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 Quand l'orage vous prend de court...

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MessageSujet: Quand l'orage vous prend de court...   Quand l'orage vous prend de court... EmptyMar 29 Mai 2007 - 21:42

[Libre Quand l'orage vous prend de court... 2869511017]


Une nuit noire avait étendu ses ailes au-dessus de la ville de Londres, qui était plongée dans l'obscurité. La lune était cachée par les nuages noirs s'amoncelant dans le ciel, et la plupart des habitants s'étaient enfermés chez eux, moldus et sorciers confondus, attendant patiemment l'orage qui allait inévitablement éclater dans les heures suivantes. Un vent léger, mais de plus en plus puissant, s'était levé et criait sa plainte désespérée entre les maisons coquettes de Londres. Dans ce quartier réservé aux classes aisées de la population, une jeune femme courait, courait sans s'arrêter et sans savoir quel chemin emprunter, ni où aller pour déverser sa colère et son affliction. Il s'agissait de Clara, dont les yeux habituellement emplis de malice ne rayonnaient plus, et dont le visage n'avait plus sa joie de vivre, mais simplement une rage furieuse et incontrôlable. Espoir, déception, chagrin et colère noire s'étaient succédés à intervalles trop serrés pour elle ces dernières heures, et ses nerfs irritables avaient fini par lâcher...

Flash-back ~

Clara humecta ses lèvres sèches d'un coup de langue et prit une profonde inspiration, puis sonna à la porte d'entrée. Celle-ci était grande, finement décorée, et assez massive pour empêcher toute tentative d'intrusion : elle représentait parfaitement, tout comme le reste de ce manoir gigantesque aux allures de palais, la banlieue aisée et un peu à l'écart de la ville de Londres. Clara avait toujours rêvé d'habiter dans ce genre de manoir : un peu sombre mais élégant, et si grand qu'on pouvait s'y perdre rien qu'en cherchant sa propre chambre. Mais Clara n'était pas venue visiter le manoir afin d'en faire l'acquisition. Elle était venue rendre visite à sa famille.

Quand on parlait de famille, il s'agissait évidemment de sa véritable famille, celle qui l'avait abandonnée alors qu'elle avait à peine un an, et dont elle ne connaissait l'existence que depuis peu, après avoir vécu des années chez des parents d'adoption qu'elle prenait pour ses véritables proches. Une fois le choc passé, Clara avait entamé des recherches éperdues afin de percer le secret de ses origines, et avait finalement découvert son véritable nom : Sawyer. Tout en apprenant que son père était un ex-Mangemort réputé pour ses qualités à exercer le sortilège Doloris, et ses coups bas aussi discrets que cruels. Mais une jeune femme aussi têtue et curieuse que Clara ne pouvait pas s'arrêter là : il fallait qu'elle aille voir ces gens, qu'elle sache pourquoi ils l'avaient laissée tomber alors qu'elle n'était qu'un nouveau-né.

La jeune Auror attendit quelques secondes en se mordillant la lèvre inférieure, légèrement nerveuse. Finalement, quelqu'un vint lui ouvrir, et Clara sursauta. Il s'agissait d'un jeune homme qui devait avoir quelques années à peines de plus qu'elle - un peu trop jeune pour être son père, pensa Clara. Il était grand et musclé, et plutôt séduisant. Clara ne put s'empêcher de sourire. C'était tellement plus facile de parler avec des gens de son âge - et, surtout, avec les hommes.


"Hum... Bonjour... Je viens voir John Sawyer... est-ce que vous pourriez...?"

Le jeune homme eut un sourire un peu narcissique.

"Vous êtes la nouvelle maîtresse de mon père ?" demanda-t-il d'un ton naturel qui laissait entendre qu'il était habitué à ce genre de choses.

Clara ouvrit des yeux ronds, un peu étonnée. En d'autres circonstances, elle aurait probablement piqué une colère noire contre le jeune homme pour avoir pensé de telles choses sur elle, mais elle était trop occupée à assimiler le fait qu'elle était face à face avec son grand-frère.


"Euuh... non, pas du tout..." répondit-elle, un peu confuse.

Clara avait soudain perdu toute son assurance.


"En fait, je... je viens le voir pour..."

"C'est bon, Mademoiselle, pas la peine de vous justifier", dit le jeune homme en souriant avec amusement. "Mon père n'est pas là pour le moment, je suis désolé. Mais il va rentrer d'une minute à l'autre. Entrez !" proposa-t-il en se poussant de côté pour que Clara puisse entrer.

La jeune Auror hésita un instant, puis entra. Elle se retrouva alors dans un hall vaste et garni de fauteuils moelleux. Le jeune homme la fit asseoir et s'exécuta à son tour.


"Et... Kate Sawyer, est-ce qu'elle est là ?"

Le sourire du jeune homme se figea, et son regard amusé et narquois disparut. Il prit un certain temps à répondre, visiblement contrarié, presque en colère.

"Qui vous a parlé de Kate Sawyer ?"

Clara, un peu étonnée, ne sut tout d'abord que répondre.


"En fait, Kate Sawyer est ma..."

Le grand frère s'apprêtait visiblement à répondre, mais à cet instant précis, la porte d'entrée s'ouvrit en grand, et un homme d'une quarantaine d'années entra. Il était grand et ressemblait beaucoup au jeune homme qui avait laissé entrer Clara. Ses traits n'étaient que très légèrement ridés, et il était évident qu'il avait été plus beau encore que son fils dans sa jeunesse. Son regard était vert d'émeraude, d'un vert teinté de bleu qui rappelait trait pour trait le regard de Clara. La jeune Auror se figea, en même temps que l'homme, qui la regardait d'un air horrifié.

"K... Kate...?" lâcha-t-il d'un air apeuré.

Clara aurait voulu lui demander pourquoi il l'appelait ainsi, mais elle était figée et incapable de prononcer un mot. Elle savait qu'elle se trouvait face à son père biologique, son vrai père, ce Mangemort cruel, riche et sans coeur qui visiblement avait encore plus de maîtresses que d'argent. Le Mangemort sembla soudain pris de folie. Son regard passait de la peur à la colère, puis de la colère à la peur, et ainsi de suite. Clara ne savait plus quoi faire, quoi dire.


"Ecoutez, je... je suis..."

L'homme éclata si soudainement que Clara sursauta, effrayée.

"DEHORS, KATE ! TU M'ENTENDS ?! DEHORS ! TU NE REVIENDRAS PLUS ME HANTER, GARCE, SORS DE MA MAISON !"

Clara prit peur. Les Mangemorts, les loups-garous, les géants, les bêtes féroces ne lui faisaient pas peur. Mais son vrai père qu'elle voyait pour la première fois, qui la traitait de fantôme et l'appelait par le nom de sa mère, ça c'était plus qu'effrayant, ça la terrorisait. Elle ne savait plus où se mettre. Clara se leva et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, elle entendit cependant les dernières paroles échangées par son père et son frère. Paroles qui résonnèrent longuement dans sa tête, avec lourdeur et torture.


"Kate est morte, Papa, calme-toi... Kate est morte, et même si cette jeune femme lui ressemble énormément, ce n'est qu'une coïncidence..."

Fin du flash-back ~


Nous y voilà. Clara courait sans pouvoir s'arrêter. Elle ne comprenait plus rien à rien. Elle ne pouvait pas croire que sa mère était morte... Il était vrai qu'elle ne l'avait jamais connue, mais d'après ce qu'elle savait, c'était une Auror, une personne de confiance, profondément gentille et dont tout le monde se demandait comment elle avait pu finir dans les bras d'un Mangemort. Clara s'était tant réjouie à l'idée de connaître enfin sa vraie mère que maintenant qu'elle apprenait qu'elle n'était plus de ce monde, c'était comme si elle recevait un coup de poignard au coeur. Clara ne prenait même pas la peine d'essuyer ses yeux baignés de larmes, de s'arrêter pour reprendre son souffle, ni même de resserrer un peu son décolleté ou de lisser sa minijupe. Elle n'aurait même pas su dire pourquoi elle se mettait dans tous ses états. Peut-être que malgré tout, elle avait espéré faire partie un jour de cette famille qui était la sienne...? Peut-être qu'elle avait espéré un accueil chaleureux de la part d'un Mangemort et de son fils tout aussi Mangemort ?

Clara fut bien forcée de s'arrêter au bout d'un moment, car elle n'avait plus de souffle. Elle se laissa tomber sur un banc et prit sa tête entre ses mains. Au même moment, une pluie battante se mit à tomber sur la ville de Londres et sur Clara. Le tonnerre gronda, des éclairs fusèrent dans le ciel, et le vent devint de plus en plus fort. Clara grelotait sans s'en rendre compte, et la pluie déferlante la mouillait de la tête aux pieds, mais elle n'en avait rien à faire.

La déception. C'était la seule chose au monde qui puisse réellement faire peur à Clara.


Dernière édition par le Sam 23 Juin 2007 - 13:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand l'orage vous prend de court...   Quand l'orage vous prend de court... EmptyMer 30 Mai 2007 - 3:52

[ Hj : J'espère que sa dérenge pas si j'ai posté! J'ai fais aussi long loll!! ]

Le ciel était envahi de nuages noirs, la tempête s’annonçait grave ce soir là. Il devait être minuit, la lune était encore voyante, mais ne suffirait que de quelques minutes pour qu’elle se soit totalement caché dans l’amas de nuages gris. Lorsque Leya avait jeté un coup d’œil sur la lune, elle était toujours visible, mais, elle n’osait plus la regarder, désormais. La nuit était longue, car la Serpentarde marchait lentement dans les rues d’Angleterre. Elle essayait de retrouver son chemin, elle avouait avoir trop bu, mais pourtant, elle s’y était fait forcer. Mais l’avait-elle vraiment voulue?

Le long du trottoir, la préfète se regardait dans les flaques d’eaux dont les gouttes tombaient encore abondamment. Ses cheveux étaient entièrement tremper, son maquillage semblait avoir coulé, mais s’en voulait-elle vraiment? Ses vêtements étaient déchirer, la soirée avait été rude et Leya avait souhaité qu’elle se termine. Étrangement, elle n’aurait jamais cru cela possible, à croire que les hommes d’une violence sont attirer par elle.


¤ Flash Back ¤

Dans un bar moldus, en Angleterre, la bière était au rendez-vous, plusieurs hommes vêtus d’une chemise tout noir, car ils étaient des hommes d’affaires, mais personne ne savait qu’il faisait parti de la mafia anglophone, celle qui était la plus redouté en Angleterre et qu’ils assassinaient des millions de moldus, à croire que ce n’était pas que les sorciers qui avaient des méfaits, mais aussi les moldus.. D’autres étaient vêtus d’un chandail simple ou certains étaient habillés tout maladroitement comme un dévergondé. Leya était parmi eux, la seule fille du cabaret, elle regardait les autres qui parlaient, buvait et dansait même. Elle était avec une personne qu’elle ne connaissait à peine et qu’elle ne voudrait jamais connaître. La barbe jusqu’au menton, le sourire espiègle, les ongles de doigts tout salit. En faite, c’était lui qui l’avait abordé. Autrement, Leya ne l’aurait pas fait d’elle-même.

Il buvait à ses côtés, s’étant ainsi manifesté en s’assissent sur le banc vide à côté d’elle. Une odeur nauséabonde envahit les narines de la préfète. Elle espérait qu’il partirait au plus vite, mais celui-ci ne semblait pas vouloir partir. Elle soupira. Celui-ci lui paya un verre d’alcool, mais Leya lui dit qu’elle refusait de prendre de l’alcool. Celui-ci insista.


- Aller, aller ma belle, ce n’est pas mauvais! Aller juste un verre.

Elle le regardait, osant quitter son regard lorsque l’homme se permettait de placer dans le sien. Un étrange malaise s’installa entre eux, mais seul Leya semblait l’avoir remarqué, car l’homme continuait toujours à insister à lui en payer un. Si son but était de la rendre saoule pour en faire tout ce qu’il voulait, c’était foutu, car Leya ne se laisserait pas faire, sauf si c’était Calvin, le garçon qu’elle aimait le plus.

Le vagabond prit la main de Leya, mais celle-ci l’enleva aussitôt, lui jetant un regard de furie, qui voulait dire plein de choses tout autant mauvaise les unes que les autres. Elle n’aimait pas que les inconnus la touche depuis son quasi-viol dans son manoir, mais elle fut sauvé par Eva, une chance. Elle n’aurait pas voulu perdre sa virginité d’un inconnu qu’elle ne connaissait pas, et que jamais elle ne voulait le connaître.

L’homme avait acheté un verre à la préfète, celle-ci insista à refuser son offre. Mais l’homme était insistant. Leya finirait bien par céder, jamais, elle ne le voulait pas, elle ne le connaissait pas. Et tous savent que sur l’abus de l’alcool, certains faisaient des choses qui n’aurait pas du faire. Elle finit par soupirer, ayant cédé.


- Un verre, juste un seul verre. Mais je veux me servir.

D’un claquement de geste, l’inconnu demanda au barman d’amener un verre et la bière, il les déposa devant Leya, pour qu’elle-même puisse se servir. Après tout, elle se sentait plus en sécurité comme cela. Elle cala le verre d’un seul trait, pour pouvoir s’en débarrasser et lui dit, d’un signe de la main une minute, elle partit vers les toilettes, et se dirigea vers l’évier et recracha ce qu’elle avait bu, elle ne l’avait pas encore avalé. Et certainement que Leya se méfiait d’eux. C’était ainsi, Leya avait apprit à se méfier de tout le monde. Des plus gentils aux plus méchants.

En sortant des toilettes, le même verre qui était supposé être vide était redevenue plein. Elle se demandait vraiment pourquoi l’inconnu tenait temps qu’elle soit ivre. Même si Leya avait son idée. La préfète tourna la tête vers les autres clients, apparemment tout saoul. Mais elle regardait l’inconnu, lui qui insistait pour qu’elle ce saoul. Mais elle remarquait que celui-ci n’avait pas encore touché à sa bière. Un truc était louche, et même trop à son goût. Le Rome ne sentait pas bon, et ce n’était pas un bon signe.

Les uns après les autres, les clients tombèrent sur le sol, tous inerte. Excepté les hommes qui étaient en habit d’homme d’affaire, le barman puis celui qui l’avait forcé à boire. Elle comprenait maintenant, tout était clair, comme l’eau. Elle se retourna pour se sauver, mais un des hommes verrouilla l’entrer. Elle aurait pu sortir sa baguette et d’un coup de magie la porte se serait ouverte, mais elle se devait de ne pas faire voir la magie à des moldus. Et surtout que sa ne se passerait pas bien pour une préfète. Même si Leya était une mangemorte, tué revenait bien au même que leur montrer l’existence de la magie. C’est alors qu’entre une faille, elle se dirigea vers cette entré, s’apercevant qu’un homme était ligoté à l’intérieur. C’est à se moment qu’elle crut comprendre : C’était le barman et les hommes en habit d’affaire étaient la mafia.

Quelle bonne journée pour attraper ce genre de malfrat, pensa-t-elle.

Elle eut beau chercher un moyen, le seul qu’elle trouvait c’était la magie. Elle devait juste trouver le moyen de sortir du bar, sans tuer personne pour une fois, et ainsi appeler la police moldus. Car un meurtre avec Avada Kedavra était assez trop subtil et probablement que les policiers moldus se poseraient de sérieuses questions.


* Pas le choix. *

Elle y avait réfléchi, elle n’avait pas le choix, elle laissa le barman à ses cordes, de toute manière, il n’avait plus de pou. Il était probablement mort. Elle prit sa baguette, la pointa sur elle.

- Désillusion.

Maintenant, elle se camouflerait jusqu’à l’entrer du bar sans que personne ne puisse la voir. Elle sortit de la pièce, les hommes la cherchaient partout, mais ils ne la trouvaient pas. Leya avait le souffle coupé. Elle avait fait preuve de stratégie. Un mangemort qui évite de tuer, c’était plutôt rare, mais elle ne souhaitait pas faire la une des journaux moldus, c’était pas son genre de voler la vedette, déjà qu’elle détestait les journalistes. Un des hommes avait ouvert la porte, par chance, Leya put sortir sain et sauve. Et comme si son souhait semblait s’être exaucé, des genres de voitures avec un far qui flash et le sonar qui va avec. C’était les polices. Leya aurait bien transplané jusqu’à l’école, mais elle savait qu’il y avait une barrière entre l’école, elle aurait du transplané à la forêt interdite. Juste un petit détail qui échappait la préfète. Elle avait un petit problème de transplanage. Elle n’était pas très douée et souvent elle fonçait dans un mur. Elle se contenta de courir plus loin, jusque dans une ruelle.

¤ Fin du Flash Back ¤

Ce qui nous amène ici, là où Leya avait repris sa lucidité. Elle marchait maintenant lentement, le cœur battant toujours aussi fort. Elle avait eut peur, elle avait évité de tuer, habituellement elle ne l’aurait pas fait, si cela avait été des sorciers, mais elle ne pouvait pas tuer les moldus, sinon elle aurait probablement le ministre de la magie au derrière. La pluie se mit fin. Et la préfète était maintenant toutes mouiller, de la tête au pied. Mais elle s’en fichait, elle retournerait chez elle pour se changer et retourner à l’école.

De loin ou elle marchait, quelqu’un courrait, se demandant qui c’était. De vue, elle ne la connaissait pas, mais elle savait que c’était une sorcière, car elle l’avait déjà croisé à quelques parts dans le château. Elle semblait être mal aux points, et Leya ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, elle se dirigea vers elle, l’observant de ses yeux couleur amande.

Au moment ou elle s’approchait d’elle, le tonnerre se fit entendre et le vent devint plus fort. Était-ce la magie qui entrait en jeu ? Leya avait de la misère à se rendre vers la fille qui était proche d’elle. Elle finit par y arriver, les mots n’y venaient plus. Elle essaya de bredouiller des mots, mais le vent était aussi fort qu’elle pour l’enterrer.


- Il faudrait que vous vous habilliez, vous semblez avoir froid… Est-ce que sa va ?

Demanda-t-elle, se soucient un peu de ce qui se passait chez elle.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage vous prend de court...   Quand l'orage vous prend de court... EmptyVen 1 Juin 2007 - 20:09

Clara pleurait toutes les larmes de son corps, en silence, comme elle n'avait pas pleuré depuis bien longtemps. Cela lui arrivait très rarement, surtout depuis qu'elle avait franchi un nouveau cap en tant qu'Auror. Elle était devenue plus dure qu'avant, beaucoup moins émotive et sensible ; elle s'était peu à peu forgé une carapace, et il ne lui arrivait plus que très rarement de laisser déborder ses émotions, que ce soit la colère, le chagrin ou l'amour. Mais tout ce qui lui était arrivé ces derniers temps était de trop pour elle. D'abord, elle avait découvert que ceux qu'elle croyait depuis toujours être ses parents n'étaient que des tuteurs légaux ; ensuite, son meilleur ami Jo avait disparu et plongé dans la débauche ; puis, la découverte que sa véritable famille était de sang pur, et composée essentiellement de mages noirs ; et enfin, la déception cuisante de tout à l'heure... Sans compter que le souvenir de Jack, Chrysilla et Ewan, trois personnes à qui elle tenait plus que tout et qui, l'une après l'autre, étaient mortes à cause d'elle, la torturait encore malgré le temps passé, ainsi que sa rupture avec son ex-fiancé.

La jeune Auror ne se plaignait pas. En tout cas, elle n'ennuyait presque jamais les autres avec ses problèmes, et malgré tout ce qui lui arrivait parfois, donnait toujours une image positive d'elle-même. Lorsqu'elle voyait des gens, au travail, ou lors de rencontres, elle affichait toujours une expression remplie de joie de vivre, et son regard pétillait de malice et de jeunesse, de force et d'amusement. Elle s'amusait, riait, se donnait à fond dans son travail d'Auror et dans ses deux autres métiers. Elle était amoureuse et heureuse d'apparence. Mais au fond, son coeur était brisé par les déceptions, les trahisons, les décès qu'elle avait subis dernièrement, et quelque chose en elle réclamait la liberté. Elle avait besoin de donner tout ce qu'elle avait, de faire ce qu'elle voulait, de ne pas s'arrêter aux limites de la raison, des lois ou même des principes éthiques... Parfois, elle avait envie de laisser déborder sa colère contre certaines personnes, de leur faire du mal comme jamais.

Clara avait beau le nier, il n'y avait pas que du bien en elle, et parfois elle en avait marre d'oeuvrer pour le bonheur de sa génération sans jamais penser à elle-même. Elle aimait son travail d'Auror, elle aimait défendre les innocents soumis aux assoiffés de pouvoir qu'étaient les Mangemorts ; elle aimait oeuvrer pour une bonne cause, se battre pour quelque chose qui n'était pas inutile et laisserait peut-être sa trace après sa mort. Mais parfois, elle avait tout simplement envie de faire ce qu'elle voulait, car elle aimait plus que tout être libre et indépendante. La jeune femme avait besoin de prouver ce qu'elle valait vraiment, et non ce que valaient ses principes.

Clara entendit vaguement des pas se rapprocher d'elle, et elle leva vers la personne en question ses yeux d'émeraude brouillés de larmes. Clara prit un air décontracté, un léger sourire aux lèvres. La comédie, c'était son point fort. Même si en l'occurrence, le masque le plus soffistiqué du monde n'aurait pu cacher son chagrin et les larmes qui avaient coulé sur ses joues. Mais c'était plus fort qu'elle : Clara détestait qu'on la voie en train de pleurer, l'âme à nu.


- Il faudrait que vous vous habilliez, vous semblez avoir froid… Est-ce que sa va ?

Clara sourit de nouveau, d'un sourire un peu forcé et pas très convaincant. Elle se trouvait face à une jeune fille qu'elle avait probablement déja croisé quelque part, car son visage lui rappelait quelque chose. Ses vêtements étaient déchirés et ses cheveux décoiffés. Visiblement, il lui était arrivé quelque chose... Clara fronça les sourcils. Un bout de baguette magique dépassait de la poche de la jeune fille. Il s'agissait probablement d'une sorcière, que Clara avait dû déja croiser à Poudlard.

"C'est gentil, mais je n'ai pas vraiment froid... par contre vous, vous semblez frigorifiée... il vous est arrivé quelque chose...?" demanda-t-elle avec gentillesse.

C'était l'une des qualités de Clara : elle aimait aider les autres, et d'ailleurs cela la distrayait de ses propres problèmes.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage vous prend de court...   Quand l'orage vous prend de court... EmptyVen 29 Juin 2007 - 19:31

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