I'm running out of breath but I don't give up. I'm free to be the greatest here tonight - Astoria&Steven.

LE STADE DE QUIDDITCH
SEPTEMBRE 1997

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T
ranquillité. Calme et douceur. Passer une après-midi tranquille, sans que personne ne vienne l'ennuyer, voilà tout ce à quoi Astoria aspirait ce jour-là. Elle avait horreur de devoir rester au milieu de tous les élèves, tout le temps, en permanence - cela l'étouffait. Dans les couloirs, dans la Grande Salle, dans la Salle Commune de Gryffondor... Ils étaient partout. Bien des élèves étaient bruyants - notamment les premières années - et d'autres étaient complètement ennuyeux ou tout simplement énervants. Autant dire qu'Astoria ne rêvait que d'une chose, ce jour-là : qu'on la laisse tranquille. Elle avait à peu près tout tenté : tous les endroits semblaient être pris d'assaut par des hordes d'élèves qui ne savais pas comment faire pour occuper leurs après-midis. Il y avait du monde absolument partout, même au sommet de la tour d'astronomie ou près des serres de botanique. Ne parlons même pas du parc ou des abords du lac noir, où se rendaient les élèves afin de profiter des dernières belles journées de l'année. Et comme Astoria fuyait la bibliothèque comme la peste... il ne lui restait plus beaucoup d'options.

L'année venait tout juste de débuter, et Astoria ne savait déjà pas comment avoir un peu de calme le premier samedi de septembre - elle se demanda alors ce que cela donnerait en janvier. Mais qu'importe, elle aurait bien le temps d'y penser plus tard et de pester contre tous ceux qui l'enquiquineraient plus tard. Elle était retournée en vitesse dans son dortoir pour prendre un tout petit sac à dos dans lequel elle rangea son walkman et deux cassettes audio, qui étaient en fait des compilations de musiques qu'elle adorait. L'espace d'un instant, elle se demanda ce que bien des gens pourraient penser d'elle s'ils savaient qu'une Greengrass se promenait avec ce genre d'objets moldus. Elle sourit alors, fière d'elle - parfait. Et plus de gens la verraient avec, et plus elle serait contente. Elle quitta ensuite la Salle Commune de Gryffondor, descendit les escaliers aussi vite qu'elle le pouvait et, une fois à l'extérieur, elle mit son gros casque sur les oreilles, bien décidée à ne plus entendre personne. Et c'était donc en écoutant les Cramberies & Letters to Cleo qu'elle arriva au Terrain de Quidditch.

Bien vite, elle arriva sur le terrain et était soulagée quand elle se rendit compte qu'il n'y avait personne - du moins, c'était ce qu'elle croyait - dans les gradins. Bien sûr, elle ne faisait pas trop attention à la vue, tandis qu'elle grimpait les dernières marches avant d'arriver aux sièges, de peur de tomber. Quoi que, si elle ne se mettait pas trop au bord, ça devrait aller. Elle choisi alors la meilleure place, pas trop près du bord toutefois pour ne pas se sentir vaciller, et elle posa son sac à côté d'elle, avant d'elle-même s'installer. Plus allongée entre deux rangées que véritablement assise, elle avait posé le pied sur le haut du dossier en face d'elle et avait croisé les jambes, en hauteur. Réajustant son casque afin qu'il soit bien positionné sur ses oreilles, elle croisa ensuite les bras et ferma les yeux. Et tandis qu'elle venait de prendre place dans les gradins, les premières notes de What's up lui arrivaient aux oreilles. Enfin un peu de repos... mais pour combien de temps ?

Dernière édition par Steven S. Grant le Mar 1 Nov 2016 - 16:43, édité 1 fois

Quelle putain de rentrée ! Au sens positif du terme, même si c’est étrange de dire « putain » pour exprimer la joie. Ça lui faisait plus de bien qu’il aurait cru, de revenir au château. Évidemment, quand on lui demandait, il répondait le contraire ; saloperie d’école, connerie d’autorité. Vivement la liberté, l’indépendance, et tant d’autres choses. Au fond, ça avait quelque chose de familier cet endroit ; un sentiment que tout était rentré dans l’ordre. Stevie savait bien que c’était plus compliqué que ça, vous le prenez pour un abruti ? C’était juste qu’il s’identifiait pas dans cette ambiance pesante de deuil. Forcément, il avait pas vécu la bataille. C’était bien plus simple de passer à autre chose. Fallait pas lui en vouloir, c’était pas par manque de cœur. Mais par pur respect pour ceux qui avaient survécu, et ceux qui étaient partis. On ne s’appropriait pas la douleur des autres. C’était carrément de mauvais goût.

Toute la semaine, il avait paradé avec fierté, le torse bien en avant. Le P argenté, on ne voyait que ça. Et ouais, tout le monde devait être averti. Le Roi rouge marquait son territoire pour l’année à venir, les gars. Ses premières pensées en tant que préfet ? S’imposer, tester ses pouvoirs futiles et pourtant si respectés. Il faudrait quand même être subtile. Ce serait complètement débile de se faire choper. D’autant qu’il y croyait pas trop, à sa candidature. Mais surprise ! On colle le jumeau de la nana la plus ravagée de l’école en tant que sentinelle de sa maison. Le Lion rôde chers élèves, prenez garde. Ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas le voir qu’il n’est pas là.

En s’imaginant Empereur autoproclamé, le blondinet marchait tranquillement vers le hall. En même temps, c’était bien aussi de pas être Empereur. D’être juste Steven Grant. Mais est-ce-que les gens le trouvaient crédible, au moins ? Il était à moitié sûr qu’on le prenait pour un clone de Charlie. Un fouteur de merde, un cancre qui fait sa loi. Les jumeaux Grant, la dynamite et l’allumette. Mais l’important, c’était qu’il sache qu’il était plus que ça ; plus que « le jumeau de Charlie ». Un Lion et un Serpent. Rien que leur placement dans des maisons antithétiques, il savait que c’était pas un hasard. Ils étaient pas si différents en fait ; juste nuancés. Vous savez, ce petit truc unique qui individualise chacun d’entre nous.

Enfin dehors, sur le grand pont en bois, il prenait le temps d’avoir le temps. L’air était moins saturé qu’en été. Il se délectait des brises fraîches et soudaines, emportant quelques feuilles rousses au passage. Ah, l’automne ; il soupira sa sérénité. Et dire que c’était si facile d’être bien. Il suffisait juste de regarder devant soi. & c’était précisément ce qu’il faisait. D’ailleurs, y avait quoi devant lui ? Le stade de Quidditch. Les mains dans les poches, il avançait en faisant crisser les graviers sous ses semelles. En plus, les sélections pour les équipes approchaient. C’était le moment idéal pour s’envoyer en l’air, si vous voyez ce que je veux dire.

Une fois changé et équipé, Stevie alla chercher son balai. C’était un Comète 260, et il commençait à fatiguer un peu. Le manche était creusé de la trace de sa paume, et il avait tendance à tirer sur la droite. Mais c’était plus qu’un simple balai, c’était un cadeau de sa mère. Il y avait un attachement émotionnel qu’il ne s’expliquait pas, dans ce bout de bois enchanté. Peut-être parce que c’était son premier balai. Peut-être parce qu’il faisait ce sport pour remplacer les parties de baseball avec son père. Tout ça faisait partie de la vérité, au final. Avec un sourire un peu triste, il sortit sur la pelouse impeccable.

Les paupières closes, il frappa le sol de son pied gauche. Il monta en apesanteur ni trop vite, ni trop lentement. Le timide soleil couvert par les nuages lui frôlait à peine la peau. Le nez vers la lumière, il resta comme ça un court instant. Juste pour faire le vide de son esprit jusqu’à son cœur. Il savait même pas pourquoi il avait enfilé sa tenue de Quidditch. Il allait pas jouer tout seul ; du moins il en n’avait pas envie. Non, planer au hasard, c’était bien aussi. Lentement, comme si il se réveillait, Steven ouvrit les yeux. Tiens, mais c’est que y avait quelqu’un dans les gradins, une petite brune floue. Son balai le porta près d’elle en un éclair, et alors il s’exclama en riant :

« - Mad’moiselle Greengrass ! Tu fais quoi, là ? Tu fuis les paparazzis au château ? » ironisa-t-il en indiquant Poudlard de son pouce.

LE STADE DE QUIDDITCH
SEPTEMBRE 1997

Si elle était venue jusqu'au terrain de Quidditche, c'était pour se détendre, voilà tout. C'était là tout ce à quoi Astoria aspirait. Qu'on la laisse tranquille, ne serait-ce qu'une petite heure ou deux. Un peu de musique dans les oreilles grâce à son walkman moldu, des lunettes de soleil sur le nez et ses cheveux qui lui retombaient sur le visage... et le tour était joué. Plus qu'à profiter des derniers jours de beaux temps et des quelques rayons de soleil qu'il y avait encore. Et puis par chance, la saison de Quidditch n'avait pas encore commencé, donc les équipes ne venaient pas s'entraîner et le terrain... normalement. C'était donc l'un des rares endroits libres de Poudlard. Pour le moment, du moins. Mais qu'importe, elle aurait bien assez le temps d'y penser plus tard. Les yeux fermés, toujours assise dans cette bien étrange et bien peu conventionnelle position, un pied sur le dossier d'en face et les jambes croisées, Astoria tentait de faire le vide.

Et puis il lui sembla voir passer une ombre tout juste devant elle. Intriguée, elle ouvrit un oeil et souleva ses lunettes de soleil pour mieux y voir. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Car le simple fait de voir un joueur de Quidditch sur son balai, aller et venir sur le terrain, dans les airs, à on ne sait combien de mètres du sol... était amplement suffisant pour lui donner la nausée et avoir la tête qui tournait. Et en se forçant un peu à reconnaître de qui il était question, elle mit enfin un nom sur ce joueur. C'était Steven Grant, le nouveau préfet de Gryffondor - et accessoirement son... coéquipier ? Collègue ? Bref, celui avec qui elle devrait sans doute faire quelques rondes cette année.

Elle retirait alors ses écouteurs sans même se donner la peine de couper la musique, tandis qu'il se postait tout juste devant elle. Quelle idée ! Rien que le fait de penser qu'il y avait le vide en dessous de lui suffisait à lui faire tourner de l'oeil. Mais elle tenta de se reprendre, le plus vite possible. Le balai tanguait légèrement, afin de permettre à ce joueur de rester statique, et Astoria avala de travers. Il fallait qu'elle se reprenne. Remettant ses lunettes sur le bout de son nez, elle ferma les yeux pendant quelques secondes, l'air de rien, motivée par une seule et unique raison, toujours la même : il était absolument hors de question que qui que ce soit apprenne un jour qu'elle avait le vertige. Elle se l'interdisait. Et elle aurait trop honte.

Décidément, Astoria était sans doute un peu trop - beaucoup trop - orgueilleuse, mais qu'importe. Elle le regarda un instant, et repositionna ses grosses lunettes de soleil sur son nez, tout en se raclant discrètement la gorger. Elle devrait trouver un moyen de lui répondre sans se départir de son répondant habituel... mais vu l'endroit où elle se trouvait, cela risquait d'être dur. Quelle idée elle a eu de venir là, aussi ! « Oui, tu as vu juste. Une horde sauvage et sanguinaire de reporters de la Gazette du Sorcier est à mes trousses et je me suis planquée dans les gradins pour leur échapper. Ils ont failli m'avoir... », commença-t-elle, sur le ton le plus sérieux du monde, tout en croisant les bras. Oui, elle avait au moins échappé à ça, avant d'arriver sur le terrain de Quidditch. « Je suis trop populaire, que veux-tu ? C'est la rançon de la gloire... ».

Surtout depuis qu'elle avait réussis, par un moyen qui échappait de toute évidence à beaucoup de gens, à devenir préfète de Gryffondor à la suite d'Aldabella Prendergast. Et honnêtement, parfois, elle se demandait même comment elle avait pu faire. Il n'y avait que Féliks qui semblait profondément convaincu des valeurs d'Astoria et du bon choix que Poudlard avait fait en la prenant comme préfète des Rouge&Or, et Astoria n'était pas sûr qu'il soit très... objectif. L'année risquait d'être amusante, c'était le moins que l'on puisse dire. « D'ailleurs, si tu pouvais retourner faire... ce que tu faisais là... des petits tours de terrain un peu plus loin, ça m'arrangerait... là tu risques de faire voler en éclat ma couverture. On me repèrerait trop facilement et il faudrait que tu interviennes pour les empêcher d'intenter à ma douce et merveilleuse personne ». Et elle fit bouger l'une de ses mains juste devant lui, comme pour lui dire de circuler. Ah, franchement, perturber un tel moment de paix... on n'avait pas idée. « Et puis tu me gâches un peu le soleil. J'essaye d'entretenir mon bronzage ». Evidemment. Et elle battit des cils, tout gentiment.

L’espace d’un instant, le Grant cru déceler une pointe de malaise dans les yeux de la Lionne. Mais non, ça devait être les rayons joueurs du soleil qui l’avaient trompé. D’une nonchalance presque irritante, il était affalé sur le manche de son balai. Un coude soutenait son visage, son autre main pendait dans le vide béant sous lui. Comme si il était étendu sur le plus commun des canapés ; sans pression. Enfant des nuées aériennes et des voiles éthérées, tu n’as pas d’ailes et tu sais voler. Faisant mine d’écouter la réponse toute d’ironie de sa collègue, il en profita pour la mater. Bah quoi ? Fallait être honnête ; Greengrass version Rouge était bien jolie à la lumière dorée du soleil d’automne.

Même si elle venait d’une des familles les plus connues du siècle, on savait peu de choses sur elle. A part sa propension à la solitude. Sauf en ce qui concernait le dernier des Karkaroff ; toujours fourrés ensemble. Stevie se demandait bien pourquoi, d’ailleurs ; la nouvelle préfète se serait-elle engagée en tant que garde du corps ? Parce que vu la consistance physique du Serdaigle, c’était pas dit qu’il puisse voler, lui. Des images brèves de son visage défilaient devant ses yeux ; gueule d’ange, sans doute le diable au corps. Tout comme son abruti de frère.

Avec toute l’élégance mesurée de l’aristocratie, Astoria l’envoya gentiment promener. Un rire franc s’échappa de sa gorge. Il n’avait même pas fait l’effort de se retenir. On ne se débarrassait pas d’un Grant si facilement ! Tout le monde sait ça. D’ailleurs, il n’avait même plus envie de défier les lois de la gravité, maintenant. La brune était un passe-temps bien plus… intriguant. Dans une délicate mouvance, il approcha son balai du bord du gradin. Son pied se posa sur le bois d’un banc, descendant de son destrier magique. La classe internationale de ce moment ; on aurait dit un ange largué du ciel. Rien que ça.

« - Ah bah on est bien là, aussi ! ajouta-t-il avec un sourire espiègle, avant de proposer : T’as jamais voulu grimper sur un balai ? J’suis sûre que ça te plairait. C’est une sensation incomparable, ça vide. Voyant l’indifférence poindre son nez, il n’hésita pas à la piquer. A moins que tu flippes, collègue. »

Ça lui allait bien, de provoquer quelqu’un sur un terrain qu’il maîtrisait parfaitement. Oui, on repassera pour la modestie & l’humilité. C’était pas très malin de sa part. Même lui, il le sentait ; cette petite voix pleine de réprimandes dans un coin de sa tête. Mais bon, trop tard pour reculer. Et puis il forçait personne, finalement. Si elle voulait prendre le risque, tant mieux. Sinon, tant pis. L’idée, c’était simplement de s’amuser, et d’embêter son monde aussi. Jusque-là, les deux objectifs se présentaient bien. Pour accentuer le tout, il désigna son balai d’une main ouverte. The choice is yours.

LE STADE DE QUIDDITCH
SEPTEMBRE 1997

T
andis qu'elle s'était appliquée à tenter de l'envoyer promener le plus explicitement du monde, Steven Grant riait, ce qui fit hausser un sourcil à Astoria. Et dans le fond, elle sourit aussi un peu. Elle le vit alors descendre de son balais et détourna la tête, toujours aussi gracieusement qu'elle le pouvait. Mais pourquoi restait-il là ? « C'est toujours un plaisir de partager des moments en ta compagnie, Steven. Mais je suis légèrement occupée, là », dit-elle d'un ton un peu sarcastique. Bon, en vérité, Steven n'était pas de si mauvaise compagnie, bien au contraire, et dans le fond, Astoria l'appréciait bien. Seulement, hors de question de le dire ouvertement. Elle avait tout de même une réputation - une réputation de sauvage, même - à tenir.

Jamais de la vie elle n'accepterait de chevaucher un balai. Même pendant les cours de première année de Madame Bibine, elle avait évité du mieux qu'elle le pouvait, se faisant porter pâle ou séchant les cours de vol sur balai aussi souvent qu'il lui était possible de le faire. « Moi ? Sur un balai ? ». Elle ne pu s'empêcher de rire ; un rire nerveux qu'elle tenta tant bien que mal de camoufler en un rire narquois - et elle espérait que la parade marcherait bien. « Non merci, j'ai des choses bien plus intéressantes à faire de ma vie que ça. Et puis comme je te l'ai dis, je suis très occupée ». Elle montra son walkman du doigt. « Je préfère de loni me vider la tête d'une autre façon. Par exemple... en écoutant de la musique. C'est bien, la musique. Ou en terrorisant les petits nouveaux de première année ». Et elle sourit en y pensant. Un peu comme lors de la rentrée, quand elle avait renversé du jus de citrouille sur un petit garçon. Le tout sans aucun scrupule ni remord, bien entendu. Dans le fond, on parlait tout de même d'Astoria Greengrass.

Et tout aurait pu s'arrêter là. Si seulement le jeune homme n'avait pas émis l'idée qu'elle puisse avoir peur. Et, dans le fond, il avait vu juste. Astoria avait peur du vide. Elle redoutait toujours de devoir observer quelque chose depuis un endroit trop élevé ou bien de perdre l'équilibre lorsqu'elle assistait à ses cours d'Astronomie, par exemple. Et il en était de même ce jour-là. Quelle idée avait-elle eut de venir ici, sur ce terrain de Quidditch ? Et dans les gradins en plus ! « Flipper ? Non mais tu m'as bien regardée ? Je ne suis pas une Poufsouffle, moi. Même pas dans tes rêves les plus fous, Monsieur le Préfet ! ». Elle croisa les bras et releva un sourcil. « Au fait ! Tous les petits première année de Gryffondor se précipitent vers moi dès qu'ils ont un problème ou une question. Je veux bien les aider, évidemment, mais je ne suis pas non plus leur babysitter. Du coup... je les redirige tous vers toi, maintenant. Tu m'en veux pas j'espère ? », dit-elle le plus innocemment du monde. On aurait presque pu la voir battre des cils. Et, pour tout dire, elle espérait que son changement de sujet ferait une bonne diversion.