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 [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle

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Jasper L. Greengrass
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyMer 9 Nov 2016 - 23:20

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Hope s'était relevé du lit où il l'avait préalablement déposé, mettant de côté sa fatigue et la maladie qui sans cesse, continuait de pousser à bout son corps et ses limites. Retrouver la jeune Cataleya semblait lui donner les forces nécessaire à un tel effort et la volonté de sortir de la chambre malgré tous les dangers potentiels que la bâtisse renfermait. Sa détermination était de fer, son envie était d'acier et nul n'aurait pu briser un alliage aussi féroce et solide que celui que l'esprit de la jeune Serpentarde avait façonné. Ça n'était pas vraiment du courage ou de la témérité, c'était une sorte de froide résolution qu'elle s'était faite qui la poussait au-delà de toute notion de danger, de froid et de peur. Elle était métamorphosée, sublimée par son irrépressible envier de retrouver sa cadette et de la protéger. Jasper voyait bien les traits de la fatigue étirer la peau de sa camarade, son teint grêlé, les flammèches qui étaient sortis lors d'une toux particulièrement violente mais il savait que Hope ne se laisserait pas arrêter par qui que ce soit, même lui, son meilleur ami.

« Je t'en prie, allons-y. »

Elle s'était relevée donc, après qu'un hurlement glacé ne vienne se frayer un chemin jusqu'aux cerveaux des malades et ne les fige d'effroi, fendant l'air et le temps de son coutelas de malheur et d'angoisse. Le hurlement vorace d'un loup-garou un soir de pleine lune, avide de chair fraîche à dévorer et de sang à laper.

Elle s'était relevée donc, après qu'un brouillard épais n'ait empli toutes les pièces, emportant avec lui les âmes et les murmures des cauchemars de chacun, leurs chuchotements sifflants de haine, de brutalité, de tristesse miséricordieuse et de mélancolie. Assiégeant le bonheur de la mélopée envoûtante du désespoir éternel, du psaume de l'affliction profonde, lâchant dans les coeurs des patients les effluves toxiques d'une perte annoncée et inéluctable.

Elle s'était relevée alors que tous seraient restés allongés à attendre, attendre la fin de la tempête, attendre de comprendre, d'assimiler tout ce qui leur arrivait. Elle s'était relevée alors que tous ses muscles, tous ses nerfs, tous ses neurones et ses tendons lui soufflaient dans l'oreille de rester sur le matelas confortable, dans la chaleur des draps, plutôt que d'aller affronter l'extérieur, ses dangers et le froid.

Jasper, dans toutes les rencontres et les événements qui suivirent, du moins de la course de Hope au-dehors de sa chambre jusqu'au vomi de Lilianor, ne fut qu'un simple spectateur, tout au plus des bras dans lesquels cherchaient un peu de réconfort mais rien de beaucoup mieux car, plus que tout autre, la brume malfaisante qui était tombé et semblait s'insinuer dans son esprit, à la manière d'un Détraqueur invisible, le torturait. Il était pris de visions d'Alycia, de Cyril, de tous les cadavres connus qu'il avait vu, de toutes les familles pleurant au chevet d'un parent assassiné au nom d'un seul et même monstre. Le hurlement du lycanthrope -ou de la meute entière- l'avait plongé dans une torpeur sans précédent, le réduisant à un pantin suivant le pas pressant de Hope, observant la scène des araignées recouvrant le corps de Lilianor, restant coi, planté là, à n'esquisser ni un geste ni même proférer un mot. Il l'avait aidé à se relever, d'un geste ferme et rassurant malgré ses tourments intérieurs. Il l'avait recueilli contre son torse, l'avait rassuré du regard, lui avait fait un câlin avant qu'elle ne se détache.

Son bras était retombé, ballant, tenant à peine sa baguette, qui semblait être devenu une masse bien trop pesante pour lui. La retrouvaille avec Cataleya le sortit à peine de l'état second dans lequel il était. Suffisamment pour qu'il entendit le deuxième hurlement cependant... Pris soudainement de tremblements fébriles successifs, il jeta un regard effrayé à l'extérieur. Rien, si ce n'était le même néant complet qui revenait les rendre aveugles chaque nuit. Pris de nausées, il s'agenouilla à même le sol, laissant tomber ses genoux sur le plancher rugueux et la fumée lécher un bout de son visage. La fièvre montait dangereusement, il sentait une chaleur diffuse infuser dans tout son corps alors que sa tête commençait à tourner, que ses membres refusaient de répondre, que ses jambes cédaient sous son poids.  

« Un lit... Un lit, je dois me coucher, ils arrivent. Ils arrivent, ils arrivent, ils arrivent, ils arrivent... »

Chaque lettre se faisait plus précipité, chaque mot davantage pressant, plus fort que l'autre jusqu'à devenir des cris, presque des glapissements, alors que ses tremblements se transformaient lentement en convulsions, que son discours devenait incohérent, que son corps était pris d'une excitation fébrile, incontrôlable...

Car elle était là, la Peur, majestueuse dans son long manteau de fourrure, faisant étinceler sous la pleine lune ses crocs acérés, ses griffes scintillantes, son corps décharné sur lequel chaque muscle se dessinait malgré l'amas de poils qui les couvraient. Campée sur ces pattes arrières, elle était là. Sa phobie.

Ils arrivent, les loups garous, qui détrôneront le fier et féroce lion.

Ils arrivent.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyJeu 10 Nov 2016 - 15:21

Certaines personnes ciraient, priaient, pleuraient. Quand plus rien n'avait de sens, les gens protestaient, d'une façon ou d'une autre, se révoltaient contre le sort. Ils trouvaient ce qui pouvait leur apporter un peu de réconfort. Le son de leur propre voix, même plaintive, la colère vouée à chasser la peur, tout. N'importe quoi. Quand tout allait mal, Nottie cherchait la compagnie. Habituée à la vie en communauté, à ne jamais être seule et surtout pas en cas de coup dur, sa détresse cherchait un compagnon d'infortune. Et dans le vacarme ambiant, dans ce tourbillon d'effarement et de patients déroutés, la meilleure ancre était celle qui ne bougeait pas. Cela ne signifiait pas que l'autre était rassuré, qu'il allait bien, qu'il pouvait quelque chose pour elle. L'immobilité n'était pas n gage de sécurité, non. Mais c'était plus simple de s'y accrocher. Alors en apercevant Alexandre sortir de sa chambre, lorsque ses mouvements mesurés se dessinèrent devant ses yeux fatigués, Nottingham trouva son ancre. Et la maison la lui enleva.

Comment cette fichue baraque pouvait-elle être si étrange ? Pourquoi les couloirs étaient-ils emplis d'une brume si épaisse ? Nottingham ne voyait plus rien. Elle n'aurait pas pu voir un hypogriffe à plus d'un mètre. Qu'est ce que c'était que ce cirque ? Le délire de la fièvre ? De tous les couloirs, de toutes les chambres provenaient le même vacarme, cet enchevêtrement de plaintes et de cris, de hurlements douloureux, terrifiés. Une hallucination collective ? Cela n'avait aucun sens. Pourtant… Jamais le ministère ne les aurait conduit dans un endroit maudit, dans une demeure qui les tuerait tous. Du moins, pas sciemment. Est-ce que le caractère psychopathe morbide de la maison aurait pu leur échapper ? Nottie grimaça, songeant au nombre de choses qui avaient échappé au ministère de la magie ces dernières années. Et ce triste constat n'augurait rien de bon. Comme elle le faisait quand tout allait bien, elle aspira la brume, comme au travers d'une paille invisible. Mais elle ne sentait rien. Ni cette humidité, ni ce froid qui coulait sur sa langue en temps normal. Quelque chose clochait. Et alors que leur monde tournait à l'envers, que la bâtisse devenait folle et que ses occupants aussi, elle prit une décision. Quoi qu'il arrive, ils devaient tous rester ensemble. Il fallait qu'ils sachent tous, à tout instant, où étaient les autres. Que ce soit réel ou non, c'était capitale. Pour la survie du groupe et aussi – peut être même surtout – pour la sienne.

Alors elle ferma les yeux. Quand on ne voyait plus, il lui semblait que c'était le meilleur moyen pour se repérer. Ainsi on redessinait les choses sur la toile de nos paupières closes, et il suffisait de se fier à sa mémoire, en espérant que les choses n'aient pas bougé. Elle fit quelques pas, tendit doucement la main et marcha encore, jusqu'à ce que ces doigts effleurent l'étoffe d'un vêtement. Elle pinça le tissu et son autre main trouva rapidement celle de son camarade. De là, elle pouvait un peu mieux le situer par rapport à elle et elle se rapprocha, se collant contre le bras ami.

« C'est moi Alex. C'est Nottie. »

Elle se permit d'ouvrir les yeux et il lui sembla y voir plus clair, rien qu'un tout petit peu. Elle approcha ses lèvres de l'oreille du garçon et, comme si elle lui offrait son plus grand secret, souffla dans un murmure.

« On va rester ensemble, tu veux bien ? Les choses ne vont pas ici. On va rester tous les deux et on va trouver les autres. Ne lâche pas ma main. »

Elle hésita un instant et, ayant un peu appris à le connaître l'année passé, tira doucement sur la corde sensible. Alexandre était un peu un suiveur, mais il était aussi assez solitaire. Il fallait alors éveiller son instinct responsable. Car si elle pensait savoir quelque chose du garçon, c'est qu'il porterait volontiers toute la misère du monde sur ses frêles épaules et qu'il ne pouvait très certainement pas abandonner quelqu'un dans le besoin.

« J'ai peur de me perdre. Tu veux bien qu'on s'entraide ? »

Il acquiesça, bien sûr. Quel autre choix avait-il. Quel choix avaient-ils ? Au cœur de la brume, à l'abri de leurs regards perdus, semblaient naître la désolation qui s'immisça rapidement dans chaque espace de cette soi disant maison de repos. Et Nottie ne sut pas réellement pourquoi elle commença à pleurer, mais les larmes roulèrent, traçant de nouveaux sillons brûlants sur sa peau blessée. Alors qu'elle avait puisé au fond d'elle même un peu de force, qu'elle en avait alimenté les braises d'un espoir fébrile, tout était maintenant éteint. Elle trembla, sanglota et sa main serra celle de son ancre avant qu'elle ne se jette dans ses bras, les larmes coulant maintenant à gros bouillons. Elle tremblait, elle gémissait, étouffée par le poids de sa propre terreur, de tout le malheur qui n'avait jamais vraiment éclos dans cet être si savamment préservé par une famille qu'elle aimait plus que tout. Oh combien elle les aimait ! Combien elle les voulait là, tout près d'elle ! Mais elle n'avait qu'Alexandre, et elle l'inonderait du poids de son amour en manque de réceptacle. Elle le serra contre elle, cœur contre cœur. Et l'étreinte aurait pu durer une éternité si Nottingham n'avait pas levé les yeux.

« Merlin... »

Elle serra un peu plus fort son emprise sur le jeune garçon, ses doigts se crispèrent sur le tissu qui protégeait le corps grêlé d'Alexandre. Les yeux écarquillés de Nottingham ne bougèrent pas d'un pouce. Elle était parfaitement immobile, le visage offert vers ce qui venait d'apparaître dans cette maison des horreurs. Sa respiration ralentit, progressivement, et elle murmura au creux de l'oreille de son seul allié.

« Ne regarde pas. Ne bouge pas. A mon signal... »

Elle lui prit la main, serra ses doigts froids entre les siens, recula doucement, tout doucement. Sans quitter du regard une paire d'yeux choisie un peu au hasard, il fallait l'avouer, du monstre. Elle n'avait pas peur des araignées. Elle n'avait peur d'aucun animal en particulier, à vrai dire. La faune moldue et magique ne lui avait jamais inspiré que du respect, parfois un peu de crainte ou de méfiance, mais rien de plus. Il n'était question que de connaître sa place. Mais là… là… une énorme patte velue s'éleva un peu pour se poser plus près d'eux et Nottie cria

« Cours ! »

Et sans lâcher sa main, elle entraina le pauvre hère dans une course effrénée, irréfléchie, désespérée. Ils s'élancèrent droit devant, leur pieds piétinant le brouillard presque palpable qui s'était entassé le long du sol et des murs, qui s'était écarté semblait-il pour laisser un peu de place aux démons.

Cours.

Ne te retourne pas.

Tiens ma main.

Ne me lâche pas.

Cours.

Puis, apercevant au sol une forme apparemment humaine, elle freina brusquement. Le garçon la heurta mais peu importait. Ils étaient là. Elle ne savait pas encore qui, mais ils étaient là. Les autres, ceux comme Alex et elle. Elle reconnut d'abord le cousin d'Astoria, prostrée, délirant. Ils arrivent, ils arrivent, lâchait-il. Et elle les entendit à son tour. De terribles hurlements, des appels, comme des mises en gardes. C'était trop intense pour n'être que lupin et elle comprit aussitôt ce qui terrifiait le sorcier.

« Des loups garous... »

Au moins une chose qui, tant qu'ils se tenaient à une distance raisonnable de sa personne, ne l'intimidait pas plus que ça. Nottingham s'accroupit face à lui, tirant sur le bras d'un Alexandre qu'elle refusait de lâcher, comme si un sort de glue perpétuelle les liait l'un à l'autre. Elle déposa sa main libre sur la joue de Jasper et tâcha de le réconforter, prenant une voix bien plus assurée qu'elle ne l'était en réalité, tentant d'imaginer la douceur de sa mère quand, petite, elle faisait des cauchemars et qu'il fallait soulever des montagnes de tendresse pour qu'elle s'endorme à nouveau.

« Shhht là. Ça va aller, d'accord ? Ils sont loin, ils ne viendront pas ici. Tu es en sécurité. Tout va bien. On est là, tout le monde est là. Tu es avec nous, ok ? Ce n'est rien. »

Elle hésita quelques secondes, lança un regard indécis à Alexandre et soupira, prenant appui sur le genou de Jasper pour se relever. Il fallait trouver mieux. Quelqu'un qui le comprenait mieux, qui le connaissait mieux, qui l'aimait mieux. Et dans sa recherche, elle le vit, lui. Féliks. Alors comme ça, lui aussi avait été touché par cette saleté de dragoncelle ? Lui aussi subissait les foudres d'un karma tourmenté ?

Elle bouscula la fille d'abord, sans y faire très attention. Elle passa son bras par dessus l'épaule du serdaigle et l'attira à elle. Mademoiselle Câlin. Sa joue sur la sienne, plus proche qu'elle n'avait jamais été de son camarade. Elle appréciait Féliks et il en avait toujours été ainsi. Mais elle ne s'était jamais permis une telle familiarité, surtout en public. Mais ici… qui donc s'intéressait à la pudeur, aux convenances ? Elle était contente de ne pas être seule, qu'aucun d'eux ne le soit vraiment. Et son regard rencontra celui d'une petite Westminbrook aussi malade qu'elle. Elle lui sourit avec douceur et montra de la main qui tenait toujours Alexandre le gryffondor au bord du gouffre

« Ton copain à besoin de toi. Je sais pas le calmer. On devrait tous se rassembler dans un endroit clos, tu crois pas ? »
Résumé:
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Joon Park
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyVen 11 Nov 2016 - 2:49

La dragoncelle


J oon avait toujours la tête penchée vers l’arrière, lorsqu’un petit bruit contre la porte se fi entendre. Le rouge et, or, se leva donc et avança vers la porte puis colla son oreille sur la surface de bois pour mieux entendre. Le rouge et, or, se leva donc et avança vers la porte puis colla son oreille sur la surface de bois pour mieux entendre. Devrait-il ouvrir ? Si jamais s’était un piège ?


Indécis, Joon se tourna vers la masse qu’était devenue Aaron dans son lit, puis se tourna de nouveau vers la porte en se mordillant les lèvres nerveusement. Que faire… Il ne voulait pas avoir de poids sur sa conscience en ne faisait rien, il ne savait même pas pourquoi il avait suivi Aaron. S’il avait su qu’il allait devoir se terrer ici à se tourner les pouces, il l’aurait laissé aller tout seul. Car s’il y avait bien une chose que Joon ne supportait pas dans ce genre de situation, était de ne rien faire… Rester cloîtrer dans une chambre alors que la merde leur tombait dessus était loin d’être quelque chose qui l’intéressait. Il aimait être dans le champ d’action et non tourner en rond tel un lion en cage. C’était ce qu’il était depuis qu’il s’était réveillé ici et le d’être enfermé avec Aaron n’aidait en rien à la frustration qu’il sentait monter en lui.


Sans réfléchir d’avantage, Joon prit une décision et celle-ci le poussait à sortir aux lieux d’attendre qu’une paire de couilles apparaisse par magie entre les jambes de cette poule mouillée qui semblait préférer faire le mort dans son lit plutôt que de trouver une sortie. La porte était condamnée, ce qui coûta un temps précieux à Joon, ce qui l’énerva a un point tel qu’il était rouge de colère. Rageur et en besoins flagrants de laisser exploser ce volcan qui l’habitait, il frappa la porte avec son poing en criant tel un animal. Porte, qu’il déverrouilla une fois calmé et qu’il tenta d’ouvrir. Mais quelque chose semblait bloquer le passage, il sortit donc la tête pour voir de quoi il s’agissait.


Ses yeux s’agrandirent de surprise à la vue de tout ce monde qui se trouvait dans le couloir, ils avaient une réunion ou quoi ? Il pouvait apercevoir Lily qu’il avait rencontré dans le stade de quidditch, Jasper qu’il ne connaissait que de visage pour l’avoir croisé dans la salle commune des griffy et Hope une camarade de classe. Il tenta de leur sourire poliment, mais ses lèvres sèche et craquer ne lui permettait pas ou du moins pas sans douleur et il n’avait pas trop envie de tenter ce geste et que ses lèvres commence à pisser le sang partout, il se contenta donc d’un simple hochement de tête en digne de bonjour. Joon baissa ensuite le regard vers le sol pour tenter de comprendre ce qui lui bloquait le passage et vit une jeune fille qui semblait s’être accroupie pour jouer à la nounou avec nul autre que son pote Karkaroff. Il semblait en mauvais état comme eux tous d’ailleurs. Mais Joon était beaucoup plus inquiet pour le bleu et argent, car il savait que le jeune serdy n’était pas fait fort physiquement, pas du tout même. Une grand-mère avait plus d’anti cors que ce mec.


Avec douceur, Joon se fraya un chemin en prenant bien soins de ne pas leurs marché dessus et s’accroupit à la hauteur du duo, ignorant totalement cette fille qu’il ne connaissait que de visage voir pas du tout, il n’était pas doué pour reconnaitre les gens pour qui il n’avait aucun intérêt, et de toute façon, ce n’était pas ce qui était le plus important en ce moment. Il prit quelque seconde pour observer Feliks. Il faisait vraiment peur et il semblait être vidé de toute énergie contrairement à lui qui en avait à revendre contrairement a ce petit bout d’homme. Son hyper activité qui le rendait presque inépuisable n’était pas que de la connerie.


Joon s’excusa auprès de la jeune fille, et agrippa le bras un peu trop mou à son goût de son ami pour ensuite le passer autour de ses épaules. Il se lava ensuite supportant le poids de Feliks qui se tenait à peine sur les jambes et pendant une fraction de seconde se demanda s’il avait suffisamment d’énergie pour les trainer tous les deux. Ce trainer lui était déjà assez fatiguant maintenant qu’il était malade... Il se tourna donc vers la jaune et noir et c’est avec une voix froide, mais sans animosité qu’il lui demanda poliment son aide pour supporter le serdaigle.

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptySam 12 Nov 2016 - 12:08



La dragoncelle
Manoir Hogsbell - vers 2h - Le 29 octobre 1997


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Hope serrait Cataleya dans ses bras aussi fort qu'elle le pouvait. Ce manoir était terrifiant et, à présent, elle était soulagée de savoir qu'elle avait retrouvé sa petite protégée. Ainsi, la jeune brésilienne ne serait pas toute seule et, plus encore, elle serait à présent protégée de tout danger. Alors, Hope était rassurée, et plus détendue, aussi. Mais la fatigue semblait se faire sentir plus que jamais, et elle dû porter une main jusqu'à son front pour mesurer la gravité de la situation : sa fièvre remontait bien plus vite que ce qu'elle ne pensait. Et soudain des pas affolés arrivèrent par ici. La jeune Serpentard tourna la tête et elle pu alors reconnaître une élève de Poufsouffle qu'elle connaissait plus ou moins : Nottingham Williamson. Elle était accompagnée d'un garçon d'ailleurs : Alexandre Wojcinski, et quant à lui, Hope le connaissait beaucoup mieux. Mais leur dernier échange n'avait malheureusement pas été des plus agréables, bien au contraire : il lui avait envoyé une lettre à quelques jours de la rentrée, et elle ne lui avait pas répondu de la façon la plus agréable possible. Un peu honteuse, elle leur sourit rapidement.

Nottingham courut jusqu'à Féliks Karkaroff, qui semblait plus que tout vouloir entrer dans une chambre un peu plus loin. Et, chose étrange, elle l'enlaça. Hope fut relativement surprise du fait qu'elle n'était absolument pas au courant qu'ils étaient si proches, et regarda cet échange avec curiosité. La jeune Poufsouffle se tourna ensuite vers Hope, qui s'aperçu alors qu'elle tenait fermement la main du slave. Elle regarda leurs doigts enlacés quelques instants, puis elle se concentra sur ce qu'elle lui disait, perplexe. Son copain ? Hope la regarda étrangement, un peu sonnée, sans comprendre avec exactitude ce qu'elle voulait dire - sans doute la fièvre l'empêchait-elle de réfléchir aussi vite qu'elle l'aurait dû. Elle se tourna alors bien vite, dans la direction que Nottie lui indiquait. Jasper ! Oh non... Et elle réalisa qu'elle l'avait laissé derrière elle. « Merci.. », balbutia-t-elle, le plus sincèrement du monde, tout en regardant Nottingham. « Je reviens », dit-elle à Cataleya, et elle jeta un regard aux deux Poufsouffles : elle la leur confiait pour l'instant.

Et, aussi vite qu'elle le pouvait, elle courut au travers du couloir, et ne s'arrêta que lorsqu'elle se trouva face à son meilleur ami. Allongé sur le sol, le jeune homme allait mal, il paniquait, complètement, sous l'effet de la peur et de la fièvre. Et alors Hope paniquait à son tour, impuissante face à la détresse de son meilleur ami. Mais que pouvait-elle faire ? Il demandait un lit mais elle était trop légère et trop fatiguée pour espérer pouvoir le conduire où que ce soit. Et alors elle se mit à pleurer, tellement triste de ne pas pouvoir l'aider. Elle s'agenouilla à côté de lui et le prit dans ses bras, le serrant contre elle de toutes ses forces. « Ça va aller, Jasper. Ne t'en fais pas, ça va aller, je suis là... je reste avec toi... je ne te quitte pas. Il ne t'arrivera rien, je te le promets... ». Elle lui caressait doucement le visage et les cheveux, tout en lui embrassant les joues pour le rassurer. Mais elle-même avait peur. Avec Jasper dans un tel état, qui serait là pour la protéger, elle, si les choses tournaient mal ? Elle préférait toutefois ne pas y penser pour le moment et, tandis qu'elle essayait de bercer le jeune homme, ses larmes coulaient le long de ses joues pâles. Qu'importe ce qui lui arriverait : le plus important, pour elle, c'était d'aider Jasper.

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptySam 12 Nov 2016 - 12:46



❝ Centre du traitement de la Dragoncelle ❞


Loukkia Céleste Shafiq & Vous ?
Si tu transformes tes peurs en courage et tes erreurs en leçon, alors tout est réalisable.


La fièvre montait. Loukkia transpirait tandis que de la buée s’échappait de ses lèvres. Des voix retentissaient du couloir, celle d’une petite fille cria. Des loups-garous. La bleu et bronze, écarquillant de plus belle les yeux aux nouveaux hurlements des bêtes, se leva difficilement, s’accrochant au mur éclatant. Ses mains hésitantes et tremblantes le caressaient doucement. Elle n’arrivait pas à se rendre compte de la situation, un présent de la fièvre ?

Le couloir était abandonné. Seule la silhouette de la sang-pur au visage blafard pouvait être aperçue. Mais justement, le corridor commençait à laisser passer d’autres têtes. Affolés, désordonnés, la quasi-totalité des personnes ne se préoccupèrent pas de la Serdaigle. Quoi de plus normal ? Loukkia reconnut quelques têtes, Westminbrook, Jasper… Elle entendit un nom. Feliks, son ami et frère d’un de ses meilleurs compagnons.

-Qu’est-ce…qu’est-ce qu’on va devenir ?

C’était plus un murmure destiné à elle-même plutôt qu’une question posée aux autres personnes. Loukkia se laissa glisser sur le sol glacé, rien à faire, elle n’arrivait pas à se réchauffer dans ses maigres habits. Elle plaça sa tête dans ses mains, tentant d’avec son souffle, de faire gagner à ses doigts un petit peu de chaleur. Soudain, à l’autre bout du couloir apparut cette tête que Loukkia recherchait du regard depuis un moment. Feliks. Elle attendit qu’avec le garçon qu’il l’accompagnait, un Gryffondor, et son ami s’installent près des autres élèves. Loukkia se fraya un chemin entre les corps malades, tâchant de n’en percuter aucun.
Quand elle arriva à celui de Feliks, elle eut les larmes aux yeux, mais les retenant malgré tout déclara :

-Feliks… C’est moi…Loukkia.

La concernée enlaça le descendant des Karkaroff. Elle lui murmura des paroles de réconfort à l’oreille. Loukkia remercia l’asiatique qui l’avait accompagné et lui dit qu’elle l’aiderait à supporter le poids de Feliks.

-J’ai envoyé une lettre à Stani, on va peut-être avoir de l’aide bientôt…Faut que tu essayes de tenir Feliks…

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Aaron Swan
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Cursus : Même s'il n'a pas encore l'âge d'entrer à Haveirson, il est sûr de ses choix et veut suivre un cursus d'Auror.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptySam 12 Nov 2016 - 14:15

  • Centre de Traitement contre la Dragoncelle
  • Manoir Hogsbell
La Dragoncelle

Aaron tremblotait toujours dans son lit. Jamais de sa vie il n’avait eu aussi peur de sa vie. Même la Forêt Interdite faisait 100 fois moins flippé que cette horreur de manoir. Son cœur tambourinait dans sa faible cage thoracique et de véritables fleuves de sueur naissaient sur son visage pâle comme un linge. Et ce ne sont pas les cris déchirants et horribles des lycanthropes qui aidèrent à calmer la panique qui avait gagné le Serdaigle. Il essayait de respirer calmement en contrôlant les battements toujours plus rapides et fous de son organe vital. Et puis quelque chose cogna la porte condamnée. Il émergea sa tête timide de son édredon et observa avec terreur l’entrée bouchée. Joon semblait se diriger vers ça. Etait-il fou ? Oui, bien sûr, ce n’était de toute façon plus un secret pour personne ! Le Gryffondor allait ouvrir la porte, leur seule sécurité contre l’acromentule qui hantait les couloirs et le loup-garou (ou les dans le pire cas) qui rodait autour du manoir Hogsbell ! Une plainte arriva jusqu’à ses oreilles. De qui pouvait-elle bien provenir ? D’un petit être souffrant sûrement. Peut-être même une de ses mystérieuses ombres qui hantait la demeure-hôpital ? Et cet écervelé voulait faire entrer un de ses monstres à l’intérieur de sa chambre ? Jamais. Mais paralysé par la peur, il laissa Joon s’énerver comme un animal sur la porte et, au plus grand malheur de l’Aigle, elle finit par s’ouvrir.

Park disparut derrière l’objet de bois. Des voies parvinrent jusqu’aux oreilles d’Aaron. Y avait-il des autres étudiants en face de sa chambre ? C’est bien malgré lui qu’il se leva donc. Qu’ils aillent tous en enfer, tous. Ils ne pouvaient donc pas le laisser tranquillement dans son lit, non ! Le Serdaigle se leva donc d’un pas pour le moins du monde assuré et sortit lui aussi sa tête. Il y avait un de ces mondes. Ce n’était plus que quelques étudiants qui se tenaient dans le couloir, mais bien tout Poudlard qui était stationné devant sa chambre. Le jeune homme reconnut quelques têtes (surtout des sixièmes années), et d’autres qu’il connaissait un peu mieux. Et enfin il le reconnut celui qui avait osé venir le déranger et le sortir de sa chambre. Féliks Karkaroff. Si sa survie ne tenait qu’à lui, il l’aurait déjà laissé pourrir comme de la charogne par terre. Mais ils avaient des personnes un peu plus…bienveillantes. Parmi elles se trouvaient Joon et…Loukkia. Son visage s’éclaira un peu en voyant son amie. Il vérifia une dernière fois qu’il avait sur lui sa baguette et ses reliques les plus précieuses et referma la porte de sa chambre derrière lui. Il faillit sauter dans les bras de la Sang-Pur quand il vit qu’elle aidait à supporter le Karkaroff.

Il soupira intérieurement. Etait-il à voir la démence et la malfaisance qui habitait son être ? Apparemment oui. D’un autre côté, même s’il lui avait privé le fait de serrer dans ses bras Loukkia, il pouvait au moins se mettre sous la dent l’image d’un Féliks en difficulté, guère plus menaçant qu’une mouche, et qu’il visionnerait en boucle aussi longtemps qu’il vivrait. Aaron décida donc de s’adosser contre le mur, légèrement vexé. Mais bon, ce n’est rien. Il essaya quand même de ne pas trop se faire voir, cachant son visage dans l’ombre, pour que personne n’admire ce…truc qui lui servait de visage. Les hurlements des loups se faisaient toujours clairement entendre. Qu’allait-il advenir de lui ? D’eux ?


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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptySam 12 Nov 2016 - 16:29

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L'ombre menaçante des lycanthropes hurlant à la nuit oppressait le coeur de Jasper. Ce dernier continuait de trembler, toujours alors qu'il sentait les mains chaudes de Hope sur son corps allongé, alors que la brume l'engloutissait à moitié, s'élevant du sol comme la poussière, dans un nuage blanc pour retomber quelques instants après. Il sentait le sol dur contre ses omoplates, l'humidité du lieu s'infiltrer dans ses os, ses muscles tressauter sous l'angoisse. Il les avait entendu les nouveaux arrivants, les victimes potentielles, les malades, il les avait entendu parler, même entendu quelqu'un dire à Hope d'aller le voir. Peu lui importait, il aurait préféré être seul en cet instant, dans un lit chaud, à Poudlard ou même au manoir Greengrass qu'il détestait tant. Il aurait aimé être le plus loin possible des loups-garous qui rôdaient, il n'en doutait pas, près de la bâtisse, près à entrer et les dévorer, les mordre pour qu'ils deviennent leurs semblables.  Ces hideuses créatures, toutes pourvues de poils et de griffes aiguisées, des lames porteuses de morts, effilées à la manière de rasoirs sournois à la recherche de peau et de chair à mordre. Et leurs dents, leurs dents, mes amis... Ces crocs aiguisés qui scintillent à la lune, porteurs d'un crépuscule aussi sombre que le néant. Ces créatures ne sont que promesses, promesses de souffrance, de douleur atroce, promesses d'agonie. Elle n'apporte avec elle que le chaos, abyssal, effroyable...

Telle était la faiblesse de Jasper, sa phobie, la peur qui le rongeait au plus profond de son âme et de son être, lui ôtant toute force. Il n'avait pas peur des Arachnides, pas peur des Détraqueurs, pas peur des Épouvantards, pas peur des Strangulots, des Gnomes, des Trolls, des Dragons, des Géants, et même pas vraiment eu peur lorsque Voldemort vivait encore. Il était très courageux, plus, bien plus que la moyenne. Mais imaginez désormais cette part de sa personnalité comme une balance, une balance qui, comme toutes les autres balances, se doit de s'équilibrer, une balance qui pour chaque part de bravoure qu'elle supporte d'un côté se doit de supporter de la peur de l'autre. Cet autre côté ne supporte qu'une chose mais qui suffit à équilibrer la balance, fatalement. Cette chose, pour Jasper, ce sont les Loups-Garous. Nul ne sait pourquoi, mais la lycantropophobie est pour le jeune Gryffondor une réelle pathologie, avec des symptômes graves : accélération du rythme cardiaque, crise d'angoisse, augmentation de la tension, anémie, sueurs froides, état de choc, traumatismes, spasmes et TOC...

Cependant, que Hope soit à ses côtés sembla l'apaiser un peu, il sembla davantage réceptif, plus conscient, plus concentré et ses paroles devinrent davantage cohérentes. Il savait qu'elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

« Les loups-garous. C'est plus fort que moi, je peux rien y faire. »

Il eut un haut-le-coeur incontrôlable quand il articula le mot "loup-garou" et enfouit sa tête dans la chevelure de Hope. Elle était là pour lui, c'était le plus important. Elle était là pour lui, c'était le plus important. Elle était là pour lui, c'était le plus important. Et à mesure qu'il se martelait le crâne avec cette phrase, s'efforçant à respirer profondément et doucement, il sentit son corps revenir en sa possession. Ses tremblements devinrent moins nombreux, moins chaotiques, son cerveau reprendre sa marche habituelle. Des larmes coulaient sur ses joues, sur celles de Hope aussi, alors qu'elle continuait de l'embrasser, de caresser son visage, de le serrer contre elle. Et alors que, se concentrant pour qu'il tremblasse le moins possible, il enroulait le corps de sa protectrice de son bras droit et s'asseyant, son corps contre celui de la jeune Westminbrook, sa tête toujours dissimulée dans les cheveux de Hope, la seule pensée qui lui traversa l'esprit fût qu'il avait bien failli y passer alors que son coeur ralentissait progressivement, regagnant son rythme habituel. L'épisode avait duré dix, quinze minutes tout au plus mais il voyait les têtes des différents élèves le regarder avec pitié, compassion ou méfiance. Il avait hurlé, pleuré, gémi, convulsé, comme si il avait été atteint par une attaque ou une crise grave. Il n'avait pas regagné toutes ses capacités autant intellectuelles que physiques, mais il souleva Hope, la prenant par la taille, alors qu'elle posait sa tête contre son épaule et que ses jambes venaient enserrer ses hanches. Il avait un peu honte mais son amie était là et c'était le plus important. Il était de nouveau prêt à la protéger. Se retournant pour faire face à Cataleya et Lilianor qui l'interrogeait du regard, il fit un signe de tête pour les rassurer puis demanda, d'une voix se voulant sûre et rassurante :


« Bon. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyLun 14 Nov 2016 - 16:24

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Event
L'épidémie de dragoncelle

Tout à coup ils n'entendirent plus rien et ils ne virent plus rien. C'était comme si tout était devenu flou, dans leur tête ; comme s'ils ne parvenaient pas réellement à se souvenir de ce qu'ils avaient vécus... mais tout en s'en souvenant à la fois. Des impressions, des murmures, des souvenirs éthérés... Et les aiguilles de l'horloge tournèrent. Il se passa bien des minutes et bien des heures avant qu'ils ne parvinrent à reprendre le pas sur la réalité. Mais comment le temps avait-il pu s'accélérer ainsi ? Comment les heures - les jours ! - avaient-il pu s'écouler de la sorte ? Personne ne s'en était sans doute aperçu mais le temps était passé. Pire encore, personne ne semblait vraiment s'en inquiéter.

Les images qu'ils voyaient devant leurs yeux étaient toutes plus floues les unes que les autres... mais pourtant, un étrange sentiment les habitaient. Comme s'ils avaient réellement vécu tout cela. Comme si tout ceci était réel... mais un simple souvenir, fruit de leur imagination, ne pouvait pas réellement être vrai... n'est-ce pas ? Rien n'était moins sûr... Et tous se poseraient sans doute beaucoup de questions sur ces choses qu'ils avaient cru voir, entendre ou faire. Alors avaient-ils rêvé ou tout ceci s'était-il réellement produit ? Personne n'aurait su le dire, en vérité. Certains pensaient qu'ils avaient vu des médicomages, d'autres se souvenaient d'avoir pris un traitement bien étrange... D'autres, encore, se souvenaient d'avoir contacté leurs proches ou reçus des missives de leur part. Et puis plus rien. Le vide. Totalement. Le noir complet.


Samedi 1er novembre 1997.
Aux alentours de 22h.


Petit à petit, ils reprirent possession de leurs corps et de leurs esprits. Ils étaient tous étrangement endormis, sans qu'ils ne puissent réellement expliquer tout ce qui se produisait. Et quand ils s'éveillèrent de leur engourdissement, il ne leur sembla pas que le temps se soit accéléré à ce point. C'était comme si ce passage de leur vie s'était déroulé quelques minutes plus tôt... et non plusieurs heures avant. Mais chose étrange, ils n'étaient plus dans ce couloir. Plus vraiment. La pièce s'était transformée, les murs s'étaient modifiés. Ils n'étaient plus au même endroit qu'avant. Et pourtant, ils n'avaient pas bougés, pas d'un pouce. Cataleya Galvão se trouvait près de Nottingham Williamson, qui tenait toujours aussi fermement la main d'Alexandre Wojcinski ; Jasper Greengrass était toujours là, allongé au sol dans les bras de Hope Westminbrook ; Féliks Karkaroff se trouvait un peu plus loin, soutenu par Loukkia Shafiq et Joon Park. Aaron Swan, quant à lui, se trouvait toujours à sa place. Tout comme Lilianor Zyskowski.

Mais tout était différent. A présent ils étaient là, enfermés dans une seule pièce. Sans doute la volonté de la petite Nottingham avait-elle été entendue ; celle qu'elle avait formulée en espérant que tous se regroupent. Et ils étaient tous regroupés. Et tout comme l'avait espéré Jasper, les hurlements cessèrent, si bien que l'on n'entendit plus un seul cri au loin ; il n'y avait plus de loup garou... à première vue.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient à présent était chaleureuse, tout du moins pour un manoir qui avait été réaménagé en un hôpital de fortune destiné à accueillir des malades en quarantaine. Des lits, des canapés et de confortables coussins se trouvaient là, de quoi boire et se restaurer, aussi, et sur l'un des murs, un agréable feu crépitait dans une cheminée. L'atmosphère y était plus paisible, relaxante... peut-être trop, d'ailleurs. Il y avait une seule porte et de grandes portes fenêtres donnant sur des terrasses et des balcons. Et puis... il y avait une trappe au plafond. Une trappe en bois comme celles qui conduisent dans les greniers des vieilles bâtisses. Toutes les ouvertures étaient verrouillées. Toutes... sauf cette trappe.

Mais qu'y avait-il, là, à l'extérieur de ces murs ? Les grandes terrasses et les balcons étaient visibles depuis les fenêtres, si tant est qu'ils s'aventurent à pousser les rideaux. Altaïr Nabuth avait également changé de place. Mais du fait qu'il ait sauté par la fenêtre de sa chambre... il ne se trouvait pas avec les autres. Il était à l'extérieur du bâtiment, sur l'un des balcons.

Et soudain,
les cris retentirent de nouveau.


* * * * * * * * * *


Hors Jeu : A partir de maintenant, toutes les personnes qui souhaiteront intégrer l'event se trouveront à l'extérieur de la pièce principale où tous les autres sont regroupés ! Blacon, chambre, couloir... à vous de choisir !


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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyLun 14 Nov 2016 - 17:05



La dragoncelle


Astoria ne savait absolument pas ce qu'elle faisait là. Ou plutôt... elle tentait de tout faire pour ne pas y penser. Malade ? Elle ? A cause de la draconcelle ? Mais quelle idée ! Le pire, c'était que El Cataslismo en personne lui avait assuré qu'elle tomberait malade pendant l'hiver. Et même si cette petite était prometteuse, il était hors de question qu'elle avoue que Cataleya Galvão avait vu juste, lorsqu'elle lui avait prédit qu'elle attraperait cette horrible maladie. Non. C'était tout simplement hors de question. Mais force était de constater qu'elle était toutefois bien malade. La peau de ses mains et de ses bras était recouverte d'horribles écailles vertes semblables à celles d'un Magyar à pointes... Mais fort heureusement, son beau visage ne semblait pas être touché... quoi qu'elle avait toutefois des écailles qui remontaient de son cou jusqu'à ses joues.

Et ce mal de crâne qui ne la quittait pas... c'était horrible ! Elle avait tant de mal à se concentrer ! D'autant plus que l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait l'énervait au plus haut point. Elle ? Faible ? Rien que l'idée la faisait grincer des dents. Mais elle devait pourtant se rendre à l'évidence ; elle n'était absolument pas en état de jouer les rebelles, cette fois. La chambre dans laquelle elle se trouvait était particulièrement vide et fade ; blanche et triste, quoi que meublée agréablement. Elle était arrivée un peu plus tôt dans la journée, alors qu'elle s'était presque effondrée dans un couloir en se rendant à un cours de potion ( et pour une fois ce n'était pas un moyen de sécher ce cours ). Madame Pomfresh était toutefois catégorique : cette petite avait elle aussi attrapé la dragoncelle. Les symptômes qu'Astoria ressentait étaient cependant moins forts que ceux qu'avaient pu ressentir ses camarades hospitalisés quelques jours plus tôt mais... ils étaient toutefois assez présents pour que l'infirmière exige qu'elle soit conduite dans les plus brefs délais au manoir Hogsbell. Au plus grand désespoir d'Astoria.

Fiévreuse, elle avait passé toute l'après-midi du 1er novembre dans sa chambre, à se tourner et à se retourner dans son lit. Elle était si fatiguée et énervée qu'elle n'était même pas parvenue à réfléchir correctement, ni même à penser aux personnes qui étaient malades également. Pourtant, elle savait que Nottie, Hope, Cataleya, Jasper et Féliks se trouvaient là mais... elle était tellement fatiguée qu'elle ne parvenait pas à penser à eux. Ou plutôt elle ne parvenait pas à penser à eux sans se mettre à paniquer et à s'agiter encore plus, car elle s'inquiétait pour leur santé depuis le jour où ils avaient été conduits en quarantaine. Elle réfléchissait vite et ses réflexions étaient éparpillées, si bien qu'elle n'arrivait pas à se focaliser sur une idée en particulier pour se calmer. Ou peut-être seulement sur une. Vu comme elle était fatiguée, elle espérait bien que Stanislas Karkaroff ait lui aussi attrapé cette horrible maladie - apparemment, l'imaginer vert, recouvert d'écailles et agonisant dans son lit parvenait à la calmer à peu près... quoi que pas suffisamment, de toute évidence.  

Et bientôt la nuit arriva. Elle avait somnolé jusque là, mais à présent, impossible de trouver le sommeil. A plus forte raison parce que la porte fenêtre de sa chambre semblait mal fermée et bougeait à cause du vent. Et puis elle s'ouvrit brusquement. Elle tenta d'appeler en appuyant sur la sonnette qui devait normalement alerter les médicomages... mais rien. Personne ne venait. Ce n'était pourtant pas faute de s'acharner sur le bouton. Décidément, le personnel de ce centre était particulièrement incompétent. De mauvaise humeur, elle se leva tout de même pour aller fermer la porte fenêtre. Ce qu'il pouvait faire froid ! Mais lorsqu'elle s'approcha des battants, une étrange bourrasque de vent la poussa, non pas à l'intérieur... mais à l'extérieur. Et les portes se refermèrent... et - pire ! - se verrouillèrent. S'acharnant sur la poignée, elle ne parvint pas à l'ouvrir.

Astoria se tourna alors machinalement, boudeuse, les bras croisés... et c'est alors qu'elle pu s'apercevoir de la hauteur à laquelle elle se trouvait. Au moins deux étages la séparaient du sol, si ce n'était pas trois - en vérité, elle tentait de tout faire pour ne pas le vérifier. Car elle n'était absolument pas rassurée. Cette peur du vide qu'elle ressentait la paralysait atrocement. Alors, paniquée et tremblante, elle s'adossa au mur, complètement apeurée, et elle attendit, essayant difficilement de ne pas angoisser encore plus. Elle était bloquée à l'extérieur. Et elle était toute seule, dans la nuit. Mais c'est alors que son regard fut attiré par quelque chose, comme de la lumière, masquée par des rideaux. Elle n'était pas toute seule, en réalité... pas tout à fait. Si on longeait le mur contre lequel elle était appuyée, on pouvait voir un autre balcon un peu plus loin. Et la pièce sur laquelle il donnait, c'était celle d'où la lumière s'échappait. Il y avait des gens !

Elle se releva immédiatement et réfléchit à quoi faire pour attirer leur attention... Mais elle ne pouvait rien faire, rien du tout. Les balcons étaient bien trop éloignés, et sa peur du vide se rappelait à elle, toujours plus forte et toujours plus intense. Comment faire, alors que tout son petit corps tremblait ? Mais c'est alors qu'elle s'aperçu de la présence de quelqu'un non loin d'elle. Sur le balcon qui se trouvait entre elle et la source de lumière. Mais elle était trop paniquée pour avoir un raisonnement cohérent. Toutefois... elle ne voyait qu'une chose à faire : l'appeler. « Hey... hey... », appelait-elle difficilement, alors que sa voix tremblotait. « Tu... t'appelles Altaïr, c'est ça ? On est dans la même maison... ». Sa voix était étrangement douce comparée à d'habitude. Mais surtout particulièrement angoissée. « Je... je suis bloquée à l'extérieur de ma chambre, je... ». Et elle ne savait pas comment faire pour se sortir de là.

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Altaïr Nabuth
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 3 EmptyJeu 17 Nov 2016 - 19:57

Altaïr s'avançait prudemment à travers la forêt, tous les sens aux aguets. Il se comportait de sorte qu'aucun danger ne pourrait le surprendre, ni un animal fantastique camouflé et errant, ni un sorcier mal intentionné, ni un piège distraitement déposé aux alentours.
Mais après quelques pas, la vigilance du jeune homme commença à vaciller. Les bruits habituels de la forêt, les craquements des épines et des feuilles mortes, le bourdonnement des insectes, les cris des hôtes des bois... N'étaient plus perçus par ses oreilles. Intrigué, il s'arrêta et secoua la tête, ne comprenant pas ce silence soudain qui venait remplir d'ouate son esprit.

Secouer la tête n'était vraiment pas une bonne idée. À présent, les bords du champ de vision du sixième année étaient flous. À bout de patience, il se frotta les yeux.
Et lorsqu'il rouvrit les yeux, tout autour de lui était flou. Et tout dans sa tête, toutes ses pensées étaient floues. Il ne parvenait plus à se souvenir de pourquoi il était arrivé ici. Peu à peu, il en vint à oublier d'où il venait, qui il était, ou même ce qu'étaient un arbre ou une forêt. Le simple fait de mettre deux pensées bout à bout était devenu impossible. Toute phrase mentale, aussitôt formulée, se délitait pour fondre dans des brumes d'oubli.

Cet état dura extrêmement longtemps, avant qu'une pensée lucide pût à nouveau faire surface: le Gryffondor avait été mis en quarantaine pour maladie. Il devait donc prendre son traitement. Médicaments qu'il n'avait pas sur lui. Altaïr fronça une énième fois les sourcils. Il les prendrait en rentrant chez lui.
En un geste familier, il posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte de l'appartement. Une voix chaleureuse et familière l'accueillit, pour souligner le fait qu'il était en retard. Le blond s'arrêta, un instant surpris.
De l'entrée il voyait le petit salon, le canapé, la télévision, la table entourée de quatre chaise. Et autour de la table ses trois pères jouaient aux cartes. Ils reposèrent leur jeu lorsqu'ils entendirent la porte claquer et Milan se retourna, l'invitant chaleureusement à se joindre à eux.
Altaïr sentir une poussée d'infinie tristesse monter en lui. Bien sûr il n'en montra rien, d'autant plus qu'il ne comprenait pas la raison de cet enfantillage. Sa famille était là, en chair et en os, il n'y avait pas lieu de trembler.
L'un des voleurs le moqua gentiment sur son accoutrement étrange. Il baissa les yeux et ne comprit pas pourquoi il portait un uniforme qu'il n'avait jamais vu. Celui ci disparut aussitôt. Il pouvait donc se joindre à eux, ce qu'il fit sans tarder.


Le sixième année se réveilla avec un mal de crâne atroce. Le contact avec la pierre froide le jeta debout encore plus vite qu'à l'accoutumée. Toute sa vivacité retrouvée, il promena son regard sur les alentours et ne reconnut rien.
Il se trouvait sur une terrasse qui donnait sur une chambre qui n'était pas la sienne. Pire encore, cette chambre était remplie de monde, d'autres malades. Et il apparut assez vite que la baie vitrée qui donnait sur cette pièce, où contrairement à là où le jeune homme se tenait il faisait certainement chaud, était fermée et verrouillée. Tous ces gens, même s'ils seraient bruyants et l'agaceraient, connaîtraient sans doute des informations auxquelles il n'avait pas eu accès.

Cet obstacle ne découragea pas le Gryffondor. Repassant rapidement en mémoire la quasi totalité des sortilèges qu'il connaissait, il choisit celui qui lui sembla le plus approprié. Après un instant de concentration, il choisit de changer le verre en gaze légère. Les bras croisés devant le visage pour se protéger contre une éventuelle imperfection de la métamorphose et ne pas être blessé, il tenta de passer à travers la baie vitrée.
Il sursauta lorsque les cris reprirent.
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