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 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS

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Joon Park
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MessageSujet: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptySam 8 Oct 2016 - 17:34

Au bout des rails


King's Cross, l'une des gares les plus achalandées de Londres, les passants qui affluaient dans chaque direction d'un pas pressé en se bousculant au passage. Une marée d'hommes et de femmes se pressait pour descendre ou monter dans les nombreux convois. Certains regardaient à peine où ils mettaient les pieds et fonçaient dans cette cohue. Cela me dépassait complètement.


Trainant à l'arrière du petit groupe que formaient mes parents, notre gouvernante ainsi que mon frère aîné, j’avais les yeux écarquillés en observant tout se va et viens qui m'entourait. Je ne me convenais pas d'avoir déjà mis les pieds dans un endroit aussi grouillant de monde de différentes classes. En temps normal, nous devions toujours faire attention, mon frère et moi, d'éviter les ''classes inférieures'' comme les appelait si souvent mon père. Pourtant, je les trouvais fascinent. Mais c'était exactement le genre de réflexions que je devais garder pour moi si je voulais m'éviter les foudres de mes parents. Il n'y avait rien que je pouvais faire de plus décevant au yeux de mon père, que d'accorder mon attention à ceux que je devais considérer inférieur a moi.


Sous les regards réprobateurs que me lançait mon géniteur en me voyant lancer des ''Bonjours'' joyeux au gens qui croisait ma route, je repris ma place à leur côté d'un air bougonneur. J'avais très rarement la chance de passer du temps avec mes parents, car ils étaient trop occupés à accomplir, c'est taches importante de leurs fonctions envers la mafia, mais lorsque l'on était réunie, c'était toujours avec cette même froideur qui me glaçait le sang. Je devais me comporter à la perfection et ne laisser rien paraître. Surtout en public. Si Jae parvenais toujours avec aisance à correspondre aux attentes de nos parents, ça en avait toujours été différent avec moi. J'avais toujours cette impression d'être un échec. Trop agité, trop bruyant, trop impulsif, juste trop... Il était indéniable que je ne cadrais pas aussi bien qu'on l'aurait souhaité dans ce moule que ma famille avait fabriqué pour moi.


J'avais du mal à contenir toute mon excitation. J'allais enfin mettre les pieds dans ce fameux train qui me mènerait loin de l'ennui et de l'étouffement que je ressentais en permanence. Jetant un regard angoissé à notre gouvernante qui m'avait alors rejoint avec un chariot qui contenait mes valises, je retrouvais rapidement le courage en la voyant me sourire aimablement. Après une grande inspiration, j'agrippai mon chariot avec mes petites mains tremblantes et m'empressais d'emboîter le pas de mes parents et de mon frère et traverser ce mur qui menait au Poudlard Express. Retrouvant mon frère ainé de l'autre côté, je ne pu retenir mon regard émerveillé de balayer le décor qui se trouvait maintenant devant mes yeux. Devant nous, une grande locomotive et sur le quai, des tonnes d'élèves de tout âge saluaient leurs familles. L'ambiance animée qui m'entourait m'avait rapidement fait oublier mes inquiétudes qui s'était changé en un excitation qui je devais cacher derrière un regard impassible.


Lorsque fut enfin l'heure de grimper à bord du train, je me tournai vers notre gouvernante, qui m'ébourrifat ma chevelure sombre et soyeuse ce que mes parents désapprouva d'un regard, la pauvre, elle allait se retrouver, tout seul, dans un grand manoir qui deviendrait bien trop tranquille sans ma présence. Me tournant ensuite vers mes parents qui m'accordait toute leur attention, je ne pu retenir une pointe de colère en entendant mon père me dire d'être sage et de ne rien faire qui pourrait nuire à l'image de la famille. Ni baiser ni câlin furent donner ce jour-là entre eux et moi. Ce genre de truc affectif n'avait jamais été accepté et encore moins encourager. C'était donc sans un regard derrière que je courrais pour rejoindre mon frère qui était maintenant monté à bord du wagon à la recherche d'un compartiment vide ou il se couchât sur la banquette d'en face. Issant, ma valise dans le filet à bagages, je collai mon nez à la fenêtre juste à temps pour voir nos parents disparaître dans la foule. Je me tournai finalement vers mon ainée pour discuter, mais celui-ci s'était endormi. Je sentais que le voyage allait être long...


Dernière édition par Joon Park le Lun 7 Nov 2016 - 5:49, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyDim 9 Oct 2016 - 11:59

En cette matinée du 1er septembre 1994, Zoey essayait tant bien que mal de semer Mme Adelstein, la directrice de son orphelinat. Malheureusement pour elle, cette vieille harpie avait le don pour la suivre au pas de course.
La jeune fille avait envie de sauter partout, telle une petite puce excitée. Elle adorait le moment de la rentrée, car ça signifiait qu'elle quittait cet horrible endroit pour vivre pendant 10 mois à Poudlard. Elle se sentait tellement bien là-bas. En fait, elle s'y sentait complètement à sa place.

Après quelques minutes de bousculades en tout genre, elles arrivèrent devant la fameuse voie 9 3/4. Zoey s'arrêta et se retourna vers la femme qui lui servait de tutrice. Elle aurait pu trouver mieux. Rien qu'à voir sa tête, on sentait bien que l'empathie et la gentillesse n'était pas sa tasse de thé. Elle avait la cinquantaine, des cheveux noirs et des yeux presque aussi noirs eux aussi. Elle avait également des traits tirés et l'air très strict. Elle ne souriait jamais et appréciait beaucoup les châtiments corporels. Bien-sûr, ceux-ci ont été proscrits mais en tant que directrice, elle avait le pouvoir de passer outre le règlement, parfois.

La Gryffondor secoua un peu la tête pour remettre ses idées en place.  Pourquoi pensait-elle à cela maintenant ? Il ne fallait pas qu'elle gâche ce merveilleux jour de rentrée avec des idées noires, il fallait qu'elle se reprenne. Après un au-revoir des plus banals sans aucun signe d'affection, la vieille harpie disparût dans la foule moldue. Zoey soupira afin de laisser retomber la tension qu'elle avait accumulée depuis le début du mois du juillet. Elle était de nouveau libre et c'est avec cette joyeuse pensée qu'elle traversa la barrière magique.

Comme les deux dernières années, elle fut éblouie par toutes ces familles qui se disaient au-revoir, s'embrassant et s'enlaçant. Cette vision lui fit un petit pincement au coeur et elle se dépêcha de monter dans le train, tirant sa grosse valise derrière elle. Elle chercha ses amis des yeux mais ne les vit pas. Ils était sûrement déjà montés dans le train.

Une fois à bord, elle fut bousculée de tous les côtés par des premières année excités. Elle se dirigea vers le premier compartiment accessible pour échapper à ce tumulte. Tant pis pour ses amis, elle les verrait au banquet.  Elle préférait tout de même arriver à Poudlard en un seul morceau. Elle constata que le compartiment n'était pas vide. Un jeune coréen était assis à côté de la fenêtre. De ce qu'elle voyait, il avait l'air d'avoir à peu près son âge, peut-être même un peu plus jeune. En tout cas elle ne l'avait encore jamais vu. En tournant un peu la tête et vit un autre garçon qui dormait. Il était plus âgé et ressemblait énormément au plus jeune. Ils devaient sûrement êtres frères.

- Salut, heu... est-ce que je peux venir ici ? C'est la guerre dans le couloir avec tous les premières années qui courent partout alors, est-ce que je peux trouver refuge ici ?
dit-elle au jeune garçon en souriant.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyLun 10 Oct 2016 - 1:26

Au bout des rails


Alors que j'étais perdu dans ce paysage qui défilait devant mes yeux, quelqu'un pénétra dans notre compartiment a moi et a mon frère. Je me suis donc tourné pour voir de qui il s'agissait et mes yeux félins se posèrent sur une fille qui ne sembla pas plus vieille que moi. Lorsqu'elle s'adressa a moi, je fis de mon mieux pour me concentrer sur ses mots. Comprenant qu'elle voulait s'installer avec nous, je hochai donc de la tête pour lui faire savoir qu'il n'y avait pas de problème et je pris mon sac que j'avais déposé sur la banquette et le mi par terre, lui faisant ainsi une petite place a mes côtés. J'étais un peu nerveux de faire la route avec une inconnue et mon frère m'était grandement inutile pour me donner confiance. Ce paresseux roupillait tranquillement sans se soucier du monde qui l'entourait. Je ne pu m'empêcher de lui lancer un regard noir. Quel con !


Une fois qu'elle fut installée, je la regardai pour mieux l'observer. Elle était blonde et son visage était finement sculpté. Son expression démontrait une certaine amabilité que je ne possédais pas. Je fis tout de même de mon mieux pour lui sourire gentiment ignorant la chaleur qui se propagea sur mes joues enfantines et le rouge qui venaient d'y prendre place. Je baissai finalement le regard pour cacher mes rougeurs et mes cheveux de jais tombèrent devant mes yeux sombres. J'étais nerveux cela se voyait. Je n'avais pas encore eu la chance d'avoir un quelconque contact avec ses étrangers anglais. Je ne pouvais m'empêcher de me questionner. Est-ce que je pouvais lui parler ? Mes parents m'avaient bien fait comprendre que je ne pouvais pas discuter avec n'importe qui et encore moins a ceux d'un rang inférieur. Contrarier et ennuyer par ce silence pesant autour de moi, je décidais finalement d'ignorer ce que mes parents m'avaient ordonné et envoyer se faire foutre tous ses trucs de convenance.


Prenant une bonne respiration et réfléchissant bien au mot que j'allais utiliser pour être sur de ne pas trop casser la langue. Je pris mon courage à deux mains et relevai la tête pour plonger mes prunelles hypnotisante dans ceux de la blondinette. Je lui souris aussi chaleureusement que je le pouvais, même si ce sourire n'atteignait pas mes yeux, et lui présenta une petite main à la manucure parfaite. Cette main était glaciale, tout comme le reste de ma peau, mais douce. À croire que je n'avais jamais travaillé de mes mains, ce qui était presque le cas et la froideur qui s'en dégageait rappelais la température corporelle d'un cadavre. Je ne serais dire pourquoi j'étais incapable d'émettre la moindre chaleur comme les gens ''normaux... Je me présentai ensuite d'une voix enfantine mais posée où l'on pouvait clairement entendre un accent étranger, qui était très prononcer. Ce qui me fit d'ailleurs grimacer.

    « Joon Park, c'est ma première année à Poudlard, j'ai été transférer ici cette année. Et toi, tu es ? »



Dernière édition par Joon Park le Lun 7 Nov 2016 - 5:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyLun 10 Oct 2016 - 19:29

Zoey attendit quelques secondes debout, à côté de la porte du compartiment. Puis, le jeune garçon hocha la tête et lui fit de la place à côté de lui. Elle lui sourit légèrement en signe de remerciement et se dépêcha de s'asseoir, en laissant sa valise à côté d'elle ainsi que la cage de Nyssa, sa chouette hulotte.

Puis ce fut le silence. D'un côté il y avait ce garçon en face d'elle qui dormait, et de l'autre, celui à ses côtés n'avait pas trop l'air de savoir quoi faire. Cela intriguait un peu la petite blonde. Elle en profita donc pour l'observer un peu. Il devait avoir à un peu près son âge, et était Coréen, du moins c'était ce qu'elle supposait. Il avait des cheveux couleurs d'ébène et avait l'air un peu gêné. En tout cas, il n'était pas de son année sinon ils se seraient croisés en cours.

Après quelques minutes de silence, il fit alors un mouvement et lui tendit une de ses mains tout en lui souriant. Un peu surprise au début, Zoey réagit plutôt rapidement et lui serra la main chaleureusement. Elle ne put s'empêcher de remarquer que la main du garçon était glacée, ce qui lui donna quelques frissons d'ailleurs. Mais elle ne lui lâcha pas la main pour autant. Elle voulait lui montrer toute l'amabilité qu'elle possédait pour essayer de le rendre un peu plus à l'aise.

Il se mit alors à parler et il se présenta en tant que Joon Park. Il ajouta aussi que c'était sa première année à Poudlard. Elle constata tout de suite qu'il avait un accent étranger, mais elle trouvait ça plutôt mignon en fait. Et puis, elle voyait bien qu'il essayait de faire des efforts.

- Enchantée, Joon ! Moi c'est Zoey Lewis et je rentre en troisième année à Poudlard.

Elle se souvint alors que quelque chose l'avait intrigué dans ce qu'il avait dit. Ce n'était pas courant des élèves qui changeaient d'école au milieu de leur scolarité. Il devait sûrement avoir une bonne raison.

- Tu rentres en quelle année ? Ce serait chouette si on était ensemble ! dit-elle toute excitée.

Et voilà, encore une de ses promesses personnelles réduites à néant. Elle ne connaissait ce garçon que depuis une dizaine de minutes à peine, mais pourtant elle savait qu'ils seraient de bons amis. Elle le sentait Elle s'était pourtant dit de ne pas s'attacher aux gens, surtout pas si rapidement. Elle ne voulait pas encore souffrir de l'éloignement, c'en était trop.

- Au fait, tu viens d'où exactement ? Et... pourquoi est-ce que tu es venu ici, en Angleterre ?

Cela s'entendait qu'il ne venait pas d'ici, son accent était beaucoup trop prononcé pour ça.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyLun 10 Oct 2016 - 23:33

Au bout des rails


Face a ce bombardement de question, les yeux de Joon s'écarquillèrent de surprise. Par quelles questions commencer ? Quoi réponde ? Et comment ? Confus, il cligna des paupières a quelque reprises quand soudain sa voisine de banquette se tut enfin. Bah, il était temps. Ses sourcils se froncèrent ensuite, signe évident qu'il essayait de se concentrer pour absorber l'information qu'elle lui avait donnée sur elle ainsi que pour trouver les bons mots pour lui répondre. Une fois que l'ordre se remit dans sa petite tête, il ouvrit la bouche à nouveau.

    « Je viens de Séoul en Corée du Sud et je ne crois pas que l'on va être ensemble. Je rentre en deuxième. Dommage ça l'aurait été sympa... Peut-être la même maison. J'ai entendu dire que vous être répartie dans des maisons à cette école. Je me demande ou je vais atterrir. J'espère être avec mon frère, je n'ai pas très envie de me retrouver sans repère et du coup, je suis venue ici parce... »

Joon se tut soudainement. Car il ne savait pas comment réponde à cette question qui semblait anodine, mais qui était un peu gênante pour lui. Surtout que la raison de leur venu ici était une raison très personnelle. Sa famille avait déménagé, car son cousin n'était plus en sécurité là-bas. Les tensions entre familles surtout celle des Kim's se faisait de plus en plus agressive et violente. Ils semblaient bien décidés d'exterminer l'héritier de leur ancien chef de famille. Des traitres voilà ce qu'ils était. Ils avaient tué de sang-froid son oncle et sa tante et si son père n'était pas intervenue à temps sans doute que son cousin y serait passé lui aussi. Joon trop jeune, ne pouvait comprendre pourquoi cela s'était produit. Mais il savait une chose, s'était que son cousin vivait une situation traumatisante et qu'il valait mieux pour lui de s'éloigner de ce pays jusqu'à ce que les choses ce tasse et qu'on trouve les coupables.


Bien sûr ceux qui avaient fait cela, n'avaient pas été assez stupides pour poser ce geste de leurs propres mains. Ils savaient très bien les risques ainsi que les conséquences que l'on subissait si jamais on trahissait l'un des nôtres. La mort pure et simple. Aucune excuse ou raison ne serait acceptée. Donc ses lâches s'étaient contenter d'engager un de leur serviteur pour faire le sale boulot. Bizarrement, il avait disparu aussi vite qu'il était apparue. Il ne serait pas surprenant qu'on l'aille supprimer pour ne laisser aucune trace. Hors, tout portait à croire que ce crime avait été ordonner par un membre de la famille Kim's. Sans doute, quelqu'un qui voulait prendre la place en temps que chef. Mystère...


Bref, il valait mieux ne pas dire la vérité. Surtout pas a une inconnue. Son père avait été clair au sujet de ne pas parler de leur histoire de famille et de garder cela privé. S'était l'une des première règles que l'on nous apprenais et qu'il fallait respecter. Surtout que dans quoi ils baignaient tous était loin d'être légale. Alors Joon se contenta de sourire gentiment à la jeune fille et donna a la jeune fille une réponse un peu vague.

    « Appa, avait fait une demande de transfer pour pouvoir être envoyer au mynistère de la magie ici. Mon père est un diplomate, donc parfois il est bien d'aller voir ce qui ce passe autres par. Donc me voilà ! Toi qu'est-ce qu'ils font tes parents et d'ou tu viens ? »



Dernière édition par Joon Park le Lun 7 Nov 2016 - 5:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyMar 11 Oct 2016 - 21:33

Le dénommé Joon la regarda avec un air plutôt ahuri. Cela fit sourire la jeune blonde. Elle avait toujours été de nature un peu curieuse, et la situation de ce garçon l'intriguait un peu, et elle n'a pas pu s'empêcher de poser des petites questions. Elle espérait tout de même que celles-ci n'étaient pas trop personnelles au goût du jeune garçon. Après tout, elle ne le connaissait pas et, il était peut-être de nature réservée.

Il semblait être en plein combat intérieur, comme s'il ne savait pas quoi dire ou qu'il hésitait à parler. Elle se traita mentalement d'idiote. Elle avait sûrement été trop loin. Tant pis, c'était trop tard de toute façon alors il ne restait plus qu'à attendre qu'il réponde.

Après quelques secondes seulement il confirma le fait qu'il était Coréen et qu'il rentrait en deuxième année. Ils ne seraient donc pas ensemble en cours. Elle ne put s'empêcher d'être un peu triste. Il ajouta que peut-être, ils se retrouveraient dans la même maison, mais qu'il espérait ne pas être séparé de son frère.

- Oui, je comprends que tu veuilles rester avec ton frère. J'espère que tu seras à Gryffondor, c'est ma maison, et la meilleure des maisons, soit dit en passant, dit-elle avec un clin d'oeil. Tu sais déjà tout sur les différentes maisons ? Sinon, je peux t'expliquer si tu veux.

Le silence revint encore quelques secondes avant qu'il ne lui explique que son père avait été transféré au Ministère de la magie, et que c'est pour ça qu'il a changé d'école. Il lui demanda ensuite d'où est-ce qu'elle venait et ce que faisaient ses parents. Après cette question plutôt anodine en temps normal, son sourire disparu de son visage en un quart de seconde. En fait elle ne savait pas trop quoi dire. "Mes parents sont morts et j'habite avec une vielle femme folle et méchante qui adore les châtiments corporels alors que c'est interdit". Non, ça ne le ferait pas vraiment. Elle ne voulait surtout pas attirer sa pitié. A chaque fois qu'elle racontait son histoire elle voyait bien que les gens avaient pitié d'elle. Elle ne supportait pas ça.

- Heu... en fait j'ai perdu mes parents quand j'avais 2 ans. Ils ont été tués par des mages noirs. Mais ils étaient aurors. Elle avait dit ça avec un petit sourire nostalgique. Elle était tellement fière de dire ça. Elle était fière de ses parents et fière d'être leur fille. Du coup, je vis dans un orphelinat. Enfin je n'y vis pas vraiment, j'y retourne seulement pendant les vacances d'été. Et je suis anglaise, je suis née ici et je pense que mes parents aussi.

Son coeur se serra un peu à la pensée de ses parents. Comme à chaque fois qu'elle y pensait en fait. Mais elle se disait que au moins, elle n'avait que peu de souvenirs d'eux. Ce n'est pas comme s'ils étaient morts quand elle avait 9 ans par exemple. Là ça aurait sûrement été plus dur. Elle ne devait pas se plaindre, il y avait des gens qui vivaient dans des situations pires que la sienne. Et puis, elle avait été aimée pendant ces 2 années. Elle se souvenait de quelques bribes de sa petite enfance, et elles étaient toutes plus joyeuses les unes que les autres.

Sans s'en rendre compte, elle s'était mise à triturer ses doigts et son regard se perdit dans le paysage à travers la fenêtre.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyJeu 13 Oct 2016 - 5:41

Au bout des rails


Joon fronça légèrement ses sourcils fins, lorsque la lionne cessa de sourire suite a sa question. Avait-il dit quelque chose de mal ? Peut-être que tout comme lui, elle ne portait pas ses parents dans son cœur. Confus, il essaya tant bien que mal de lire les émotions sur le visage de la jeune fille. Mais en vain. Elle le prit d’ailleurs de cours avec sa réponse. Réponse qui l’attrista un peu. Elle ne devait pas l’avoir eu facile. Perde ses parents si jeunes… Et contrairement a lui, elle semblait les avoir appréciées et aimer. Bien sûr Joon ne détestait pas ses propres parents, seulement, il n’y avait aucun attachement. Les Park’s avais toujours semblé tenir leur enfant à une certaine distance et était souvent, voir, toujours absent. Donc ce lien parent enfant, ne s’était jamais véritablement crée entre eux. La seule personne qu’il considérait plus ou moins comme une figure paternelle, n’était rien d’autre qu’un vieux fantôme. Mais même en étant toujours présent pour le jeune garçon, son ancêtre n’était pas et ne serait jamais quelqu’un capable de faire preuve d’une grande tendresse. Tendresse que Joon recherchait et avait besoin plus que tout.


C’est en silence, qu’il écoutait le récit de la petite blonde, de peur de dire quelque chose qu’il ne fallait pas. Le rouge et, or, n’était après tout pas douer avec les mots. Surtout ceux de réconfort pour appuyer les autres. Alors le silence dans ce cas si était sans doute son meilleur ami. Lorsqu’elle se tut enfin, elle semblait s’être déconnectée de la réalité. Le regard tourné vers la fenêtre d’un regard absent et Joon devait admettre que cela l’attristait. Il posa alors doucement sa main sur celles de la jeune fille et lui serra pour attirer son attention. Une fois que ses yeux se posèrent sur lui, il lui sourit gentiment. Puis une idée lui vin en tête pour lui remonter le moral. Il lui fit signe de l’attendre et agrippa son sac puis sortie du compartiment.


Une fois dans le couloir, il se dirigea vers la vieille dame avec un chariot de friandise, qui se tenait toute au fond du wagon et regarda la marchandise. Il ne savait trop que prendre face à toute cette variété et du coup, il ne savait pas vraiment ce que cette fille aimait alors il prit un peu de tout et paya ses achats qu’il mit ensuite dans son sac. Il retourna ensuite vers son compartiment et ferma la porte derrière lui doucement. Il se rassit ensuite puis vida tout le contenu qu’il y avait dans le sac dans le petit espace qu’il y avait entre eux. Il releva ensuite son regard sombre vers elle, et lui sourit à pleine dent tout content pour ensuite lui adresser la parole sur un ton tout aussi chaleureux que son sourire.

    « Je suis désolé pour tes parents. Je ne suis pas très doué pour ce qui est des situations ou le sujet est un peu trop délicat et sentimental, mais si tu as besoin de quelqu’un pour te changer les idées ne te gêne pas… Du coup, la maintenant, je peux t’aider à manger tes émotions si tu veux… Je ne sais pas trop ce que tu aimes et je ne connais pas du tout la plupart de ses friandises, mais sers-toi ! Ça va me faire plaisir.Maintenant parle moi de ses maisons... »



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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyJeu 13 Oct 2016 - 19:37

La jeune fille était complètement perdue dans ses pensées, lorsqu'elle sentit une main se poser doucement sur la sienne. Un peu surprise au début, elle releva la tête et plongea ses yeux noisettes dans ceux plus foncés de son camarade. Il lui sourit avec un sourire empli de gentillesse, ce qui la toucha au plus profond d'elle même. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de voir ce genre de comportement vis-à-vis d'elle. Alors elle lui sourit en retour. Habituellement quand elle parlait de ses parents ça ne l'atteignait pas à ce point-là. Elle avait l'habitude et elle se sentait un peu nostalgique. Les seuls moments où la tristesse et la mélancolie revenaient au galop c'était le jour de la rentrée, les fêtes de fin d'année et bien sûr le début des vacances. En gros, c'était lorsque la vie de famille était mise en avant, lui rappelant qu'elle n'avait pas de famille. Pourtant lors de son enfance elle avait été dans 5 familles d'accueils différentes. Malheureusement, ça ne s'est jamais bien passé. Les personnes chez qui elle tombait ne l'affectionnaient pas et s'en fichaient carrément d'elle, et des autres enfants s'il y en avait d'autres. Tout ce qui les importaient, c'était l'argent.
Lors d'un énième retour à l'orphelinat, le professeur McGonagall était venue lui annoncé qu'elle était une sorcière. La directrice de l'établissement trouvait cela plus facile si elle restait vivre là-bas. Voilà comment elle s'était retrouvée dans cet endroit maudit.

Un mouvement de Joon la fit revenir sur Terre, encore. Il se leva et lui fit signe d'attendre avant de sortir. Zoey se retrouva donc assise seule dans ce compartiment. Immobile, elle ne savait pas trop quoi faire. Sa main était toujours posée à l'endroit où elle était encore quelques secondes auparavant. Elle tourna un peu la tête pour voir si l'autre garçon dormait toujours. Il devait vraiment être fatigué pour dormir à point fermé comme cela.

La porte se rouvrit sur Joon qui reprit sa place et sortit de son sac une multitude de friandises de toutes sortes. La blonde sourit de toutes ses dents face à cette scène. Son ami lui dit alors qu'il était là pour elle et qu'il avait été chercher des bonbons pour essayer de lui changer les idées. Eh bien ça fonctionnait à merveille !

- Oh merci beaucoup Joon, c'est adorable de ta part, lui dit-elle avec un grand sourire. Sa peine était désormais derrière elle.

Il lui demanda de lui parler des maisons de Poudlard, chose qu'elle fit avec empressement.

- Alors à Poudlard, les élèves sont répartis en 4 maisons. Il y a Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard. Un petit conseil, ne t'approches pas trop de ceux-là. La plupart sont entièrement pour le pouvoir des sangs purs, dénigrent les moldus et né-moldus et beaucoup sont du côté de la magie noire. En tout cas ils ne sont pas très recommandable. Sinon les autres maisons sont toutes géniales ! Moi je suis à Gryffondor, la maison du courage. Poufsouffle c'est la maison de la loyauté, Serdaigle celle des érudits et Serpentard celle de la ruse.

Pendant son récit elle avait ouvert une boîte de chocogrenouilles. Elle ne faisait pas vraiment la collection des cartes mais adorait manger ce chocolat ! Mais lorsqu'elle ouvrit la boîte, sa grenouille enchantée fit un bon et atterrit en plein sur les cheveux de Joon. La Gryffondor explosa de rire face à cette scène. Elle décida tout de même de l'aider à enlever cet intrus et reprit sa friandise.

- Tu as déjà une idée sur la maison dans laquelle tu pourrais aller ?


Elle avisa sur la banquette une boite de dragées surprises de Bertie Crochue. Son regard s'illumina et elle en prit deux dans sa main. Elle en distribua un à Joon, une rouge. Quant à la sienne, elle était orange.

- A trois on la mange en même temps, ça te va ? s'exclama-t-elle avec un sourire espiègle.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyVen 14 Oct 2016 - 18:12

Au bout des rails


Joon était content que ses bonbons lui fassent plaisir, mais il ne pu s'empêcher de faire une moue dégoûter de se faire dire qu'il était adorable. Il n'était pas adorable loin de là, Joon était plutôt un petit monstre. Qu'il est la bouille d'un petit ange ne changeais en rien le fait qu'il serais stupide de lui faire confiance. Car sa gentillesse était souvent quelque chose d'éphémère qui disparaissait au gré de ses envies et ce n'était pas tout le monde qui en avait le droit. Qui sais combien de temps cela durerait. Peut-être que demain, il en serait toute autre. Car oui, Joon changeait de personnalité comme de sous-vêtement. Il était presque impossible de savoir précisément ce qui allait vous attendre a votre prochaine rencontre avec ce gamin. Et malgré son jeune âge, il était un expert pour montrer et dire ce que les autres voulaient entendre et voir. Le rouge et, or, était un parfait caméléon qui se fondait dans la masse et qui s'adaptais au gens qui l'entourait...


Après quelque minute, la lionne commença un long monologue sur les maisons ainsi que leur qualité et Joon écoutait attentivement. Il ne comprenait pas trop pourquoi il ne devait pas s'approcher des serpentard. Bien sûr, il avait entendu parler du pouvoir du sang, son père en avait parler à plusieurs reprises. À une époque, c'était quelque chose qui avait sembler être très important pour leurs familles, mais maintenant ce n'était qu'une opinion parmi tant d'autres qui avait perdu de sa valeur avec les années. Le sang avait bien beau être pur, cela ne faisait pas d'un sorcier quelqu'un de plus puissant qu'un autre et en général penser de cette façon ne devenais qu'un handicap. Car à un certain moment, il valait mieux laisser sa fierté de coter pour pouvoir prospéré, et s'était-ce que sa famille et plusieurs autres en Corée avais comprise. Avec les guerres entre clans, les rivalités, les pertes et ainsi de suite, ils étaient venus à un point ou le plus important était leur survie. Certes, il refusait toujours de s'allier à des née moldu ou moldu tout cour, trop inadéquat a leurs yeux mais se marier à des sang mêlé n'était plus vue comme une honte autant que cela vous apportait quelque chose. Son père lui faisait partie de ceux qui avaient dû marcher sur leur orgueil et fierté pour la survie de leur nom et famille. Il avait don pris comme femme sa mère qui venait d'une famille puissante. Et comme père le disait souvent, elle n'était peut-être pas de sang pur, mais coter puissance, elle n'avait rien à leur envier. Elle était intelligente politiquement parlant, puissante, et redoutable. Alors non, pour Joon ses conneries de pureté du sang, étaient ridicule. Ce qui était important était la puissance ainsi que votre position dans la société un point sait tout.


Autre chose qui le dérangeait était le jugement que cette fille faisait a propos de ceux qui utilisaient la magie noire. Joon ne voyait pas le problème. Blanche ou noir, cela n'avait pas d'importance. D'oû, il venais l'apprentissage de la magie noir était quelque chose que les parents croyais utile d'apprendre à leur enfant. S'était important a leurs yeux qu'il en sache autant sur la blanche que la noire. Et qu'il les pratique autant l'un que l'autre. Bien sûr, il était important de garder un certain équilibre. Mais le rouge et, or, devais avouer avoir une certaine fascination pour le coter plus sombre de la magie. Il passait des heures au manoir le nez fourrer dans les bouquins de la bibliothèque familiale, ou encore en compagnie de Gwi a qui il posait une tonne de question sur tout ce qui la concernait. Il n'en avait pas honte. Alors le fait que Zoey semble être contre ce genre de magie le contrariais un peu, mais il essaya de ne laisser rien paraitre et continua d'écouter. Ou du moins jusqu'à ce qu'une grenouille lui saute dans sa chevelure sombre et soyeuse. Grenouille que Zoez récupérât tout en ce marrant.


Une moue boudeuse, sur le visage, Joon attendit que la jeune fille, calme son fous rire, les bras croiser sur sa poitrine. Mou qui disparus face la question qu'elle venait de lui poser. Il n'avait aucune idée dans quelles maisons, il irait. Gryffondor ? Il n'était pas un garçon pourvu d'un grand courage. Serdy et Pouffy ? Encore moins ! Serpentard ? Peut-être... Mais bon qui sais ? Tant qu'il soit avec son frère, il s'en foutait pas mal d'ou il allait atterrir. Joon donna donc comme réponse un haussement d'épaule. Il la regarda ensuite prendre une boite de dragée où elle plongea la main pour en sortir deux. Elle lui en offrit une qu'il accepta et qu'il porta ensuite a ses lèvres. Puis il attandit le signale avans de la mettre dans sa bouche et de machouiller. Cela ne dura pas longtemps, car au moment ou un goût étranger qui ne lui plaisait pas toucha sa langue, il la recracha au sol et se frotta la langue avec ses mains.

    « Mais ses dégueulasse cette chose !!! Vous être des malades de mettre ses trucs dans votre gueule ! Je viens à peine d'arriver qu'on essaie déjà de me tuer ?! Bon, je déconne, mais tout de même ! Garde ses choses loin de ma personne... »



Dernière édition par Joon Park le Lun 7 Nov 2016 - 5:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptySam 15 Oct 2016 - 21:17

Elle avala sa dragée, un peu hésitante et mâcha quelques secondes. Elle sourit en reconnaissant de suite le goût de l'orange. Pour une fois qu'elle ne tombait pas sur celui au vomis ou à la crotte de nez. Malheureusement Joon n'a pas eu cette chance. Pour sa première dragée c'était plutôt dommage, il en gardera un mauvais souvenir. Pourtant elle adorait ces petites friandises aux goûts surprises. Bon, de manière raisonnable, il fallait être honnête. Elle en mangeait plutôt rarement. Elle n'avait pas vraiment assez d'argent pour s'acheter des bonbons, donc elle en piochait quelques unes lorsque ses amis en avaient.

- Mais non, on essaie pas de tuer. Tu connaissais pas ces dragées avant ? Ici en Angleterre elles sont très connues, tous les enfants les adorent. Ah mais j'y pense, tu es arrivé il y a longtemps ici ? Ça doit te faire bizarre d'avoir changé de pays comme ça, où les langues sont différentes et les coutumes aussi.

Elle tourna la tête vers Nyssa, sa chouette hulotte, lorsque celle-ci se mit à hululer et à s'agiter dans sa cage. Zoey fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Mais un simple coup d'oeil vers la fenêtre lui mit la puce à l'oreille. Le train se dirigeait vers un gros orage, si elle en croyait le ciel et les nuages noirs. Nyssa avait toujours été sensible à l'orage et s'agitait comme une folle lorsque le tonnerre grondait.

Soudain, un éclair déchira le ciel, puis un autre, et encore un autre. Il faisait tellement noir dehors qu'on se croirait en pleine nuit.

La Gryffondor passa alors sa main entre les barreaux de la cage et caressa la tête de l'animal qui se calma aussitôt. Zoey avait toujours eu un don avec les animaux, elle arrivait toujours à les calmer. Elle se souvenait d'un jour où elle vivait dans une famille. Ils avaient un chien, un Boxer. La blonde n'était pas le seule enfant qui résidait là. Il y avait aussi un garçon, d'un an plus âgé. Ils ne s'entendaient pas vraiment, il était trop brusque et violent et criait toujours sur tout le monde. Un jour, il avait décidé d'ennuyer Max, le chien. Celui-ci en avait tellement marre qui s'était mit à grogner méchamment sur ce garçon. Il avait vraiment l'air menaçant. La Gryffondor, alors âgée de 9 ans, s'était approchée de l'animal doucement en lui parlant avec toute la gentillesse du monde. Il s'était alors immédiatement calmé et était même venu lui lécher le visage.

La jeune fille adorait les animaux, et ils le lui rendaient bien. C'est grâce à eux qu'elles ne s'était pas renfermée sur elle-même dans ces maisons. Ils lui avaient apporté de la présence et même de l'amour.

- Au fait, est-ce que tu as un animal ici ?

Alors qu'elle attendait sa réponse, un éclair des plus terribles gronda le ciel et les lumières du Poudlard Express s'éteignirent d'un coup.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyLun 24 Oct 2016 - 23:55

Au bout des rails


En fait Joon était arrivé en Angleterre pas plus tard que durant les vacances d’été alors non, il ne connaissait pas grand-chose voir du tout de l’Angleterre. On lui avait seulement donné quelque cours en anglais pour être en mesure de communiquer un tant soit peut, mais on ne lui avait pas donné de cours d’histoire et encore moins parler des coutumes. Les Park’s avaient leurs propres cultures et ils avaient peut d’intérêts à adopter celles d’ici. Ils ne savaient pas encore combien de temps ils allaient rester, mais une chose était certaine cela n’était pas indéfini. Ils retourneraient un jour ou l’autre en Corée et continuer cette vie qu’ils avaient laissée en plan. D’ailleurs, son père devait souvent faire des allers et retour entre ses deux pays, car pour lui les affaires qu’il avait là bas ne lui permettaient pas de rester sur place. Alors autant dire qu’il était souvent absent. Ce déménagement avais été pour sa famille beaucoup plus que pour lui-même. Son père s’était dit qu'il serait bon de s’enrichir à l’étranger au lieu de rester cloîtrer dans leur pays. Le savoir était très important à ses yeux et observer ce qui se passait à l’étranger pouvais avoir du bons.


Ou du moins, Joon l’avait crue jusqu'à ce que cette chose dégoutante eût fait son chemin jusque dans sa bouche. Ses dragées comme Zoey venaient de les nommées goûtait purement la merde et avoir été impolie et mal élever, il l’aurait sans doute recraché. Il ne comprenait d’ailleurs pas comment la blonde avait fait pour avaler la sienne. Peut-être chacune d’elle avait un goût différent, mais peut importe, Joon ne se risquerais pas a y regouter. Jamais ! Cette relation entre lui et ses bonbons venait de se terminer, et ce, pour le restant de ses jours. Rien ne pourrait lui faire changer d’avis. Il en fit d’ailleurs la remarquer à la lionne lorsque celle-ci lui posa la question et il ne pu cacher son expression dégoûtée.

    « Non jamais et ses la dernière fois que je laisse ses choses ignobles approcher de ma personne et ses enfants… ne le prends pas personnelle, sont de vrai taré… Bref, je suis arrivée au début de l’été, mais on s’y fait et j’ai mes tuteurs privés pour m’aider avec la langue. Quoi que je trouve la température ici vraiment moche si tu veux mon avis. »

Joon se tourna ensuite vers la chouette qui faisait du bruit et qui semblait avoir attiré l’attention de Zoey, et sourit. Contrairement a ses parents, Joon aimait bien les animaux, certes le siens n’était pas aussi cool qu’un gros oiseau, mais il aimait bien son petit hamster. Pour certaines personnes, ce genre d’animal pouvait sembler ennuyeux et sans intérêt, mais pour lui Gimli était la créature la plus adorable qui existe. Il ne pouvait résister à cette boule de poils joufflus. D’ailleurs, il changeait souvent la couleur de son pelage pour que celui-ci matche la couleur de ses cheveux qu’il changeait sans arrêt. Comme maintenant son Hamster arborais un pelage soyeux au couleur noir et au reflet bleu. Il prenait aussi soin de vêtir sa petite bestiole de vêtement similaire au siens que sa gouvernante avait pris soin de coudre elle-même. Car oui, son petit Gimli avait sa propre garde robes. Traiter le de con, Joon en avait que faire…


D’ailleurs lorsque la jolie blonde lui demanda à propos d’un animal de compagnie. Joon se leva tout exciter et extirpa du porte baguage une petite cage a qui on avait donné l’apparence d’une petite maison et la déposa sur ses genoux une fois assis. Il l’ouvrit délicatement et plongea sa main à l’intérieur pour y sortir son hamster qu’il venait surement de réveiller. Il regarda Zoey de nouveau avec un grand sourire et mi sa petite boule de poils devant le visage de la rouge et, or pour lui présenter son bébé. Celui-ci avait les yeux toujours endormis et ne semblait pas du tout avoir conscience du monde qui l’entourait. Joon l’avait vêtu d’un petit ensemble de matelot pour le trajet. Joon était tout excité de présenter sa bestiole alors que Gimli se contentait seulement de fixer se gros visage qui se trouvais devant lui de ses petits yeux noirs. Joon lui donna un petit bec sur sa tête.

    «  Zoey, je te présente Gimli, Gimli voici Zoey ! Il est mignon tu ne trouves pas ? »



Dernière édition par Joon Park le Lun 7 Nov 2016 - 5:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyLun 31 Oct 2016 - 22:14

La jeune fille continuait de caresser la tête de sa chouette, lorsque Joon s'agita soudainement vers ses bagages tout en souriant. La Gryffondor plissa légèrement les yeux, l'air amusée. Elle sourit un peu face à l'énergie soudaine du jeune garçon. A travers cette image, elle se vit 2 ans auparavant, quand elle avait pu acheter cette magnifique chouette hulotte aux plumes brunes et blanches. Elle n'était même pas encore rentrée dans la ménagerie magique, qu'elle savait qu'elles étaient faites pour être ensemble. Elle s'était donc précipitée à l'intérieur en courant et bousculant les passants.

Elle fut sortie de ses pensées par Joon qui se mit à sa hauteur, avec une toute petite chose dans les mains. Elle se demandait vraiment quelle sorte d'animal cela pourrait être. Elle pensa tout d'abord à un boursouflet, mais en y réfléchissant un peu plus, cette petite créature serait sans doutes trop grande pour tenir dans une seule main. Elle eut bien vite sa réponse, car il avança sa main de façon à ce qu'elle soit juste devant ses yeux, et elle pu apercevoir un petit hamster. Il lui apprit que ce petit rongeur s'appelait Gimli.

- Ooooooh il est trop mignon ton hamster ! dit-elle en mettant ses mains devant la bouche. Ses yeux se posèrent ensuite sur les petits vêtements que Gimli portait. Elle trouvait ça encore plus mignon. Rares étaient les personnes qui traitaient les animaux avec tellement d'amour, et ça se voyait dans les yeux du garçon qu'il aimait énormément son animal. Rien qu'à voir son sourire en lui présentant sa petite boule de poil lui suffisait à le comprendre.

Elle voulut répondre, mais les lumières du train n'arrêtaient pas de s'éteindre quelques secondes avant de se rallumer comme si de rien n'était. C'était la 5ième fois en 2 minutes. La blonde leva les yeux au ciel en signe d'agacement.

- Ça fait longtemps que tu l'as ?
dit-elle en souriant au garçon. Puis tournant la tête vers Nyssa, elle ajouta, en recommençant à la caresser : Je te présente Nyssa. Nyssa, voici Joon et Gimli. Tu dois être gentille avec Gimli, d'accord ?

Pour réponse, l'animal à plume s'agita en bougeant ses ailes. C'était le signe qu'elle comprenait, et Zoey sourit de toutes ses dents.

- Ça va te paraître sûrement un peu bizarre, mais... elle est ma première vraie amie. Et puis, je dois dire que quand je suis à l'orphelinat pendant les vacances d'été, c'est ma seule compagnie donc ça rapproche forcément.
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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyDim 13 Nov 2016 - 0:40

Au bout des rails


Joon pouffa de rire à la réaction de Zoey face a son hamster, réaction qui ne le surprenais pas ayant eu la même a chaque fois qu'il présentait sont petit bébé. Petit bébé qui commençais d'ailleurs à s'agiter dans ses mains, n'appréciant pas du tout de se faire tenir de cette façons. Qui aimerais se tenir au-dessus du vide ? Personne et Gimli ne faisait pas exception. Il se mit à gigoter dans tous les sens a un tel point que Joon du le poser sur ses genoux avec qu'il ne se blesse. Maintenant en sécurité sur une surface stable, cette petite boule de poils se calma et se lova contre son maître ce qui fit sourire Joon tendrement.


Ignorant les lumières du train qui semblait avoir un certain problème technique, Joon resta concentrer sur sa voisine de banc, mais surtout au mot qui sortait de cette bouche et s'assurer d'en comprendre le sens du mieux qu'il pouvais. Une fois la question bien traduite dans son petit crâne, il hocha la tête de gauche a droite. Cela faisait à peine 1 an qu'il avait son ami en sa possession. Il se l'était procuré dans une boutique Moldu lors d'un séjour à Namsan avec ses amis et leurs parents. Namsan... Quel endroit ennuyeux quand on était habitué à la grande ville où il grouillait de monde jour et nuit. Qu'est-ce qu'ils étaient venus faire là, même Joon l'ignorait, s'était si reculer et désert. Le genre d'endroit ou la paix règne.


Perdu dans son esprit, ou il revivait, c'est vacances qui n'en était pas vraiment, la voix de Zoey le ramena a la réalité. Celle-ci s'était tournée vers sa chouette et la caressa tout en la présentant au jeune garçon. Nessy ? S'était jolie comme nom, cependant, il doutait qu'elle et Gimli ne s'entendent. Gimli était aprés tout dans la famille des sourit et Nessy devait sans doute le considérer comme un repas plutôt que d'un potentiel amis. Joon devrait surveillé cet oiseau, il ne le quitterait pas une seul minute des yeux, mais comme la lionne ne semblait pas s'en inquietter plus que ça, il se calma, il doutait que Zoey laisse son animal faire du mal à son petit homme.


Bizarre ? Pas du tout. Ce qu'il trouvait bizarre était le fait qu'elle ne semblait pas avoir d'amis a l'orphelinat, elle semblait être une chic fille pourtant. Il ne la connaissait pas tant que ça pour le moment, mais il pouvait déjà dire qu'elle était une bonne personne. Alors pourquoi Nessy était son seul ami ? Les orphelins était-il tous stupides ? Peut-être qu'ici contrairement a d'ou il venait, il était plus difficile de se rapprocher des autres. Bien sûr, comme partout, il y avait des querelles entre les jeunes, des gens que l'on ne pouvait sentir, mais en général, les plus jeunes respectaient les plus vieux et les plus vieux prenaient soin des plus jeunes. Et pour les jeunes comme lui qui avait grandi dans un milieux fermer, ils avaient appris à rester courtois entre eux même si certain ne pouvais se sentir. Alors pour qu'une personne comme cette gentille fille n'ait pas d'amis, il devait y avoir un problème quelque part.


Les sourcils froncés, il observa en silence la blonde en silence. Cherchant les mots qu'il laisserait passer ses lèvres, les pesant même pour s'assurer de ne pas froisser la jeune fille. Car, Joon n'était pas connue pour son tact et avait cette tendance de parler s'en réfléchir. Et peut-être que le fait quelle soit toujours seul là bas était un sujet sensible pour elle, mais il devait se lancer, il devait savoir.


    «Pourquoi t'es seul ? Ils ne t'aiment pas là-bas ? Tu devrais pourtant avoir plein d'amis, tu me sembles être une fille biens... »

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MessageSujet: Re: 1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS   1994 - AU BOUT DES RAILS ft. ZOEY LEWIS EmptyDim 13 Nov 2016 - 22:41

Le petit hamster commençait à s'agiter. Zoey prit peur pour lui et regarda le jeune garçon pour voir ce qu'il allait faire. Elle n'avait aucune expérience avec ces petites bêtes donc elle ne savait pas trop quoi faire et pourquoi il réagissait ainsi. Mais lorsque Joon le posa sur ses genoux, il se calma immédiatement. La blonde en fut soulagée. En y réfléchissant, il était logique que la petite boule de poil devait être apeurée car elle était au dessus du vide. Seule la main du garçon la retenait. La Gryffondor avait toujours les yeux scotchés sur Gimli. Elle le trouvait tellement adorable. Elle se promit intérieurement qu'un jour elle s'achèterait un hamster. C'était juste trop mignon.

Le compartiment se fit silencieux. Joon observait la lionne en fronçant les sourcils. Il avait l'air perturbé par quelque chose. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la referma aussitôt. Autant qu'il termine sa réflexion avant. Elle se demandait tout de même bien ce qu'il pouvait penser. Etait-ce quelque chose qu'elle avait dit ? Probablement.

Il ouvrit enfin la bouche et lui demanda pourquoi elle était seule et pourquoi elle n'avait pas d'amis à l'orphelinat. Il lui dit aussi qu'elle avait l'air d'air d'être une fille bien et que du coup, elle devrait en avoir plein, des amis.

Elle lui sourit en réponse à ses derniers mots. Elle était vraiment touchée par ce qu'il venait de lui dire, plus que ce qu'elle ne laissait paraître.

- Et bien je suis un peu considérée comme la bête de foire là-bas, en fait. A cause du fait que je sois une sorcière. Quand mes premières manifestations apparaissaient, les enfants autour de moi devenaient colorés ou quelque chose dans le genre. Du coup, ils ont prit l'habitude de me prendre pour une folle et ne s'approchaient pas de moi.

Elle essayait de fermer son esprit et de ne plus penser à rien. Ce n'était pas le moment de se remémorer tout ça maintenant. De toute façon ça ne lui faisait plus rien à présent. Ça lui passait complètement au dessus de la tête. Mais il fut un temps où tout cela l'atteignait. Beaucoup.

- Mais bon, quand de nouveaux enfants arrivent ils ne me connaissent pas, et là ça se passe très bien. Le problème c'est que je n'y retourne que pour les vacances d'été, et chaque année les petits nouveaux se font adopter pendant ce temps. Et chaque année ça recommence.

Elle lui sourit légèrement, pour lui montrer que ça ne l'atteignait plus. Elle avait enduré tellement de choses dans sa vie qu'elle possédait désormais une étonnante résistance face aux mauvais coups de la vie. Et puis, tout ce qu'elle a vécu lui a permis d'être la personne qu'elle est aujourd'hui. Elle a toujours dû se débrouiller seule, et n'a jamais compté sur les autres. Pendant toutes ces années, la seule personne sur laquelle elle pouvait compter était elle-même. Et c'était peut-être pour le mieux.

- Mais j'ai quand même des amis ici. Mes camarades de classe surtout. Même si il y a des personnes que je n'apprécie pas. Mais bon ça, tout le monde ne peut pas aimer tout le monde, dit-elle. Là, elle pensait directement à cette Lilianor Zyskowski. Rien que le fait de penser à elle lui fit serrer les points.
Elle frotta ses mains sur ses cuisses pour essayer de la faire revenir au moment présent.

- Au fait je ne t'ai pas demandé. Tu es content de venir à Poudlard ?
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