Une lettre importante.

Hélène était dans la volière.

Ses yeux bleus se posèrent illico sur une papier, ou plûtot une lettre, accrochée sur la patte de sa chouette. Hélène se hata, dégagea une Gryffondor sur son passage et, carressant l'oiseau, retira la lettre de ses griffes. Elle attrapa la lettre, et courra en direction des toilettes de mimi, observant d'un oeil intrigué l'écriture qui ressemblait étrangement à celle de son frère. Ryan, qui depuis presque bientot 1 ans, n'avait donné aucunes nouvelles à Hélène. Ils s'étaient disputés.
Elle s'enferma dans une cabine & ouvrit la lettre en déchirant à moitié l'enveloppe qui la protégeait. Elle plongea ses yeux sur la feuille de parchemin ... et s'écroula en sanglots malgré son fort caractère. Ryan, partit en France, avec Mélody. Laissant Hélène seule, seule, seule.

Hélène pleurait, plusieurs larmes tachèrent la lettre. Mais à l'entente d'un toc toc à la porte, elle releva subitement la tête, s'arrêtant brusquement de pleurer. Son regard brillant était perçant. Elle jetta la lettre dans les toilettes, avant de demander sèchement à l'inconnue qui venait de toquer à la porte de la cabine où Hélène demeurait enfermée.

- C'est qui !

C'était sencé être une question, mais sur le coup posée tellemet froidement qu'on aurait crut le contraire. Hélène se colla à la porte, essayant de distinguer le moindre bruit provenant de l'exterieur.

Hélène sécha ses larmes. Elle s'asseya par terre, voyant par dessous la porte une fille assise, contre cette meme porte. Hélène ne dit rien, écoutant chaque parole de la jeune inconnue. Wilden ne savait pas vraiment à qui elle avait à faire. Méfiante elle préféra donc révéler sa maison plûtot que son prénom et son nom eux-mêmes. Après tout, ce n'était peut etre qu'une misérable Gryffondor, qui tout aussi déséspérée, aurait voulu engager une conversation avec, la dite Hélène Wilden. Et de nors jours, mieux faut ne pas confier n'importe quoi à n'importe qui.

- Johanna de quelle maison ?

Demanda Hélène, cette fois un peu plus gentiment malgrès que sa voix restait un peu froide. Elle marqua une pause, respirant longuement et soufflant tout l'air de ses poumons avant de lâcher plutot neutrement (uh?) le nom de sa maison.

- Une Serpentard.

- J'adore jouer.

Laissa échapper Hélène calmement, avant de faire un petit sourire. Elle laissa ses petites larmes sécher, avant de remettre en arrière sa chevelure noire. D'une voix un peu plus convenable, moins brouillée par la tristesse, Hélène déclara, toujours en agacant soit disant sa collège donc, avec laquelle elle jouait depuis quelques minutes.

- Devines donc, c'est très facile.

Hélène se laissa tomber à coté de Johanna, regardant rêveusement derrière une grande fenêtre. Elle avala avec difficulté sa salive, les mots de son frère encore gravé dans sa mémoire. Pourquoi ? Hélène était seule, sa famille comptait beaucoup pour elle. Le week end dernier déjà, elle apprenait que son père venait de quitter, heureusement, cette Béatrice Stearning, la femme de malheur.

- Mon frère, ma soeure, ils sont parti loin, tès loin. Ils sont à Paris.