Voila une fanfic que j'ai commençé cette été, je sais pas vraiment si je vais la continuer, dîtes moi ce que vous en pensez...
1er chapitre :
Andrea mon amour
En vérité, dans ma vie, je n’ai jamais rien vu venir. La seule chose dont je me souvienne, et que je peux relater dans mes écrits, ce sont des faits accomplis, des choses que je n’ai pas su prévoir, en somme je suis un véritable idiot. Lorsque je suis né, mon père venait à peine de mourir que ma mère s’était déjà remise avec un sombre crétin du nom de Léo. Ah il était beau leur amour à mes parents ! Je voyais bien qu’Andrea était perturbée par ça, lorsque notre père été mort elle avait sombré dans une terrible déprime, mais tout cela, on ne me la raconta que bien plus tard. En effet à l’époque, j’étais tout jeune, et bien qu’intuitif il y avait un grand nombre de choses que je n’arrivais pas à comprendre. Dans ma tête, Andrea avait toujours été une fille formidable. Petite, elle était un génie, excellente à l’école, très bonne cuisinière elle avait aussi une passion : la peinture. Et pour tout cela qui la caractérisait tant, je la respectais, je l’admirais, et je l’aimais terriblement. Mais dans ma vie, il y avait aussi une autre héroïne : ma mère. Pour le bambin que j’étais, c’était bien normal, je n’avais pas su voir à l’époque la faiblesse de ma mère, ni même l’immense force d’Andrea. Andrea ne parlait pas beaucoup, elle était toujours fourrée dans ses livres, ou derrière les fourneaux. Mais pourtant je l’aimais beaucoup, elle était très jeune mais dégageait déjà quelque chose de très particulier, elle était terriblement belle à n’en pas douter mais ce n’était pas vraiment la beauté d’une enfant de 9 ans qui m’attirait irrésistiblement vers elle, c’était sûrement cet espèce d’immense maturité dans son regard, ou encore sa façon de toujours me dire que tout iras bien. Je ne comprenais pas. Pourquoi ça n’irait pas ? Car pour moi, nous étions heureux et tout allait bien dans notre vie. Lorsque notre beau-père était mort laissant ma mère enceinte de mon petit frère, je n’avais pas été affectée plus que ça et je savais qu’Andrea s’en foutait complètement. Alors pourquoi ça n’irait pas ? A l’époque je ne pouvais pas comprendre. On pouvait se demander comment Andrea, elle l’avait compris, étant à peine âgée de 9 ans. Je ne me l’explique toujours pas aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, quelques temps après la naissance de Cédric, j’entendis de grands cris en direction de la cuisine. Je m’approchais sur la pointe des pieds et observait avec étonnement ma mère et ma sœur se disputer violemment.
Du haut de mes 6 ans, je compris que c’était grave. Ma mère sortit une liasse de billets de sa poche les colla dans la main de ma sœur et s’en alla en claquant la porte sans même me jeter un regard. Andrea m’expliqua plus tard qu’elle avait rencontré un homme et qu’elle partait vivre avec lui, nous abandonnant car sans doute trop gênant pour reconstruire sa vie. Ce qui me blessait le plus dans cet histoire, c’est qu’elle ai prit Cedric avec elle et nous ai laissé là. Je ne comprenais pas pourquoi lui plus que nous. Andrea ne me l’expliqua que bien plus tard et je mis encore quelques années à le comprendre. A l’époque, j’étais un véritable cancre à l’école. Les ennuis n’ont pas tardés, quelques jours plus tard, tandis que nous jouions dans le jardin deux femmes habillées de bleu sont venues sonner à notre porte. Andrea m’as attrapé par la main et nous nous sommes cachés dans un buisson. C’était des assistantes sociales et elle venait voir ma mère. Constatant que la maison avait été désertée, des huissiers de tardèrent pas à s’emparer de nos biens.
Andrea faisait déjà très femme à l’époque, elle venait de fêter son treizième anniversaire mais sincèrement, on lui en aurait bien donné 20. Grande, mince, des cheveux d’un noir de jais, des yeux gris, un charisme incontestable en somme elle présentait très bien. C’est ainsi qu’elle nous débrouilla une petite maison charmante au bord de mer et commença pour moi une phase de grand bonheur en compagnie de ma grande sœur. Elle me fit remonter la pente et rattraper mon retard scolaire, elle m’éduqua comme personne ne l’aurait fait, m’élevant à bout de bras du haut de ses 14 ans, je l’admirais terriblement, encore plus que plus jeune je pense, c’était une fille droite, sérieuse, intelligente, rassurante, douce, calme… Je ne pourrais m’arrêter de citer toutes ses qualités. Elle était aussi d’une merveilleuse beauté, et pour moi à l’époque c’était un peu comme un rêve et j’espérais de tout cœur qu’il ne s’arrête jamais. Vous le pensez bien, Andrea n’était pas seule. Elle avait réussi à conquérir le cœur du play-boy de son lycée avec son naturel désarmant, son charme et sa gentillesse. Elle l’avait complètement changé. Il était fou d’elle, et elle aussi. Pour moi, ils étaient un modèle de couples. Littéralement fous l’un de l’autre, ils ne se disputaient jamais et j’en étais persuadée, ils feraient leur vie ensemble. J’aimais beaucoup ce garçon, Julian, il était très gentil et je l’aimais surtout parce qu’il savait prendre soin de ma sœur. Elle avait 1 an de plus que lui, et tous deux le savaient, lorsqu’elle serait majeur, ils n’auraient plus le droit de se voir jusqu’à la majorité de Julian. Dans mon pays, les lois sont très strictes, ma sœur risquait gros. C’est ainsi que ne le prévenant pas que c’était son anniversaire, elle passa une dernière journée avec lui et le cœur gros, le quitta. Pour moi tout cela semblait très étrange, même irréaliste. Dans ma tête, rien n’avait changé pourtant, ils étaient toujours les mêmes… Il venait souvent à la maison et Andrea et lui entretenaient des rapports très amicaux. Quant à moi je découvrait les joies de l’amour auprès de ma première petite amie : Lilith. Durant cette année de séparation, Andrea et moi avons été très souvent ensemble et finalement, je finissais même par ne plus voir Lilith. Sans m’en rendre compte, j’étais tombé amoureux fou d’Andrea. En réalité, j’avais toujours été amoureux d’elle. Depuis le tout début, depuis tout petit je l’aimais d’un amour ardent et pour moi Andrea était trop bien pour être vraie. Je me disais souvent que le prénom Angela lui aurait plus convenu, car Andrea était un ange, elle était parfaite, un modèle de force et de femme pour moi. Car une fois devenue adulte, Andrea n’avait cessé de s’embellir, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il n’y avait pas un garçon qui ne tombait pas sous son charme irrésistible, mais Andrea ne faisait rien pour ça, car malgré toutes les terribles épreuves qu’elle avait traversés et remportés la tête haute, elle restait pure. Et moi je l’admirais énormément. Je l’aimais terriblement. A la folie peut-être. Et pourtant je savais bien qu’un jour un homme viendrait me l’enlever, Julian ou un autre, je savais bien qu’un jour, je la verrais partir et que ce jour j’aurais le cœur briser. Pourtant, je ne cherchais pas à revoir Lilith ou d’autres filles histoire de me changer les idées car dans ma tête, personne ne valait mieux qu’Andrea. J’en étais persuadé et personne n’aurait su me faire changer d’idée. Aujourd’hui, je paye encore les pots cassés de ma bêtise d’autrefois. Le lendemain de mes 18 ans, Andrea vint me voir timidement, je su immédiatement que quelque chose ne tournait pas rond, elle m’annonça qu’elle avait rencontré un homme, un certain John, et qu’elle voulait partir vivre avec lui. Elle m’expliqua que ça ne signifiait pas pour elle que nous devions nous séparer et qu’elle aurait aimé que je vienne avec elle si je le souhaitais. J’explosais de rage, je n’aurais jamais pu, voir un autre homme avec mon Andrea, ça m’aurait trop foutu la haine, mais ce jour là, ce qui m’énervait le plus c’est que je comprenais qu’Andrea n’avait jamais ressenti rien d’autre qu’un immense amour fraternel pour moi. Alors j’utilisais n’importe quel prétexte pour la retenir, je lui rappelais Julian qui l’avait attendu pendant tout ce temps et qui n’avait jamais cessé de l’aimer, je lui rappelais notre mère qui nous avez abandonné et qu’elle s’apprêtait à faire pareille, je ne me souviens plus très bien, mais je lui ai dit tout un tas de choses immondes et cruelles et je voyais bien qu’Andrea avait les larmes aux yeux mais je ne m’arrêtais pas, j’étais un monstre. Finalement, elle releva les yeux vers moi, ses magnifiques yeux gris me fixèrent quelques minutes et elle comprit. Je voyais bien qu’elle avait compris, elle était si intelligente… Elle me sourit alors et passa une fine main contre ma joue ne se préoccupant pas de mes frissonnements. En partant juste après cet instant, elle se disait sûrement qu’elle allait m’épargner la douleur et la frustration d’avoir à la voir évoluer en me disant que je ne pourrais jamais l’avoir mais pour moi, qu’elle parte c’était pire. J’avais besoin d’elle pour vivre, pour moi, elle était essentielle. Et je me suis retrouvé là. Sans savoir quoi faire, sans comprendre ce qui venait de se passer. Ce ne fut que quelques temps plus tard que je rencontra une ravissante jeune fille, du nom elle aussi d’Andrea. Coïncidence ironique me direz vous, quoi qu’il en soit, je l’épousé quelques jours plus tard. Pour la suite de l’histoire d’Andrea, inutile de me le demander, après ça, je ne l’ai plus jamais revue et elle est restée un mythe dans mon cœur et dans ma tête.
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