souvenir sombre

Une silhouette se détacha dans la nuit du chateau, de la taille d'une jeune fille, habillée d'une longue tunique noire, elle marchait, droite, sans se soucier de l'interdiction de sortir. La lune était abscente d'un ciel noir et nuageux, tout était sombre et froid. Poudlard s'élevait glacial dans le paysage et dans cette nuit sans vie, il paraissait hostile, comme habité par une peur permanente qui ne se montrait que dans les cauchemars des élèves. La jeune fille se dirigeait vers la forêt, elle avait besoin de fraicheur, non pas des respirations trop tranquilles des autres jeune filles de son dortoir. Alors, à trois heure du matin, Ophelia s'était levée pour aller regarder la beauté des arbres s'élevants droits et haut vers le ciel. Leurs branches absorbaient les dernières raies des lumières que pouvait apporter les rares étoiles se détachant des nuages obscurs. Elle s'assit contre un arbre et s'envellopa dans sa cape, le vent ne pénétrait pas dans la forêt trop dense mais l'air était froid à cette heure-ci. Elle fit apparaitre autour d'elle un petit feu lui permettant de rester à l'abris des bêtes sauvages. Et dans l'obscurité, Ophelia s'endormit.

*** Rêve***

Derrière cette porte, se trouve un piano, les touches sont poussiéreuses, les cordes sont désaccordées. Derrière cette porte, elle est assise au piano, mais elle ne joue plus , la peur lui noue les entrailles, elle sait qu'IL est là, derrière, à guetter chacun de ses mouvements, à espérer la moindre agitation de sa part pour être sur de sa présence et la tuer, mais la porte est fermée à clée et la serrure est caché par une sorte de petit cache d'argent. Alors, elle ferme les yeux, les larmes coulent sur ses joues, elle a juste quinze ans à peine, IL veut la tuer pour ne plus rien risquer, IL sait qu'elle est puissante, bien plus que lui. Alors, les doigts de la jeune fille glissent sur les touches devenues grises de poussière, un requiem de mozart retentit, la mélopée des morts. IL fait exploser la porte, mais elle continue de jouer, IL va la tuer, mais elle joue, toujours, toujours, ses doigts dansens s'agite avec souplesse sur l'instrument. L'accord final retentit sonnant le début de la bataille. Elle se retourne. Silencieusement, chacun se prépare. Elle se lève, vétue d'une robe pourpre, elle attend qu'il attaque. Sa main droite tient un sabre et l'autre une lance. IL bondit, le vent se lève autour des deux personnes, il tombe, la lance la transpercé mais il n'est pas mort. Elle le regarde, lui au sol, et le sabre transperce le corps de son ennemi.


*** Fin rêve***

Ophelia se réveilla. Elle était en sueur, voilà, ainsi est parti le meutrier de sa mère, avec le temps, elle en avait oublié les détails, pourtant, dans le noir de la forêt, tout était revenu, le requiem, le piano, lui. Pourtant, elle n'éprouvait pas réellement de contentement à avoir assouvi son désir de vengeance, juste un certain soulagement. Elle avait pu enfin faire disparaitre la haine qu'elle éprouvait, cette force si grande qui avait tué cet homme et qui apparaissait dans chacun des combats. Et il y avait cet épuisement qui survenait aprés la bataille, elle aimait ça. Soudain, une lumière apparu derrière, devancé par un

"LUMOS"

Quand elle eut ouvert les yeux, son réveil affichait 3h01 . Il était encore trés tôt, mais l'envie de quitter son dortoir pour partir . . . passait avant tous . Elle avait une folle envie de partir affronter le danger ! La fôret interdite ! Là au moins, elle sera à la fois au calme, et a la fois prés des animaux menaçant . . .

Elle poussa son drap qui s'était installée sur elle, puis se mit assise . Elle se frotta un peu les yeux, et s'éttira . Elle se leva délicatement, pour ne pas reveiller ses colocatrices . . . Elle prit un pantalon au hasard, et son grand manteau noire ou l'insigne de Poufsouffle y était gravé . Elle prit la direction de la salle de bain, ou elle se lava les dents et ou elle se passa un coup d'eau fraiche sur la figure . Elle était réveillée, elle pouvait enfin partir . Elle marcha sur la pointe des pied et ouvrit la porte qui grinca legerment . Il ne fallait surtout pas se faire attraper par un prefet ou autre, car la sanction allait être lourde . . .

Elle descendit quelques escaliers, et traversa quelques couloirs lugubre et arriva enfin dans le Parc . Là, elle prit la direction de la forêt interdite, où surement que d'autre éléves y seraient déjà . . . Elle avança dans le noir complet . Elle n'avait pas pensée à prendre une lumiére ! Mais heureusement que la magie était là ! Elle articula à voix moyenne :

"LUMOS"

Mais juste avant que la lumiére n'éclaire une parti de la foret, elle remarqua vaguement un feu qui dansait à quelques métres . . . Elle s'avança discrétement et remarqua avec stupéfaction une jeune fille assise par terre . Ruby sursauta en laissant échapper un petit crie de peur . La jeune fille qui se trouvait devant elle, fit de même . Ruby souria à la vue que se ne soit pas un préfet . En tout cas, elle ne l'avait jamais vue en tant que préfet. . .

"Oh, pardon si je t'ais fait peur ! Je viens me promener un peu, à 3h30 du matin . . . "
lui dit elle en lui faisant un petit sourire amicale .

Ruby s'avança, et la lumiére qu'elle avait allumée grâce à la magie s'éteigna, ne laissant que le feu pour les éclairer . . .

Ophelia regarda la jeune fille à côté d'elle d'un air méfiant. Elle ne la conaissait pas, une nouvelle sans doute. La mangemorte se releva, elle sentait son âme par ce rêve s'être soudainement obombré. Elle sentait une envie étrange de revivre ce moment, de tuer, de faire couler le sang d'un ennemi. Elle respira lentement et puisa au fond d'elle la sagesse qui lui avait été inculpé auparavent mais qu'elle n'avait tardé d'oublier depuis son arrivée au milieu des mangemorts, et même lorsque ses pas, par erreurs l'avaient guidée chez les aurors elle avait compris qu'il était temps qu'elle oublie toute cette religion.

"Bonsoir..."

Elle se leva et essuya sa cape couverte de brindille et de terre.

"Ophelia, Ophelia River"

Elle entendit quelques gouttes chuter sur les feuilles des arbgres titanesques de la forêt interdite. Elle aurait voulu pénétrer l'esprit de la jeune fille face à elle pour savoir ce qu'elle était au fond d'elle, comme toute personne dont elle ne connaissait ni les fréquentation, ni le nom, ni le visage.

"Que fais tu ici?"