L'arrivée [Leya]

Un grand homme devant les deux grosses portes d'entrée, deux valises à la main, aucun sourire au visage. Un nouveau que personne ne connaissait. Le maudit choixpeau l'avait envoyé à Gryffondor. Selon ses pairs, c'était la maison des personnes dites courageuses. À cette pensée, il en riait presque. Comment ce maudit chapeau avait pu dire que lui, François Roy-Lamarche, ressemblait à ces Rouges & Or. Juste à y penser, il en vomissait presque. Des amis de ses parents, leurs avaient conseillé Serpentard. Tous ceux qui sortaient de cette maison réussissaient bien plus facilement dans la vie que tous les autres. Évidemment, il fallait être de sang pur. Ceci, François le comprenait très bien. Alors pourquoi le bout de tissu parlant l'avait envoyé dans la maison ennemie? Il devait sûrement être proche de la retraite! Même à ça, ses parents lui avaient déja envoyé une lettre aux directeurs et directrices de l'école pour qu'on le déménage chez les Serpentards.

Le nouvel élève laissa tomber ses valises et regarda les alentours. Ça l'avait l'air vieux et il n'y avait personne. Rien de très réjouissant pour améliorer son cas. Il laissa échapper un de ses longs soupirs interminables et il se tapa dans les mains. Comment trouver son chemin? Il ne savait même pas où était situé son dortoir. François était mal pris. Certains élèves passaient en le dévisageant. La réaction normale envers un nouveau sûrement. Peut-être que les anglais réagissaient ainsi. Pour sa part, il n'aimait pas trop ce pays. Toujours pluvieux et en plus, il n'avait pas encore trouver de belles filles.

-Ça va être une longue année, dit-il sans émotion dans sa voix ni dans ses expressions faciales.

Il regardait les étudiants passés, une face de dégoût au visage. Jusqu'au moment où il aperçu une jolie fille. Il la siffla au loin. Celle-ci s'était légèrement tourné vers lui. Avec un de ses plus grands sourires, le nouvel élève l'approcha. Il se bomba le torse et la regarda avec son air de dragueur.

-Tu peux m'aider, je crois que je suis perdu, finit-il par dire, encore le même sourire au visage.

**Celle-ci, elle finit dans mon lit**

Hj 1: Les ** sont mes pensées

C’était une longue journée et le pire c’était qu’elle venait tout juste de commencer, la préfète des Serpentards, Leya s’ennuyait. Elle n’avait pas réussi à trouver Eva, car elle avait des tonnes de choses à lui dire. Et puis, elle n’avait plus de petit ami, elle avait perdu Calvin par sa faute. Elle sortit de la salle commune des Serpentards, sourire aux lèvres, elle allait peut-être faire des conneries, après tout, elle n’en avait rien à faire. Elle s’ennuyait à mourir ce jour là.

Elle monta les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée, elle arrivait des cachots, fallait bien qu’elle monte si elle voulait aller à l’extérieur. Elle regardait des élèves qui faisaient semblant s’amuser, ceux-ci s’amusait a lancer le ballon dans le couloir, ne savait-il pas que c’était dangereux? Leya allait pouvoir les sanctionner, évidemment, ils étaient des Gryffondors. Elle leur fit dégonfler le ballon et les poussèrent à l’extérieur en leur redonnant. Elle se rendit au hall. Mais elle se fit interpeller par quelqu’un. Elle se retournait vers celui-ci, c’était un garçon plutôt mignon. Il lui demandait de l’aide, elle regardait son blason : Gryffondor. Il fallait bien qu’elle tombe sur un Gryffondor. Les plus mignons garçons se trouve-t-ils tous dans cette maison?

- Bien sur… Vous cherchez la salle commune des bouff… Heu Gryffondor?

* Pauvre lui, je le plains…*

Pensa-t-elle, un sourire aux lèvres. Si elle avait été envoyée à Gryffondor, le choixpeau aurait probablement été jeté au feu et plus personne en aurait entendu parler. Le choixpeau était-il brûlable? Elle sourit au Gryffondor d’un sourire assez craquant.

- Au fait. Je m’appelle Leya Langdon.

François fut content. Elle ne l'avait pas envoyé balader, donc ces techniques de dragues fonctionnait à la merveille. Il continuait de sourire à la jeune fille. Cette dernière avait regardé son blason avec un drôle d'air. Ces Gryffondor devait vraiment être des lavettes pour être autant apprécié. Il grogna légèrement et leva les yeux au ciel. Cette fois-ci, il ne lâcha pas de soupirs interminables. Il voulait quand même rester poli devant cette charmante étudiante. Il regarda alors à son tour, le blason de l'inconnue; Serpentard! Damn it, comme dirait ses anglais. Il enviait tellement cette jolie fille. Celle-ci allait lui montrer le chemin de sa salle commune. Elle avait même failli appeler les élèves de sa maison, des bouffons! Elle avait le sens de l'humour en plus. Il adorait de plus en plus cette jeune adolescente.

-Vous alliez dire bouffons, si je ne me trompe pas? dit-il avec un grand sourire.

Il continua à lui sourire. À la suite de cela, elle se présenta. La Serpentarde s'appelait Leya Langdon. Il trouvait son nom très jolie et ne manqua pas de lui dire.

-Leya? J'adore votre nom demoiselle. Pour ma part, je m'appelle François Roy-Lamarche, nouvel élève de 6ième année avec "les Bouffons" dit-il avec son accent français.

Leya regardait le Gryffondor, il semblait peut-être être comme tous les Rouges et Ors, gentil et amical. Mais peut-être que lui ferait exception au terme. Elle l’espérait. En plus, il semblait vouloir commencé le jeu de la drague, s’il commençait cela ne se terminait point jamais. Un sourire apparut sur les lèvres de la préfète lorsque celui-ci demandait si elle allait appeler bouffon lorsqu’elle avait repris son mot. Son sourire voulait dire oui, mais après tout, elle était honnête et la rivalité Gryffondor / Serpentard ne dataient d’hier.

- Effectivement…

Dit-elle sur une petite voix presque censurée. Elle souriait à ce Rouge et Or, elle s’en approcha dangereusement, gardant toujours sa limite faut dire. Elle se présentait à celui-ci et il ne tarda pas à le faire de lui-même. Elle figea à son nom. François. Ceci lui fit rappeler le François de Gryffondor qu’elle avait aimé 5 ans auparavant, ils avaient été ensemble pendant plus d’un an, voir deux. Calvin cela dura quelques mois, les relations de Leya n’était pas très longue. Elle finit par défiger et sourit à ce François. Tous les François étaient donc de Gryffondor? Il reprit donc le surnom que les Serpentards donnaient aux Gryffondors, elle eut un sourire. Elle sourit au compliment qu’il lui faisait à son nom.

- Merci. Le vôtre est bien aussi. Enchanté François.

Dit-elle en le fixant d’un regard charmant que personne n’aurait pu résister.

- Mais dite-moi, vous n’aimez pas les Gryffondors?

Elle faisait allusion car celui-ci les appelait aussi les Bouffons. Quel qualité des Gryffondors avaient bien-t-il pour avoir été envoyé à cette maison?

Le sourire de la Serpentarde avait charmé le nouvel élève. Il était si beau et à la fois, si étrange. Quand celle-ci s'approcha de lui, il la laissa faire. Même qu'il continua dans son petit jeu et s'approcha très proche de Leya. Le même sourire dragueur aux lèvres, il lui fit un léger clin d'oeil et lui caressa doucement la main droite, du bout de ses doigts. Il continua de l'écouter tout en ne la lâchant jamais des yeux, tout comme sa main d'ailleurs. Celle-ci le remercia à la suite de son compliment. Elle était polie et c'était une autre qualité à ajouter à la liste de cette charmante Leya. Il l'aimait de plus en plus. Comme si il ne voulait que personne écoute, il approcha ses lèvres de l'oreille à la Serpentarde.

-Disons que ces bouffons n'ont pas l'air d'avoir la classe de certaines Serpentardes. On dirait même que personne ne semble l'avoir, avait-il chuchôté sans gêne.

Il lui envoya un deuxième clin d'oeil tout en gardant son air macho et dragueur à la fois. Il regarda aux alentours et vit qu'il n'y avait pas d'autres élèves. À vrai dire, cela faisait longtemps que personne n'était venu s'interposer. Était-ce un signe ou il commencait à se faire tard? Il voulait bien lui poser la question, mais il y avait une autre question que le français voulait lui poser avant. Cela le brûlait d'impatience, comme dirait son père.

-Êtes-vous célibataire? insista-t-il sur le dernier mot.

Il avait été direct et il n'espérait pas que cela avait gêné sa nouvelle amie. Il n'aimait pas particulièrement ce mot. À vrai dire, il espérait que la jeune femme deviendrait une autre de ses victimes. À cette idée, son sourire se changea. Il allait adorer cette école de sorcellerie...

La préfète regardait le Gryffondor, un sourire sur ses lèvres, celui-ci semblait avoir des airs de dragueur qui tirait un peu sur le macho, dommage qu’il n’ait pas été envoyé à Serpentard. Elle aurait pu le voir plus souvent dans la salle commune, il était maintenant pogné avec les bouffons, Poudlard serait triste s’il n’aimait pas la maison comme il le prétendait. Leya eut un sourire à sa réponse, elle arqua un sourcil. Alors pourquoi avait-il été à Gryffondor?

- Quel dommage, lorsqu’on aime pas une maison, les années peut paraître longue…

Dit-elle en sentait sa main se faire caresser par le dragueur qui se tenait devant elle. Elle eut un sourire, celui-ci finit par lui posé une question. LA question, celle qui trottait dans la tête à chaque mignon garçons qui s’aventuraient. Elle eut un sourire, s’il lui posait cette question, cela devait être parce qu’il était entièrement libre. La chance pour Leya.

- Malheureusement pour moi, et vous?

Demanda-t-elle afin d’être vraiment sur, car certains garçons pourraient être tellement dragueur, comme Tom Kaulitz, elle en avait entendu parlé plusieurs fois de lui et de ses « exploits » si on peut en appeler ainsi. Elle le regardait droit dans ses yeux, un sourire craquant sur les lèvres. Il était bientôt tard, la journée avait réussi à passer. Les élèves commençaient à rentrer. Et Leya devrait faire de même, sauf si celui-ci acceptait de parcourire les couloirs avec elle.

- Une petite promenade sa te dirait?

François continuait de la regarder avec intensité. En quelques minutes, cette jeune femme si charmante était passé d'une inconnue à une obsession. Elle l'avait séduit en quelques regards. Maintenant, il buvait ses paroles comme un saoul boit du vin. À la suite de cette pensée, il arrêta de caresser la main et il la prit doucement dans ses bras. Toujours un sourire de dragueur dans la face, il n'arrêtait pas de la fixer avec passion. Devrait-on appeler cela un coup de foudre? Il s'en foutait pour le moment!

-Certainement, c'est pour ça que j'ai fait une demande pour rejoindre les rangs des Serpentards, fit-il en lui faisant encore un clin d'oeil.

Il la garda dans ses bras. Il aimait bien ce moment. Il aimait aussi son parfum. Il aimait de plus en plus cette école. Il lâcha son air de dragueur-macho et laissa un François plus sincère. Il attendait la réponse à la fameuse question. Quand il l'entendit dire qu'elle était libre comme l'air, un sourire vint se poser sur ses lèvres. Un sourire comme d'un gamin qui recevait un cadeau à Noël. Sauf que ce cadeau était en chair et en os et vraiment trop sexy! Ensuite, elle lui demanda à son tour, une question. Si il voulait prendre une promenade avec elle. Seul un fou refuserait cette invitation. Son sourire s'agrandit.

-Si cela implique que j'ai le droit de marcher, main dans le main avec toi et qu'ensuite, on finirait la nuit, ailleurs, j'accepte avec grande joie. Mais on ne risque pas de se faire déranger par des élèves bruyants, finit-il par dire en reprenant son air dragueur.

Leya regardait le Gryffondor, celui-ci caressait toujours sa main, mais s’arrêta net pour la prendre par la taille, il la prit dans ses bras avec une douceur, il semblait être précoce comme garçon. Elle eut un sourire amusé. Elle aurait cru qu’il se serait avancé pour l’embrasser, mais celui-ci se contenta de la fixer du regard. Il lui avoua avoir fait une demande afin de changer de maison, elle eut un petit sourire. Peut-être que cela serait mieux, mais est-ce que les filles se jetteraient sur lui comme des fans aimant les stars célèbres.

- J’espère que pour toi que tout s’arrangera…

Dit-elle sur un ton sincère et charmant. Elle lui demandait s’il voulait faire une promenade, celui-ci avait dit une liste de chose à faire pour accepter. Elle eut un sourire, il semblait avoir plusieurs choses en tête. Cela n’allait sûrement pas être si ennuyant que sa, cela prévoyait plusieurs choses amusantes pour la soirée et même la nuit!

- Je veux bien accepter.

Dit-elle en mettant une main sur celle du Gryffondor. Elle avait un sourire sur les lèvres. François semblait avoir complètement tombé sous son charme, et elle aussi d’ailleurs, pas sur le sien mais celui de son interlocuteur.

François ne savait pu quoi dire ou quoi faire. Il aurait voulu que le temps s'arrête. Pour la première fois de sa courte vie, il se foutait des autres filles, de ses parents, de sa vie, il voulait juste entendre trois mots. Même si il voyait de l'attirance dans les yeux de sa nouvelle amie, il ne penserait pas que ces deux "amants" pourraient se rendre dans une relation sincère. Mais pourquoi penser à cela tout de suite? Il était François Roy-Lamarche, le nouvel élève français dragueur. Était-il entrain de tomber en amour avec une inconnue? Était-ce juste de l'attirance ou de l'amour? Il était si mélangé. Il se gratta légèrement la tête, ne sachant plus si il devait rompre ce beau moment de silence ou si il devait se péter un plaisir avec Leya.

-J'aimerais bien prendre une marche avec toi, mais...c'est que...je ne sais plus, soupira-t-il en levant les yeux au plafond.

Il baissa la tête, pour la regarder. Comprendrait-elle son raisonnement? Certainement pas. Il était contre les lavettes amoureux, mais il commençait à devenir comme eux...Les Gryffondor. À cette pensée, il fit une légère grimace. Il regarda encore une nouvelle fois Leya. Cette fois-ci, c'était son côté de gars amoureux qui avait prit le dessus.

-J'aurais préféré que tu restes dans mes bras et qu'on continue à se parler, mais on peut aller faire une promenade dans les corridors sombres de l'école, finit-il par dire après un long silence.

Cette école anglaise commençait à changer François. Peut-être qu'au fond, il était réellement un de ces...Bouffons!

Leya regardait ce François, d’un autre côté, il lui rappelait le François Ducharme qu’elle avait connu, aussi un français, ayant un super accent que Leya adorait entendre. Elle regardait le Gryffondor, dommage qu’il ne soit pas de Serpentard, ils auraient pu se voir à l’intérieur de la salle commune et ils auraient probablement pu faire plus de chose. Nan ne pensez pas louche><. Ils auraient pu être tranquilles des autres élèves. Être seul…

François semblait être sous son charme, Leya semblait l’être aussi. Il lui dit qu’il aimerait bien prendre une marche avec elle. Il la laissa dans un suspense sur un mais. Il avait quelque chose d’autre de prévue? Peut-être bien. Leya elle, n’avait encore rien de prévue, comme à son habitude. Elle restait toujours dans les bras de son nouvel ami, quoi que le monde qui passait à côté pourrait penser qu’ils étaient ensemble, quoi que l’idée ait bien déjà effleuré l’esprit de Leya.

Il lui avoua par la suite, qu’il aurait préféré rester avec elle, en la gardant dans les bras, mais que si elle préférait faire une promenade, il serait partant. Elle eut un petit sourire. Elle fixait le regard de François droit dans ses yeux, un sourire sur ses lèvres. Elle aimerait bien goûté à ses lèvres, probablement délicieuse…

- On peut toujours aussi faire une promenade et trouver un coin ou il n’y a personne.

François souhaitait que Leya comprenne son approche. Même si il avait une réputation de dragueur et de gars soi-disant rebel, avec elle, il ne voulait pas agir ainsi. Il espérait qu'elle apprécie sa demande. Entre temps, certains élèves qui rentraient du parc, les avaient aperçu. Ces bouffons de Gryffondor commençaient-ils déjà à partir des rumeurs? Le nouvel élève souria à ce ragot. C'était tant mieux, peut-être que les deux nouveaux amis avanceraient plus rapidement dans leur relation. Enfin, Leya réagit à son approche. Ces jeunes adolescents avaient été submergé par le regard de l'autre. Son amie lui proposait de faire une promenade et se trouver un coin tranquille. Le Gryffondor aimait bien cette idée et il hocha doucement de la tête pour approuver cette idée.

-J'accepte et je croise les doigts pour qu'on ne rencontre personne, murmura-t-il à son oreille, avant de lui déposer un baiser sur la joue.

Il la garda dans ses bras, encore quelques secondes, avant de se rendre compte de son geste. Avait-il bien agi? Peut-être qu'elle l'avait mal pris? Trouvait-elle ça trop lavette? À toutes ces questions, le français rougit légèrement. Son coeur battait de plus en plus hâtivement. Que devait-il lui dire? C'était un accident? Certainement pas, elle le prendrait pour un connard indécis. En cherchant ces mots, une seule parole sortit de sa bouche.

-Désolé, murmura-t-il sur un ton timide.

Il sacha ces yeux du regard à la Serpentarde...

Leya regardait François, un sourire émerveiller sur ses lèvres brillante. Elle était toujours dans les bras du Gryffondor, elle ne semblait pas vouloir s’en défaire, elle se sentait si bien à l’instant même, que personne n’aurait pu briser ce moment, même le groupe des élèves qui les regardait encore. Ils finirent par partir. François lu dit qu’il espérait qu’ils ne croiseraient personne, un sourire apparut sur le visage de la préfète, elle n’aimait pas se faire déranger, alors elle aussi l’espérait. Il lui déposa un baiser sur la joue, ses lèvres étaient si chaudes.

Après quelques secondes de réflexion, celui-ci s’excusa, avait-elle fait quelques chose de mal? Ou il pensait qu’il en avait fait quelques choses de mal. Mais quoi?

- On ne s’excuse pas!

Elle le regardait un instant et souriait. Elle déposait une main sur sa joue, pour guider son visage pour qu’il regarde dans sa direction, puis elle s’approchait de lui, et déposa ses lèvres sur celle de François. Peut-être allait-il la repoussé ou bien continuer le baiser. Peut-être qu’elle aussi avait eut le coup de foudre. Même si jamais elle ne l’avait cru. Peut-être le destin qui sait.

Elle finit par détacher ses lèvres des siennes, se demandant si c’était une bonne idée. Elle n’allait tout de même pas s’excuser. Elle n’aimait pas s’excuser, c’était ainsi. Des excuses, s’en était assez pour elle. Elle leva le regard vers François.

François ne savait plus trop quoi penser de son geste. Pour lui, il aurait voulu en faire plus, mais il avait penser que Leya n'avait pas aimé son baiser ou tout simplement l'avait trouvé "bouffon", quand il s'était excusé. Par la suite, sa Serpentarde lui disait qu'on ne s'excusait pas. Était-ce un ordre ou une taquinerie? Ensuite, François sentit la douce main de la préfète lui touché légèrement la joue. Juste assez pour qu'il la regarde. Elle souriait faiblement et leurs visages se raprochèrent délicatement et un baiser s'en suivit. C'était chaud, faiblement humide, mais surtout, c'était comme si le français était au...Paradis. Après quelques secondes, les lèvres de Leya se détachèrent et ce petit moment de bonheur s'arrêta peu à peu. Ils se regardaient sans rien dire. Mais où était passer le dragueur? Pourquoi se laissait-il tant séduire?

**Ah et j'envois le dragueur aux oubliettes, pensa-t-il**

-Wow, chuchota-t-il. C'était magique comme premier baiser. Je me demande pourquoi je n'y avais pas pensé avant, au lieu de te donner un simple bec sur la joue.

Il continua de la regarder avec intensité. Il devait dire quelque chose ou au moins agir. Il faisait maintenant nuit et personne ne viendrait les déranger. Elle était préfète chez les Serpentard et si un Gryffondor venait, il n'enlèverait aucun point à François. Ils avaient donc la soirée pour eux tout seul, même plus peut-être. Mais ceci était le côté dragueur du nouvel élève. Il aurait agi ainsi, il y a de cela 1 semaine. Aujourd'hui, il avait dans ses bras, une charmante jeune fille qui, pour une fois, n'éprouvait pas juste de l'attirance. Il ne voulait pas rompre ce moment magique. Il se pencha, alors vers elle.

-Je t'aime, murmura-t-il. Alors, à son tour, il s'approcha d'elle et l'embrassa avec passion.

Leya regardait François, il ne s’attendait pas du tout à se faire embrasser, habituellement, Leya ne faisait pas les premiers pas, mais elle pourrait aussi bien changer un peu. Faire différente. Elle regardait le garçon devant elle, un sourire charmant sur ses lèvres. Elle le scrutait de son regard émeraude, comme si elle voulait savoir ce qu’il pensait à l’instant même. Sa remarque la fit sourire, elle caressait le bras de François, elle était toujours dans ses bras. Il finit par s’approcher d’elle et lui dire qu’il l’aimait. Elle souriait, mais n’était-ce pas un peu trop tôt pour dévoiler leurs sentiments? Leya n’avait jamais été doué dans ce genre de chose à dire. Il s’approcha d’elle et il l’embrassa. Un baiser passionné que Leya lui rendit avec intensité, c’était un merveilleux moments qu’elle passait en sa compagnie.

- Moi aussi… Je t’aime…

Dit-elle, un peu hésitante, mais sincère. Elle prit la main de François et se mit à courir avec lui, jusqu’au temps qu’il arrive dans un coin sombre ou il n’y avait personne. Un tableau, qui n’était pas très bien ajusté était à côté, mais sinon le mur était vide sans aucun autre tableau. Leya ajusta le tableau et un bruit sonore se fit entendre. Une porte s’ouvrit. C’était une pièce secrète, un passage secret. Elle entra en compagnie de François. La pièce était sombre, mais elle s’éclaira par des torches lorsque la porte s’ouvrit. Il y avait un tapis sur le sol, un tapis rouge.

- Tu aime cet endroit? Tu le connaissais?

Dit-elle en se rapprochant de lui et déposa ses bras autour de son coup.