De mauvaise humeur...

Sirius était d’humeur maussade se soir… Depuis quelque temps il était constamment de mauvaise humeur. C’était principalement du au faite de la perte de quelque chose à laquelle il tenait particulièrement, quelque chose qu’on lui avait retirer… Son poste de directeur de Poufsouffle. Et pour cela il se vengerait… Cela allait faire mal, très mal… Un vrai bain de sang… Un massacre dans les règles… C’est avec des idées de meurtres envahissant son esprit qu’il sortit prendre l’air dans les rues bondé de Londres. Mais au lieu de le calmer, de lui faire sortir ces idées de vengeances de la tête cela ne fit qu’augmenter son énervement…

Ces moldus, qui le bousculaient sans lui demander pardon… Ces mêmes êtres qui criaient pour attirer l’attention des passants pour leur vendre des objets complètement inutiles et qui les abrutiraient encore plus qu’ils ne le sont… Sirius dans son grand manteau noir, avançait lentement dans les rues, il voyait défiler des centaines de moldus presque tous avec un truc collé à l’oreille et à hurler dedans pour couvrir la voix du voisin… Encore une de ces inventions stupides des moldus… Quand est-ce qu’ils cesseront bientôt de créer des choses qui polluent et qui détruit encore plus la planète… Les sorciers ont depuis longtemps arrêté de polluer, et ils vont très attention à ne pas détérioré la planète pour que leur génération suivante puisse en profité… Mais ces moldus, eux n’en font qu’a leur tête, polluant, polluant encore plus…

Sirius fut brusquement interrompu dans ces pensés, par le hurlement d’une femme qui venait d’une des rues adjacentes isolé et obscure… Il s’arrêta, et entra dans la ruelle, et avança jusqu’au lieu d’où provenait les hurlements, qui avait cessé entre temps. Trois hommes tenaient une femme contre un mur… Au départ cela avait du partir sur un simple vol… Les hommes avaient du attraper la femme dans la rue principale et l’emmener ici pour lui voler tout ce qu’elle avait sur elle, argent, bijoux, carte de crédit… Mais maintenant la situation avait quelque peu changé… Cela s’orientait plus vers un viol… Deux des hommes la tenait fermement par les bras et les jambes, tandis qu’un autre commençait à déchirer ces vêtements… La femme avait un bandeau dans la bouche ce qu’il l’empêchait d’hurler… Sirius sortit sa baguette de la poche intérieure de son manteau et s’approcha lentement du lieu du crime… Lorsqu’il arriva, l’homme avait commencé à abuser de la femme…

Avada Kedavra

Un éclair vert, jaillit de sa baguette et vint touché l’homme dans le dos… Il s’effondra sur la femme, qui avait les yeux qui sortait de ces orbites complètement horrifié de ce qui lui arrivait… Les deux complices de l’homme ne comprenant pas ce qui était arrivé à leur camarades, sortirent des couteaux d’au moins 10 cm et en menacèrent Sirius… Pas longtemps en tout cas, car d’une extrême rapidité Sirius lança deux nouveaux sortilèges de la mort. Les deux hommes s’effondrèrent eux aussi… La femme ne comprenait pas ce qui se passait pourquoi les hommes qui l’agressaient avaient cessés de bouger… De ces mains à présent libre, elle retira son bandeau et les premières paroles qu’elle dit furent :

Merci ! Oh mon dieu merci ! Vous m’avez sauvé la vie !

Tout en disant cela, elle pleurait et hurlait à la fois… C’était assez énervant… La femme avait ces vêtements complètement déchirés et tentaient de ramasser ceux de ces détracteurs…

De rien…

Sirius pointa alors sa baguette vers elle, et celle-ci ne comprenant pas ce qu’il faisait ne réagit pas. D’un simple mot magique, Sirius fit voler la tête de la jeune femme des épaules où elle était… Il y eut un giclement de sang dans toutes les directions, qui éclaboussa le mur, les poubelles, les hommes morts, et Sirius… Mais bon cela ne le dérangea pas longtemps, d’un simple mouvement de baguette il fut d’une propreté irréprochable… La tête de la jeune femme avait rebondit contre le mur et avait finit de rouler au pied de Sirius… Il la regarda quelque instant, puis porta ces mains derrières son coup pour attraper sa capuche qu’il fit basculer sur sa tête, ce qui cachait son visage à quiconque le regardait car celle-ci retombait sur son visage et obscurcissait ce qui n’était pas caché… Cela l’avait un peu calmé… Il commença alors à reprendre le chemin de la rue principale…
[ Si sa pouvait être quelqu'un de "gentil" pour que je me défoule ]

[Je suis assez gentille pour toi j'espère ]

La nuit n’allait pas tarder à tomber. Les réverbères projetaient des lueurs pâles dans les sombres et étroites rues de Londres, éclairant les rares passants, louches pour la plupart, qui se promenaient encore dans la ville à cette heure-ci et par ce temps. Les premiers signes de l’hiver se manifestaient par un vent glacé, déchirant, et par la fraîcheur qui régnait au-dehors. Un temps peu propice aux promenades nocturnes. Mais les caprices du temps, ce soir-là, étaient bien le cadet des soucis de Clara.

La jeune Auror, que le froid n’avait pas fait renoncer à sa minijupe et son décolleté habituels, marchait sans grand empressement dans les rues de Londres. Elle n’avait aucun but particulier, mais ses pas la menaient involontairement vers les rues les plus étroites et angoissantes du centre-ville. Elle avait enfilé une veste noire qu’elle serrait contre sa poitrine pour se réchauffer, tandis que ses joues rougissaient sous le froid.

Depuis quelques temps, Clara ne voyait plus grand-monde, pas même ses plus vieux amis. A part David et Malva, bien sûr, qui logeaient chez elle, mais elle travaillait tant au bureau des Aurors en ce moment qu’elle n’avait pas vraiment le temps de les voir, ou du moins, en ce qui concernait David, seulement de façon professionnelle. Le manque de temps, entre autres, était la cause de cette solitude dans laquelle elle s’enfermait. Mais il y avait aussi, et surtout, tous les changements qui s’opéraient en elle ces derniers temps, toutes ces envies d’indépendance et de liberté qui la prenaient sans qu’elle comprenne pourquoi. Clara avait l’impression de retourner dans l’adolescence, cette étape de la vie où l’on se dit avec beaucoup d’immaturité que personne ne peut nous comprendre.

C’étaient donc ses propres pensées que la jeune Auror fuyait en s’enfonçant dans les rues les plus morbides du centre de Londres, sans trop savoir où elle allait ni quand elle rentrerait chez elle. La nuit avait à présent envahi entièrement la ville, étendant ses ailes d’un noir corbeau au-dessus des maisons pour bercer le sommeil des humains. Clara Sawyer passa sa main gelée dans ses cheveux blonds, et s’engouffra dans une ruelle étroite, sombre et inquiétante pour beaucoup de moldus. Un cri soudain lui fit relever la tête, et Clara vit, à quelques pas devant elle, un homme encapuchonné se tenant de dos, avec aux pieds la tête d’une femme moldue. Passés les premiers instants de stupeur écoeurée, Clara brandit sa baguette magique qui se trouvait dans une poche de sa minijupe, et la pointa sur l’homme. Moldu ou sorcier, peu importait, c'était un tueur. Clara s'approcha doucement de l'homme qui s'était remis à marcher normalement, comme si de rien n'était.

Une fureur incontrôlable gagnait peu à peu la jeune femme. Peut-être même pas vraiment contre le meurtre auquel elle venait d’assister, même si elle avait bien du mal à se l’avouer. Mais tout ce qui s’était accumulé ces derniers jours, toute la rage amassée contre elle-même pour les pensées meutrières qui l’agitaient, tout le travail qu’elle avait fait pour ce Ministère qu’elle haïssait, éclataient d’un seul coup. Et elle sentit malgré elle un sourire narquois sur son visage… Oui… Elle avait le droit de se défouler contre cet homme, elle avait le droit de lui faire du mal, elle en avait officiellement le droit puisqu’il avait tué une femme et qu’elle-même était Auror. Clara s’arrêta d’un seul coup de marcher derrière l’homme, assez bruyamment pour qu’il l’entende et se retourne vers elle. Clara serra plus fort sa baguette magique, prête à réagir contre n’importe quoi.

"Bon travail ? Vous êtes satisfait ?" lâcha-t-elle d'un ton sec en pointant sa baguette magique sur l'homme.

L’homme s’était retourné avec calme, comme s’il savait déja depuis un moment que quelqu’un le suivait, et que ça ne l’étonnait guère. Clara tenait sa baguette magique fermement dans sa main, mais sans aucune crispation, aucun signe de peur. Pourquoi aurait-elle peur, d’ailleurs ? Que pouvait lui faire cet homme à part, dans la possibilité assez improbable qu’il y parvienne, lui ôter la vie ? Clara n’avait plus grand chose à perdre. Elle ne croyait plus à l’amour, et n’avait plus guère de temps pour l’amitié. Elle n’en restait pas moins, pourtant, une jeune femme joyeuse qui aimait sa vie, même si l’expression actuelle de son visage ne le montrait aucunement.

"Assez, oui."

En d’autres circonstances, Clara aurait probablement ricané. Alors comme ça, il faisait le malin, ce petit tueur moldu que n’importe quel sorcier avec un peu de cran pourrait éliminer d’un simple sortilège ? Mais Clara n’eut pas le temps de le penser, ni même de ricaner, car elle avait senti dans cette voix grave et profonde quelque chose qu’elle connaissait déjà. La jeune Auror fronça légèrement les sourcils. Elle avait déjà entendu cette voix quelque part, elle le savait ; mais où ? Clara tenta de discerner les traits de l’homme, mais l’obscurité qui régnait dans la ruelle et la capuche rabattue sur son front empêchaient la jeune femme de le voir.

A part ses tuteurs, qu’elle n’avait d’ailleurs pas revus depuis des années, Clara ne connaissait pas énormément de moldus, ou du moins elle n’en fréquentait pas. Si cette voix lui rappelait quelqu’un, soit son esprit lui jouait des tours, soit elle avait affaire à un sorcier. La jeune Auror fronça les sourcils encore un peu, rassemblant ses souvenirs, puisant dans sa mémoire sans rien trouver.

"Tant mieux. Malheureusement pour vous, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que vous avez fait." répondit enfin Clara d’une voix glaciale.

L’homme avait répondu d’une voix moqueuse, une voix qui à présent n’avait plus grand chose de familier à la jeune Auror. Clara pensa qu’elle avait probablement rêvé en croyant l’avoir déjà entendue. Mais elle était sur ses gardes à présent. Qui sait s’il ne s’agissait pas d’un Mangemort ? Clara avait déjà fait de grandes erreurs dans le passé en sous-estimant ses adversaires, il n’en serait pas de même ce soir-là. L’homme s’était retourné et marchait comme si de rien n’était, dans une attitude de provocation. Les yeux de Clara flamboyèrent de colère, mais le temps où elle se laissait emporter par ses émotions et cédait si facilement à la pression de ses nerfs était révolu depuis des années.

La jeune Auror transplana quelques mètres devant l’homme, pointant sa baguette magique sur lui. Les restrictions contre l’usage de la magie devant un moldu n’avaient aucune importance aux yeux de Clara en cet instant, et n’en auraient sûrement pas aux yeux du Ministère. Qu’elle ait affaire à un moldu ou un sorcier, il s’agissait avant tout d’un assassin. Clara le regardait avec un certain machiavélisme, comme si elle savourait déjà le moment où elle pourrait se battre contre lui, se défouler, évacuer les tensions de ces derniers jours, que ce soit de façon sorcière ou moldue, et quelle que soit l’issue du combat.

"Vous n’irez nulle part tant que je n’aurai pas vengé cette pauvre femme, dont vous avez probablement lâchement abusé avant de la tuer…" répondit-elle avec dégoût.

Elle n’était pas très loin de l’homme, mais ne parvenait toujours pas à distinguer les traits de son visage. Seul son regard ironique luisait dans l’obscurité.

"Ca vous manquait, j'imagine ? Pas étonnant... Vous ne devez pas être très séduisant pour cacher constamment votre visage..." répondit Clara avec un ricanement.

Clara leva les yeux au ciel. Empêcher trois hommes d’abuser d’une femme, puis la tuer ensuite, quel intérêt ? L’histoire ne tenait pas debout, ou alors Clara était bien en peine de comprendre les mœurs de l’homme qui se tenait en face d’elle. Le visage de celui-ci semblait de plus en plus sombre, comme plongé dans l’obscurité. Clara fronça les sourcils, tentant d’apercevoir son visage ne serait-ce qu’un seul instant…

"Je vois… vous n’avez pas abusé de cette femme avant de l’assassiner, vous pouvez donc avoir la conscience tranquille…"répondit sèchement Clara.

La jeune Auror s’apprêtait à ajouter encore quelque chose, lorsqu’elle se rendit compte d’un fait qui lui avait échappé jusqu’à présent. Cela faisait un bon moment qu’elle pointait sur l’homme sa baguette magique, dans une attitude de menace, et cela ne semblait pas l’étonner le moins du monde. Un moldu aurait été étonné, ou peut-être même se serait moqué d’elle en croyant qu’il s’agissait d’un simple bout de bois. Par ailleurs, elle avait transplané devant lui sans qu’il ait eu le moindre signe d’étonnement. Clara fronça les sourcils. Certes, elle ne pouvait pas voir son visage et les expressions qu’il affichait ; peut-être était-il surpris sans qu’elle s’en soit rendue compte ? Mais il fallait qu’elle vérifie.

Le silence se faisait pesant. Clara avait pris soin de ne pas changer l’expression de son visage, afin que l’homme ne puisse pas savoir qu’elle préparait quelque chose. Et tout à coup, elle pointa vivement sa baguette magique vers son torse en pensant :

*Expelliarmus*

Alors, dans un bruit de déchirure, une baguette magique bondit de la poche de l’homme, allant atterrir quelques mètres plus loin. Clara afficha un sourire triomphant.

"Je croyais que seuls les moldus pouvaient avoir la lâcheté d’assassiner une femme sans défense… Je me suis trompée, apparemment…"

Clara fronça le nez avec dédain, en entendant l’homme lui exposer les soi-disantes raisons de son meutre. La baguette magique avait volé et atterri quelques mètres plus loin, sans que l’homme ne réagisse d’aucune façon. Clara le soupçonna de préparer quelque chose sans en montrer aucun signe, tout comme elle l’avait fait tout à l’heure. Soudain, il lança quelque chose vers elle, dont elle eut tout juste le temps de se protéger des mains, et qui alla se briser à quelques mètres d’elle, répendant dans l’air des vapeurs soporifiques. Clara se sentit envahie d’une soudaine envie de s’allonger par terre et de dormir.

La jeune femme reconnut une potion somnifère très courante, mais plutôt difficile à préparer. Par chance, le flacon avait atterri assez loin d’elle pour ne pas l’endormir tout à fait, mais ses paupières devenaient lourdes, elle avait l’impression que son esprit s’engourdissait complètement, et elle avait du mal à réfléchir correctement. Le temps qu’elle mit pour réaliser tout à fait ce qui lui arrivait, et se sortir de sa torpeur à l’aide d’un « Enervatum » comme si elle était stupéfixée, l’homme avait déjà eu le temps de ramasser sa baguette magique et de la pointer vers elle.

Tout à fait réveillée à présent, Clara referma à son tour les doigts sur sa baguette magique.

"Astucieux…" dit-elle d’un ton neutre. "Mais c’était dommage de gâcher votre flacon sur moi, j’imagine que vous en avez souvent besoin pour endormir les femmes moldues… C’est plus facile quand elles se débattent pas, non… ?" ajouta-t-elle d’un ton narquois.

Elle avait senti que l’homme était frustré qu’elle le croie coupable de viol, et avait envie de le faire enrager, de le pousser à bout, de déverser un peu de sa colère contre les autres en lui pour apaiser la sienne. Elle tenait fermement sa baguette magique, prête contre n’importe quelle éventuelle attaque. Mais elle réfléchissait à toute vitesse, cherchant un moyen de découvrir l’identité de l’assassin.

Clara prit un air exaspéré. Comme si ce qui comptait pour les violeurs, c’était la beauté de la victime… La tête de la femme roula aux pieds de la jeune Auror, qui n’y prêta aucune attention. De toute façon, il y avait tellement de sang sur son visage qu’on ne pouvait même plus en évaluer la beauté. Entre temps, l’assassin avait ajouté que les Sang Pur n’avaient pas à se mêler aux moldus. Clara sentit un frisson très particulier lui glisser le long de la colonne vertébrale, comme chaque fois que le souvenir de Jack, son premier amour, s’inflitrait dans son esprit. C’était un moldu, et pourtant ça ne l’avait pas empêchée de l’aimer plus que tout au monde, au point même de causer sa mort et celle de sa meilleure amie… Quand à la famille de Clara, elle avait beau être d’un sang aussi pur que possible depuis des générations, ça n’en était pas moins un tas de Mangemorts infâmes. La vraie noblesse n’était pas celle du sang, mais celle du cœur. Une chose que jamais aucun Mangemort ne pourrait comprendre… Et peut-être la seule chose qui encore aujourd’hui rattachait Clara à son métier d’Auror.

"La plupart des gens qui pensent comme vous ne savent pas qu’aucune famille n’est complètement pure… En remontant à travers les générations, il y a toujours quelque moldu dans l’affaire. Vous ne seriez pas né sans eux, pas plus que moi."

Clara avait une vague impression de déjà-vu. Des conversations telles que celle-ci, défendant la cause des Aurors contre celle des Mangemorts, elle en avait déjà eues dans le passé. Particulièrement avec plusieurs Mangemorts qui étaient ses amis, car elle n’hésitait pas à cette époque à se lier d’amitié aux personnes du camps contraire au sien. Mais même en dehors de ses connaissances, cette conversation calme et à la fois déterminée lui en rappelait d’autres exactement du même style, avec une personne dont elle avait le nom et le visage sur le bout de la langue mais dont elle ne parvenait pas à se souvenir. L'incompréhension, l'impression que quelque chose de capital lui échappait rendaient Clara furieuse contre elle-même.

L’homme lui renvoya une réplique tout à fait dans le style Mangemort. C’était bien le problème avec eux : ils croyaient que tous les Aurors étaient de stupides créatures ayant choisi de mourir pour le Bien, ce qui était totalement faux. Du moins, ce n’était pas de cette manière-là que Clara concevait son métier. Elle ne se battait par pour éradiquer le Mal, car non seulement c’était impossible, mais d’autre part, elle ne croyait pas vraiment à cette notion un peu abstraite du Bien et du Mal. Elle avait beau être Auror, elle n’était pas toute blanche. Quant aux Mangemorts, ils avaient prouvé maintes fois qu’ils étaient capables d’aimer, sinon nombre d’entre eux ne se seraient pas mariés et n’auraient pas eu d’enfants.

Mais il était inutile d’exposer son point de vue au Mangemort. Il ne l’écouterait pas. Il ne verrait en elle qu’une jeune femme écervelée et naïve, qui croit qu’elle peut graver son nom dans l’histoire en sauvant quelques innocents. Il avait choisi de la sous-estimer ? Très bien. Rirait bien qui rirait la dernière. Clara esquissa un sourire narquois dans l’obscurité. Elle avait un air calme, qui contrastait avec ce qu’elle s’apprêtait à faire.

*Diffindo * pensa-t-elle.

La capuche et le t-shirt de l’homme se déchirèrent, et une profonde entaille se dessina sur son torse nu. Un sortilège pas très dangereux, mais qui débutait le combat de façon très amusante pour Clara. L’obscurité ne lui permettait toujours pas de distinguer le visage du Mangemort, mais il n’avait plus de capuche à présent, et il suffirait à la jeune Auror de s’approcher encore un peu pour l’indentifier, en temps voulu…