(M) FÉLIKS P² KARKAROFF - RÉSERVÉ

« Mon nom de famille est illustre. Il appelle à des noms célèbres, une fortune incommensurable, des sorciers de prestige et impose l’admiration. Mon nom de famille est imposant, intimidant, puissant. Mon nom de famille m’étouffe, me pèse, m’écrase. Je le porte en titubant ; je le porte fièrement. Car je suis un Karkaroff, je dois rester triomphant.  »

Il arriva petit dernier, derrière un quatuor forgé dans la pierre précieuse, solide et éclatante. Sculpté dans l’essence du saphir qui se faisait plus timide que ne l’était l’émeraude, plus tendre que ne le fut le rubis, plus docile que ne le devint la topaze et plus rêveur que n’advint l’améthyste. Il arriva petit protégé, si ardemment aimé par son Sang, cristallisés dans le diamant d’un nom millénaire.

Féliks naquit en Bulgarie, dans la volupté des draps fins et l’odeur sucré des parfums onéreux. Comme ses frères et sa sœur avant lui, on nourrit son égo et ses veines bleues, on lui inculque l’éducation d’un digne aristocrate et place entre ses mains l’héritage et les traditions ancestrales d’une famille élogieuse. Il apprend tôt à lire, écrire et développe une logique déconcertante pour son âge. On dit de lui qu’il est précoce.

Cependant, sa naissance tardive a tôt fait de créer un écart entre lui et le reste de sa fratrie ; Féliks passe dès lors la majeure partie de son temps seul, et s’évade dans un univers qui n’appartient qu’à lui. Peuplé d’amis imaginaires, accompagné des poupées de sa sœur, il gouverne dans sa solitude un monde sucré, édulcoré.

Le temps s’écoule et l’écart devient un gouffre. A mesure qu’il grandit, Féliks sent bien que quelque chose ne va pas chez lui. Il se sent différent, voire pas adapté aux normes établies par son paternel ; n’est-ce pas tout naturel que ses idées soient différentes, après avoir passé tant de temps seul à baigner dans son idéal, une atmosphère créative et régie par les livres d’histoires ? Mais Karkaroff Père ne l’entend pas de cette oreille et déplore les passions loufoques de son petit dernier ; des maquettes en allumettes ? Des personnages en origami ? Des herbiers ? Reproduire le système solaire en pâte à mâcher ? Mais d’où sort-il tout cela et à quoi bon ces absurdités ?

Il fête son neuvième anniversaire pendant le déménagement en terre Anglaise. La Bulgarie s’éloigne et un morceau de son cœur semble y demeurer ; avec son enfance et son innocence.

Sentant la désapprobation paternelle virer en colère sourde, le petit sorcier s’interdit toute activité excentrique ou manuelle et s’évertue à illustrer son intérêt pour les Arts magiques qui, de toutes manières, l’enchante presque autant. Car Féliks est doué pour apprendre, connaître et transmettre. Si sa magie s’est déclenchée juste à temps pour son inscription à Poudlard, il s’est vite révélé avoir un excellent potentiel et se spécialise aussitôt dans les enchantements. Bien que Monsieur Karkaroff mésestime cette branche de la magie, il reste plutôt satisfait du virement que semble prendre Féliks.

Et le rubis illumine l’obscurité, la topaze éclate de lumière, l’améthyste scintille au sommet, l’émeraude brille comme le soleil à travers l’onde. Tous sont si beaux, si spéciaux, si merveilleux. Que la lumière du saphir peine à percer le regard. Malgré ses capacités uniques et ses talents originaux, sa force intellectuelle, sa réflexion et sa conversation savante, Féliks n’est que Féliks ; le petit dernier, petit protégé et surtout l’égaré. Il prend peu à peu conscience de sa différence et se déteste en silence de ne pas sied aux siens.

A 13 ans, il passe ses dimanche après-midi dans le salon de compagnie auprès de sa mère, peine à garder l’équilibre sur un balai, trouve plus d’amis auprès de personnages de fiction qu’à l’école et tombe régulièrement dans les escaliers. Féliks est discret mais il s’acharne à prouver ce qu’il vaut ; il est un Karkaroff et sa place lui est méritée ; il adopte un comportement digne de sa stature, se montre droit et noble, parle lorsque c’est bienvenu et écoute avec justesse. Mais si en surface il est irréprochable, dès que les regards sont tournés, sa sensibilité resurgie, avec ses rêveries et son monde à lui.

Et puis.

Et puis il y a l’autre monde. Celui des moldus, auquel s’est fondue la population sorcière. C’est un monde éloigné mais que Féliks est parvenu à effleurer. Chaque prétexte est valable pour quitter le manoir et rejoindre la librairie moldue devant laquelle le bus le dépose. C’est là-bas qu’il rencontre un garçon. Un garçon qui répond à toutes ses questions, sans même ouvrir la bouche. Cette fois, Féliks comprend sa différence et réalise que d’autres sont comme lui. Un peu maladroits, un peu inadaptés, un peu originaux, un peu compliqués, un peu perdus, un peu tout et rien à la fois.

Cet exutoire s’effondre lorsque le Secret est levé. A nouveau Féliks est rejeté, marginalisé et égaré. Il se déteste un peu plus ; de ne pas se comprendre, d’être si mal dans sa peau, d’être un sorcier ou que les moldus ne le soient pas, de ne pas se complaire dans ses devoirs aristocrates, de toujours chercher à se faire accepter. Perdre son ami moldu, se faire dénigrer à nouveau. Féliks porte une âme endommagée. Rien ne lui correspond, ni son monde, ni l’autre, ni l’entre-deux. Sa famille est la chose la plus cher à son cœur, mais il ne s’y sent pas à sa place. Il a peur du jugement des autres mais se juge lui-même. Les paradoxes, les complexes et l’adolescence troublantes sont un cocktail que Féliks semble incapable de digérer.

Nous sommes en Septembre 1997. Féliks Karkaroff a 15 ans et c’est une de ses seules certitudes, avec l’amour qu’il porte inconditionnellement à une famille qui ne l’accepte que pour un reflet qu’il s’acharne à fabriquer. « Tu es trop doux pour ce monde, mon fils, tu es trop tendre pour sa lame ; mais ne le laisse pas te rendre amer, ne le laisse pas te faire un cœur de pierre. Ta lumière jaillira, tu verras. » - « Mère, j’ignore quelle est ma place. » - « Auprès de nous, mon chéri. »

♛ Vous aimez les problèmes ? Les évolutions dramatiques ? Le angsty et les familles déjantées ? Les liens tordus, la trahison et les cœurs brisés ? Vous n'avez pas peur de déprimer, des sentiments ou de vous sentir meurtri ? Vous êtes prêt à rire, pleurer et souffrir ? Alors Féliks est pour vous. ♛

♛ Pour mieux vous imprégner du personnage, je vous ai préparé une collection à son effigie, juste ici ! J’espère que ces images vous inspireront.

♛ La date de naissance est négociable temps que l’on reste en l’année 1982.

♛ L'identité magique, telle que la baguette et le patronus est libre. De fait, faites-vous plaisir en imaginant quel serait son épouvantard ou son amortancia ! J'ai seulement laissé quelques influences pour le patronus, mais ça reste une suggestion.

♛ Les traits de caractères vraiment importants voire obligatoires sont en surbrillance. C'est un moyen d'encourager sa répartition à Serdaigle, qui est l'aboutissement de son caractère.

♛ Durant la Bataille de Poudlard le 25 Juin 1997, Féliks s’est fait happé par la foule et les évènements. Heureusement que Nastia l’a cherché et donc trouvé. Une fois avec sa sœur, ils ont été évacués ensembles. Il ignore donc que Stanislas a eu une allégeance trouble en début de combat.

♛ Féliks est homosexuel. C’est un trait majeur et directeur du personnage, donc non négociable. A vous de voir cependant si il le réalise pleinement ou si la prise de conscience viendra progressivement. Evidemment, c’est une différence très mal acceptée dans la tradition Sang-Pur… Mais nous en reparlerons ♥

♛ Le deuxième prénom est recommandée d'origine anglo-saxonne - les parents ont fait part égale avec un premier prénom slave et le second british. Cependant, ce n'est pas obligatoire !

♛ Féliks a une santé particulièrement fragile ; il est asthmatique et son endurance en est affectée. Ceci étant dit, il se retrouve déconseillé de quelconque activité sportive, au vu de la fragilité de son souffle.

♛ D’ailleurs, il n’est pas très friand de sport mais chante et bouge vraiment bien ! C’est un de ses petits secrets coupables. Il se produit essentiellement dans sa salle de bain.

♛ Pour respecter le devoir qu’implique sa stature et son nom, Féliks porte un masque en quasi-permanence et se fait passer pour quelqu’un de froid, distant, noble et dur. Mais lorsqu’il est avec sa famille ou des amis de confiance, son sourire renaît et il se détend de nouveau. Il faut donc tenir compte de ces deux visages !

♛ « Have you ever cried because you are… you. »

♛ Depuis ses 12 ans, Féliks nourrit une passion pour le monde moldu. A la différence de sa sœur, il est allé à la rencontre des enfants moldus en occultant sa vraie identité. Il prétendait auprès de ses parents des sorties culturelles, mais se rendait en réalité chez un ami, ou allait dans les supermarchés moldus, les magasins et tout autre lieux de vie commun qui l’intriguait.

♛ Ses frères et sa sœur l’appellent d’un accord commun « le précieux » car il est celui qu’il faut protéger et sur lequel ils veillent tous. Féliks a le cœur qui se réchauffe dès que ce surnom résonne.

♛ Féliks a d’ailleurs énormément de respect et d’admiration pour sa fratrie. De manière générale il a sa famille en adoration et estime que c’est à lui de changer et de s’adapter. Il souhaiterait leur ressembler à tout prix.

♛ Il est allergique à plein de choses – il faut vraiment accentuer l’aspect fragile. A vous de choisir quelles allergies ! Amusez-vous. De même pour les anecdotes ; soyez original, c’est un personnage excentrique même s’il cache cette facette de sa personnalité.

♛ Le fil conducteur du personnage est sa différence, son décalage par rapport aux autres et le fait qu’il ne corresponde pas suffisamment aux standards de sa famille – malgré ça, il prétend y être adapté.

♛ Crise existentielle ; parfois il ara juste besoin de pleurer un coup ou d’aller crier tout seul dans le jardin.

♛ Ses pouvoirs sont arrivés si tardivement que ses parents l’on longtemps pensé cracmol.

♛ Féliks est plus à l’aise avec les femmes ; il a un humour que seul lui semble comprendre ; et une franchise asséchante ; très créatif et légèrement solitaire ; il prend rarement partie et se laisse souvent influencer ; il vit essentiellement au travers du regard des autres et a besoin d’être validé par autrui ; anxiété sociale + trouble identitaire ; crise d’adolescence puissance 10

♛ Son avenir scolaire est libre également. Il a toutefois une grande affinité avec l’astronomie et la divination. Il fait partie de l’élite scolaire de Poudlard et du club de Slugh.

♛ Son allégeance est indéfinie. Féliks guide ses choix selon la sécurité ; si un chemin lui semble trop risqué pour lui, ou l’honneur de sa famille, il prendra celui d’en face. De manière générale, il respecte les règles et condamne ce qui est interdit.

♛ Certains élèves ont compris que le benjamin des Karkaroff n’était pas une aussi grande menace que ses aînés ; Féliks a déjà été, pour ainsi dire, intimidé par des étudiants de Poudlard. Les coupables s’y essayaient une fois, et puis, disparaissaient de sa vie, mystérieusement.

♛ Les liens familiaux sont très importants ; nous en parlerons plus en détail après inscription ♛

Avatar suggéré : Troye Sivan, très difficilement négociable !

Troye Sivan:

Bien que le plus jeune soit d'un tempérament moins incisif et plus réconfortant que son ainé, les deux frères ne se sont jamais ignorés ; la famille reste la famille. Mais si Stanislas savait la vérité, Feliks ne donne pas cher de sa peau. Malgré cette différence et, comme pour chacun de ses aînés, Feliks admire profondément son frère. Il aime la moindre attention que Stanislas lui accorde, il réclame son approbation, cherche à le rendre fier de lui. Il veut que son frère le considère, l'aime et le regarde. Les quelques moment privilégiés qu'ils partagent ensemble lui sont très chers et sont gravés en son cœur.

Tout deux sont liés par la passion des fonds marin et, dès qu'ils ont l'occasion de partir sur les flots, le duo s'embarque voguer quelques heures. Sur les eaux calmes ou salées, ils se reconnectent, l'un avec l'autre. C'est lors de ces rares instants qu'ils se confient, partagent leurs souvenirs et exposent l'affection si pudique qu'ils peuvent se porter. A cet instant de fusion, Feliks a toujours une boule de joie bondissante au creux du ventre ; il se sent enfin proche de Stanislas, enfin regardé.

Quant à Stanislas, bien qu'il ne le montre que peu, il s'avère être un grand-frère très soucieux. Sa protection est omnisciente, il surveille sa fratrie dans l'ombre et guette leurs ennemis comme un prédateur, un mercenaires prêt à sévir. De cette façon, il a souvent appliqué sa propre justice aux emmerdeurs qui s'en prennent à Feliks, sans que jamais ce dernier ne s'en aperçoive.

Auprès de son petit-frère, Stanislas se montre exigent ; afin de tirer le meilleur de lui et de l'emmener vers le haut. Feliks aime tellement Stanislas qu'il ferait n'importe quoi pour obtenir sa reconnaissance ; y compris lui servir d'espion en lui rapportant toutes les informations qui passent à sa portée dans les couloirs de Poudlard - surtout celles qui s'échangent dans le nid des Serdaigles. De cette manière, il se sent utile à son frère et a l’impression de partager un secret avec lui. Tout est bon à prendre.

Elle est la seule qui puisse le comprendre vraiment dans sa famille. Nastia est une grande-soeur attentive et dévouée ; avec elle, Feliks se sent en sécurité et sait qu'il peut tout lui dire sans jamais être jugé. Son instinct de grande-soeur est particulièrement développé auprès de Feliks ; elle le chouchoute, elle l'entretient, elle le soutien et l'aide à résoudre ses problèmes.

Si pendant la bataille de Poudlard elle n'a pas combattu à défendre le château, c'est parce qu'elle a immédiatement songé à évacuer son petit frère, qu'elle sait bien trop innocent pour cette guerre. Nastia est le lion protecteur, gardien de cet agneau éperdu. Une relation basée sur la complicité et la tendresse.

Feliks sait aussi que Nastia veut le libérer des chaînes de l'aristocratie. Et si, selon lui, c'est de la folie, la lionne compte bien l'en défaire lui aussi, car elle n'est pas sans connaître les penchants de son jeune frère pour le monde moldu. Elle veut le voir épanoui et fera ce qui est en son pouvoir pour l’aider à trouver son équilibre.

L'adolescent le sais ; Nastia sera toujours là pour lui - que ce soit pour l'accueillir dans son lit après une altercation avec leur père, ou bien pour prendre sa défense contre les railleries de leurs aînés, ou encore l'emmener secrètement dans les quartiers moldus où il se plaît à tout admirer. C'est la première personne à laquelle il songe en qualité de confidente. Et Nastia, n'ayant qu'un seul petit-frère, prend son rôle très -trop - à cœur, quitte à parfois l’étouffer un peu trop. Feliks est unique, mais tout le monde n'est pas prêt à une telle rareté dans la famille ; Elle, oui.

De tout ses frères, Aleks est le plus caracteriel, tout à l’opposé de l’attitude passive et introverti de Féliks. Le premier est sportif, énergique et rayonnant – le second est un rat de bibliothèque solitaire et renfermé. Un combat de catch contre un poème de Rimbaud. Ils ne se comprennent pas, ce qui mène souvent à une discussion ponctuée de soupirs las, qui s’entrechoque de propos contraires.

Quand bien même Féliks essaie de discuter d’un sujet qui passionne Aleks, celui-ci le décourage avec des remarques pas toujours au goût du benjamin ; sans compter que cinq années les séparent. Féliks a le sentiment que son frère le traite comme un bébé, ce qui a tendance à l’agacer sensiblement. Comme si il ne se dévalorisait déjà pas assez tout seul !

Aux yeux d’Aleksei, Féliks ne fait pas les choses correctement. Il voudrait changer sa personnalité ; le pousser à se mêler aux autres, faire du sport avec lui, que Féliks l’aide à réparer son matériel de Quidditch et se montre plus communicatif. Mais ce que l’aîné ne comprend pas, c’est que le jeune Serdaigle n’est tout simplement pas de cette trempe et ne le sera sûrement jamais.

Malgré ces discordes d’opinions, ils leur arrivent de trouver un terrain d’entente. Féliks adore écouter Aleksei relater ses matchs de Quidditch, et se propose même pour l’aider à ses devoirs scolaire, ce qu’Aleksei accepte néanmoins avec difficulté. De plus, l’ancien Gryffondor n’est pas un mauvais bougre et, même s’il pige que dalle à l’astronomie et n’en a rien à carrer des bouquins de littérature, il est fier que son frère soit tête de classe et le porte haut dans son cœur, comme chaque membre de sa famille.

Féliks reste son « petit-frère » qu’il veut chérir et protéger. Aucune de leurs différences ne les empêchera jamais d’échanger quelques rires ou de s’entraider si nécessaire. On peut bien s’entendre, mais pas sur tout.

Ils se sont rencontrés bien avant Poudlard, lors de dîners mondains organisés par Scarlett Greengrass. Au début, Feliks trouvait la jeune fille très malpolie et trop agitée pour son rang. Et puis ils rentrèrent à Poudlard la même année et apprirent à se connaître dans un autre contexte que celui des galas aristocrates.

Les débuts furent difficiles. Durant les premières années, ils continuèrent de nourrir des préjugés l'un sur l'autre. Selon Féliks, la jeune fille était l'exemple à ne surtout pas suivre, l'antithèse de se qu'il s'évertuait à devenir. Quant à Astoria, elle le voyait comme un bourgeois imbus de lui-même, pauvre d'esprit et intolérant.

C'est après trois années farouches et hésitantes qu'ils dépassèrent leurs a priori. Féliks apprivoisa Astoria, ou bien était-ce l’inverse. Mais c’est depuis leurs 13 ans que les deux sorciers se sont tendus la main et offert leur confiance. Depuis, ils ne se quittent plus. Astoria est la secousse sismique, le coup d’électro-choque dont Féliks à besoin et il est son canalisateur, son stabilisateur.

On n’aurait pas imaginé un duo plus improbable que celui d’Astoria et Féliks. Et si la jeune Greengrass est une traîtresse à son sang mal vue par les frères Karkaroff, Féliks a décidé de braver cet indécence au nom de l’amitié et de toute l’affection qu’il lui porte.

Au contraire de la jeune Greengrass, Hope a toujours répondu aux standards aristocratiques, ce qui confortait Féliks à en avoir une bonne opinion lorsqu’ils se sont rencontrés à 9 ans.

Mais là encore, c’est à Poudlard que les choses ont changé. Au début très cordiale, Hope s’est révélée être une rivale redoutable en métamorphose ; pire, elle prenait un certain plaisir à dominer le reste de la classe dans cette matière.

S’en fut assez pour que Féliks la prenne en grippe et s’acharne à la dépasser dans les autres matières. Au final, ils sont souvent au coude à coude en classe, ce qui les exaspère chacun davantage.

De fil en aiguille, cette rivalité puérile s’est tout simplement mué en aversion ; ils ne peuvent ni se voir, ni se supporter sans ouvrir un argument et se lancer des piques. Les années ont passées mais leur relation reste très électrique.