[Fanfic] La vie est une maladie sexuellement transmissible

Chapitre 1 : Les problèmes d'Hermione.

Le mois de juillet était déjà bien entamé, et Hermione passait une autre de ses journées à travailler dans une bibliothèque pour sorciers. Elle avait, aujourd’hui bien pus que n’importe quel autre jour, besoin d’argent. Depuis la fin de sa 6ème année, elle avait pris un petit appartement à Pré-au-lard, puis travaillait à la bibliothèque en aidant à trier et ranger les livres. Depuis qu’elle avait le droit de se servir de la magie en dehors de ses cours, ses parents l’avaient laissée aller vivre dans le monde sorcier toute l’année. Hermione avait donc besoin d’argent pour payer son loyer et subvenir à ses besoins jusqu’à la fin de l’été.
Quant à eux, Ron et Harry passaient des vacances tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Harry été chez les Dursley cette année encore, mais il devait rejoindre Ron au quartier général de l’ordre du Phénix à la mi-Août. Ron occupait le reste de ses vacances à aider les jumeaux dans leur boutique, surtout pour éviter de supporter sa mère deux mois entiers.
Hermione travaillait actuellement dans la réserve de la bibliothèque. Sa patronne, aussi aimable que Mrs Pince, voulait que l’inventaire soit fait toutes les semaines, pour vérifier si tous les livres étaient présents. Hermione ne cessait de penser que personne n’aurait à voler ces livres, puisqu’ils ne contenaient rien de secret ou d’interdit. Elle se demandait surtout pourquoi est-ce qu’il y avait une réserve dans cette bibliothèque… Mais lorsqu’elle se retrouvait seule, ou qu’elle n’avait rien à faire, par exemple lors de sa pause déjeuner, Hermione ne pouvait cesser de se remémorer les évènements terribles de l’année passée.

**Flash-back**
Hermione marchait seule dans les couloirs, faisant sa ronde habituelle de préfète. Elle devait veiller à ce que tous les élèves de la 1ère à la 5ème année respectent le couvre-feu qui leur était imposé, fixé à 21h. Elle croisa Ernie McMillian qu’elle renvoya illico-presto à son dortoir, ne pouvant le blâmer puisqu’elle avait commencé cette fois-ci sa ronde 5 minutes plus tôt.
Au détour d’un couloir, elle vit un rayon de lumière passer sous une porte. Hermione savait très bien que cette salle n’était autre que la salle sur demande, et elle décida donc d’aller voir qui essayait de passer la nuit en dehors de son dortoir. Elle entra sans frapper, pour prendre l’élève en question sur le fait, et la personne présente fût surprise de la voir entrer, fermant la porte derrière elle. Cette personne n’était autre que Blaise Zabini, un des acolytes de Drago Malefoy. Seulement, cette fois, le Serpentard était seul.
-Zabini, dois-je te rappeler qu’il est interdit de traîner hors de sa salle commune après le dîner ? demanda-t-elle comme à n’importe quel autre élève.
-Granger, tu vas la fermer et repartir faire ta ronde comme si tu n’avais rien vu. Et ne m’oblige pas à t’y contraindre par la force !
Hermione ne comprit le sens de ses paroles lorsqu’elle se rendit compte de ce qui avait stressé Zabini à l’idée de la voir entrer dans la salle à l’improviste : dans l’âtre de la cheminée au fond de la pièce était en train de brûler un feu aux flammes verdoyantes, provoqué par de la poudre de cheminette. La tête de Lucius Malefoy, mangemort déclaré, trônait dans les flammes, et il regardait Zabini calmement, attendant sûrement une réaction de sa part. Or, avant que Zabini ait eu le temps de faire quoi que ce soit, Hermione avait éteint avec sa baguette le feu de cheminée, faisant disparaître en même temps l’immonde visage de Malefoy père.
-Aurais-tu des choses à cacher Zabini ? Comme des rapports avec le père d’un de tes amis, mangemort qui plus est ?
-Ferme là sale Sang-de-bourbe ! Ou, je vais devoir te faire taire moi-même !
Hermione tenait tête à Zabini, lorsqu’elle vit sur son avant-bras gauche une marque rouge, comme fraîchement cicatrisée. Elle allait partir en courant, ne se sentant plus vraiment apte à affronter un nouveau mangemort seule, mais Zabini ne l’entendait pas de cette oreille. Alors qu’Hermione prenait la direction de la porte, il l’attrapa par le bras et la plaqua contre un des murs de la pièce.
-Tu ne crois quand même pas t’en tirer comme ça, Sang-de-bourbe ?
Sur cette dernière insulte, Hermione lui cracha à la figure. Zabini n’apprécia pas grandement le geste. Il l’emmena violemment jusqu’à la table au milieu de la pièce, et l’y installa en ayant au préalable jeté tout ce qui s’y trouvait. Il lui maintint les bras au-dessus de la tête d’une main ferme, et de l’autre, il lui arracha tous les boutons de son chemisier. Il s’appuya contre elle de tout son poids, afin qu’elle ne puisse plus bouger.
-Un mot de tout ce que tu as vu ce soir Granger, et après t’avoir violée, j’irais voir Saint Potter pour lui dire que toi et moi on a fait l’amour toute la nuit comme des bêtes et que tu as aimé ça !
Lorsque Hermione comprit ce que Zabini avait l’intention de faire, elle se débattit furieusement. Mais le jeune homme pesait de tout son poids contre elle, et elle ne réussit pas à se dégager de son étreinte. Maintenant toujours les bras d’Hermione au-dessus de sa tête, il entreprit de l’autre main une exploration sous la jupe de la jeune Gryffondor.
Hermione n’avait rien pu faire, il l’avait violée, salie, souillée. Elle avait payé sa macabre découverte de sa virginité. Zabini l’avait laissée dans la salle sur demande, non sans quelques autres menaces, pour être sûr qu’elle ne parle pas.
**Fin du Flash-Back**

Depuis cette terrible nuit, Hermione ne vivait plus, elle ne cessait de faire des cauchemars. Le pire de tout, c’était de savoir qu’elle devait retourner à Poudlard à la rentrée, et qu’elle risquait de croiser Zabini tous les jours dans les couloirs. Sa vie était gâchée à cause d’une découverte qu’elle n’aurait jamais du faire. Elle se sentait totalement impuissante face à tous ses problèmes, et elle n’avait osé en parler à personne. Ginny qui était pourtant sa meilleure amie, n’était pas au courant de ce qui lui était arrivée. Il était donc bien sûr impensable qu’elle en parle à Ron ou à Harry. Elle avait trop honte de ce qui s’était passé.
Elle passait des journées entières dans le travail, puis une fois dans son appartement, elle se plongeait dans la lecture pour ne penser à rien. Elle ne pouvait pas changer le passé, et elle savait que ça allait influencer son avenir. La seule personne qui se doutait de quelque chose était Dumbledore, mais il était de toute façon difficile de lui cacher quoi que ce soit. Dés qu’il avait vu Hermione entrer en pleine dépression, il l’avait faite venir dans son bureau, et il avait tout de suite su qu’elle avait eu des problèmes au sein du château. Il avait donc tout fait pour entourer Hermione, afin qu’elle ne fasse rien d’insensé, mais rien n’y faisait, il n’arrivait pas à percer son secret. Il restait cependant une des rares personnes à avoir pris conscience d’un problème dans la vie de la jeune Gryffondor.

A suivre....

Felicitation Meli! J'adore le début de la fanfic et j'espére vraiment que la suite va pas tarder a arriver! non en fait
JE VEUX LA SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ET LE PLUS VITE POSSIBLE PLEASE!!!!

[Merci Megan mais tu dois être la seule à apprécier à mon avis]

Chapitre 2 : Dans cette unique matinée...

Hermione arriva comme tous les jours à la bibliothèque à 8h30, mais elle fût surprise de trouver sa patronne au comptoir au lieu de la bibliothécaire habituelle.
-Excusez-moi, la bibliothécaire habituelle n’est pas là ? demanda poliment Hermione à sa patronne.
-Non, elle est malade, d’ailleurs je voulais vous prévenir que vous pouvez laisser tomber le tri des livres pour aujourd’hui. Je vais avoir besoin de vous, il va falloir que vous m’aidiez à diriger les clients dans les rayons, enregistrer les emprunts sur le registre…
-Ne vous inquiétez pas, je sais déjà comment faire.
Hermione était heureuse, elle pourrait enfin être un peu plus active dans la bibliothèque. Elle en avait assez de passer ses journées à trier classer et entasser des vieux journaux dans les archives. Elle prit donc son poste et s’y appliqua du mieux qu’elle put.
Dans la matinée, quelle ne fut pas la surprise de la nouvelle bibliothécaire quand sa patronne lui ordonna d’aller servir un client plutôt spécial. Drago Malefoy venait emprunter des livres, justement le jour où elle travaillait dans les rayons.
-Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ? demanda-t-elle comme elle l’aurait fait à n’importe quel autre client, quoique cette fois, elle avait la voix un peu tremblante.
-Granger, fais pas comme si on se connaissait pas !
-Je veux bien vous servir « monsieur » mais si vous ne me dîtes pas ce que vous voulez, je ne pourrais rien faire pour vous aider.
-D’accord, tu veux jouer à ça ? Je cherche un livre à propos de la magie noire.
-Je dois donc vous signaler que le livre que vous tenez dans les mains est un livre pour enfant, Mr Malefoy.
Hermione se réjouit silencieusement de ce qu’elle venait de lui dire, alors que le jeune homme replaçait le livre dans les rayons, l’air plutôt gêné.
-C’est vrai, de toute façon, je n’ai pas besoin de ce genre de livre moi. Je cherche surtout un livre ou quelque chose d’autre qui parlerait des actes malsains des mages noires durant ces dernières années.
-Oui… euh, il faudrait plutôt consulter les archives pour ce genre de choses, répondit Hermione plutôt désarçonné de ce que venais de lui dire le jeune Serpentard. De quelle année désirez vous connaître les faits ? demanda-t-elle plus poliment que jamais lorsque sa patronne s’approchait pour voir si tout allait bien.
-Cette année me suffira amplement ! Granger, si tu me parlais comme d’habitude ça me ferait plaisir, j’en ai marre d’être poli avec toi !
-Bon, Malefoy, à quoi tu joues ? Ne me dis pas que ton père n’en sait pas assez pour te renseigner sur ce que tu recherches ! Ou alors, tu n’as qu’à chercher dans la bibliothèque de ton immense manoir !
-Granger, qui te dit que la vision que mon père a de toutes ces horreurs est celle que je recherche ? Et surtout, pourquoi imagines-tu que je vis encore chez mes parents ? Il n’y a que les Sang-de-bourbe comme toi pour respecter ces vieux principes de moldus !
-Détrompes-toi Malefoy, je ne suis pas la fille à papa que tu imagines ! Comme je le suppose, tu n’as en fait pas besoin de ces informations ? Et tu es venu dans l’unique but de gâcher la seule journée de mes vacances qui se déroulait à peu près bien ! Comme ça ma patronne va croire que je fais mal mon boulot et je vais retourner au tri ! Bravo Malefoy !
Hermione n’en revenait pas elle-même. Elle venait de balancer à Malefoy le résumé de ce qu’elle avait sur le cœur au lieu de l’insulter ! Et pire que ça, à cause de lui, sa patronne allait la remettre au tri, puisqu’un client qu’elle avait informé allait repartir sans livre, ce qui prouverait qu’elle ne travaillait pas bien. Hermione retourna derrière le comptoir enregistrer les emprunts, les commandes, etc… pendant que Malefoy tournait sans cesse dans la bibliothèque.
-Hermione, vous rêvez ou quoi ? lui demanda sa patronne.
-Non, non, excusez moi.
-Le client que vous êtes allée servir, il n’a pas trouvé ce qu’il cherchait ?
-Euh… finalement, il a préféré flâner dans les rayons, répondit elle un peu embarrassée.
-Les hommes sont toujours indécis ! lui souffla la cliente qui attendait son tour au comptoir.
Notre jeune Gryffondor ne comprenait plus rien : dans cette unique matinée, elle change de poste, Malefoy débarque, et les clients de mettent à lui donner des conseils ! Cependant, même si Malefoy avait réellement gâché ce début de journée, Hermione ne le lâchait pas des yeux. Elle ne savait si c’était juste pour surveiller un éventuel coup tordu, ou si c’était parce qu’inconsciemment, elle voulait savoir si son ennemi juré était toujours dans la même pièce qu’elle.
Au bout d’une bonne demi-heure, Malefoy se retrouvait nez à nez avec Hermione, mais cette fois-ci au comptoir. Sans vraiment le regarder, elle enregistra un par un divers livres, puis s’arrêta, comme figée, devant le titre de celui qu’il lui tendait : "Viols, agressions, comment s’en sortir avec un peu de magie ?". Hermione regarda Malefoy dans les yeux, comme cherchant à l’évaluer, puis fut soudain prise de nausée et courut vers les toilettes. Sans comprendre, la patronne enregistra le reste des livres du Serpentard.
-Vous pouvez mettre ceux-ci de côté ? Je crois que j’en ai oublié un.
-Oui, bien sûr.
Malefoy resta finalement un peu plus longtemps dans la bibliothèque à flâner, mais quand au bout de 20 minutes Hermione n’était toujours pas réapparue, il décida d’aller voir lui-même ce qui s’était passé. Il ne s’inquiétait pas pour elle, ou en tout cas il se le répétait pour s’en convaincre, mais il voulait juste savoir ce qui se passait. Quand il entra dans les toilettes pour dames, évidemment, il ne vit d’abord que les lavabos sur la droite, puis les deux portes des toilettes entrouvertes sur la gauche. Il regarda dans le premier mais en vit rien, puis il vit les pieds d’une personne qui semblait à genoux ou assise dans le cabinet du fond. I s’approcha et découvrit Hermione, adossée contre la paroi des toilettes dans lesquels elle se trouvait, blanche comme un mort, inanimée. Malefoy s’approcha d’elle, et essaye de la réveiller :
-Eh, Granger, réveilles toi là ! Qu’est ce que tu nous fait ? dit-il en lui donnant de petites claques, espérant la réveiller.
En voyant qu’elle ne reprenait pas ses esprits, il la prit dans ses bras, l’emmena près du lavabo, et l’assit comme il put sur le rebord. Il alluma le robinet d’eau froide, et la tenant assise de la main gauche, il en prit dans sa main droite et jeta l’eau à la figure d’Hermione. Sous l’effet de l’eau glacée, Hermione de réveilla en sursaut et dut se retenir sur l’épaule de Malefoy, debout devant elle, pour ne pas tomber du lavabo.
-Par Merlin ! Granger ça va ? Pas que je m’inquiète mais…
-Arrêtes d’essayer de t’expliquer, ça ne marchera pas. Oui ça va. Qu’est ce que je foutais assise sur le lavabo ? demanda-t-elle en descendant de ton siège improvisé.
-Je t’ai trouvée inconsciente dans les toilettes, alors je t’ai mis des claques – fais pas cette tête là, c’était pour te réveiller ! – et comme ça n’a pas marché, je t’ai amenée ici, et je t’ai jeté de l’eau à la figure. Bon, alors, je peux te laisser et retourner chercher mes livres ?
-Oui. Au fait, Malefoy… merci .
-Pas de quoi. Rêves pas, c’était pas pour être gentil. Mais comme t’es partie en courant au moment où je suis passée au comptoir, ils auraient dit que c’était de ma faute si on t’avais retrouvée morte.
-Ouais, c’est ça… dit-elle pendant que Malefoy sortait au pas de course des toilettes pour dames.
Après maintes recommandations de sa patronne, Hermione put reprendre le travail, et finir la journée tranquillement. Elle allait pouvoir enfin rentrer chez elle et se reposer. Sa patronne lui avait chaudement recommandé d’aller voir un médecin, mais Hermione savait bien quel mal grandissait en elle. Et elle se demandait si par la même occasion, Drag… non, Malefoy n’avait pas tout compris. Quoiqu’elle le croyait doté d’une intelligence de gobelin (l’appellation "troll" étant réservée à Crabbe et Goyle)…

A suivre...

MAIS NON! y en a plein qui lise la fic mais qui ne laisse pas de commentaire! je suis sur qu'il adore!!!!!!!!

XD Ta fic et géniale Melinou! Continue ainsi je veux la suite!!!!

ET LE PLUS VITE POSSIBLE!!! [Fanfic] La vie est une maladie sexuellement transmissible 3373437383

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OUAH FRANCHEMENT C'EST TOUT SIMPLEMENT GENIAL!!!!!!!

j'adore, c'est trop cool, il me faut vite la suite!!!!!!!^^

M2li, cette dfic n'est pas de toi non ? Je l'ai déjà lu plusieurs fois sur divers site dont hpfanfiction et twwo...

Si elle est de moi mais je l'ai déjà posté sur d'autres sites

oki ! ^^ Ben je la lis en tout cas ! Lol Et j'adore ! ^^ C'est triste pour mon perso mais après c'est super avec Draco... ^^

Chapitre 3 : Fuites d'eau et d'informations

Vers 20h00, quand Hermione précéda sa patronne à la sortie de la bibliothèque, elle put enfin prendre le chemin de son appartement. Il se trouvait dans une petite rue de Pré-au-lard, et Hermione n’avait que 10 minutes de marche à pied à parcourir pour y arriver. Elle passa devant quelques boutiques fermées, habituellement très animées durant la journée, et cela ne fit qu’assombrir un peu plus son moral. Les rues d’habitudes si joyeuses et festives étaient désertes et le soleil disparaissait peu à peu derrière l’immense bâtisse de Poudlard qui se dressait à l’horizon .
Depuis l’incident du château, Hermione en quittait plus sa baguette car elle l’estimait être son seul moyen de défense. Aussi, en entrant dans la ruelle où se situait son appartement, elle entendit un bruit derrière elle, et se retourna violemment pour faire face à une rue déserte. Il n’y avait personne. Hermione désespérait chaque jour un peu plus, elle devenait paranoïaque et s’en rendait compte. Comme elle le faisait chaque soir, elle poussa la porte du hall de l’immeuble, et gravit les marches en bois jusqu’au deuxième étage.
Une fois en haut des marches, Hermione chercha ses clefs dans son sac, mais ne les trouvant pas, elle entreprit de le vider pour les retrouver. Elle savait qu’elle ne les avait pas perdues, ce n’était pas la première fois qu’elle était obligée de vider tout le contenu de son sac pour y retrouver ses clefs quelques minutes plus tard. Elle s’assit sur le bord des marches et commença sa minutieuse fouille, quand quelqu’un monta pour arriver à son niveau. Hermione leva la tête par curiosité et fût surprise de voir Malefoy sortir un trousseau de clefs de sa poche et entrer dans l’appartement voisin au sien.

* Aucune insulte, rien de désobligeant… Je sais pas s’il est malade ou quoi, mais l’incident de ce matin a l’air de l’avoir drôlement secoué… Il m’a limite regardée avec inquiétude en passant… N’importe quoi, tu deviens folle ma pauvre Hermione, c’est un Malefoy ! En tout cas ce qui est sûr c’est que je lui ai souri, ce qui n’est pas normal du tout ! Pfff… quelle imbécile je fais !*

Au bout de cinq bonnes minutes, Hermione trouva enfin ses clefs et pût rentrer chez elle. Elle ne faisait pas de chichi pour un appartement où elle passerait deux mois par an, en tout cas, pendant le temps où elle serait à Poudlard… En entrant dans la petite cuisine aménagée dans un recoin, Hermione se surprit à se demander à quoi pouvait bien ressembler l’appartement de Malefoy, et ce qu’il y faisait en ce moment même. Mais cette idée fût vite chassée de sa tête quand elle vit le tas de vaisselle entassé dans l’évier, alors qu’il ne restait quasiment rien de propre dans les placards.
Avant de faire la vaisselle, Hermione s’autorisa une petite pause pour grignoter quelque chose de rapide. Elle ne faisait que rarement des repas complets le soir, elle mangeait ce qu’il y avait dans le frigidaire, ou de temps en temps, elle allait manger chez Mrs Piedodu, à l’autre bout de Pré-au-lard. Hermione finit son bol de céréales au chocolat, et le posa dans l’évier où il vint s’ajouter à tout le reste. Elle y fit couler de l’eau bouillante et ajouta du produit vaisselle. Hermione ne se servait pas de la magie pour les tâches ménagères car elle préférait occuper au maximum son temps libre. Quelques temps plus tard, elle entendit une exclamation venant de l’appartement voisin.

"Par Merlin, qu’est-ce qu’il se passe encore !?" tonna la voix de Malefoy.

Hermione fit semblant de n’avoir rien entendu, et termina sa vaisselle. Une fois qu’elle eût terminé de tout rincer, elle laissa égoutter sa vaisselle sur l’évier, et alla mettre une tournée de machine à laver en route. Au bout de quelques minutes, quelqu’un frappa à la porte et Hermione alla ouvrir. Elle tomba nez à nez avec un Malefoy avec pour unique vêtement une serviette éponge, les cheveux encore savonneux, mais quasiment sec. D’abord un peu étonnée, elle lui demanda enfin :

- Qu’est-ce qu’il y a ? T’as plus d’eau ou quoi ?

- Tu crois pas si bien dire ! J’étais en train de prendre ma douche, quand tout à coup, plus rien ! Plus une goutte d’eau… J’ai regardé chez moi, mais j’ai pas trouvé le problème. Donc, euh… je venais voir si toi non plus t’avais plus d’eau.

- Attends, je vais voir.

Hermione revient cinq minutes plus tard, après être allée vérifier la machine à laver et au robinet de la cuisine.

- Y’a pas de problème chez moi. J’ai de l’eau dans la douche, dans l’évier aussi, et la machine à laver fonctionne toujours.

- La machine à quoi ? Bref, encore un truc moldu ! Bon, est-ce que tu pourrais arrêter ta machine à je ne sais pas quoi pour que je vérifie si ça ne vient pas de chez toi ?

- Ouais, j’y vais.

- Bah, je vais vérifier chez moi.

Hermione alla éteindre sa machine à laver, et se rassit sur le canapé en attendant des nouvelles de Malefoy pour savoir si ça fonctionnait chez lui. Peu de temps après, on frappa de nouveau à la porte.

- Alors ? demanda-t-elle à Malefoy, toujours vêtu de sa serviette.

- Euh, toujours pas d’eau. ça doit venir de chez moi en fait.

- Ok.

- Bon, euh…

- Tu veux finir ta douche dans ma salle de bain ? t’es encore plein de savon ! demanda-t-elle soudainement au jeune Serpentard à moitié dénudé devant elle.

- Oh, merci ! ça m’arrangerait vraiment. Je vais chercher mes affaires, je reviens.

Malefoy revint avec ses affaires, et Hermione l’emmena à la salle de bain. Elle le laissa se débrouiller, après tout, il n’avait pas besoin d’elle pour terminer sa douche ! Elle retourna à son canapé et reprit la lecture de son livre. Mais bizarrement, cette fois-ci, elle n’arriva pas à se concentrer. Malefoy était sans doute nu, à quelques mètres d’elle, dans SA salle de bain, et même s’il avait toujours été son pire ennemi, elle devait reconnaître qu’il avait quelques atouts. Hermione ne pût s’empêcher de vouloir regarder à travers la serrure. Mais juste au moment où elle s’approchait de la porte, elle entendit la clef cliqueter dans cette même serrure, alors elle courut sur le canapé, et ouvrit le premier magazine qu’elle trouva. Malefoy sortit quasiment aussitôt de la salle de bain.

- ça a été ? Je veux dire… t’as fait vite !

- Oui, je n’avais plus qu’à me rincer, tu sais ?

- …

Hermione rougit, mais faisait toujours semblant de lire.

- Tu lis quoi ?

- Euh, rien, … dit-elle. Elle ne savait même pas ce qu’elle faisait semblant de lire.

- "Comment rester en forme pendant sa grossesse ?" Et, bien Granger, tu m’étonnes…

- Quoi ? ah, ça ? Ce n’est pas du tout ce que tu crois…

- Ouais, c’est ça. Bon, j’y vais.

Malefoy allait passer la porte de l’appartement pour rentrer chez lui, mais il se retourna.

- Tu connais un restaurant où je pourrais aller manger ? Je t’invite bien sûr, disons que ce sera pour la douche !

- Euh, oui, on peut aller chez Mrs Piedodu. Dit soudainement Hermione qui s’était levée de son canapé.

- Il y aura de la place à cette heure là ?

- Je les connais bien, j’y vais souvent. Il y a toujours de la place.

- Je vais chercher ma veste, et je reviens te chercher, ok ?

- Pas de problème.

Hermione profita du départ de Malefoy, et elle courut se changer en quatrième vitesse, histoire d’être un peu plus présentable…

A suivre...

Méli J'ADORE ta fic ! Elle est vraiment trop cool ! Je suis fan ! Fais nous vite la suite !!!! :D

trop bien mets la suite vite je suis en attente^^
ou je peux aller la voir sur un autre site, si tu l'a déjà posté ailleurs??? lol envoie moi l'adresse par mp^^

XD

mais franchement j'adore!!!!!

Malefoy et Granger qui sont aussi correct et pas en train de s'entretuer. C'est cool^^.

Moi j'adore^^

( Sa m'as prit de le dire oO )

Mais bon, mieux vaux tard que jamais non? ( Eh voila j'essaie de faire ma p'tite fine )

En tout cas, j'aime ton histoire et si tu as une suite:

ONT LA VEUX!!!

Hihihi( sa va tu t'insiter a continuer sa ? [Fanfic] La vie est une maladie sexuellement transmissible 3373437383

)

Chapitre 4 : Dîner et confidences

Malefoy revint chercher Hermione vers 21h00. Il avait enfilé une veste en jean noir, et portait en dessous un simple tee-shirt vert. Son jean noir et ses chaussures donnaient à l’ensemble un aspect plutôt distingué. Après s’être rapidement changée, Hermione était sortie de son appartement et avait fait face à son jeune voisin, en jupe, chaussures d’été et chemise blanche. Ils partirent tous les deux en direction du restaurant, sans oser marcher trop près l’un de l’autre.

- Granger, je voulais te dire…

- Appelles moi Hermione, si tu veux qu’on passe une bonne soirée et que je réponde à tes questions.

- Oui. Hermione, je voulais te dire que je n’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit à personne pour l’incident de ce matin. Je veux pas que tu croies que j’allais encore faire le salaud…

- Oh, merci. Mais bizarrement, ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit. J’avais d’autres choses à quoi penser, ajouta-t-elle tout bas.

- Tu pensais à quoi, alors ? demanda Malefoy qui avait tout entendu dans le silence de la rue.

- Oh, rien du tout, t’inquiètes pas.

- Mais je ne m’inquiète pas ! Je peux te poser une autre question.

- Uniquement si j’ai le droit de ne pas répondre !

- D’accord. Pourquoi t’as besoin de travailler à la bibliothèque pendant l’été ?

- Parce que je dois payer mon loyer, la nourriture et tout le reste…

- Ok.

- Et toi, demanda Hermione, tu vas bosser maintenant que t’as ton appartement ?

- Bah, en fait, la patronne de la bibliothèque m’a employé au tri…

Celle que tu remplaces ne reviendra pas avant la rentrée en fait, normalement, la patronne ne devait te prévenir que demain, mais…

- Quoi ? Mais c’est super ! Je vais enfin travailler dans les rayons !
Par contre, je te garantie que tu ne vas pas t’amuser…

- Pas grave, j’ai vraiment besoin d’argent !

- Un Malefoy a besoin d’argent ?

- Et oui ! Mon père m’a banni du manoir, c’est pour ça que je suis ici.

- Qu’est-ce qu’un Malefoy peut faire de si horrible pour être banni de chez lui ? demanda ironiquement Hermione.

- Disons que passer une soirée avec une moldue est largement suffisant. J’ai eu un rendez-vous avec une fille que j’ai rencontré à Londres, et mon père l’a su. Il l’a… violée, tuée, et ensuite il m’a banni de chez lui.

- C’est terrible… Il l’a tuée… Et tu as du supporter ça ?

- Oui. De toute façon, je serais parti un jour ou l’autre, ça me démangeais depuis longtemps… Je sais même pas pourquoi je te raconte tout ça, tu vas te foutre de ma gueule maintenant…

- Non, pas du tout ! Je te promets que non ! Moi, ça ferais déjà longtemps que j’aurais quitté ton manoir à ta place…

- Faut comprendre, j’avais pas le choix. Et toi, me dis pas que tes parents t’ont bannie ?

- Non ! Ils me laissent le droit de vivre dans le monde des sorciers toute l’année. Si j’avais su qu’on serait un jour voisins…

- Et qu’on mangerait ensemble au restaurant !

Ils avaient enfin traversé Pré-au-lard, et entraient dans le restaurant. Ils prirent une table donnant sur l’extérieur du village, derrière la salle, sentant la brise fraîche de l’été caresser leur visage. Mme Piedodu elle-même vint prendre leur commande.

- Alors les jeunes, je vous sers quoi ? Un apéritif ?

Drago regarda Hermione, qui acquiesça d’un signe de tête.

- Un « whisky pur feu » pour moi, demanda Drago.

- Et un kir cassis pour moi, dit Hermione.

- C’est quoi ça ? demanda Drago à Hermione une fois Mrs Piedodu partie.

- Un truc moldu. Je leur ai expliqué ce que c’était la première fois que je suis venue, et il paraît que ça a un succès fou ! Tu goûteras dans mon verre tout à l’heure.

Une fois la commande livrée à bon port, Hermione tendit son verre à Drago qui goûta aussitôt le kir. Il leva ensuite le visage vers Hermione :

- C’est pas mauvais ton truc !

- Je rêve ou Drago Malefoy apprécie quelque chose d’origine moldue ?

- Mais je sais apprécier les bonnes choses !

La soirée se passa le mieux du monde, même si Drago fût un peu surpris de voir Hermione manger le double de ce qu’il avait lui-même avalé. A la fin du repas, Drago lui proposa de boire un dernier verre ici, étant donné que chez lui, les placards étaient vides.

- D’accord, j’accepte volontiers !

- Apportez-nous deux « whisky pur feu », dit-il au serveur qui passait à ce moment près d’eux.

Ils burent tous les deux un premier whisky, qu’Hermione avait aucun mal à avaler, contrairement à ce que c’était imaginé Drago. Ils parlèrent de leurs vies respectives, puis Hermione commanda deux autres verres. Malefoy se dit qu’il devrait la raisonner, mais il se dit finalement qu’elle, Hermione Granger, saurait bien se maîtriser. Cependant, quand elle commanda un troisième verre, il rechigna quelque peu. Le serveur leur apporta presque aussitôt, et Drago dit à Hermione :

- Tu devrais pas boire autant, Hermione.

- Et pourquoi ça, je vous prie ? Je vais très bien, lui dit-elle en montrant qu’elle marchait effectivement bien droit.

- Je dis pas ça pour toi, mais pour… vous ! ajouta-t-il une fois Hermione rassise.

Elle resta atterrée de cette dernière nouvelle. Elle se doutait que Drago avait deviné quelque chose, de plus, elle était tombée sur le mauvais article en ouvrant le magazine à la va-vite dans son salon. Mais cette fois-ci, elle était fixée, il savait qu’elle était enceinte. Sur ce, elle considéra son verre autrement. Drago termina son verre, il ne ressentait pas les effets de l’alcool pour avoir passé trop de soirées seul enfermé dans sa chambre, à vider les fond de bouteilles de son père jusqu’à s’en faire vomir, probablement par désespoir. Quand il vit qu’Hermione avait abandonné son whisky, il le termina d’un trait. Il se leva et s’approcha d’Hermione.

- Viens, on rentre, lui dit-il en lui prenant la main.

Drago alla payer l’addition contre les protestations d’Hermione qui insistait pour payer sa part. Ils reprirent leur route en sens inverse, toujours main dans la main. Hermione et Drago savaient qu’ils n’y avait rien d’autre entre d’eux pour l’instant qu’une amitié naissante. Drago savait que la jeune fille aurait désormais besoin de son soutient, et elle aussi se rendait compte qu’il serait là pour l’aider, puisqu’il avait tout compris de A à Z. Elle n’hésita pas quand il lui proposa de passer le reste de la soirée chez lui, autour d’un jus d’orange, la seule chose qu’il avait en stock.. Hermione alla à son appartement et revint quelques minutes plus tard avec deux barquettes de fraises et un pot de crème.

- De toute façon, j’ai plus rien à te cacher, dit-elle en voyant le regarde de Drago se poser sur la quantité de nourriture qu’elle avait ramenée. Tu sais quoi alors ?

- Euh… presque tout. Enfin, j’ai deviné la plus grande partie de cette histoire…

- Bah, je l’aurais pas caché longtemps…

- Ça dépend de ce que tu vas décider. Mais pour Zabini, pas grand monde est au courant, je me trompe ?

- Non. Personne, sauf toi. Comment tu sais que c’est lui ?

- Quand j’ai fait ma ronde l’autre soir, j’ai vu Zabini, le soi-disant deuxième préfet, traverser le couloir en courant, il a même pas vu que j’étais là. Je me suis douté qu’il avait encore fait une connerie, vu la tête qu’il faisait… J’ai fait la même route que lui en sens inverse, et il m’a pas fallut longtemps avant de comprendre. Je me suis arrêté devant la tapisserie et je t’ai entendue pleurer, alors… j’ai attendu que tu t’endormes….

- Et c’était toi la couverture ? Je croyais que c’était simplement parce que j’étais dans la salle sur demande…

- Disons que c’était quand même la salle sur demande, mais que j’y suis quand même pour quelque chose…

- Pourquoi t’as été gentil avec moi, alors que le lendemain même tu m’as insultée ?

- Je sais ce qu’il t’a fait. Il s’en ai vanté dans la salle commune de Serpentard peu de temps après. Mais je pouvais pas devenir tout d’un coup ton ami… Tu n’aurais pas compris toi-même de toute façon… En plus, il m’aurait torturé, il connaît bien le doloris maintenant…

- Par Merlin ! Ne me dit pas qu’il t’a déjà fait subir ça ?

- Si, pour s’entraîner, ou sur ordre de mon père. Il est devenu mangemort à ma place, alors il me prend pour son larbin. Je peux te demander quelque chose ?

- Vas-y…

- Il… enfin… il ne t’a pas frappée ?

- Non, mais c’est déjà assez, crois moi… dit elle en s’effondrant dans les bras de Drago.

- Heureusement, on ne peut rien défaire de toute façon… Il s’est contenté de satisfaire ses envies sexuelles ce salaud… Je te jure que ce mec, je vais le tuer !

- T’en serais capable ? demanda-t-elle à Drago, relevant soudainement la tête.

- Oui. Je crois que s’il recommençait, j’en serais capable.

Hermione s’endormit finalement sur le canapé de Drago, après avoir longtemps pleuré. Il la ramena chez elle, et la coucha dans son lit toute habillée. Quand il allait refermer la porte de la chambre en sortant, il l’entendit se retourner et l’appeler.

- Drago, Tu m’as ramené jusqu’ici ?

- Oui, tu t’es endormie dans le canapé. Il faut que tu dormes, tu travailles demain, il faut pas que tu soies fatiguée au risque de perdre ton travail, tu vas avoir besoin d’argent…

- Drago, je peux te demander un service ?

- Oui, quoi ?

- Tu peux dormir avec moi ce soir ?

Drago ne répondit pas à cette question et alla directement se coucher aux côtés d’Hermione. Il ne voulait rien de pervers, il savait trop bien tout ce qu’elle avait déjà subit. Il voulait la protéger, et comme pour accompagner sa pensée, son bras enserra la taille d’Hermione qui vint se blottir contre lui. Hermione se rendormit contre son nouvel ami. Drago, lui, ne dormit pas longtemps : cette nuit comme toutes les précédentes, Hermione faisait des cauchemars, dont on pouvait facilement imaginer le personnage principal. Malgré de nombreux efforts, Drago ne put calmer que peu de temps Hermione, qui continua de rêver jusqu’à son réveil.

A suivre...

C'est vraiment exellent Meli !! T'as un veritable talent !

A quand la suite ^^

J'adoooreee !