Et si c'était...

Tranquillement, elle mangeait sans faire le moindre défaut de regard sur une autre personne. Elle ne s’attardait plus sur quelques détails inutiles, mais la faim ne lui parvenait pas. C’était comme si elle se devait de terminer ce repas, même si elle n’avait encore rien touché. Elle n’avait pas le moral pour pouvoir manger, certaines personnes pourraient croire qu’elle mangerait ses émotions, mais ce n’était peut-être pas le cas.

Elle pensait à Calvin, cela faisait plus d’un mois qu’elle n’avait plus eut de nouvelle de lui. Que se pensait-il? Était-elle maudite? Chaque petit ami qu’elle avait eut avait tous disparut. Tous des Gryffondors. Ses pensés étaient vidées de tous sentiments, son cœur battait de la pire vitesse qu’un condamné aurait pu entendre. Basculé par le chagrin, elle se sentait vidé, perdu et apeuré à la fois. Peut-être, n’avait-elle pas de pair? Finirait-elle tout seul?

Préfète et sans cœur, sans pitié laisserait-elle, sans vie pourrait-elle donner, à la fin… Elle se leva, n’ayant même pas fini son propre plat. Mais elle n’y parvenait pas, car la faim avait disparut lorsqu’elle crut voir Calvin, mais ce n’était qu’un garçon qui lui ressemblait, qui lui ressemblait trop à son goût.

Elle marchait silencieusement dans les longs couloirs pénibles de Poudlard, il était sombre et l’amertume se tenait dans ses simples corridors. S’il faisait nuit, elle aurait dut marcher en compagnie de quelqu’un, car le basilic était libéré. Un sourire lui parvint enfin au visage. Elle repoussa une mèche de ses cheveux qui brillait sur la lumière.

Baguette dans sa poche, elle marchait lentement. Elle ne sortait jamais sans sa baguette, car elle ne savait pas qui elle pouvait rencontrer. Le basilic peut-être? Ou bien peut-être bien quelqu’un qui la provoquerait.

Elle marcha lentement lorsqu’elle vit un garçon, Calvin? Était-ce possible, pensait la préfète? Elle se mit à marcher plus vite, car celui-ci s’éloignait rapidement, l’avait-il vu? La fuyait-il? Elle arriva à la hauteur du garçon qui se retourna et tomba nez à nez avec lui.

- Calvin?

Dit-elle en le scrutant du mieux que possible. Après de nombreuses observations, elle remarqua qu’elle s’était trompée de personne. Elle se sentait idiote maintenant.

- Je… Désolé. J’ai fais erreur de personnes…

Dit-elle presque au bord des larmes. Elle soupira. Puis elle eut un sanglot, elle se colla à l’homme qui se tenait devant elle, même si elle ne le connaissait pas, elle s’en fichait.

- Je crois que c’est fini pour de bon…

Expliqua-t-elle sans même, qu’il ne puisse comprendre ce qu’il se passait. Leya ne semblait pas avoir remarqué qu’elle pleurait sur l’épaule d’un inconnu, quand même assez séduisant, mais ça, elle ne l’avait pas encore remarqué.

[ Premier Posté Réservé! ]
[ À toi Cyril.]

Sale journée, sale semaine. Ca finirait par devenir une habitude. La journée avait été bien longue, avec son lot de cours doubles et ennuyants... Mais, enfin, miracle ! La sonnerie avait retentit pour libérer le Gryffondor de la torture qu'il subissait depuis deux heures en Histoire de la Magie. Répit qui serait de courte durée, puisqu'après manger il faudrait se remettre aux cours pour étudier, travailler et réussir son année... Mais bon, on fait avec ce qu'on à. La Grande Salle était pleine de rire, de joie, la plupart des élèves semblaient de bonne humeur, bien que sous les rires se cachaient d'anxieux visages. Cyril était accoudé à la table, sa fourchette dans la main qui pendouillait au dessus de son assiette. Il s'était précipité, mais maintenant, tout cela le démoralisait.

Presque tout les élèves étaient encore assis, mais il se leva tout de même, coupant court au déssert. Plus vite il se mettrait à travailler, plus vite il aurait fini et plus vite cette journée interminable prendrait fin. Du moins, il l'éspérait. Un préfêt de Serdaigle le regarda passer, son sac sur l'épaule d'un oeil noir, car il quittait la salle à manger seul, mais au vu de l'attention que le Gryffondor porta à ce regard, il abandonna vite. Le couloir était désert, bien entendu, comme toujours depuis l'ouverture de la chambre. Le jeune homme, se promenait souvent seul, depuis cet annonce, peu de gens le suivait encore, dans ses folies nocturnes, ou, simplement, dans les déplacements qu'il souhaitait faire. Il haussa les épaules, il ne se rendait qu'à la salle commune.

Il marchait rapidemment, sa baguette à la main pour éclairer légèrement son chemin, bien qu'il ne la tenait pas devant lui. En fait, c'était surtout une excuse pour ne pas la garder dans sa poche. Il avait beau faire, il n'était pas rassuré, malgré son ascendance totalement sorcière. Le silence, bien que pesant quelques minutes auparavant, était maintenant coupé de petits bruits de pas, qu'il identifiait comme étant étrangers aux siens D'un murmure, il éteignit sa baguette et accéléra le pas. Pourtant, les pas semblèrent soudain plus proche, alors qu'une voix résonnait derrière lui. Il se retourna pour voir une jeune fille déconfite devant lui.

Manifestement, elle s'était trompée, il ne s'appelait pas Calvin et ne connaissait personne de ce nom. La lueur d'espoir qui était apparue sur son visage quand il s'était retourné s'était maintenant muée en lueur de désespoir. Dans l'ombre du couloir, il vit ses yeux qui brillaient doucement et sa voix brisa à nouveau le silence, tremblotante. Le Gryffondor entendit tout juste les excuses qu'elle avait bredouillées avant qu'elle ne se jette contre lui, ses yeux déversant les larmes qu'elle devait retenir depuis longtemps, à présent. Cyril fut un peu surpris de cette réaction pour le moins inattendue, mais il posa doucement sa main sur l'épaule de la Serpentarde, dans un geste de réconfort.

" Ca va aller... Pleure un bon coup, tu te sentiras mieux après... "

Comme il se sentait ridicule ! Mais sur le moment, il n'avait rien trouvé de mieux à dire que l'habituel conseil de pleurer de tout son saoul et de ne pas retenir ses larmes, ça ne faisait qu'empirer les choses. Sa main toujours posée sur l'épaule de la jeune femme, il laissa tomber son sac pour poser son autre main sur sa tête, tout en lui murmurant que cela allait aller.

Les chaudes larmes coulaient sur le visage doux de la préfète des Serpentards. Habituellement, elle n’aurait pas enlacé une personne qu’elle ne connaissait pas et surtout elle ne lui dévoilerait pas le sentiment caché qu’elle ressentait justement à l’instant même. C’était une première! Elle avait fermé les yeux, entendant ce que le jeune homme lui disait, de pleurer un grand coup. Mais cela ne faisait pas de bien à la préfète, elle aurait voulu que cela lui en fasse, mais en vint, c’était impossible.

Elle se sentait comme si on lui avait jeté un sortilège impardonnable, elle en avait déjà reçu un, celui de sa propre sœur, sauf que la douleur semblait être plus atroce, maintenant. Elle ne sait pas pourquoi cela était si pire, mais elle savait que désormais, maintenant, plus rien ne sera comme avant, plus rien.

Elle sentit que le garçon posa une main sur son épaule, elle eut un frisson. Il avait la main si chaude qu’elle se laissa baigner un instant par cette chaleur intense, si délectable… Des tonnes de souvenirs lui revint à l’esprit, ce qui lui fit sourire. C’était peut-être le jeune homme qui lui avait fait naître se sourire sur ses lèvres humides de larmes. Mais en un seul instant, les larmes s’arrêtèrent, mais une main se posa sur sa tête. Elle put enfin respirer un grand coup, restant enlacer un moment sur le jeune garçon qui l’avait si bien accueillit dans ses bras sans la repoussée! Peut-être ne faisait-il pas encore la différence ou peut-être n’avait-il pas remarqué qu’elle était à Serpentard, mais pourtant, Leya, elle, elle savait connaître la vraie personnalité des personnes. Une personne venant de Gryffondor pourrait autant être sympathique qu’un Serpentard! Ce n’était pas une maison qui faisait la personnalité de chacun, à l’exception de quelque uns.

Lentement, elle se décolla du jeune homme dont le nom restait inconnu. Il avait été sympathique avec elle et n’avait pas du tout repoussé la préfète. Elle mit une main sur son insigne de préfet et la mit dans sa poche, elle ne voulait pas qu’il sache qu’elle était préfète, elle voulait que cela reste secret, pour le moment. Il n’eut pas le temps de voir qu’elle avait caché l’insigne car elle l’avait fais juste avant qu’elle se décolle de lui.

Elle tendit la main, sourire bête aux lèvres et surtout gêné.

- Au fais… Heu… Je m’appelle Leya… Leya Langdon… Pré… Heu Serpentard. Et puis-je avoir l’honneur de savoir votre nom?

Demanda-t-elle, encore plus gêner qu’avant car en un instant elle avait lui dire qu’elle était préfète, peut-être ne s’en rendrait-il pas conte. Elle essuya une larme qui prenait fin au bord de son visage. Elle était toujours restée proche du jeune homme, car celui-ci dégageait une chaleur assez réconfortante.

- Heu… Voulez-vous venir dans une classe vide… Pour discuter… de ce qui c’est passé?

Demanda-t-elle encore plus gêner que la première fois. Il fallait qu’elle puisse s’expliquer et cela lui ferait probablement du bien.

Cyril restait surpris par la manifestation des sentiments de la serpentard, mais sentant qu'elle avait besoin de quelqu'un pour se réconforter, il ne bougea pas, la laissant pleurer de tout son saoul sur son épaule, lorsqu'elle recula un peu, d'elle même. Son regard se posa alors que le visage de la jeune fille, encore tout humide d'avoir pleuré, il était maintenant éclairé d'un léger sourire. A mi chemin entre la gêne et... l'excuse peut-être ? Il n'en savait trop rien. il lui sourit doucement, alors qu'elle se présentait. Leya Langdon, Serpentard venait-elle de dire. Comme à son habitude, il inclina la tête en réponse, puis se présenta lui aussi, à sa demande.

" Cyril Evans, Gryffondor "

Elle savait probablement déjà qu'il était des rouges et ors, son blason étant toujours épinglé sur son col. Mais il préféra le lui dire, la plupart des serpentards vouaient une haine aux Gryffondors, tout simplement parce que ç'avait toujours été comme ça, donc tout le monde pensait comme ça. Beaucoup de gens de sa maison pensait comme ça également. C'étaient des idées qu'il n'aimait que très peu, on rencontrait des gens très sympathique, à serpentard, tout comme on en rencontrait des antipathiques à serdaigle. Il espérait silencieusement que Leya ne ferait pas partie de ses gens qui ne jugent que sur la maison.

Leya se tenait toujours toute proche de lui, alors qu'elle essuyait les dernières larmes qui coulaient le long de son visage. Bien qu'ils se doutait de la raison de ses pleurs, il ne pouvait savoir si ses impressions étaient fondées, mais le sujet semblait si sensible qu'il n'osait pas poser la question. Mais la jeune fille coupa tout simplement court à ses réflexions pour lui proposer de se rendre dans une classe vide pour parler de ce qui venait de se passer. Cyril ne demandait pas mieux, mais ne le laissa pas trop paraître.

Souriant doucement, il prit la main de Leya, dans un geste d'amitié et de réconfort et l'emmena vers une porte, qui s'ouvrait dans une salle un peu sombre, mais qui comportait encore quelques bancs un peu miteux. Après avoir testé la solidité du bois, il s'assit sur un d'eux et reposa son regard sombre sur la serpentard, lui laissant le choix du moment ou il prendrait la parole.

Leya regardait de ses yeux humides le visage du Gryffondor, qui s’était également présenter sous le nom de Cyril Evans. Lorsque la préfète lui proposa d’aller dans une salle vide, il accepta, il tendit la main et prit celle de Leya et l’amena dans une salle de classe. Comme par simple hasard, ils étaient tombés dans une classe que plus aucune matière ne se donnait ici. Plus personnes ne mettaient les pieds ici, paraîtraient-ils que c’était le repère de quelques fantômes!! Mais Leya savait bien que ce n’était pas ici, car en temps que préfète, elle connaissait tous les recoins, et avaient surpris les fantômes jouer avec des cartes!!

Elle s’assit sur un banc usé, il semblait avoir vécu de belle année dans Poudlard, c’était peut-être le temps de le changer. Cyril avait testé la solidité du bois, ce qui donna un sourire sur le visage de Leya. Ses yeux étaient presque plus humides, presque sèche. Elle soupira, elle devait se changer les idées, mais le mal l’emparait. Pourtant, Leya était une fille très bavarde et social, mais cette fois, elle n’avait pas grand chose à dire, en faite, elle avait peur de parler, elle était très gênée, et on pouvait s’apercevoir qu’elle en avait rougit.

- Je…

Le mot sortit mais le reste ne suivit pas, elle avait peur de parler, qu’il soit de ceux que les Gryffondors haïssent les Serpentards ou les Serpentards haïssent les Gryffondors, mais heureusement, Leya n’était pas dans le lot, mais est-ce que Cyril en faisait partit? C’est quand le connaissant qu’elle pourrait en avoir le cœur net.

- J’espère juste que vous n’ayez rien de prévu. Sinon je suis sincèrement désolé.

Demandait-elle excuse en même temps. Elle fixait Cyril droit dans les yeux, c’était son habitude, mais elle, elle parlait toujours en regardant dans les yeux, jusqu’à la longue ont lui disait que cela intimidait. Était-elle si intimidante? Tout en l’observant, elle pouvait remarqué que celui-ci avait de beau yeux .

- C’est étrange… Mais vous me faites penser à quelqu’un… Mais je ne sais pas qui…

Elle mit sa tête dans ses mains, tout en réfléchissant, mais peut-être que celui-ci ne lui faisait penser à personne en particulier ou c’était peut-être la seule chose qu’elle avait trouvé à lui dire. Elle voulait changer de sujet, faire connaissance et ne pas parler de ses malheurs, sinon elle aurait pu écrire un roman.

- En faite… Je n’ai pas vraiment envie d’en parler… Je me sens trop idiote de vous avoir abordé comme cela, mais c’était plus fort que moi. Et vous m’avez fait du bien, je vous remercie…

Dit-elle en souriant d’un sourire charmant. Elle s’approcha de lui et donna un bisou sur sa joue, c’était une façon de le remercier.

- Merci Cyril…

Elle se rassit.

- Ah fait, on a qu’a recommencé notre rencontre!! Je m’appelle Leya K. Langdon, je suis en sixième année et je suis préfète de Serpentards. Et vous? Parler moi de vous!

Assis sur un banc, il regarda Leya s'asseoir sur un banc elle aussi, une expression d'incertitude sur le visage. Silencieux, le Gryffondor lui laissait le choix de parler, ou de ne pas parler, les mots ne se prononçaient pas toujours avec évidence, et le moment qu'on croyait être le bon ne l'était pas toujours. Son regard se tourna vers Leya, quand un unique mot parvint à sortir de sa bouche, son visage était sec maintenant, sous les larmes qui avait disparu, bien que ses yeux gardaient encore un peu les marques de ses pleurs. Le petit sourire et le rougissement qui éclairèrent son visage à la suite du "Je" la firent paraître sous un tout autre jour aux yeux du Gryfffondor.

La phrase qu'elle prononça après, n'avait plus aucun rapport avec la raison qui avait mené les deux élèves dans cette classe, mais il ne s'y opppsa pas. D'un signe de tête, il nia le fait d'avoir quelque chose de prévu, outre le fait de remonter dans sa salle commune, mais ça, ce n'était pas très important. Ce qu'il releva le plus, par contre, c'était la façon dont il s'adressait à lui. La Serpentard avait à peu près le même âge que lui, et il ne comprenait pas la raison de ce vouvoyement.

L'hésitation qui s'emparait peu à peu de lui, s'accentua encore avec la ressemblance qu'il semblait avoir avec quelqu'un aux yeux de Leya. Pourtant, dans son regard, quelque chose lui disait qu'elle essayait juste de mettre de la distance entre le présent et la façon dont ils s'étaient rencontrés, une dizaine de minutes plus tôt seulement. Cyril releva alors les yeux, pour s'accrocher directement au regard que Leya posait sur lui. Elle parlait tout en le regardant dans les yeux, de son regard sombre et un peu mystérieux. Il garda lui aussi, son regard posé dans le sien, quand il hocha la tête à l'annonce qu'elle venait de faire, ne souhaitant pas expliquer ses raisons. Peu après, elle se leva, pour le remercier d'un bisou sur la joue, qu'elle accompagna de la proposition de recommencer leur rencontre. Ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose, après tout. Sans attendre son assentissement, elle se représenta d'une voix chaleureuse, ce qu'il fit lui aussi, sans attendre.

" Cyril Evans. Je suis en cinquième année à Gryffondor. Et heureusement pour ma maison, je ne suis pas préfêt... Mon caractère un brin irresponsable et avec une tendance à enfreindre les réglements en est peut-être la cause... "

Il s'était re-présenté d'une voix chaleureuse et amusée, il voyait maintenant la Serpentard sous un jour tout à fait nouveau, et il souhaitait que ce soit le cas pour elle aussi. Non pas qu'il regrettait la façon dont il avait réagit, mais il se présentait plus souvent comme quelqu'un d'un peu irresponsable, toujours le sourire aux lèvres et très social, plutôt qu'un guérrisseur de coeur. Encore fallait-il croire qu'il n'était pas trop mauvais dans ce rôle, puisque beaucoup se confiait à lui quand ça allait mal...

" Pour ce qui est de moi... Je suis joueur de quidditch depuis toujours, bien que je ne me soit pas présenté pour entrer dans l'équipe de Gryffondor cette année, je loupe souvent les cours et je bosse comme un forcené à la bibliothèque pour rattraper ce que je manque et... toi ? "

Il faillit dévoiler un aspect de sa personnalité que bien peu connaissait, mais il se retint. Il n'en avait pas honte, mais c'était son jardin secret, et il fallait le mériter pour le découvrir...

Leya observait de ses yeux de couleur amande qui changeait parfois selon son humeur de couleur verte. C’était assez magique. Ce qu’elle préférait chez une personne, c’était le regard de celui qu’elle regardait. Parfois quand Leya était en colère, son regard était si différent qu’on aurait juré qu’elle lançait des poignards qu’avec la force des yeux! Un sourire éblouissant parvint sur les lèvres sèches de la préfète, qui se les humidifia car cela allait finir par lui faire mal.

Cyril se présenta et un petit sourire amuser sur son visage apparut. Ce qui fit également sourire Leya. C’était comme si le soleil venait de se lever et que la nuit venait enfin de se mettre fin. Elle le voyait aussi d’un nouveau jour. Quoi que le rencontre, venait de dix minutes et elle ne le connaissait pas spécialement ! Cyril lui dit qu’il était un joueur de quiddich, Leya elle, était l’attrapeuse des Serpentards et elle avait réussi à faire gagner son équipe aux matchs de Serdaigle contre Serpentard.

- Moi!! Je suis l’attrapeuse de Serpentard, une préfète réputé! Nann je blague!! Je suis très maladroite à mes heures!! Moi aussi je travail fort dans mes cours, déjà que je devrais être en septième année. L’an passé j’ai manqué une partie de l’année scolaire, car il s’est passé quelque chose que seul moi et ma sœur Eva sachons. Mon vrai prénom c’est Leya Kanokota, mais cela restera entre nous!

Sa dernière révélation elle avait parlé tout bas, comme pour lui dire qu’elle ne voulait pas que cela se sache, mais c’était juste une petite blague, il avait du comprendre le sens de la phrase. Tous le long de son récits elle l’avait fixé dans ses yeux et la lueur qui se tenait était si brillante que cela Leya ne pouvait pas lui avoué qu’il avait un très beau regard.

- J’adore ton regard… Il est perçant, cela en est presque magique…

Elle le fixait toujours, son regard encré dans le sien, elle pouvait presque s’y noyer. Elle avait dit sa phrase d’un ton amical, mais sincère. Un sourire lui parvint au visage, un sourire qu’elle confiait qu’à ses amies. Elle avait presque oublié son drame qui s’était produit quelques minutes plutôt. Et pourtant, Leya était toujours de celle qui profitait de la vie pleinement. Cyril lui dit qu’il ne respectait pas les règlements, tout comme Leya avait d’être préfète.

- Oh!! Il ne faut pas dire cela à un préfet! Mais ne t’inquiète pas! Si un jour je te vois en plein délit, je ferai comme si je n’avais rien vu!! Ou j’irai m’amuser avec toi!

Dit-elle amusé. Elle lui sourit, son chagrin semblait avoir disparut, mais peut-être c’était parce qu’elle venait de faire une connaissance d’une personne assez aimable et elle l’aimait bien, car après tout, il était un Gryffondor et Leya semblait avoir une attirance bizarre à se trouver des amies de cette maison! Elle fouilla dans sa poche, et remit son insigne de préfet, au début elle ne voulait pas lui dire qu’elle en était une, mais il le méritait bien. Et de toute manière, un jour ou l’autre, il l’aurait vu en pleine action!

- Je ne voulais pas te le dire que j’étais préfète, souvent les personnes jugent mal les préfets, surtout ceux de Serpentards!

Elle se mit encore une fois à le scruter des yeux, tout son physique, car jusqu’à maintenant elle n’avait regarder que ses yeux, il était quand même assez mignon!! Remaqua-t-elle!

Cyril écouta silencieusement la présentation de Leya. Il était perturbé par son brusque changement d'attitude. Elle était si différente ! Le changement lui allait bien, d'ailleurs. Pour la première fois, son regard quitta les yeux sombres de la préfète pour se promener sur son visage entier, puis il élargit petit à petit sa vision des choses. Ses longs cheveux noirs contrastaient avec sa peau claire et lui donnait un charme tout particulier. Il lui sourit doucement, reposant son regard dans celui de Leya, qui était aussi fixé sur lui.

Son ton était devenu énigmatique pour sa dernière phrase, mais la lueur amusée qui brillait dans son régard lui laissait un doute sur le réel besoin de taire cette information. Pourtant, ne voulant pas faire de gaffe, il se promit de ne pas le répeter à d'autrs. Ne savait-on jamais... Les yeux de la serpentard ne quittait pas les siens, pour un peu, il en aurait été intimidé. Et la phrase qu'elle dit doucement le fit sourire, doucement aussi.

" Magique ? Peut-être pas sans raisons... "

Il avait dit ça d'un ton un peu amusé, mais son regard contredisait totalement ses dires, il avait été touché par le compliment, qu'il savait sincère. Il aurait pu dire à Leya, qu'elle aussi, avait de très jolis yeux, mais son seul compliment resta dans le regard qu'il lui adressait. Ces mots, il avait toujours eu du mal à les exprimer, et la rareté où il les prononcait montrait toute la sincérité qu'il y avait dans ces mots, pourtant si simples.

" Si tu ne m'as jamais vu enfreindre les règlements, je peux même te le dire, que tu n'aurais rien contre moi... "

Il avait rit doucement aux paroles de Leya, et y avait répondu sur le même ton. D'une main, elle sortit son insigne de préfête et le ré-éplinga à son chemisier. Au regard interrogateur, elle lui exprima ses raisons. Il sourit, à ses paroles, et sa réponse était parfaitement sincère.

" Je trouve ridicule les jugements que l'on porte sur les maisons. Je m'entends avec des gens de toute les maisons, et malgré les haines presques traditionelles, je m'entends même mieux avec les Serpentards qu'avec les autres. "

Toujours en le regardant, car le regard du Gryffondor la tracassait, c’était un regard mystérieux dont Leya préférait. Elle était devenue presque souriante, peut-être était-ce le fait qu’elle était avec quelqu’un de bien en se moment. Elle se sentait si bien désormais, elle ne voulait pas que cela se termine, car son nouvel ami était une perle rare! Elle lui souriait tout d’un sourire autant charmeur!

Lorsqu’elle lui avoua qu’elle adorait son regard, celui-ci contenta de répondre " Magique ? Peut-être pas sans raisons... ", mais elle ne comprit pas ses dires ! Mais peut-être ne devait-elle pas comprendre ! Elle eut un petit rire, toujours en encrant son regard dans le sien, c’était comme si dans la pièce il n’y avait que son regard qui lui importait, même si ce n’était pas le cas, car c’était la personne en entier.

Tous le long, il semblait gardé son calme, et il avait une voix mémorable qui fit sourire la préfète des Serpentards, c’était peut-être le seul qui était capable de faire naître un sourire sur son visage depuis le temps. Elle connaissait Cyril depuis que 20 minutes, et dès la, elle pouvait savoir qu’une belle amitié pourrait existés, elle en avait besoin d’amis et lui, semblait être quelqu’un de bien.

Il lui dit que si elle le voyait durant qu’il enfreindrait les règlements elle n’aurait rien contre lui. Puis après lorsqu’elle remit son insigne de préfet, il lui avoua qu’il trouvait sa nul les jugements sur les maisons.

- Regarde-moi !! Je suis bien sortit avec trois Gryffondors ! Il n’y a aucun mal d’être amis avec un Gryffondor, un Poufsouffle ou bien un Serdaigle ! Une maison ne fait pas la personnalité d’une personne !! Sinon je ne t’aurais pas adressé la parole, ce qui aurait été une grave erreur de ma part !

Avoua-t-elle en le fixant dans son regard si magique ! Au moins, c’était déjà bien, il ne jugeait personnes pour sa maison ce qui le fit monter dans l’estime de Leya. Un procédé qu’elle avait, lorsque quelqu’un lui fit quelque chose de mal, c’était comme s’il déboulait l’escalier qu’il fallait monter ou bien la montagne. Et lui, Cyril, était déjà bien haut ! C’était souvent les Gryffondors qui étaient les mieux placés !

Une mèche lui tomba sur le nez, elle la replaça à l’aide de sa main gauche. Elle était en face de Cyril et la mèche lui cachait la vue de celui-ci. Ce n’était pas très pratique pour pouvoir l’observer. Lorsqu’elle laissa retomber sa main, elle toucha celle de Cyril, elle eut un petit rougissement, car cela n’était pas voulu. Elle se mordit la lèvre inférieure, un tic qu’un de ses amis avaient.

- Ah… Heu… Je les frôler sans faire exprès !

S’excusa-t-elle en enlevant rapidement sa main, son visage était maintenant rougit et son regard n’osait plus aller dans celui du Gryffondor.

Cyril sourit quand la préfète lui avoua qu'elle était sortie avec trois Gryffondors déjà, tout de même, c'était chose rare chez les Serpentards. Comme lui, elle n'attachait pas d'importance aux maisons, ce qu'il la fit monter dans l'attachement qu'il éprouvait peu à peu pour elle. Dans son regard, il voyait la lueur qui s'était rallumée, qui montrait maintenant la vraie Leya, une fille sympathique et attachante. Elle avait entièrement raison, si elle ne lui avait pas adressé la parole, ou si lui l'avait ignorée, ils auraient tout deux perdus la promesse d'une amitié à naitre. Et d'une belle amitié, qui plus est.

" Une grave erreur, en effet... "

Il avait dit çà, presque dans un murmure, son regard encré dans le regard de Leya, le regard de Leya encré dans le sien. Depuis 20 minutes, ils étaient passé par tant de sentiments différent, que le Gryffondor avait l'impression de la connaître depuis un moment déjà, bien qu'il se doutait qu'il avait beaucoup de choses à apprendre sur elle aussi. Il décrocha son regard de ses yeux, quand une de ses longues mèches brunes fit la rebelle pour tomber devant les yeux de la verte et argent, et couper leur conversation silencieuse. Il jeta un oeil du côté de la porte qui donnait sur le hall, qui était légèrement entrebâillée, quand il sentit un contact sur sa main droite, il tourna rapidement la tête, pour voir la main de Leya revenir vers elle, et sa propriétaire rougir. Il sourit gentillement, quand la Serpentarde bafouilla des excuses gênées.

" C'est pas grave... "

Il avait à nouveau parlé dans un murmure, l'atmosphère était particulière maintenant, la salle de classe désaffectée n'était plus emplie de leurs rires et leurs voix enjouées, mais plutôt de paroles murmurées et surtout d'une conversation par le regard. Un instant, il voulut reposer sa main sur celle de Leya, mais elle l'avait ramenée sur ses genoux, et tout de même, il la connaissait à peine... Un silence un peu gêné planait entre les deux adolescents. Cyril cherchait un sujet de conversation, quelque chose, pour relancer le tout, mais pour une fois, rien ne lui venait à l'esprit. Histoire de faire quelque chose, il se leva, et alla fermer la porte qui s'était un peu plus ouverte, sous un courant d'air. Une fois cela fait, il se tourna vers Leya, et lui dit, tout en allant se rasseoir près d'elle.

" Histoire de rester au calme...Même si je doute qu'on croise quelqu'un à cette heure-ci... "

Leya regardait Cyril en ayant toujours son air gêné. Sa peau rougit devint à la couleur normale lorsque celui-ci dit que ce n’était rien. Elle se sentait assez mal à l’aise, mais ne voulait pas le lui montrer, car elle était bien ici, dans cette classe vide avec Cyril. Lui aussi lui avait dit que cela aurait été une grave erreur s’ils n’étaient pas connus. Et si Leya ne l’avait pas abordé ainsi, peut-être l’aurait-elle fait un autre jour?

Cyril se leva, la préfète se demandait pourquoi, mais il se dirigea vers la porte entre-ouverte et la ferma. Un courant d’air se fit sentir et Leya eut un frisson qui la fit rire. Il revint s’asseoir prêt d’elle, et lui expliqua pourquoi il l’avait fermé. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la préfète. Déposant sa main sur le bois usé, proche de celle du Gryffondor!

Il semblait ne pas avoir de sujet de conversation. Habituellement, les sujets de Leya s’avéraient toujours être les mêmes, elle n’était pas douée pour trouver les sujets. Du coin de l’œil, elle se mit à observer Cyril, mais retourna sa tête pour lui accorder un petit sourire rien qu’à lui. Un vent dans la salle parcourait, depuis que Cyril avait fermé la porte, mais c’était mieux ainsi, car au moins, personne ne pourrait entendre leur conversation! Car Leya n’aimait pas ceux qui se faufilent partout et qu’ils entendent tous sur tous. Malgré que pas beaucoup de personnes aiment se faire épier!!

La préfète, qui avait retourné sa tête vers Cyril le fixait encore une fois dans son regard, il en avait un si beau que s’en devenait presque enivrant. Elle essaya de trouver un sujet à parler, car le silence commençait à ne plus se faire rare et Leya aimait bien parler! En cherchant, elle passa une main dans ses cheveux, à son habitude il était raide, mais cette fois-ci elle les avait ondulés, ce qui lui donnait un autre charme! Observant Cyril à ses côtés, ces cheveux à demi-court lui allait plutôt bien!

- Hmm… Le vent parcourent la pièce, il est frisquet! Tu me réchauffe!?

Dit-elle en plaisantant. Pourtant lorsqu’elle avait dit cela sa voix restait la même, toujours une vois calme. Peut-être avait-elle de la sincérité! À lui de voir! Leya fut elle-même surpris par sa phrase, pourtant, elle n’aurait jamais dit sa, mais pourquoi cela avait-il filé?

Quand il avait poussé la porte, pour la fermer complètement, cela avait créé un courant d'air plus grand qu'il ne l'avait prévu, et la pièce s'était considérablement rafraichie. Toujours assis, silencieux, aux côtés de Leya, il frissonna doucement, tout en cherchant toujours un sujet de conversation, son regard revenant de temps en temps vers la Serpentarde. Elle aussi, gardait le silence, son entrain avait peu à peu disparu. Il se sentait idiot, assis là, juste à côté d'elle, sans rien dire, sans rien faire. Mais, en même temps, il ne la connaissait que depuis une demi heure...

Son regard finit par se reposer sur Leya, et surtout, dans son regard. Elle frissonnait, elle aussi, le courant d'air soufflait toujours un peu dans la pièce, à son grand étonnement, puisqu'il n'y avait ni fenêtre, ni porte ouverte. Il haussa les épaules, on était dans une école de magie, après tout. Son pull était posé négligemment sur ses épaules, il hésita à le renfiler, mais se dit que la laine lui tiendrait surement un peu trop chaud que nécessaire. Tanpis, il ne faisait pas froid, après tout, juste pas chaud. Enfin, le silence fut brisé, par la voix de Leya. Voix enjouée qui attira de suite l'attention de Cyril. Sa demande le fit frémir, mais il sourit tout de même.

" Tu veux mon pull ? "

Il avait dit ça gentillement, malgré la sensation un peu désagréable qu'il ressentait, il se méfiait un peu de la suite tout de même. Pourtant, sans attendre sa réponse, il se leva et dénoua son pull, qui était attaché de ginguois sur ses épaules, pour le poser sur celles de la préfète. Après avoir fait cela, il ne se rassit pas, préférant rester face à la préfète, son regard, qu'elle semblait tant aimer plongé dans le sien.

" Ca va mieux comme ça ? "

Il lui sourit doucement, fouillant son esprit pour trouver un sujet de conversation qui ne serait pas trop banal. Le courant d'air soufflait toujours, il le ressentait plus maintenant, qu'il n'avait plus son pull sur les épaules, mais cela lui était égal. A choisir, il préférait se savoir à l'infirmerie, plutôt que Leya. Ou tout autre personne d'ailleurs. Il avait déjà du y faire plusieurs séjours, et il savait d'expérience, et tant qu'il le pouvait, il évitait cette expérience au plus de personnes possibles. Enfin, il eut une idée et reprit la parole d'un ton mi-amusé, mi-taquin.

" Dit, tu n'avais rien à faire toi ? Parce que je te garde ici dans cette classe, mais je veux pas te cloîtrer en ma compagnie ... "

Ses yeux ardents de brillance, la préfète des Serpentards regardait toujours Cyril d’un regard assez mystérieux, on aurait pu croire qu’elle aurait voulu se noyer dans le sien tellement qu’il était si magnifique. Elle le connaissait depuis quelque peu, mais elle savait déjà qu’elle pourrait vivre de merveilleux moments avec lui!! Lorsqu’elle lui demanda de la réchauffé celui-ci lui demanda si elle voulait son pull, avant même qu’elle ne puisse s’objecter, il se leva pour l’enlever et l’enfiler à la préfète. Le pull contenait le parfum du Gryffondor ce qui fit naître un sourire chez Leya, même si elle se sentait mal à l’aise, maintenant. Elle rougit, car elle ne voulait pas qu’il ait froid. Elle ne voulait pas qu’il tombe malade par sa faute.

- Non! Je ne veux pas que tu ais froid!

Dit-elle en se leva pour s’objecter, mais celui-ci semblait y tenir. Elle se rassit, croyant que le Gryffondor le ferait aussi, mais il ne prit pas la peine de se rassir à ces côtés, elle se demandait pourquoi. Car elle aimait bien la chaleur qu’il dégageait quand elle était à ses côtés. Et aussi le parfum qu’elle pouvait humer secrètement! Mais ça, cela devait rester secret! Cyril semblait être un garçon si attentionné, elle se tardait d’en connaître plus. Mais celui-ci lui demanda si elle avait quelque chose à faire, car celui-ci la retenait ici!

- Bah si j’ai quelque chose à faire!!

Elle lui laissa aller le doute dans son esprit, mais lorsqu’elle continuera sa phrase il comprendrait. Mais elle voulait laisser le doute dans sa tête, c’était plus amusant comme cela. Elle espérait que celui-ci comprenait ou elle voulait en venir. Elle lui sourit, lui laissant croire ce qu’il voulait, mais cela n’avait qu’un seul sens ou peut-être plusieurs? Sait-on jamais!

- Je suis avec toi!

Finit-elle sa phrase. Un sourire ornait sur son visage doux et pâle, elle se leva pour pouvoir être à la même hauteur que Cyril. Il devait avoir froid et Leya se sentait plutôt mal à l’aise. Elle s’approcha de lui pour aller l’enlacer, comme cela, lui aussi pourrait profiter de la chaleur qu’elle dégageait maintenant. C’était assez bizarre, mais elle aimait bien le contact qu’elle avait avec lui!! Ce n’était pas comme la première fois en faite, celle ou elle l’avait abordé d’une autre façon peut abordable.

- Je ne veux pas que tu ais froid moi!

Dit-elle en murmurant dans son oreille.

Le regard de Leya était de plus en plus pénétrant, alors qu'elle gardait les yeux plongés dans les siens. Alors qu'il posait son pull sur les épaules de la préfète, elle protesta doucement, ne voulant pas qu'il prenne froid à cause d'elle. Il sourit et la repoussa quand elle fit mine de retirer le pull et le lui rendre. Elle semblait surprise de le voir rester debout, près d'elle, son regard afficha une petite lueur de déception, pendant un très court instant. Lançant à nouveau la conversation, pour briser un peu le silence, la réponse de la Serpentarde le dérouta un peu, tout de même...

Elle laissait soit durer le suspense, soit elle lui faisait bien comprendre qu'elle avait vraiment autre chose à faire que rester là, en pleine nuit, avec lui. Il était devenu troublé et hésitant, mais ne le laissait pas paraitre, car une lueur dans le regard de Leya lui disait que la première solution était peut-être la bonne et si elle avait vraiment eu quelque chose à faire, elle aurait pu quitter la salle depuis longtemps. Cependant, il resta troublé jusqu'à ce qu'elle finisse la phrase qu'elle avait laissé en suspens. Sa seule envie d'activité, semblait-il était de rester ici, avec lui.

Quand elle eut parlé, un sourire un peu taquin illumina son visage, sourire qui fut bientôt contagieux au Gryffondor, puisqu'il sourit lui aussi. Il fit un pas en arrière, quand la préfète se leva. Non par répulsion, ou par envie de mettre une distance entre eux, juste pour la laisser se lever à son aise. Pourtant, quelque chose qu'il n'avait pas prévu, se passa. Leya s'approcha de lui, pour l'enlacer et lui murmurer à l'oreille qu'elle ne voulait pas qu'il aie froid. Cyril soupira doucement, l'étreinte lui rappela un instant, furtivement, leur rencontre, dans le couloir et ses pleurs. Mais là, la situation était toute différente...

Sans brusquerie, avec douceur, il repoussa doucement la serpentarde. Son pull ne lui tenait pas beaucoup plus chaud quand il était là, puisqu'il était juste posé sur ses épaules, alors qu'il avait vu Leya frissoner à plusieurs reprises. Cyril était quelqu'un de sensible, et il ne s'engageait jamais après seulement une demi heure. Il appréciait Leya, mais il ne voulait pas laisser les choses aller trop vite. Il restait fidèle à lui-même, et se rendit compte des erreurs qu'il avait surement faite, depuis une demi heure, poussant Leya à se rapprocher de lui de cette façon. Son regard montrait à la préfète ce qu'il ressentait, il ne voulait pas la blesser, mais craignait ce qui pourrait se passer s'il ne se connaissait pas assez. A quelques pas de Leya, il restait près d'elle, indécis, guettant sa réaction.

Leya se sentit repoussé tout doucement de l’étreinte du garçon. Elle n’avait pourtant eut aucune pensé! Mais peut-être que celui-ci avait pensé autrement. Elle avait l’impression qu’il se sentait mal à l’aise maintenant. Elle pensait qu’elle n’aurait pas du faire sa, car maintenant, il s’éloignait. Puis elle recula aussi pour lui donner de l’espace. Elle restait proche de lui, mais elle aussi devenait mal à l’aise.

- Est-je fais quelque chose de mal?

Demanda-t-elle, sa voix brisant le silence qui venait de s’installer entre eux. Elle regardait tout autour d’elle, elle ne voulait plus croiser son regard, car a présent elle croyait que c’était elle la fautive. Elle attendait impatiemment sa réponse, sans le montrer qu’elle était devenue mal à l’aise. Après tout, elle l’avait enlacé seulement pour qu’il puisse bénéficier de la chaleur lui aussi!

Le doute s’installait dans son esprit, comme elle avait laissé faire avec Cyril deux minutes plutôt. Cela faisait maintenant quarante minutes qu’ils avaient fait connaissances. Et Leya en avait vu de toute sorte, et attendu de toute sorte de rumeur, comme certains élèves qui couchaient le premier soir d’une rencontre! Mais ce n’étaient pas le cas de Leya.

Elle ignorait maintenant ce qui avait poussé Cyril à la repoussé, mais Leya pensait qu’il voulait qu’elle parte ou qu’il voulait partir, cela restait assez confondant, mais la préfète ne voulait pas avoir cette pensés dans sa tête. Elle soupira se retournant vers le banc. Elle était maintenant de dos à Cyril, c’était le seul moyen de ne pas croisé son regard.

- Tu veux que je m’en aille?

Demanda-t-elle dans une voix pleine d’amertume. Elle n’osait plus se retourner vers lui, car maintenant, elle avait peur de revoir ce regard avec cette lueur si brillante dans ses yeux. Peut-être ferait-elle mieux de partir et de remettre cela à plus tard. Mais si elle partait maintenant, peut-être manquerait-elle quelques choses. Peut-être ne manquerait-elle de s’amuser si elle partait maintenant.

Même avec le pull de Cyril, le vent semblait y accéder à l’intérieur, car elle avait quand même des frissons. Elle se sentait encore plus mal à l’aise avec son pull. Elle l’enleva et se retournant vers Cyril et le lui tendit.

- Je n’en ai pas besoin… Garde... Une petite grippe ne me tuera pas. J’en ai vêcu des biens pires. Mais je ne veux pas que toi tu l’attrape.

C’était bizarre, car cette fois-si elle ne l’avait pas observé une seule fois, elle restait la tête baissé, n’osant plus la relever…