Ceci sera l'histoire de votre personnage. Origines familiales, enfance, scolarité, soyez le plus précis possible ! Conseil aux nouveaux joueurs : une histoire très travaillée donnera un personnage plus intéressant pour les autres joueurs, mais aussi pour vous ! Réfléchissez-y bien.
Mon histoire commence à des lieues d’ici, à l’image d’une légende urbaine, tout commence dans une vieille tribu amérindienne, un peu spéciale, vivant recluse au milieu d’une forêt ayant gardé son charme naturel. Là d’où je viens, on ne trouve pas de building, pas de téléphone portable, on ne trouve pas non plus de gens pressés ignorant ses semblables. Certains diraient que nous sommes restés sauvage, nous préférons penser que nous sommes restés humains. Enfin… plus ou moins…
La tribu des Nashoba, en plus de s’être écartée de toute civilisation, possède un secret, un énorme secret : En plus de ne compter parmi ses membres que des personnes issues de la communauté magique, à l’âge de 16 ans, certains élus de leur peuple se voient octroyer le don de lycanthropie. Ces quelques élus, les plus forts, les plus rusés, les plus aptes à défendre le territoire, sont mordu par le chef et peuvent alors se transformer en loup. Enfin, s'ils survivent. Cette étape de la vie est un combat très difficile, soit on survit et on fait partie de la meute, soit on meurt de la blessure et cela prouve qu'ils n'étaient pas réellement fait pour cela. Ils rejoignent alors les étoiles pour veiller dans la nuit sur le reste du village. Tout le monde n'étant pas capable de se changer, le village est protéger pour les nuits de pleine lune. Des sortilèges, les onguents, des pièges et des barrières ont été installés pour éviter que nos loups ne s'en prennent involontairement à nous. De plus, nous avons trouvé une combinaison de plante qui semble les apaiser, une infusion de ce thé particulier et les loups semblent moins agressif, comme s'ils reconnaissaient le reste du village. Si la magie et tout ce qui l’accompagne est quelque chose de secret dans votre monde, chez nous, au contraire, c’est l’histoire qui anime chacune de nos soirées. J’ai grandis en entendant raconter comment Chiki, un ancien de la tribu, a repoussé de ses griffes et de ses crocs, à lui seul, une horde d’humain venu pour pervertir nos traditions et notre vie.
Les Humains semblent avoir du mal à comprendre que nous puissions être heureux sans ce qu’ils appellent leur technologie. Mais nous n’avons pas besoin de vos téléphone : nous avons la parole, nous n’avons pas besoin de votre internet : nous avons nos légendes, qui se transmettent à chaque solstices, nous n’avons pas besoin de votre médecine : nous connaissons chacune des plantes présentent dans notre réserve, nous n’avons pas besoin de vous : nous sommes un peuple complet. Dans notre tribu, nous ne craignons pas la différence, nous la valorisons. Aussi, le jour où j’ai appris que j’étais dotée du don de la magie, que j’étais assurée de faire partie des élus, quoi que mon avenir me réserve. Car oui, même si le shaman de la tribu ne m’élirait pas pour rejoindre la horde le jour de mes 16 ans, je ferais à présent toujours partie de la communauté magique : je suis une sorcière.
Ma mère était une sorcière également, toute sa vie elle avait regretté que la tribu n’ait pu la former correctement, elle pensait être capable de tellement de plus de chose que de ses simples tours d’illusions. Elle espérait donc que, moi, je puisse avoir une vie plus riche que la sienne. Elle exposa donc la situation et supplia pour que je puisse avoir une éducation correcte. Elle exposa les points forts de son idées, les avantages pour la tribus et jura devant les dieux qu'à mon retour, je pourrais ensuite former tous les futurs sorciers de la tribu. Les quelques membres haut placés dans la tribu étaient tous d’accord, ils avaient voté : J’irais étudier la magie dans le monde humain, j’allais, pour mon propre avenir, pour ajouter une corde à l’arc de la tribu, quitter cette tribu et apprendre la magie auprès du seul sorcier qui ai jamais tenté de nous comprendre et de nous respecter : Albus Dumbledore.
Albus Dumbledore était venu nous voir, il y a de cela des années, je n’étais même pas née, mais on en parle encore. Allez savoir comment, cet homme sage et érudit avait déjà entendu parler de nous, nous l’intéressions. De mémoire d’homme, il est le seul étranger à n’avoir jamais tenté de nous convertir ou de nous polluer et pour cela : nous le respecterons éternellement. J’allais devoir faire des efforts d’intégration, cela ne ferait aucun doute, mais cet homme connaissait ma condition, il saurait me protéger et m’aider à conserver mes valeurs.
Aussi, à la rentrée de l’année de mes 11 ans, je fus la toute première personne à quitter la tribu, un sac sur le dos et un billet d’avion pour l’Angleterre. Comment vous dire que j’étais nerveuse ? Incroyablement nerveuse. J’entendais les murmures sur mon passage alors que je longeais le sentier en direction de la ville. Ce n’était pas très bien vu de vouloir se mêler aux humains, même si c’était dans un but louable visant à améliorer les compétences de la tribu… Je savais très bien, au moment où mon pied à fouler le béton de la ville moderne, que j’étais devenue une paria, et que je ne pourrais possiblement jamais récupérer une réputation saine…
Mes parents n’avaient pas été autorisés à m’accompagner. C’est le chef de la tribu, habitué aux humains et à leurs idées, qui m’a accompagnée jusqu’à Londres puis jusqu’à cette voie magique pour s’assurer que je monterais bien dans le train. Il semblait effrayé, et si je pouvais voir mon visage à cet instant, je l’étais probablement encore plus que lui. Je lui fis signe depuis la fenêtre de mon wagon et ce fut le début de mon aventure.
Pour vous, humains habitué à tout cela, cela peut paraitre stupide mais pour moi, qui n’ai jamais mis les pieds dans une école, qui n’avait même jamais vu d’humains en chair et en os, c’était une aventure, oui.
Ma première année se dérouler étrangement normalement. Bien que très timide au début, très méfiante, je me suis rapidement ouverte aux autres et ai réussi à créer quelques amitiés… intéressante ? Mes camarades m’apprenaient ce qu’était la vie normale. Autant vous dire que mon retour à la tribu l’été qui suivi, ne fut pas réellement une partie de plaisir. Certains m’ont chassé à travers les bois, d’autres m’ont lancé de la boue. Selon eux, je perdais mon essence de vie et mon humanité en les fréquentant, en les appréciant…
Je suis maintenant à nouveau dans ce train, en direction de ma cinquième année, et je me sens déjà un peu plus à ma place. J’ai honte, mais j’aime les glaces, j’aime les vêtements, j’aime la musique… Cela me ronge de l’intérieur, jamais je ne pourrais faire une bonne louve comme cela. Cette année, dans 7 mois et 14 jours, je devrais rentrer chez moi, passer devant le conseil et découvrir si la shaman voit la louve dans mon destin… Je suis nerveuse c’est vrai, mais je redoute surtout d’être une fois de plus rejetée. Ma mère affaiblie par une maladie incurable, n’a jamais eu le don du loup, mon père, « sang de bourbe » comme disent les gens d’ici, est un des loups les plus impressionnants que j’ai jamais vu. A lui seul, il peut mettre à terre au moins 3 guerriers de chez vous. Et encore, vous ne l’avez jamais vu grogner si je rentrais un peu trop tard de la chasse en compagnie d'un garçon… Il n'est peut-être pas issu d'une longue lignée de sorcier, l est peut être un étranger, ayant intégré la tribu un peu par hasard durant son enfance, il est peut-être mal vu chez nous, mais c'est c'est un homme puissant que les chefs ont acceptés de transformer. La tribu n'a donc plus rien à dire à son sujet puisqu'il se bat pour la protection de tous, a épousé l'une des leurs, à créer une des leurs : moi.
Bref, je suis prête à terminer mes études comme il se doit, pour faire honneur à mon peuple, à mon père, et à feu Dumbledore. J’étais quelques peu effrayée quand j’ai appris sa mort, je n’étais pas sure de pouvoir rester à Poudlard avec son remplaçant mais par chance, on ne m’a fait aucune réflexion, peut-être que les autres ne savent pas d’où je viens finalement ? Peut-être ne savent-ils pas que je n’ai jamais eu aucune éducation… Tant mieux. Je DOIS apprendre…
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