Dortoir 7: Madie / Chinatsu / Keira/ Daphné

Bienvenue dans votre Dortoir mesdemoiselle!

C'est ici que vous passerez votre séjours au sein de l'école!

Un nouveau dortoir, encore un autre… Décidemment Madie n’arrêtait pas de changer. Encombrée par ses affaires, elle arriva enfin devant un porte en bois massif qui portait un petit écriteau :

Citation :

Dortoir n°7 : Madie, Chinatsu, Keira, Dafné

Bien sûr, il n’y avait que des filles mais il n’aurait pu en être autrement étant donné qu’à Poudlard, les dortoirs n’étaient pas mixtes. La jeune rouge et or après avoir lu ce qu’il y avait marqué se demanda un instant si elle connaissait ne serait-ce qu’une seules des Gryffondor dont le nom était inscrit. Elle avait beau chercher, aucune tête ne lui revenait en mémoire. Elle soupira lentement, repensant à quand elle était dans le même dortoir que Kate et autres…

° Aah.. c’était le bon temps… °

Mais après être partie longuement, on l’avait vite remplacée, ce qui était parfaitement normal. A présent, elle se retrouvait avec trois jeunes filles qu’elle ne connaissait absolument pas…

° Au moins je ferai connaissance… °

Pensa-t-elle en essayant de se motiver. Elle souleva ses valises et poussa doucement la porte pour enfin découvrir le lieu qui allait lui servir de dortoir pour cette année. Evidemment, il était en tous points identique à celui où elle avait autrefois élu domicile. Seuls quelques petits détails différaient. Les lits par exemple n’étaient pas exactement à la même place. C’était sans doute plus pratique pour les elfes ou plus agréable pour les élèves du point de vue esthétique. En fait, elle s’en fichait éperdument mais en ce moment, le moindre détail retenait son attention.

Madie marcha quelques pas à l’intérieur de la pièce. Elle sentit à nouveau cette odeur si particulière à Poudlard : un mélange de bois, de doxide (ce qui n’était pourtant habituellement pas très agréable) et éventuellement de magie… Plus ou moins inconsciemment, elle se dirigea vers le lit qui se trouvait à la même place que le sien autrefois. Elle se retourna un instant pour vérifier si l’une des jeunes filles avait déjà choisi sa place mais aucune trace apparente ne le montrait.

° Au pire je changerai plus tard de place… °

Elle posa ses affaires dans un bruit sec du plastique des valises contre le sol dur en bois. Elle se jeta ensuite sur son lit, un de ceux qui étaient près de la fenêtre. Elle se hissa ensuite à la hauteur de la vitre pour regarder au dehors. Des tas d’élèves, qui ressemblaient plus à des fourmis vu d’ici, allaient et venaient dans le par cet près du lac malgré les températures qui avaient récemment chutées.

Surprise, la jeune rouge et or, raide comme un piquet, constatait l'air ahuri que les affaires qu'elle avait antérieurement disposé dans le hall n'était plus où ils auraient du se trouver. Elle commença à tourner dans tous les sens espérant les apercevoir, mais rien...Elle s'était encore fait avoir, c'était classique, elle se faisait toujours avoir ces temps là, elle était réellement à côté de la plaque... Mais après tout c'était normal, se disait-elle souvent, elle venait de rentrer dans la plus grande école de sorcellerie, il était un peu normal qu'elle soit perdue. Cette vue de gamine perdue l'exaspérait profondément, elle pensait sans cesse:

#Nouvelle à Poudlard, complètement perdue, en détresse, cherche personne capable de lui remonter le moral, si c'est pas mignon....ironique oui, Bravo Daphné, tu as tout décroché, la prochaine fois, ce sera le nonos...#

Elle fit mine d'énervement et se plaqua la main en pleine face

#Quelle potiche je fais...#

Puis elle sentit le froissement du petit papier qu'on lui avait donné lors de sa répartition à Poudlard, elle était à gryffondor et le dortoir mis à la disposition des jeunes rouges et ors se situait dans la tour nord. Elle relisait sans cesse le papier cherchant une nouvelle information pour se situer elle-même, il avait été écrit:

Citation :

Tour nord, salle commune des gryffondors, derrière la grosse dame.
Dortoir n°7:Madie, Chinatsu, Keira, Daphné.

Cette information aurait sans doute été essentielle pour quelqu'un connaissant le château de Poudlard mais pour Daphné, tour nord, ne voulait, hélas, pas dire grand -chose. Mais bon, bien qu'elle pouvait le demander à quelqu'un, elle ne fit rien, enfin si, elle prit le premier escalier qui "tomba" à ses pieds. Ce n’était pas une question d’être gênée ou autre chose dans ce genre de bêtise, mais c’était plutôt par principe, elle était venue à Poudlard afin de se débrouiller toute seule, elle n’allait pas commencer à faire la demoiselle en détresse. Ainsi, elle gravit les marches de l’escalier en marbre, appartenant probablement au hall d’entrée et continua son chemin en prenant au hasard le couloir de droite qui se présentait. Elle ouvrait plusieurs portes, les traversait et arrivait dans des pièces toutes plus grande les unes que les autres, puis au bout de quelques minutes, elle s’arrêta devant une immense porte en chêne, elle était grande et probablement lourde, toutefois Daphné l’entrouvrit et la taversa de justesse avant de se faire coincer par la porte, puis après s’être épousseté, elle leva les yeux et aperçu des centaines d’escaliers bouger dans tous les sens, elle laissa échapper un :

"Ah ouai d’accord…"

#C’est là que je vais devoir renoncer à ma prestigieuse carrière de rebelle solitaire, dommage…#

Elle toisa les milliers de tableaux accrochés, puis après s’être remise de l’exclamation, elle pensa :

#oh et puis non, c’est peut-être pas si terrible, je sens que je vais le trouver haut les mains #

Elle avança sur un escaliers et entreprit de grimper sur les marches puis surprise par le mouvement brusque de l’escalier, elle tomba , se releva de suite pour continuer à marcher. Elle prit plusieurs escaliers, puis finit par prendre un couloir :

#C’est probablement l’instinct…#

Puis après avoir monté un escalier, cette fois en colimaçon, elle arriva devant un portrait d’une grosse dame bien portante, elle s’arrêta brusquement et la toisa du regard.

#Serait-ce possible ?l’instinct animal, c’est certain !#

Elle s’approcha de celle-ci et lui demanda :

"Pardonnez-moi de mon impudence, mais seriez vous la grosse dame ?"

Celle-là la regarda offensée puis après avoir dévisagé daphné, dit :

Ainsi, c’est le surnom qu’on m’aurait donné ? Quelle offense à la grande personne que je suis ! Comment osez-vous ?Ne suis-je donc bonne qu’à faire rentrer les babouins écervelés dans leurs dortoirs

#oui probablement, au moins, ça veut dire que je suis arrivée à destination#

La grosse dame continua :

Vous aussi, avec votre petit aire innocent, un oiseau de mauvais augure, c’est certain.

Daphné exaspérée par le discourt de la dame, prit dans sa poche le papier ou avait été écrit plus ou moins lisiblement le mot de passe, elle regarda la grosse dame et le prononça tout en la coupant. La grosse dame dévisagea Daphné, elle l’avait coupé en plein discourt diplomatique, toutefois comme la règlement le volait elle s’inclina et le portrait coulissa. Daphné s’infiltra dans la salle commune, elle était décorée au couleur du thème de la maison, une salle chaleureuse et réconfortante, un feu avait été allumé et plusieurs gryffondors discutaient devant celui-ci. Personne ne prêta attention à l’entrée discrète de Daphné, si bien qu’elle passa comme invisible entre les fauteuils disposés dans la salle. Bien qu’elle soit plutôt hostile au belle chose, Daphné avoua que cette salle était superbe. Toutefois, elle continua son chemin et monta les escaliers après avoir regardé une dernière fois le dortoir, elle arriva devant une porte en chêne où avait été écrit lisiblement cette fois, son nom ainsi que 3 autres noms dont elle ne connaissait évidemment pas les propriétaires.Elle la poussa et arriva dans un dortoir où avait été disposé 4 lits. Daphné avança dans la salle circulaire et tourna autour d’elle-même. Seul 1 lit était occupé, Daphné décida donc de s’installer sur un des 3 lits encore disponibles. Peut-être finalement allait-elle passer une 1ere année agréable à Poudlard. Elle s’assit sur le lit et regarda autour d’elle, puis tout en observant la consistance de la pièce, un objet attira son regard, c’était sa malle ! Elle se leva subitement et l’ouvrit, elle était vide, étonnée, elle leva la tête et ouvrit l’armoire disposée à côté de son lit, bien sûr avait été disposés toutes ses affaires sans exception. Soulagée, elle laissa échappé un soupire et se laissa tomber sur le lit.