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 FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme

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MessageSujet: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyVen 28 Juil 2006 - 18:17

[Voilà, c'est un tite histoire que j'ai inventé, j'espère qu'elle vous plaira!]
Le pommier de la reine


Autrefois, dans le lointain royaume d’Aspousie, Melwenn, la reine mourut mystérieusement : un beau jour d’automne, alors qu’elle dégustait une pomme dans son jardin, elle avala un morceau de travers et tomba à la renverse.
On crut d’abord à un évanouissement. On essaya de la ranimer, mais rien à faire. Melwenn était bel et bien morte.
Le roi Pandro voulut mourir de chagrin. Mais le soir des funérailles, il changea d’avis : au lieu de se lamenter, il décida de se venger. Si son épouse ne régnait plus, c’était à cause d’une pomme. Or, cette pomme venait d’un certain pommier du beau jardin de la reine. Pandro se coucha en grande agitation : il se demandait quelle pouvait être la plus terrible façon de faire souffrir un pommier.
Il se tournait et se retournait tout seul dans son grand lit, sans trouver le sommeil, car il avait trop d’idées en tête. Soudain, il se redressa subitement et dit :
« Je vais rassembler une armée gigantesque ! Ce sera une armée pleine de cavaliers, de capitaines, de généraux, de maréchaux, d’engins de guerre, de civils et de militaires ! Et cette armée splendide, je la lancerai à l’assaut du vieil arbre. »
Le roi réfléchit un instant :
« Mais non ! ce serait une vengeance trop rapide ! Je ferai plutôt allumer des incendies minuscules au pied du pommier. Ils grilleront ses branches à petit feu. Ils cuiront les joues de ses pommes. Ils grignoteront lentement son écorce… Et puis non ! J’ai une autre idée. Je vais faire planter l’arbre la tête en bas. Ses racines se dessécheront lentement au soleil. Son feuillage sera dévoré par les vers. Ce sera une terrible, une épouvantable vengeance ! »

Le roi d’Aspousie se démenait tellement qu’il crut tout à coup que sa cervelle fumait. D’ailleurs une sorte de nuage blanc apparut au pied de son lit. Pandro se pinça pour être sûr qu’il ne rêvait pas. En effet, cette forme se précisait, se dessinait et se mettait à vivre. Le roi n’en croyait pas ses yeux : au pied de son lit, il y avait la reine Melwenn elle-même, son épouse !
Elle se mit à parler d’une voix douce de fantôme :
« Mon cher époux, je n’ai qu’une minute pour te conseiller. Ce n’est pas en te vengeant d’un pommier que tu seras plus heureux. Ecoute ce message qui peut t’aider, déchiffre-le !
Vivra la reine,
Si de la pomme
Qui l’empoisonne
La sauve un jeune homme
La sauve un poème.
»
La tête de Pandro s’arrêta de produire des vapeurs, et le fantôme de Melwenn disparut. Aussitôt, le roi s’endormit d’un sommeil profond.
Il dormait encore lorsque son valet de pied, Mance, introduisit dans la chambre, sur un large plateau d’argent, son petit déjeuner. Il était bien dix heures du matin.
Le roi bailla, se frotta les yeux, s’étira et dit :
« Qu’est-ce qui ne va pas, déjà, dans ma vie ? »
« Hier, votre femme est morte, Sire » répondit Mance d’un air désolé.
« Ah, malheur ! »
Le roi s’effondra en versant une pluie de larmes qui tombèrent tout droit dans son bol de café au lait.
Mais un instant après, il bondit de son lit comme un ressort. Le plateau tomba par terre sous la secousse. Pandro venait de se rappeler l’apparition de Melwenn dans la nuit.
« Rassemblement ! rassemblement !, cria le roi, faites venir les ministres et les maréchaux. Convoquez le grand conseil ! Mance, passe-moi mes habits. »
Mais le valet de pied restait planté là, devant l’affreux spectacle de la vaisselle toute cassée.
« Ma chemise, mon pantalon ! Mance, bouge-toi ! La reine m’a rendu visite ! Attends que je me rappelle son message… »
Le roi essayait de se le remettre en mémoire. Il bredouillait des mots incompréhensibles. Enfin, il s’écria :
« Mance, je crois que j’ai trouvé ! La reine a dit :
Vivra la pomme
Quand un jeune homme
Qui l’empoisonne
Sauve la reine…
»
Pandro mit sa couronne sur sa tête et se laissa tomber sur son trône.
« Non, ce n’est pas ça, Mance ! Je recommence. Il y avait aussi : poème.
Vive un poème
Qui m’empoisonne
Quand un jeune homme
Sauve la reine…

Catastrophe ! ce n’est pas ça non plus, j’ai oublié le message ! Il faut dire que Melwenn parlait tout doucement. Je me suis endormi. C’est affreux, Mance, je ne me souviens plus que de quelques mots. C’était une sorte de comptine. »
Cependant, Mance laçait les chaussures du roi aussi vite qu’il le pouvait, ce qui n’était pas tâche aisée parce que ce dernier gesticulait dans tout les sens, en marmonnant sans fin les mêmes mots.
« Dépêche-toi, Mance. Appelle tout le monde, mais surtout des savants. Il me faut des gens qui m’aident à retrouver le message de mon épouse. »

En un clin d’œil, tous les grands personnages de la cour se retrouvèrent autour de Pandro. La salle du Conseil n’avait pas connu une telle fièvre depuis des années. Le roi dit :
« Je vous ai réunis pour une affaire de la plus extrême importance. Il s’agit du pommier qui a donné la pomme qui a tué la reine ! Cette nuit, j’ai vu en songe mon épouse bien-aimée, et elle m’a dit ces mots :… »
Le roi avait espéré que le poème allait lui revenir d’un coup, mais non ! Il avoua simplement :
« A vrai dire, je ne me souviens plus exactement. Nous allons donc chercher ce message ensemble. Qui de vous est le plus intelligent ? »
Toutes les mains se levèrent en même temps, et le roi reprit :
« Bon, au travail ! Il y a : pomme, jeune homme, empoisonne, reine et poème. Avec ces mots, vous devrez faire un couplet de cinq vers, une sorte de comptine. Que chacun retourne à son poste et m’apporte sa réponse avant la nuit. Je suis sûr que je reconnaîtrai la phrase à l’entendre. Cent louis d’or à qui la trouve ! Naturellement, si elle me revient avant que vous ne la trouviez, je garde la récompense. La séance est levée. »
Les grands personnages du royaume firent une révérence, et disparurent aussi vite qu’ils étaient arrivés.
Le roi retourna dans ses appartements. Les mots du message ne cessaient de le troubler. Tantôt il se jetait sur un parchemin pour essayer des combinaisons différentes, tantôt il s’efforçait de dormir en espérant que la reine lui apparaîtrait de nouveau.
Et tout l’après-midi, ce fut un défilé sans fin de savants, de maréchaux et de ministres. Chacun pensait avoir trouvé la solution. Le premier, Alexandre de la Roche, récita ceci :
« O grand roi d’Aspousie !
Je suis toujours la reine.
Je te fais don, ici,
De mon meilleur poème.
Tu resteras pour moi
L’invincible jeune homme.
Ecoute mon conseil,
Ne mange plus de pommes
Car les traîtresses pommes
Parfois vous empoisonnent !
»
Le roi se fâcha :
« Non ! c’est bien trop long, j’ai demandé une comptine ! Allez-vous-en ! »
Le second, Gaëtan du Beffroi, qui avait tout entendu, fut très content de proposer un poème plus court :
« Il ne faut pas qu’un jeune homme
Offre à la reine des poèmes
Tandis qu’elle mange une pomme,
Sinon la pomme l’empoisonne.
»
« Animal stupide !, rugit le roi, Ce n’est pas un poème que tu me récites là, c’est une ânerie ! Au suivant ! »
Le suivant, c’était Agénor du Rubicon. Il toussa un peu avant d’ouvrir la bouche et dit :
« O roi, beau jeune homme !
Il faut que tu manges une pomme
Et qu’elle t’empoisonne,
Par amour pour ta reine
Qui te fait ce poème.
»
Pandro s’écria :
« Tu souhaites donc ma mort ! Tu iras au cachot, pour ton audace ! »
Le quatrième, Ludovic de Pirandole, dit d’une voix timide :
« Jeunes filles et jeunes hommes,
Lorsque vous mangerez des pommes,
Faites de jolis poèmes
En l’honneur de votre reine.
»
Le roi se fâcha encore :
« Il manque le mot : empoisonne ! Au suivant ! »
Ainsi, toute la journée, Pandro eut les oreilles farcies de quatre-vingt-huit comptines différentes. Mais aucune ne lui rappelait le poème de la nuit, il en était sûr. Et plus le temps passait, plus il perdait espoir de le retrouver un jour.
Les mots valsaient dans sa tête comme des diables. Quand l’heure du coucher revint, Pandro se mit au lit sans dîner. Il était encore plus malheureux qu’avant.
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyVen 28 Juil 2006 - 18:17

Le sommeil vint soulager ses peines. Et le miracle se produisit une seconde fois : le fantôme de la reine Melwenn apparut entre les rideaux de la fenêtre ! Le roi entendit ses paroles mêlées au sifflement d’une bise glaciale.
« Roi mon époux, ce soir je n’ai qu’une demi-minute, et ce sera la dernière fois. Voici mon second message :
Cherche le pommier du poète,
Cherche le poète au pommier !
Ce jeune homme,
Eloi se nomme.
»
La reine venait de disparaître à nouveau. Cette fois, le roi ne se rendormit pas. Il bondit sur son parchemin et nota le message avec soin. Les derniers mots s’étaient un peu perdus dans le bruit du vent, mais Pandro pensait tout de même qu’il avait bien entendu.

Le lendemain matin, les choses se passèrent à peu près comme la veille. Le roi rassembla les grands personnages du royaume. Ils étaient plutôt méfiants et de mauvaise humeur : ils pensaient que Pandro perdait la tête à cause de son chagrin.
Assis sur son trône, le roi leur fit ce petit discours :
« Mes honorables sujets, j’ai une nouvelle mission à vous confier. Trouvez-moi dans le royaume un jeune homme nommé Eloi : il est poète, et il aime bien les pommiers. Celui qui me l’amènera ici demain matin aura cent écus. Vous pouvez disposer. »
Certains eurent l’impression que le roi d’Aspousie se prenait pour Jules César, mais ils obéirent aussi vite que possible, simplement pour avoir les cent écus.
Et le jour suivant, Pandro eut beaucoup de travail. En effet, il y avait dans le pays un grand nombre de garçons qui s’appelaient Eloi. Beaucoup d’entre eux faisaient des poèmes, ou prétendaient en faire. Tous, sans exception, aimaient la compote, et possédaient au moins un pommier.
Au château, de l’aube à la nuit, il y eut donc un nouveau défilé des grands personnages du royaume. Chacun était accompagné d’un Eloi poète.
Pandro les reçut tous. Il y en avait des grands, des jeunes, des blonds, des bruns, des roux, des chauves, des barbus, des farfelus, des petits, des malins, des aimables et des grincheux, tous à la file indienne.
Le roi leur disait à chacun, tour à tour :
« Tu t’appelles Eloi, tu es poète, tu possèdes un pommier, n’est-ce pas ? »
L’homme répondait :
« Oui, Majesté ! »
Pandro continuait en le regardant droit dans les yeux :
« Réfléchis bien, et dis-moi si tu as le moyen de me guérir du grand malheur d’avoir perdu ma reine. Si tu y parviens, tu auras mille écus. Si tu mens, tu iras huit jours au cachot. »
L’homme se grattait la tête avant de répondre :
« Non, Sire. Je n’ai pas ce moyen. »
Pandro commençait à se désespérer à nouveau lorsqu’une femme arriva. C’était la dernière de la file. Ses parents l’avaient baptisée Eloi parce qu’ils auraient préféré avoir un fils au lieu d’une fille.
Pandro eut envie de la renvoyer, mais il changea d’avis parce qu’elle avait une lyre et un air différent des autres.

Le roi dit à cette femme :
« Dame Eloi, vous n’êtes sûrement pas celui que je cherche, mais les autres non plus. Or, je les ai écoutés. Conseillez-moi. J’ai vu deux fois la reine en songe. J’ai oublié son premier message, mais le second disait ceci :
Cherche le pommier du poète,
Cherche le poète au pommier !
Ce jeune homme,
Eloi se nomme.

Pas un seul Eloi-poète du royaume ne m’a apporté la moindre espérance. Qu’en pensez-vous ? »
Dame Eloi osa répondre :
« Je pense que vous avez peut-être mal entendu le message de la reine. Est-ce qu’il y avait du vent, cette nuit-là ? »
« Oui », dit le roi.
« Qui sifflait par la fenêtre ? »
« Exact. »
« Etes-vous certain que la reine n’a pas dit plutôt :
Et ce jeune homme,
Eli se nomme ? »
Le roi réfléchit avant de répondre :
« C’est possible, mais il n’y a pas d’Eli dans le royaume. »
Dame Eloi reprit son interrogatoire :
« Etes-vous certain qu’elle n’a pas dit :
Et ce jeune homme
Elio se nomme ? »
« Ah ! là ! là !, dit le roi, vous m’embrouillez ! Nous avons encore moins d’Elio que d’Eli, et ce n’est pas un nom d’Aspousie ! Expliquez-vous ! »
« Parlez-moi d’abord du premier message. On dit que les savants du royaume ne l’ont pas trouvé. »
Le roi murmura dans un souffle :
« Il y avait : jeune homme, pomme, empoisonne, reine et poème. C’était une sorte de comptine. »
Alors, dame Eloi se mit à réciter d’un seul trait :
« Vivra la reine,
Si de la pomme
Qui l’empoisonne
La sauve un jeune homme
La sauve un poème.
»
Le roi bondit sur son trône en s’écriant :
« C’est ça ! J’en suis sûr ! Ce sont bien les paroles de la reine Melwenn ! Voici ma bourse, dame Eloi. Je vous nomme duchesse du Pommier. Mais continuez, comment avez-vous trouvé ? »
« Je vais vous le dire, Majesté. Depuis quelque temps, il y a un médecin-poète qui parcourt le royaume. C’est un étranger. Il s’appelle Elio. Il soigne toutes sortes de maladies avec des chansons et des poèmes. Il s’installe toujours au pied des pommiers pour dormir, manger ou faire de la musique. Les airs qu’il chante produisent des vibrations qui guérissent. Mais je ne sais pas s’il peut guérir de la mort… »
Le roi devint fou d’excitation :
« Mance, Mance ! mon manteau, ma couronne, mon carrosse. Rassemblement ! Je veux aller chercher moi-même le poète au pommier, le médecin-poète ! Et pendant ce temps, faites honneur à dame Eloi. »

Quelle émotion pour le royaume d’Aspousie ! Partout on cherchait Elio, l’étranger. Tout le monde l’avait vu. Tout le monde en avait entendu parler. Mais personne ne pouvait dire où il était. C’était même incompréhensible ! A entendre les gens, il était partout à la fois, au nord, au sud, à l’est et à l’ouest, dans la plaine et dans la vallée. Jamais le roi n’avait fait tant de kilomètres à l’intérieur de son pays. Jamais il n’était allé aussi vite. Jamais il ne s’était approché de tant de pommiers.
Les heures passèrent, et le poète restait introuvable. Les chevaux se fatiguaient. Le roi perdait le moral. Une idée lui traversa l’esprit :
« Et si Elio, le médecin-poète que l’on cherche, était parti vers un autre pays ? »
Le soir tomba, et toujours pas d’Elio. Le roi décida de rentrer. Son ministre de la géographie l’accueillit devant la porte du château, avec une carte gigantesque du royaume.
« Sire, j’ai fait le compte de tous les pommiers du royaume. Il y en a un million cinquante-trois, en plus du pommier de la reine. »
Pandro resta d’abord silencieux, il semblait ne pas avoir entendu. Puis il s’écria :
« Le pommier de la reine ! »
Il se précipita vers le jardin, sous les regards étonnés de son entourage.
Il ne rêvait pas ! Là-bas, quelqu’un chantait un vieil air, avec un accent qui n’était pas du pays :
« Dans les jardins d’la reine,
Les lauriers sont fleuris,
Tous les oiseaux du monde…
»
Le roi courut aussi vite qu’il put. Au pied du fameux pommier, un jeune homme en habits blancs était assis.
De loin, le roi cria :
« Quel est ton nom ? »
« Elio », dit l’homme simplement.
Pandro était bouleversé. Il fondit en larmes et il serra le poète dans ses bras en récitant :
« Vivra la reine,
Si de la pomme
Qui l’empoisonne
La sauve un jeune homme,
La sauve un poème,
Et ce jeune homme,
Elio se nomme !
»
Elio sourit :
« Où est votre femme ? »
Le roi répondit dans un souffle :
« Suivez-moi. Elle est dans la chapelle. »
Au fond de la chapelle toute sombre, Melwenn reposait dans un grand cercueil de verre. Elio avança doucement, serrant contre lui son violon. Il fit signe au roi de rester près de la porte.
Bientôt, Pandro entendit une musique très douce, très plaintive, accompagnée de paroles mystérieuses. Elio chantait dans une langue inconnue. Les cordes de son violon vibraient d’une façon magique.
Puis la musique devint aussi fine que le fil d’un chant d’oiseau. Le couvercle de verre se souleva. Alors Pandro aperçut une longue forme blanche qui avançait vers lui. Il cria :
« Melwenn ! »
Car c’était bien elle qui se jetait dans ses bras, non plus blanche mais rose, rose comme un bouton de rose. Et c’était bien elle qui disait tendrement :
« Je ne sais pas si j’étais tout à fait morte, mais me voici ! »
Quand leur émotion fut passée, le roi et la reine appelèrent :
« Elio ! Elio ! »
Mais Elio ne répondit pas. Pandro courut dans la chapelle en tenant Melwenn par la main. Il criait :
« Elio ! revenez ! nous vous ferons prince des Poètes. Nous vous construirons un château ! »
Mais lorsqu’ils arrivèrent à la petite porte cachée qui donnait sur le jardin, ils n’entendirent plus que l’air mélodieux du violon. Ils ne virent plus que l’ombre pâle d’Elio sous les arbres. Les mots de sa chanson leur parvinrent de très loin. Ces mots disaient :
« Le poète est de tous les pays.
Il va les chemins de la vie.
Ses chants guérissent les soucis.
Les honneurs ne sont pas pour lui…
»


[FIN]
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyVen 28 Juil 2006 - 18:47

ouah j'adore c'est vraiment très bien....

BRAVO!!!!!
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Invité
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyVen 28 Juil 2006 - 18:57

Mici :oops:
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Luna Lev
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyDim 20 Aoû 2006 - 10:58

Superbe ! Absolument génial !
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Invité
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 21:22

Merci Evil
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Luna Lev
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MessageSujet: Re: FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme   FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme EmptySam 26 Aoû 2006 - 10:43

Mais de rien FANFIC: mort, royaume, poésie, amour et fantôme 3373437383
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