout s’il yavait du monde autour. Avec hésitation, je levais la main avant de prendre la parole.

« - En observant pour commencer. On peut poser des questions bien sur, mais il faut tout de même se méfier des réponses… tout le monde peut mentir. Par rapport aux symptômes décrits on peut aussi faire un examens basique avec notre baguette pour localiser les anomalies corporelles externes et internes. Ça nous permet de traiter plus rapidement les vrais problèmes alors que les symptômes peuvent être trompeurs. » répondis-je après quelques secondes de réflexions.

Finalement, je ne m’étais pas rendu compte que Pippa aussi avait eu la même idée que la mienne. Je n’avais donc pas modifier ma réflexion et je m’apercevais maintenant qu’elle était identique. Je regardais la Sinistros arrivait d’ailleurs en retard un peu blasé de l’avoir vu me dévancer.

HJ - précision:

01/07/2016

Les dernières étudiantes s’installèrent. J'étais étonnée que nous soyons aussi peu nombreux dans ce cours. Les sortilèges de soin étaient importants à connaître vu la roublardise du maître des lieux. Mes connaissances se limitaient à l'essence de dictame et au sortilège "Episkey".

Je fermais mon grimoire au moment où notre professeur prit la parole pour se présenter. Il remplaçait l'un de ses amis. J'ignorais ce qui était arrivé à ce dernier. Un destin funeste certainement. Avait-il péri lors de la bataille de Poudlard ? Il me semblait pas avoir lu ce prénom dans les articles de la Gazette du sorcier.

"Médicomagie légale". Est-ce qu'il faisait des autopsies comme certains médecins moldus lorsque la mort était suspecte et était associée à un crime ? J'espérais vraiment qu'il expliciterait cette spécialité.

Je ne savais pas encore si je poursuivrais l'étude de cette matière. Le professeur Alexandersson me fit une bonne impression. Il semblait ouvert à la discussion alors peut-être que j'irais le voir dans son bureau pour lui poser quelques questions sur la médicomagie légale.

Je parcourus le parchemin qu'il souhaitait que nous complétions. Je pris mon temps pour y répondre.

Nom : Mary Elizabeth Cunningham
Année : Première année
Cursus : Vétérimagie
Confrérie : Phénix
Projet professionnel : Créer une réserve mêlant les animaux et les créatures magiques. J'ai déjà décroché mon diplôme de vétérinaire.
Sujet qui vous intéresse plus particulièrement : Soigner des enfants en bas âge. Comment les comprendre ? et la médicomagie légale.
Pour les 2e année, ce que vous avez appris l'année précédente : /
Pour les 1ere année, ce que vous connaissez de la médicomagie, si vous avez déjà eu des cours dans ce domaine : Quelques cours furent dispensés à Uagadou, lors de la dernière année, pour soigner des plaies superficielles, un nez ou des orteils cassés.
Avez-vous déjà travaillé dans la médicomagie (stage par exemple), et si oui, en quoi consistait votre travail : /
Avez-vous des remarques ou des demandes particulières ? Est-ce qu'il existe des remèdes qui peuvent être utilisés à la fois sur les sorciers et les créatures magiques ?

Je réfléchissais à ses différentes questions. L'avantage avec un autre sorcier est qu'un guérisseur peut communiquer directement avec lui en lui demandant où il a mal. Mais pour cela, faut-il encore qu'ils parlent la même langue et qu'il soit conscient, non ?

J'écoutais la première étudiante proposait une réponse. Pippa. Elle suivait un cursus intéressant. La deuxième étudiante répondit en partie à mon interrogation en affirmant qu'avec sa baguette, un médicomage pouvait procéder à un examen basique pour localiser les dommages internes. Elles parlaient toutes les deux de mensonge. Chacun sait gérer la douleur différemment alors nous pouvions tous nous tromper.

10/09/2016

Médicomagie cours I

Ouvert : Professeur Alexandersson

Installée confortablement au premier rang, observant en souriant légèrement son professeur, Lysandra ne réagis pas très rapidement au questionnaire qui vint se poser devant elle.
Ce n'est qu'au bout de quelque minutes qu'elle sortis de ses pensées pour l'observer, le lire et ensuite seulement réfléchir à ce qu'elle y répondrait. Ces questions étaient un peu trop précise, elle ne savait pas encore si elle était sure de son avenir et n'aimait pas qu'on la force à se décider ainsi... Elle soupira, observa un instant ses camarades qui semblaient tous très occupé sur le-dit questionnaire puis reporta encore une fois son regard sur monsieur Alexandersson. Elle sourit à nouveau, le côté un peu bûcheron de l'homme, sa petite barbe et son air un peu cassant faisait intérieurement rire la jeune fille et lui changeait étrangement les idées. Comme remplie d'énergie par ce rire apaisant, elle se redressa un peu sur son siège et sorti sa plume pour compléter le papier.

Lysandra a écrit:: "Nom : Lysandra d'Egerton
Année : 1e année
Cursus : Vétérimagie
Confrérie : Phénix
Projet professionnel : Devenir vétérimage, spécialiste en soin des créatures magique.
Sujet qui vous intéresse plus particulièrement : Les créatures magiques
Pour les 2e année, ce que vous avez appris l'année précédente : /
Pour les 1ere année, ce que vous connaissez de la médicomagie, si vous avez déjà eu des cours dans ce domaine : Aucun. J'ai rencontrer beaucoup de médicomage et de psychomage durant ces deux dernières années mais en tant que patient et n'y connait donc absolument rien.
Avez-vous déjà travaillé dans la médicomagie (stage par exemple), et si oui, en quoi consistait votre travail : Non. Mais je fais un stage en assistanat du professeur de Soins aux créatures magiques de Poudlard.
Avez-vous des remarques ou des demandes particulières ? ~~Veuillez faire cours torse-nu~~ )<- phrase très fortement gommée) Non."

Rougissant légèrement, elle reposa sa plume et fit voleter son papier pour qu'il rejoigne la pile de ceux de ses camarades sur le bureau de Magnus. Elle s'appretait à lever la main pour répondre à l'autre question mais remarqua ensuite que d'autres avait déjà commencer à répondre oralement, elle avait visiblement prit un peu trop de temps sur le questionnaire, tant pis... De toute façon, elle n'était pas inscrite à ce cours, autant laissé les élèves médicomage tenter de réussir leur année non ?
Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle posa sa joue dans le creux de sa main en observant le reste de la classe pensivement.

.pinklemon

13/06/2016

Magnus observa les étudiantes remplir le questionnaire, l’air concentré. Bordel, ce que c’était long de regarder des gens écrire des trucs. On se faisait toujours aussi chier quand on était en cours ? Et le temps… le temps passait si lentement aussi. Bon. Une fois que la plupart des visages s’étaient de nouveau tourné vers lui, il posa sa question ‘top départ’, son tremplin vers le thème central du cours : les techniques de diagnostic.

Deux étudiantes répondirent presque immédiatement, et de façon fort sensée, raison pour laquelle leurs réponses étaient d’ailleurs si proches. C’était d’une logique imparable, et ce côté ‘tout le monde ment’ arracha un petit sourire à Magnus. C’était comme s’il voyait Quinlan derrière Megan, et peut-être derrière cette Pippa avec laquelle il n’avait pas eu l’occasion de discuter en dehors des cours.

— Alors oui, il est fort possible qu’on vous mente, mais quand même, sachez accorder de l’importance à ce que disent vos patients. Le dosage n’est pas évident, certes. Et puis, il arrive qu’on vous mente sans le savoir. “Oh, mais je ne pensais pas que c’était important !” ou encore des “Mais vous ne m’avez pas demandé !”. Mais ok, poser les bonnes questions, analyser les réponses, c’est le début d’un bon diagnostic.

Le tableau se mit en mouvement derrière lui, alors qu’il agitait sa baguette. Des étapes vinrent s’inscrire sur l’ardoise noire, et bientôt on pouvait lire “Quesions & réponses”. Mais ce n’était qu’une étape, comme Megan l’avait sous-entendu.

— Je serais curieux d’avoir un exemple de ces symptômes trompeurs (vous pensez à quelque chose en particulier ?), mais la seconde étape est bien sûr d’ausculter le patient. Vous parlez de sort : est-ce que vous en connaissez un ?

Cette question n’était là que pour que Magnus sache un peu l’étendue des connaissances de ses étudiantes. Il était tout à fait normal pour elles de ne pas connaître ces sorts, parce qu’elles étaient là pour apprendre, déjà, et puis parce que toutes ne se destinaient pas à devenir médicomage, à commencer par Pippa qui s’était présentée la première.

HRP:

24/07/2016

J'écoutai avec attention la réaction du professeur, contente de ne m'être pas complètement étalée dans ma prise de parole. Puis je hochai la tête, avec un petit sourire, apaisée par la bienveillance qui perçait dans ses mots. Je jouai avec ma plume, quelque part un peu amusée par son imitation, car elle était aussi vraie que terre-à-terre. Le patient ne pouvait pas savoir de quelles informations son médecin avait besoin pour le soigner au mieux, peut-être considérait-il certains symptômes comme banals, et si dans un tel cas, il y avait erreur de diagnostic au final, ce n'était peut-être pas le patient qui était mauvais.

La seconde étape ne m'évoquait néanmoins rien ; je n'avais jamais été auscultée par un médicomage et d'après ce que les deux spécialistes semblait sous-entendre, il n'y avait guère de pratique commune entre le diagnostic magique et le moldu, une fois l'étape des questions dépassée. Alors, je laissais simplement mon imagination divaguer un peu, le menton appuyée sur ma paume et la masse de mes cheveux bruns en travers de mon visage. J'avais parfois cette drôle d'habitude de devoir m'enfermer derrière un rideau pour me laisser aller aux prises de mes pensées ; je voyais des sorts étranges qui faisaient entrer de petites lumières sous la peau du patient ; des outils magiques diaphanes qui couraient sur le corps pour y déceler les zones douloureuses ou encore des onguents qui, sans efforts, refermaient les blessures.

Finalement, alors que le silence s'éternisait, je relevais le visage, un peu étonnée. Mon regard s'accrocha à mes camarades, en une supplication silencieuse pour qu'ils prennent la parole. A la fin de la ronde, mes prunelles noisettes rencontrèrent celles du professeur, avec une lueur hésitante. J'espérais avec ferveur qu'il n'utilise pas ma première intervention pour m'interpeller et mettre mon ignorance en la matière sur le devant de la scène.

01/07/2016

Notre professeur reprenait l'idée que les patients pouvaient omettre de donner des symptômes, des douleurs pensant que ça n'était pas important pour que leur guérisseur les soignent.

J'étais perplexe car je n'avais soigné que des créatures magiques et des animaux. J'avais passé mon diplôme de premiers secours car ils nous arrivaient souvent d'être blessés lorsque nous nous déplacions sur la réserve. Mais il n'y avait rien de magique. Je ne savais guérir que des petits bobos sans importance.

Je réfléchissais aux sorts que j'avais utilisés lors de mes cours de soins à Uagadou. Il y en avait un qui permettait d'ausculter les animaux fabuleux. Je ne connaissais que l'incantation africaine mais je me disais qu'il pouvait être transposé sur les sorciers vu que nous précisions le terme créature.

En ce qui concernait les symptômes trompeurs, j'avais quelques exemples mais dans la médecine moldue. Quand un médecin auscultait une patiente qui avait le ventre ballonné et rigide, qui ressentait une douleur aiguës et avait de la fièvre, il diagnostiquait une appendicite alors que dans certains cas, c'était un simple kyste à l'un de ses ovaires. Il était inutile que je perde mon temps à y penser, je ne pourrais pas en parler. J'aurais été hors-sujet.

Je sentis un regard et je tournais la tête pour rencontrer celui désespéré de Pippa. Elle me donna le courage de prendre la parole d'une voix chantante en faisant attention à bien prononcer son nom :

- Professeur Alexandersson, je connais un sort utilisé à Uagadou pour ausculter les créatures magiques. Je ne pourrais vous le traduire mais nous précisions le terme "créatures" alors je me dis que nous pourrions l'utiliser sur les sorciers en remplaçant ce terme. L'incantation serait "Kusikiliza Wachawii". Elle permet de mettre en couleur les zones blessées, plus elle est intense et plus la blessure interne est grave.

Peut-être que j'aurais mieux fait de me taire car peu connaissait le swahili. Mon raisonnement n'était pas stupide mais j'ignorais si cette transposition était possible. Peut-être était-elle trop simpliste ? Je me tus et je reposais mon regard sur mon parchemin attendant que des anciennes élèves de Poudlard prennent la parole.

18/12/2005

Je suis quelqu’un de méfiante alors croire les paroles de parfaits inconnus relève pour moi de l’impossible. Mais ce n’est pas non plus primordial à mes yeux. Je peux très bien prendre en compte les réponses des gens tout en me forgeant ma propre opinion. J’écoute le professeur dire qu’il faut trouver la juste mesure entre autre pour quand même savoir mesurer quand écouter le patient. Je peux pas m’empêcher de sourire en me rappelant un cours similaire avec Quinlan. Pour lui, poser des questions ok, mais il avait été le premier à nous dire : attention les gens mentent ! leur approche était donc bien différente, peut-être autant que leurs caractères l’étaient. J’avais eu envie de lui dire que ça restait du mensonge par omission, mais je me retins. Si nous avions été que tout les deux, je ne me serai pas gêné, mais pas autant de monde autour. Mais je repense à notre conversation et je me demande si le grand-père est de nature joueuse? Au pire il me pourrira, mais c'est pas grave.

"- Des symptômes trompeurs? et bien au hasard et au plus simple, je dirais les maux de ventre. Si j'arrive plier en deux parce que j'ai mal au ventre et au dos, et que j'ai que ces symptômes, vous penseriez à quoi?"

Je ne répondis pas de suite à sa question, attendant de voir si d’autres élèves voulaient prendre la parole. Une jeune fille le fit d’ailleurs et je devinais aisément qu’elle devait étudier la vétérimagie, vu les connaissances qu’elle apportait dans la matière. Je me demandais néanmoins s’il était aussi facile de transformer un sort pour les créatures magiques et les adapter sur les humains. C’était à voir. Toutefois, la formule me paraissait presque imprononçable.
Voyant que personne d’autre ne prenait la parole, je levais la main avant de lui donner ma réponse :

-Il y a le revelacio malum. C’est un sort basique qui permet de faire un rapide pré-diagnostic. Ca nous permet de déterminé l’origine du mal à l’aide de couleurs de lumière: maladie commune moldue/sorcière, maléfice, blessures sorcière ou moldues, potions et maladie sorcière. C’est une façon de s’orienter le plus rapidement dans les autres examens. Dis-je sur un ton calme.

J’avais découvert cette formule en observant madame Pomfresh à Poudlard. Bien qu’infirmière, elle connaissait les sorts de pré-diagnostic pour s’assurer qu’aucun élève ne soit enterrer avant l’heure. Enfin façon de parler hein ! J’avais eu quelques occasions de l’utiliser à poudlard. Après une courte pause, j’ajoutais :

-Et en un peu plus poussé, il y a l’imitaricorpus. Cela fait apparaitre une sorte d’image du corps du patient au dessus de celui-ci, et ça permet de localiser les zones blessées toujours à l’aide ou bien les anomalies détectées en faisant apparaitre des points blancs. C’est plus poussé que le revelacio malum car ca permet également de pointer les anomalies de flux magiques ou les anomalies sanguines par exemple. Et l’imitaricorpus montre également les dégâts internes ou touchés indirectement. Un simple choc qu’on pense banal peut provoquer des dégats plus forts dans le corps sans qu’on s’en aperçoive directement, notamment des hémorragies. Enfin c’est qu’un exemple…

Dis-je avant de redevenir silencieuse. Ce sort là, je l’avais découvert à mes dépends cet été même juste après être sortie du coma. C’était ce sort qui avait permis de repéré l’hématome qui m’appuyé fortement sur la colonne a la limite de la moelle et qui m’avait cloué dans ce fauteuil. Les médicomages l’avaient utilisé régulièrement sur moi afin de contrôler l’état de l’hématome et je les avais interroger sur ce sort. C'était en quelques sortes, des informations gagnées sur le terrain, à mes dépends...