Tête en l'air... Pour une fois | PV |

Derrière de long cheveux d’un blond verdoyant, se cachait une jeune femme du nom d’Elyzabeth Heileen Davis. Son regard tourné vers le plafond magique de Poudlard, qui en cette mauvaise journée enneigée d’hiver, était d’un blanc de neige. Il représentait même la neige tombant dans les assiettes de poulet et dans les verres de jus de citrouille. Mais la jeune Serpentard, regardait de ses yeux noisette, son hiboux plutôt difficile à voir, étant donné qu’il était blanc comme la neige, orné de taches grisâtre. Elle réussit quand même à voir son hibou grand duc volé vers elle tenant un fin bout de parchemin accroché à sa patte avec un ruban couleur or. Il s’approcha d’Elyzabeth et posa ses longues griffes sur son pull rouge. La jeune fille tendit sa main gauche et tant bien que mal détacha le bout de parchemin jaunâtre. Le hibou mordit la main de la jeune Serpentard et Elyzabeth poussa un petit cri de désespoir. Car depuis qu’elle l’avait, elle avait jamais réussi à le dresser pour qu’il ne la morde pas. D’ailleurs, elle ne lui avait toujours pas trouvé un nom. Enfin bref’ elle tira sur le ruban couleur or et détacha le bout de parchemin. Son regard se figea soudainement en voyant la longueur de la lettre ; la preuve que même si le parchemin n’est point épais, il y a quelque chose de lourd à lire à l’intérieur.

Espérance ~ | Elyzabeth,

Lis cette lettre toute seule, ma fille. C’est très important. J’ai réussi à rentrer en contact avec celle qui a tué ton père, c’est plutôt difficile de le dire dans une lettre ma chérie, mais il le fallait absolument. Il se trouve que par son nom, et bien, je sais qu’elle travaille à Poudlard. […] Donc ma jeune fille, il faut que tu me retrouves à Pré au Lard dès que tu auras une prochaine sortie, tu me préviendras et j’essayerais de me libérer. Courage ma chérie, même si cette personne tu la vois tous les jours. Je t’aime plus que tout, Ewilan et toi.

Je t’embrasse, à bientôt
Ta mère. |

Elyzabeth arqua un sourcil. Cette personne pouvait être n’importe qui, si bien son professeur préféré, où encore une personne qu’elle déteste. Elle regarda la grand assiette de nourriture qu’elle venait de prendre quelques minutes avant, et elle grimaça, à vrai dire, elle n’avait plus aucune envie de déjeuner. Cette nouvelle lui avait coupé l’appétit. Il faudrait juste qu’elle le dise à sa sœur jumelle. Comme d’habitude, Elyzabeth recevait toujours les lettres de sa mère, Ewilan sa sœur n’en recevait jamais. Fautes de preuve, Ewilan était « tête en l’air » contrairement à Elyzabeth qui n’oubliait guère de choses.

Elyzabeth sentit si brusquement les larmes lui montées aux yeux qu’elle se retourna et leva une jambe pour quitter le banc où s’installait jours après jours les élèves de Serpentards. Elle marcha à grands pas, les larmes aux yeux, mais qui finirent pas tomber sur ses joues légèrement rose. La tête baissée, elle heurta de plein fouet une personne qui se trouvait non loin d’elle. C’était une jeune femme, elle avait elle aussi des cheveux blonds. Elyzabeth prit du temps pour parler, elle essuya avec sa manche ses larmes sur ses joues et dit de sa petite voix douce et envoûtante habituelle.

Espérance ~ Pardon, navré de n’avoir point fait attention.

Elyzabeth regarda de nouveau la jeune fille en face d'elle, elle avait l'air d'être en première année, et la jeune Serpentard tourna son regard vers le blason rouge et or. Elle n'avait rien contre les Gryffondors, au contraire, ses amis étaient tous à Gryffondor. Ely aurait préférée être à Gryffondor, mais malheureusement, elle était à Serpentard comme toutes les générations de Davis. Pour paraître un peu mieux que les autres Serpentard, Elyzabeth se présenta :

Espérance ~ Je m'appelle Elyzabeth Heileen Davis, mais on me surnomme Ely, c'est plus court. Dit-elle avec un petit rire.

C'était peut être un peu bête de vouloir paraître bien, mais souvent les personnes qui regardaient Elyzabeth pour la première fois, la prenait pour une jeune femme méchante et sadique comme presque tous les Serpentard. Etait-ce la seule exception parmit tous les autres ?

[je ferai mieux la prochaine fois bang ]
Daphné était assise sur une des marches des escaliers de Poudlard, c'était bien simple, elle s'ennuyait et son regard en disait, d'ailleurs, très long. Le menton sur les genoux, elle songeait, ou du moins elle essayait, elle cherchait une façon de s'occuper, l'imagination n'était visiblement pas son fort, mais ça, elle s'en était déjà rendue compte. Puis, après quelques soupirs désespérées, elle sentit son ventre gargouiller avec une intensité spectaculaire, on l'aurait entendu à 10 mètres. Si bien, que plusieurs élèves se retournèrent et laissèrent échapper un petit rire moqueur. Daphné regarda ceux-ci, les dévisagea et donna une raison à cette faim. Evidemment, il était passé une heure de l'après-midi et elle avait sauté le petit-déjeuner. Elle mourrait de faim, elle venait juste de s'en rendre compte. Peut-être était il temps d'arrêter de déserter sans cesse la grande salle? Et avec un petit sourire de contentement, elle prit le chemin de la grande salle. Arrivée devant la porte de celle-ci, elle s'arrêta, c'était une des plus grandes portes de Poudlard, elle ne s'était jamais arrêtée pour prendre la peine de la regarder auparavant. A vrai dire, elle n'en avait pas vraiment eu le temps, toujours est il qu'au bout de quelques instants, elle se dit qu'il était peut-être temps de dégager l'entrée. Elle poussa de toutes ses forces pour ouvrir la porte, elle n'était peut-être pas assez grande pour l'ouvrir totalement mais en tout cas, elle réussit à l'ouvrir, légèrement, suffisamment pour se hisser à travers. Arrivée dans la grande salle, elle regarda autour d'elle, à sa droite, la table des Gryffondors, sa table, à sa gauche, la table des Serdaigles. Elle ne vit dans la table de sa maison, que très peu de personnes qu'elle connaissait, en faite, le peut de personne qu'elle devait connaître n'était pas là. Ce n'était donc pas la peine de continuer ses recherches. Elle progressa dans la salle cherchant une place pour s’asseoir. Chose difficile, elles étaient presque toutes prises, et celles qui ne l’étaient pas étaient situées entre deux imbéciles répugnant et se croyant visiblement drôle. Elle regardait dans tout les sens sauf devant elle, jusqu’à ce qu’elle se heurte à quelqu’un brusquement. Elle regarda devant elle et vit une fille aux cheveux blonds, elle devait avoir au moins une année de plus que Daphné car elle avait l’air plus âgée qu’elle. Ses cheveux ondulés cachaient son visage, elle était visiblement à Serpentards, c’était ce que son insigne disait de moins. Serpentard, c’était la maison contre laquelle Laure, son amie, l’avait mise en garde. Elle avait toutefois été incapable de certifier l’avis de Laure n’y connaissant rien à l’histoire de Poudlard, mais Laure, elle avait l’air bien renseignée, et elle disait que les membres de cette maison avaient tendance à être plutôt du genre à se distinguer des autres. Mais bon, cette élève n’avait pas l’air méchante, elle avait plutôt l’air d’ailleurs perdue. Du moins c’est ce qu’en disait ses joues qu’elle sécha à l’aide de sa manche, elle avait pleuré, c’était certain... Après cela, elle s’excusa d’être rentrée dans Daphné, celle-là était plutôt étonnée, c’était elle qui aurait dû faire attention…C’est pourquoi, elle dit :

"Non… non ! C’est moi… C’est moi, j’aurais dû faire attention."

Elle regarda celle-là avec un petit sourire amicale et se sentant bête baissa les yeux, jusqu’à ce que la Serpentard au cheveux blonds brillants regarde plus distinctement Daphné ainsi que son blason. Elle savait maintenant que celle-ci était à Gryffondor, pourtant, elle ne parut pas offusquée, elle ne recula pas, elle ne soupira pas. Puis après quelques instants des reconnaissances, celle-là prit la parole. Elle s’appelait Elizabeth Heileen Davis . C’était un nom relativement long, c’est pourquoi, tout le monde l’appelait Ely, pour ne pas paraître défaitiste, Daphné lui rendit un sourire et dit pour réponse :

"Bonjour Ely et bien moi c’est Daphné, Daphné Greengrass 1ere année, enchantée. En effet ton nom est long, euh dis moi, désolée de te le demander mais est ce que ça va ?"

Elle regarda Ely, elle avait ri, ce qui était positif mais elle semblait marqué par quelque chose. C’est pourquoi, avec un sourire Daphné proposa d’un geste à Ely de s’asseoir avec elle à la table des Gryffondors où elle pouvait enfin voir deux places libres. Ce n’était peut-être pas sa table, mais Daphné estimait qu’il n’était pas trop grave d’inviter quelqu’un d’une autre maison à s’asseoir à une table qui n’était pas la sienne.

Elyzabeth regarda la jeune fille en face d’elle. Elle n’avait point l’air d’être méchante, et puis d’ailleurs elle se souciait de Elyzabeth. La jeune vert et argent fit un sourire, elle passa sa main dans ses cheveux blonds, tombant sur ses yeux à cause du mouvement brusque qu’elle venait de faire. Elle ressuya les larmes sur ses joues, puis passa son doigt autour de ses yeux pour effacer les traces rouges. Mais elles ne disparurent pas vraiment, étant donner que la jeune rouge et or lui demanda si elle allait bien. Elyzabeth avait les yeux embués, elle regardait tant bien que mal la jeune femme qui se présenta. Elle s’appelait Daphné, Daphné Greengrass. Elle avait l’air très sympathique, peut être allait-elle la juger sans même la connaître comme beaucoup de Gryffondor le faisait ? Il n’y avait même pas que les Gryffondor. Elyzabeth ramassa son petit bout de parchemin jaunâtre qui était tombé sur le sol suite à ce choc. Elle serre le parchemin qu’elle chiffonna à l’aide sa main ; et qu’elle jeta dans son sac comme un détritus. Elle s’en fichait maintenant, à vrai dire, elle avait voulu à ce moment même ne jamais existé ; ne pas avoir de famille, et vivre seule, même si c’était un peu stupide d’avoir une pensée pareille, elle l’avait tellement voulue.

Daphné | Non… non ! C’est moi… C’est moi, j’aurais dû faire attention.

Espérance | Non non ! C’est de ma faute aussi !

Déclara la jeune femme avec un petit rire stupide. Ely n’avait guère fait attention devant elle. Quand elle disait que sa sœur était tête en l’air, et bien, elle, elle ne valait pas mieux. Même si Ely enviait sa sœur jumelle, elle était à Gryffondor, une maison qu’elle avait toujours voulu aller. Malgré que tous les Davis de génération en génération allaient à Serpentard, Sa sœur, elle, avait eut la chance d’être à Gryffondor. Pourtant, Ely aussi avait des chances, étant donné qu’elle avait le même caractère que sa sœur jumelle. Elyzabeth se sentait plutôt bête là, pendant quelques temps, elle ne se rappelle guère combien, elle était resté là, sans bouger le regard dans le vide à réfléchir de sa vie et de ce qu’elle en fait. Tandis que la jeune Gryffondor la regardait en souriant sans trop bouger non plus.

Daphné | Bonjour Ely et bien moi c’est Daphné, Daphné Greengrass 1ere année, enchantée. En effet ton nom est long, euh dis moi, désolée de te le demander mais est ce que ça va ?

Espérance | Enchanté Daphné, moi je suis en deuxième année, bientôt en troisième à… Serpentard….

Dit-elle en baissant le ton de sa voix pour dire le nom de sa maison. Mais bon, à quoi bon le faire ? Elle avait vue son blason, vert et argent, alors à quoi bon avoir des complexes ? C’est la vie, et même si c’est dur quelques fois faut la supporter. Puis, Elyeabeth reprit peu à peu le court du temps et arrêta de pleurer, elle regarda Daphné, elle avait oublié de répondre à une de ses questions :

Espérance | Oui, je vais bien, c’est rien, les problèmes de famille, comme toujours, enfin bon c’est la vie et je dois m’y faire.

Puis, Daphné fit un signe de main vers la table de Gryffondor où on pouvait voir deux places de libre, Elyzabeth laissa passé Daphné devant qui s’installa à la table des Gryffondor, puis vint Ely qui s’installa elle aussi. Elyzabeth se sentait un peu mal à l'aise à la table des Gryffondor, c'était en quelque sorte une intrus parmit les rouge et or.

[et dire que j'avais promis de faire mieux .... bang :Loose: ]
Daphné regardait toujours Ely, elle était visiblement pensive. Elle venait probablement d'apprendre quelque chose. Encore une fois, elle se sècha les joues comme elle pouvait tandis que Daphnéla regardait interrogative. Il n'était nécessaire d'en rajouter sur la couche, elle n'allait pas commencer à faire un bête débat pour savoir qui était en tord, alors qu'elles l'étaient probablement toutes les deux. Daphné imita Ely en riant, il était vrai que la situation était drôle, impacte où les deux personnesx sont fautives. Daphné adressa un sourire quelque peu amical à Ely puis tandis qu'elle ramassait son papier. daphné regardait autour d'elel ayant l'air un peu idiote. Sûrement le papier était la cause de temps de malheur pour la vert et argent. Celle-ci jeta le petit papier en question dans son sac . Visiblement, elle ne porterait pas ce petit papier dans son coeur, daphné avait même l'impression qu'elle faisait exprès de le négliger de la sorte.Mais bon, comme toujours, Daphné ne voulait pas brusquer les choses, elle ne questionna donc pas Ely sur ce petiut papier ni pour la raison de ses larmes. Ele le regardait attendant une réponde. Elle était en effet à Serpentard, et presque en troisième année. Elle avait l'air troublée ou plutôt gênée de dire qu'elle était à serpentard. Daphné ne grimaça pas, pour elle, Ely, était ne élève de Poudlard normal, lle ne portait visiblement pasl'insigne de sa maison avec joie. Visiblement , elle ne faisait pas partie de la générlalité des Serpenatrds que Laure lui avait décrit. Et c'était heureux, Daphné était contente de voir que tous les serpentards n'était pas comme on lui avait décrit.Mais le gêne de Ely montrait toutefois que cette maison était loin d'être géniale à son goût. Laure avait donc en partie raison , elle aurait des difficultés avec les serpentards... Mais, heureusement pour elle, Ely semblait vraiment différente. Elle pourrait peut-être auprès d'elle se faire une nouvelle amie. Puis, Elle répondit que c'était des problèmes de famille; mais les problèmes de famille pouvait être grave et visiblement, Ely tentait comme elle pouvait de dissimuler oute gravité en tachant de paraîte indifférente. Daphné répondit avec un sourire réconfortant:

"Oh..."

C'était tout ce qu'elle avait pu dire, un simple oh... Elle n'était vraiment pas très intelligente ces temps ci, uen vraie catastrope, on aurait pu croire qu'elle voualit mettre Ely mal à l'aise alors que ce n'était pas du tout le cas.
Ainsi, les deux jeunes filles s'assirent à la table des Gryffondors, daphné sentt bien que la serpentard était mal à l'aise si bien qu'elle lui avoua une chose:

"Si tu veux savoir la vérité, je me sens aussi mal que toi à cette table à cet instant, c'est bien cimple , je ne connais personne assise pour le moment alors je peux bien te dire que je me sens comme un intrus, je ne sais aps si je peux considérer que je me suis déjà bien installée dans cette maison.J'ai fait de très belle rencontres certes, mais tout ce monde ne m'est toujours qu'inconnu. Nouvelle à Poudlard, tu connais le scénario.. Mais bon, je mange et je ne fais pas attentionà ces relookeurs... As tu déjà mangé?"

Elle lui avait dit ça amicalement, c'était de plus très sincère, Ely connaissait probablement mieux Gryffondor qu'elle même et elel connaissait aussi probablement mieux ses membres.Daphné regardait Ely en attendant une réponse.

| Navré du retard, assez long RP pour mes excuses |

La jeune Serpentard ôta son écharpe de couleur vert et argent. Il faisait très chaud dans la grande salle du château étant donné qu’il y avait plusieurs énormes cheminées ayant des feux gigantesques. Elyzabeth ne quittait pas des yeux la jeune rouge et or qui, elle aussi la regardait beaucoup. Elyzabeth se sentait plus à l’aide qu’avec ses ami(e)s ; Car Daphné ne cherchait pas à savoir tout sur ses problèmes, contrairement à ses ami(e)s qui voulaient presque tout savoir d’Elyzabeth. Mais elle ne disait rien, elle ne leur répondait pas, par timidité certainement, mais aussi parce que Elyzabeth est renfermée et se confie jamais. A part à sa meilleure amie, par hibou, étant donné que sa best est loin de Poudlard, à Beauxbâtons. Il y a des jours où elle se dit qu’elle n’a plus envie de rester dans cette école, qu’elle ne s’y sent pas bien, alors elle s’allonge près du lac, et elle regarde le ciel, elle imagine sa vie à Beauxbâtons, et elle se dit qu’elle est peut être mieux ici. Parce que là bas elle serait plus souvent avec sa meilleure amie et ce n’est pas toujours vraiment bon… Daphné dit alors un petit « Oh… ! » Lorsque Ely osa pour une fois à se confier à quelqu’un. Son regard se perdit, elle ne savait que penser de sa vie. Une vie en boucle, un jour tout va bien, le lendemain tout va mal, et ainsi de suite… Alors à quoi bon profiter de la vie alors qu’il y a toujours ces problèmes de famille qui ressurgissent alors qu’elle est heureuse. Mais tout se fend lorsque ça arrive, elle n’a plus goût à la vie, plus le goût de parler et de faire un sourire. Mais elle se sentait bien là, elle avait de la compagnie, une inconnue pour elle, une personne qu’elle ne connaissait point mais qu’elle avait envie de connaître. Elle avait envie de changer…

Espérance | Tiens, tu vois c’est pareil pour moi, j’ai bien du mal à profiter de Poudlard, cela fait deux ans que j’y suis et je connais qu’une seule personne. Une personne superbe, alors peut être vaut mieux connaître une personne de temps en temps, et que cette personne est un cœur en or…

Dit Elyzabeth un petit sourire amical aux lèvres. Elle reprit son souffle, et plus motivé que jamais s’exécuta :

Espérance | Tu sais Daphné, pour être franche avec toi, j’ai beaucoup envie de te connaître, contrairement à ce que tu crois je suis pas comme les autres Serpentard, je n’ai jamais voulu être dans cette maison, j’ai toujours voulu être à Gryffondor moi… Peut être est-ce à cause de ma famille ? Des générations qu’ils sont tous à Serpentard. Evidemment dois-je tomber dessus moi aussi…

Elyzabeth poussa un profond soupir de désespoir. C’était peut être peine perdue. Mais qu’avait-elle fait pour mériter une chose pareille. Elle ne se sentait pas à sa place à Serpentard. Elle passa sa main sur sa cape noire et d’un geste brusque arracha le blason de Serpentard suite à plusieurs vert et argent qui la regardait avec dégoût. Elle se baissa et laissa glisser le blason près de la table de cette maison. Elle voulait tout oublié, peut être tout recommencer, elle ne voulait plus jamais porté ce blason. Non… Même si elle faisait perdre des points aux verts et argents, elle s’en fichait. Elle ne le porterait plus point final ! Déjà un problème de réglé songea Elyzabeth en souriant un peu plus cette fois-ci. Elle regarda Daphné, elle était un peu pareille. Sauf que Daphné ne ferait pas comme Ely. Elle ne le pensait pas en tout cas. Et puis Ely elle, avait de bonnes raisons, tous ses amis étaient à Gryffondor, elle passait son temps libre avec des Gryffondor. Tout le temps elle étaient avec eux, elle s’en fichait du regard des autres, et puis maintenant, au moins plus personne ne pourra la critiquer puisque plus personne ne pourra savoir dans quelle maison elle est.

Elle se sentait plus libre tout d'un coup, libre et soulagé. Elle va pouvoir enfin profiter de la vie, tranquillement, sans la moindre insulte parce qu'elle traîne avec Gryffondor où encore la honte de ses amis oruge et or parce qu'il traîne avec une verte et argent. Mais à présent c'était fini, enfin ! Elle regarda Daphné, toutes ses pensées lui traversait l'esprit, et on aurait dit que une heures était passé sans que Daphné n'adresse un mot à la jeune verte et argent. Puis, la jeune rouge et or lui avait demandé si elle avait mangé, ça lui revint vite à l'esprit, alors Elyzabeth ouvrit la bouche et répondit :

Espérance | Non je n'ai pas envie, à vrai dire je n'avais guère faim, mais maintenant j'ai une appétit d'ogre

Elyzabeth eut alors une petit rire crystallin. Puis elle fit un geste de tête comme pour lui demander si elle aussi avait déjà mangé où non ? Peut être qu'elle n'allait pas comprendre, mais Elyzabeth n'osait plus trop ouvrir la bouche, elle avait déjà beaucoup papoté avec la rouge et or. Elle se sentait moins une intrus à la table là, elle discutait, et puis elle n'avai tplus son blason, donc elle était un peu une "mystérieuse fille" pour les élèves de cette table. Elle aimait bien être mystérieuse, que personne ne sache pas trop qui elle est en vérité et surtout dans quelle maison elle est. Sa plus grande honte à Poudlard ! Daphné avait tellement l'air gentille, Elyzabeth avait envie de la connaître, vraiment, Ely était d'une grande sincérité, et les phrases lui disant qu'elle avait envie de la connaître sortait tout droit de son petit coeur. Ely était douce, elle était calme et reposé, et attendait une réponse, dans le long silence peusant tandis que les directrices de Poudlard souhaitaient aux élèves bon appétit, comme tous les jours, et les professeurs assient le long de la longue table de bois au fond de la grande salle. Elle était tous assis, du plus grand au plus petit, c'était plutôt drôle de les voir comme ça, chacun son visage, un souriant, l'autre malveillant. L'un au nez crochu, l'autre au minuscule nez.

Elyzabeth regardait de ses yeux noisette les dizaines délèves qui s'installaient à toutes les tables de chaque maisons. C'était impressionnant le nombre de personnes qui puissent tenir sur les quatre longues tables de bois en chêne, certains partaient, d'autre revenaient, il y avait un monde fou à Poudlard, elle n'avait guère fait attention depuis son arrivé. Puisque Ely venait mangé d'habitude qu'à la fin de sa pause, pour éviter que tout les serpentard se fichent d'elle. Mais là, elle avait fait un effort, et elle avait eut raison, elle avait pu faire une rencontre innattendu, mais sympathique. Elle se plaignait souvent, mais Elyzabeth ne faisait guère de chose pour se satisfaire elle-même. C'était un des défauts de la jeune élève de Poudlard, elle enviait parfois les autres, ceux qui vivaient leur petite vie paisible alors qu'elle, elle était sans cesse en train de se ronger les ongles par peur d'avoir des ennuis où de rater ses examens.

On avait bô dire qu'Elyzabeth était une bonne élève, ses notes dégringolaient en quelques devoirs. C'était ça les problèmes de famille, à la place d'un Optimal, c'est un T comme Troll. La jeune fille s'en voulait, parce qu'elle voulait remonter sa moyenne, mais aussi réglé ses problèmes familiaux. Elle devait choisir, et elle avait choisi la famille, normale, ça passe avant toute chose. C'était le plus important pour Elyzabeth, ses amis, et sa famille, alors quand on fait partie de la vie de cette jeune femme, on est important pour elle. C'est pour ça aussi qu'elle avait envie de connaître Daphné, non pas parce qu'elle voudrait changer de maison où autre, mais parce qu'elle était différente de tous ses Serpentard.

Et dire qu'Elyzabeth avait passé une enfance hors du commun, un père doux, attentif, et fidèle, tandis qu'une mère, gentille, généreuse et à l'écoute. Tous avait bien changé depuis la mort de son mari, un choc pour Ely et sa mère. Pire que tout, alors maintenant les problèmes étaient les principales engueulades entre mère et fille. Mais pour l'instant, Ely se trouvait en face de Daphné, elle attendait une réponse de sa part, l'air perplexe. Mais après tout, Elyzabeth ne put s'empêcher d'ajouter :

Espérance |Si tu n'as pas mangé, on pourrait manger ensemble si tu veux. Proposa Ely.

Son appétit après ce long silence de réflexion était réapparut. Elle était enchanté de manger pour une fois, elle se fichait royalement des autres maintenant, elle attendit toujours une mainte réponse, et puis même si Daphné n'accepte pas de manger avec elle, Ely mangerait seule. Le monstre dans son ventre tapait fort contre la paroi du ventre, elle jeta un regard en l'air et enleva son châpeau noir de Poudlard. Elle le posa sur ses genoux et fit un sourire à Daphné.

FLASH BACK

Espérance | Dis maman, pourquoi papa ne revient-il pas de voyage ?

Maman Davis | Papa est parti loin d'ici, ne t'inquiète pas, il est là, quand même, près de toi petite ange...

Espérance | Tu te rappelles maman... Encore un jour se lève sur la planète France, mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je rentres dans la danse comme toujours..

Maman Davis | Il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour... Oui, ma chérie, on sera heureuse toutes les deux, t'inquiète pas pour ton papa, il n'y a aucun problème... Aucun

FIN DU FLASH BACK

C'était bien la dernier fois que Mme Davis put dire qu'il n'y a aucun problème... Car depuis qu'elle est put dire ce mot, tous les problèmes furent arrivés. Ce souvenir lui traversa l'esprit en quelques secondes, c'était pour ça aussi qu'elle en voulait à sa mère, et elle se rappellait de ses quelques phrases lut dans un livre... Elle croyait qu'elle le pensait, mais en fait, elle le disait à haute voix...

Espérance | Souviens toi de cette nuit, c'est la promesse de l'infini. C'est une promesse qui vient recompenser le courage de ceux qui ont affronté seuls tant d'années. C'est la preuve de la confiance entre 2 êtres, qui est le fondement même de l'amour. C'est un effort de volonté, pour oublier et s'affranchir des peines du passé. C'est un serment qui lie 2 âmes à l'exclusion de toutes autres. C'est le symbole d'un risque assumé et la reconaissance des défis à venir, car à 2 on est toujours plus fort, comme un equipage soudé pour surmonter les tempêtes du destin. L' amour sera toujours la raison d'être des humains, et la force qui guide leurs vies.

| Bon y a des trucs ça n'a rien à voir un peu; mais j'avais envie de me détendre donc j'écris ! |

[bonnnnn je suis morte, désolée pour le retard, j'aurais dû te répondre beaucoup plus tôt, encore désolée et ton rp et mangifique (et très long, je ne pourrai faire mieux) :luuv: ]

Daphné détourna son regard d'Ely, elle le voyait bien, celui-là venait de se perdre. Daphné était mal à l'aise, sa réaction envers sa confiance avait été pitoyable et nulle. Mais à vrai dire, actuellement, Daphné se sentait nulle, et il y avait de quoi. Elle était bien trop timide, elle n'osait pas aller plus loin, peut-être dans le but de ne pas pousser le bouchon, mais Daphné savait bien qu'elle était plus un trouillarde qu'autre chose. Décidément, il y avait de quoi se défavoriser. Ely venait d'enlever son écharpe et c'était vrai, Daphné venait de se rendre comte qu'il faisait chaud dans cette salle. Mais était-ce vraiment la salle qui était torride ou Daphné qui se sentait mal face à ses réactions ? Elle repensa au fait, qu'elle ne savait pas assumer ce qu'elle faisait, elle en finissait même par se détester. Mais ça, ça ne devait être un secret pour personne, étant trop évident pour être cacher, certaines personnes avaient une maîtrise de sois, mais Daphné, elle, avait une méprise de soi, et ce n'était vraiment pas la même chose. Elle se sentait comme d'habitude, stupide. Dernièrement, auprès d’une personne qu’elle avait appris à connaître, elle avait su calmer ses pulsions, comme elle aimait le dire. Elle avait su finalement garer son calme contrairement au début de la conversation en question. Et pourtant, pourtant… Pourtant, la rencontre avec Ely s’était au début très bien déroulée, elle avait été agréable et ouverte, elle s’était excusée posément. Mais le difficile avait repris le dessus et Daphné détestait ça, elle se sentait comme battue par une propre partie de soi. Mais c’était sûrement la plus laide partie d’elle et Daphné avait toujours penser qu’il était normal de ne pas tout aimer chez sois, et que c’était même déplacé. Mais malheureusement, elle ne se pardonnait pas très vite, ce genre d’erreur ne devrait pas arriver. C’était intolérable. A côté d’Ely qui semblait beaucoup plus mature et à l’aise, elle se sentait mal. Et pourtant, Ely paraissait vraiment sympathique, malgré sa maison, elle ne semblait vraiment pas mauvaise. Daphné avait vraiment envie de la connaître plus, mais ça, ça restait une autre paire de manche. Elle n’était décidément pas très douée pour les rencontres. Mais, peut-être que comme avec Laure, les choses iraient mieux. Par une seule présence positive Daphné pouvait se sentir mieux alors elle pouvait bien penser que Ely saurait en faire autant. Elle paraissait pourtant tellement perdue, quelque chose l’avait bouleversée, cependant, Daphné ne l’interrogeait pas. Comme une boule dans sa gorge ses formait et l’empêchait de prononcer quelque chose. Elle paraissait si loin, ce qu’elle était probablement, songeant au quelque chose qui venait sûrement de la brusquer. La rouge et or ne cessait de regarder Ely, lui adressant parfois quelques petits sourires amicales. Elle pouvait faire des progrès et se retenir de trembler comme une imbécile. De tout évidence, Daphné n’était pas la personne qui avait le plus besoin de se confier dans cette salle. Puis, Ely prit la parole à l’étonnement de Daphné, mais c’était plutôt positif comme parole, elle était même contente de faire sa rencontre et serait heureuse de mieux la connaître, ce qui était bien sûr, réciproque. Daphné lui adressa un sourire à le vert et argent et répondit :

-Oui c’est un peu comme le dit le proverbe : mieux vaut être seul que mal accompagné, sauf que dans ton cas et dans le mien, nous connaissons au moins un personne très sympathique. Et moi pour être franche, je te retourne le compliment, ça me fait plaisir de te l’entendre dire, je peux paraître un peu lourde, mais bon… Il faut dire que je fais avec depuis quelques années. Je ne sais pas bien, si tu es la seule exception des Serpentards qui devrait être à Gryffondor au lieu d’être à Serpentard mais en tout cas, je te trouve très cool et même si je ne connais pas d’autres serpentard, que tu dois être une personne exceptionnelle. Alors si je dois te paraître mal à l’aise ou stupide ou bloquée, ne fais pas attention, mes petites habitudes…

Daphné avait répondu franchement et avait du prendre une grande inspiration avant de le dire, elle ne voulait plus se sentir trembler ou mal à l’aise pour une chose aussi banale que la timidité. Mais malheureusement, c’était comme ça qu’elle avait été construite et elle n’y pouvait rien, tristement. Daphné suivit les gestes d’Ely du regard, elle venait de déchirer l’insigne de sa maison… Plus rien ne semblait la différencier des élèves qui rentrait à Poudlard, sa cravate n’était plus là non, plus, elle avait enlevé son écharpe. Elle semblait nouvelle, de toute évidence, elle détestait la maison de sa répartition. Daphné ne s’acceptait pas mais Ely, elle n’acceptait visiblement pas le choix de sa maison. Daphné pouvait comprendre ce refus, c’était compréhensible, la maison Sepentard avait une mauvais réputation, mais pourtant… Pourtant, Daphné ne la refuserait pas, et peu importe sa maison, ce qui importait, c’était bel et bien sa personne. Et Daphné trouvait Ely très sympathique, à la hauteur de beaucoup de Gryffondor, et peu importe ce que pouvait bien dire les autres de sa table si Daphné aimait la bonne compagnie. Au moins, elle savait que tout le monde ne la jugerait pas mal, Laure, son amie, elle comprendrait, elle voyait les choses comme elles n’étaient pas comme elle semblait l’être. Daphné aurait toujours voulu vanter des mérites de son amie de Gryffondor mais, elle savait aussi, que Ely devait aussi être une personne exceptionnelle. Daphné, pourtant, ne sentait pas les choses normalement, mais cette fois, la chose semblait évidente, primaire, fondamentale, tellement logique, qu’on n’aurait pas du se tromper sur le compte de sa personne. Daphné aurait voulu lui faire comprendre que peu importait la maison, mais, mais, elle semblait tellement bien, comme libérée soulagée, on sentait dans elle comme un bonheur intense. C’est pourquoi, Daphné ne disait rien, quelques instants de soulagement semblaient bénir le corps de Ely. Elle adressa encore un sourire à sa voisine de table et posa un regard sur la nourriture, elle était affamée et elle venait tout juste de s’en rendre compte. Puis, Ely répondit qu’elle avait à présent faim, c’était réjouissant, un si beau buffet ne devait pas être refusé, Daphné pensait d’ailleurs, que manger pouvait soigner toutes les douleurs. C’est pourquoi, lorsqu’elle était petite. Alors qu’elle avait pleuré, elle s’enfermait avec une immense barre de chocolat dans la salle de bain et ressortait, dix minutes plus tard, les mains vides, un immense sourire au lèvres, autour de celles-ci des moustaches comme celle d’un Allemand et des petites crampes au ventre. Cette vue apaisa les pensées de Daphné et lui fit afficher un sourire amusé, décidément, autrefois, elle était une vraie ogresse, aujourd’hui, elle l’était encore, mais pourtant, parler avec Ely avait semblé calmer la faim de Daphné pendant quelques temps. Elle était un peu sortie de la conversation, elle se revoyait, dix années plutôt se promenant dans toute la maison avec un pot de nutella, tant aimé. Elle tachait les murs anglais soigneusement tapissés avec ses mains sales qu’elle faisait expressément glisser sur les murs si parfaits. Ca la calmait de faire ça, elle l’aurait encore bien fait, en ces années, mais elle savait que les tableaux ne le verraient pas de cet œil là. C’était tellement bizarre de se dire qu’elle faisait ça il y avait déjà dix ans. Elle n’avait pas vu ces années défiler et elle se revoyait déjà faire ça comme si c’était le jour précédent. Elle laissa glisser ses mains sur la tables soigneusement cirer et rêveuse posa son menton dans la paume de sa main. Une parole la réveilla, Ely venait de lui proposer quelque chose, elle sursauta quelque peu et avec un petit rire amusé répondit :

-Ce serait avec plaisir Ely, avec beaucoup de plaisir.

Elle lui rendit son sourire. De toute évidence, Ely avait également aussi faim qu’elle , c’est pourquoi Daphné entreprit de prendre la première cuisse de poulet qui lui tomba sur la main. Elle la saisit par l’os et mordit délicatement dedans pour ne pas paraître mal élevé, la chose que redoutaient le plus ses parents. C’était bon de se nourrir, mais visiblement Ely était retombée dans ses pensées, c’est pourquoi Daphné arrêta tout de suite de manger, elle continua à regarder Ely et attendit comme un évènement. De toute évidence, celle était repartie loin comme tout à l’heure. Probablement un souvenir, les souvenirs emmenait toujours les possesseurs très loin, le plus loin possible même, afin de mieux les isoler et de mieux les faire méditer. Loin de tout, ils pensaient plus, loin des gens, ils pensaient mieux. Puis Ely ouvrit les lèvres et pourtant toujours aussi lointaines, elle émit quelques petites phrases belles et poétiques. Daphné les écouta, elle ne les connaissait pas, peut-être des allusions à son passé, elle n’en savait rien, mais c’était beau. Et quand Ely s’arrêta, Daphné laissa échapper un soupire, et dit doucement :

-C’est beau…

Oui, c’était beau, oui c’était poétique, mais surtout, ça avait un sens pour Daphné. Une relation comme celle qu’elle avait décrite devait être merveilleuse et pourtant si difficile. Daphné ignorait si une chose pareille pouvait même exister, c’était comme un serment à respecter, mais Daphné aimait ça. Elle ne connaissait pas réellement toute sa signification, mais ça représentait beaucoup pour elle, une exclusion totale. C’était tellement extrême, imaginable pour des personnes sociable. Et puis, c’était tellement passionnel, tellement passionnel, que presque irrationnel. Trouverait elle, une chose aussi belle, dans sa couche charnelle ? Elle n’en savait rien, elle ne cessait de méditer sur ces belles phrases, pleine de sens et d’espérance…

[le mien ne vaut pas le tien, mais bon j'espère que ça t'ira avec une petite touche poétique à la fin... :luuv: ton texte était vraiment génial. :pom:et désolée pour le retard :oops: ]