~ Avec Pour Seule Compagnie, Ses Souvenirs...[LIBRE]

05/11/2006

La jeune Japonaise s'était promener pendant un bon bout de temps seule, dans la lune et ne fesant attention à rien ni personne. Elle descendais, puis montais les escaliers, ne sachant pas où aller et que faire. Elle arriva devant une porte. Elle l'ouvrit et vit un petit balcon. Le ciel était gris et il fesait froid: c'est normal ! Nous sommes en Hiver maintenant ! La préfète passa un pied par dessus le balcon, elle s'assit et passa l'autre pied par dessus. Elle resta assise là, les pieds dans le vide. Une penser lui traversa l'esprit: Et si elel fesait tomber quelque chose ? Pff ! C'était stupide ! Mais ça réussissais quand même à lui arracher un petit sourire. Mais elle retomba très vite dans ses pensées.
Saki avait beau avoir fait quelques connaissance ici, avoir eu de bonnes notes, faire gagner des points à Gryffondor, avoir été élue préfète,...Elle se sentait toujours aussi seule et triste. Sa famille lui manquait, particulièrement sa mère. Mais cela, elle n'y pouvait rien et contrairement à son père et son frère, Saki savait que sa mère, elle, elle ne la reverrais plus. Plus Jamais. Ca fesait maintenant deux ans et demie mais elle ne s'y fesait toujours pas. Ne plus voir l'éclatant sourire de sa mère, ne plus pouvoir la prendre dans ses bras, ne plus avoir de complicité mère/fille,...C'était quelque chose qu'elle avait trop de mal à supporter. Surtout depuis qu'elle avait quitté le reste de sa famille pour revenir ici.
La Gryffondor sursauta, un craquement avait retentis derrière elle. Elle se retourna et aperçue...

En voyant la jeune femme se retourner plutôt brusquement, Maeva s'était sentie un peu mal à l'aise.

"Oh, je passais et je me demandais qui avait bien pu avoir l'absence d'esprit de laisser la porte ouverte. C'est qu'on se les gèles!" fit-elle d'un air désinvolte.

Mais pendant qu'elle s'évertuait à dire des petites paroles vides pour meubler le silence, Maeva scrutait les yeux de la jeune fille aux traits semblables aux siens.

"C'est chouette de voir des traits de famille pour une fois", fit-elle avec un vague sourire.

Elle était loin de la simplicité qu'arborrait la jeune femme. Elle portait toujours une coiffure élaborée et un maquillage sophistiqué qui la faisait passer pour un an ou deux plus vieille. Néanmoins, c'était réconfortant de voir quelqu'un qui lui ressemblait un peu. Mais surtout, elle voyait de la tristesse dans les yeux en amandes de la personne devant elle.

Elle grimpa plutôt gracieusement auprès de la jeune personne. Elle jeta un oeil en bas, puis porta ses yeux en amandes dans les yeux en amandes qui la regardaient.

"Toi aussi tu es adoptée?" fit-elle sans trop de délicatesse, curieuse de savoir ce qui causait toute cette tristesse.

05/11/2006

Saki se retourna très rapidemment en entendant les paroles derrière elle.

"Désolée j'avais oublié de fermer la porte. Oui, on se les gêle mais je m'habitue à tout les climats."

Voyant que la jeune fille scrutait ses yeux, Saki fit de même et ne pus s'empêcher de remarquer la ressemblance avec les siens. Elle ne fût donc pas éttonnée en entendant la phrase de la jeune Serpentarde.

"Tu...Tu es Japonaise ?"

C'était la première fois qu'elle voyait quelqu'un de semblable dans l'école. Saki regarda la jeune fille s'assoir. Celle-ci devait être 1 ou 2 ans plus jeune qu'elle. Mais elle était beaucoup maquillé et coiffé de façon extravagante et minucieuse. En effet, un moindre détail fesait tenir sa coiffure et ça impressionnait Saki, qui elle, se brossait les cheveux vite fais tout les matins et n'y prêtait plus attention après. La Serpentarde lui demanda alors si elle était adopté. Le "toi aussi" voulait sûrement dire que la jeune fille qui se trouvait devant elle l'était. Elle la regarda dans les yeux et dit:

"Non. J'ai déménagé. J'ai quitté le Japon il y a 6 ans. Tu as été adopté, toi ?"

Ca fesait plaisir de voir quelqu'un qui est née dans le même pays que sois-même. Avant que la Serpentarde réponde, elle ajouta:

"Je m'apelle Saki Komera. Et Toi ?"

"Non. J'ai déménagé. J'ai quitté le Japon il y a 6 ans. Tu as été adopté, toi ?" avait dit Saki.

Maeva eu une petite grimace. Au fond, elle se sentait un peu jalouse.

"Tu en as de la chance. J'en suis partie alors que je n'avais que quelques mois." soupira-t-elle en regardant ses pieds qui pendouillaient dans le vide. "Mais un jour, j'y retournerai." ajouta-t-elle avec assurance."Qui sait, je retrouverai peut-être mes vrais parents..."

Puis, après un moment d'hésitation, elle répondit à la question de la jeune fille.

"Moi c'est Maeva..."

Elle n'avait jamais vraiment aimé son prénom. Et elle ne mentionnait jamais son nom de famille. Elle avait toujours repoussée sa partie anglaise. Elle n'est voulait pas. Et aussi était-elle un peu jalouse de Saki, dont elle enviait le nom.

Elle eut un vague sourire et elle reporta ses yeux sur la gryffondor.

"C'est quand même sympa de voir autre chose qu'une fille blonde aux yeux bleus"

Puis elle revint horriblement subtilement sur le sujet qui l'avait intéressée au départ.

"Alors, qu'est-ce que tu fais ici dans le froid, les pieds dans le vide? Car quelque chose me dit que ça ne va pas..."

Et son petit quelque chose se trompait rarement. En fait, elle avait un certain don de voyance, pas assez puissant pour prédir l'avenir, mais suffisament exploitable pour voir un peu en les gens et pour savoir où elle pouvait mettre les pieds et où elle ne le devait pas.

05/11/2006

"Tu en as de la chance. J'en suis partie alors que je n'avais que quelques mois. Mais un jour, j'y retournerai. Qui sait, je retrouverai peut-être mes vrais parents..."

Saki baissa les yeux à ces paroles. Elle detestait de voir quelqu'un dans un état comme ça. Elle voulait toujours aider ceux qui n'allaient pas bien. Avoir été adopté, c'est sûr que ça devait être dûr ! Elle releva la tête vers la Serpentarde et vit une lueur brillé dans ses yeux quand celle-ci parlait de son pays natale qu'elle n'avait jamais vraiment connue.

"Le Japon est un beau pays, je suis sûre que ça te plaira quand tu iras. Moi je suis triste de l'avoir quitté aussi. Je m'y sentais chez moi. Je suis sûre que tu retrouveras tes parents. Mais...est-ce que tu sais pourquoi ils t'ont abandonnés ?"

Elle avait eu du mal à poser la question. Elle savait bien que ça risquais de bouleversé la jeune Japonaise.

"Enchantée Maeva. Je trouve que c'est un beau prénom."

Ajouta-t-elle après que celle-ci ce soit présenté. Puis, Maeva lui demanda ce quis e passait pour que Saki soit là, si triste et nostalgique. Les yeux de Saki commençait à brillé et à s'humidifer. Elle hésita un instant, elle n'avait jamais parlé de sa mère à quelqu'un de Pouflard depuis qu'elle était revenue. Elle finit par lui avouer:

"En réalité...Ma mère est décédé il y a deux ans et demie. Je ne m'en remet toujours pas. Elle était presque tout pour moi. On était très proche. Il me reste maintenant plus que mon père et mon frère."

Une larme coula mais Saki essayait de la retenir. Ca fesait longtemps qu'elle n'avait pas pleurer. Elle c'était promis de ne pas pleurer en public.

Mais...est-ce que tu sais pourquoi ils t'ont abandonnés ?"

Ces paroles résonnaient dans l'esprit de Maeva alors que Saki lui faisait une gentille remarque sur son prénom. Puis elle avait reporté son attention sur les explications que lui donnait la jeune japonaise.

Puis elle vit une petite perle d'eau qui voulait glisser sur la peau un peu matte de Saki. Maeva eut un léger sourire.

"Tu sais, une petite fille très sage m'a déjà dit qu'il ne faut pas retenir ses larmes. Et j'ajouterais que ça crée du poison quand on les ravales."

Elle regarda ses petites chaussures noires qui pendaient dans le vide.

"Je suis désolée pour ta mère."

Elle resta silencieuse un moment à faire balotter ses pieds.

"Et pour répondre à ta question, non, je ne le sais pas."

Elle joua un peu nerveusement avec l'une de ses couettes qui tombaient devant ses yeux.

"En fait, je préfère ne pas le savoir. Je préfère croire que c'était pour une bonne raison. Comme ça, j'arrive parfois à trouver le sommeil. "

Car effectivement, elle avait beaucoup de mal à dormir. Toutes ses dépenses passaient dans les potions somnifères (quand ce n'était pas dans le Saké ^^). Elle faisait toujours d'horribles cauchemards, ou alors elle ne trouvait pas le sommeil. C'était d'ailleurs souvent dû à son don. Puis le sujet changea du tout au tout.

"N'as-tu pas un peu froid?" fit-elle en sentait ses lèvres un peu raides. "On pourrait rentrer..."

05/11/2006

Saki remarqua l'absence de Maeva quand elle lui posa la question du pourquoi ses parents l'avaient-ils abandonnés. Elle regretta d'avoir posé cette question. Elle savait que c'était douloureux. Quand Maeva lui expliqua ce qu'une petite fille lui avait dit un jour, Saki esquissa un sourire mais elle lui dit quand même:

"Je n'aime pas paraitre triste. Je n'aime qu'on me plaigne car il y a des gens sûrement beaucoup plus malheureux que moi. Je suppose que tu es aussi voir plus malheureuse que moi."

Un silence s'installa puis Maeva dit "Et pour répondre à ta question, non, je ne le sais pas. En fait, je préfère ne pas le savoir. Je préfère croire que c'était pour une bonne raison. Comme ça, j'arrive parfois à trouver le sommeil. " Saki lui lanca un regard compatissant. Elle lui souria et la rassura:

"Je suis sûre qu'ils avaient une bonne raison. Ils ne t'aurais pas abandonner comme ça, juste pour le plaisir."

Puis, Maeva lui demanda si elle n'avait pas froid. Saki se rendit compte qu'elle avait la chair de poule et que son nez était devenue tout rose. Elle avoua à Maeva que oui, elle préferait rentrer.
Les deux Japonaises se levèrent du balcon et Saki ouvrit la porte. Celle-ci était assez dûr à ouvrir mais elle finit par y arriver quand même. Derrière la porte se trouvait un long couloir avec quelques portes mystérieuse. Ne sachant pas où aller, elle demanda son avis à Maeva:

"Où veux-tu aller ?"

"Je suis sûre qu'ils avaient une bonne raison. Ils ne t'aurais pas abandonner comme ça, juste pour le plaisir." avait dit Saki.

Mais néanmoins, Maeva brassait depuis quelques instants des idées noires. Malgré l'air compatissant de la gryffondor, la japonaise ne pouvait s'empêcher d'envisager une bien triste raison.
"Et s'ils étaient tout simplement morts?" songea-t-elle amèrement.

Elle n'avait cependant jamais rien su à leur sujet, ses parents adoptifs ayant toujours refusé de lui en parler.

Lorsqu'elles furent à l'intérieur, Saki lui demanda où elle voulait aller. Un peu perdue dans ses pensées, elle revint difficilement sur terre et ne savait absolument pas quoi répondre. Elle hésita, regarda autour d'elle.

"Hum, honnêtement, je ne le sais pas." fit-elle en se frottant les mains.

"Tu sais, en fait mes parents anglais ont jamais rien voulut me dire... C'est bête, mais je voudrais croire qu'ils puissent être moins cons... Après tout, à 14 ans je crois être en mesure de comprendre et d'accepter les raisons s'ils les savent. Et je sais qu'ils les savent...."

Elle souffla dans ses paumes pour les réchauffer.

"J'aurais presque envie de leur écrire, mais je ne saurais pas quoi dire... T'en penses quoi?

05/11/2006

Saki regarda attentivement Maeva qui avait l'air songeuse. Elle savait ce qu'elle pensait: Ses parents étaient peut-être morts. Elle posa sa main sur l'épaule et lui dit de l'air le plus compatissant qu'il soit:

"Ne perds pas espoir. Tu as une chance de les retrouver. Moi je n'ai plus aucune chance de retrouver ma mère."

Elle lui souria tristement avant de regarder autour d'elle. elles étaient dans un couloir désert. Saki reflechit quelques secondes après que Maeva lui dit qu'elle n'avait aucune idée de là où elle pourrait aller. Elle eut une idée qui la fit sourire jusqu'au oreille. Maeva ne comprenait pas pourquoi elle était si souriante tout à coup, elle qui tout à l'heure versait quelques larmes. Elle prit le poignet de la Japonaise et la dirigea vers des escaliers qui descendaient. Tout en marchant tranquillement, Maeva lui parlait:

"Tu sais, en fait mes parents anglais ont jamais rien voulut me dire... C'est bête, mais je voudrais croire qu'ils puissent être moins cons... Après tout, à 14 ans je crois être en mesure de comprendre et d'accepter les raisons s'ils les savent. Et je sais qu'ils les savent....J'aurais presque envie de leur écrire, mais je ne saurais pas quoi dire... T'en penses quoi?"

Saki reflechit quelques secondes mais n'hésita pas beaucoup avant de répondre:

"Je pense que tu devrais oui. Tu as le droit de connaitre la vérité et ils ont l'obligation de te la dire au moment où tu leur demanderas. Ils t'ont vraiment jamais parlé d'eux ? C'est bête..."

Saki avait entraînée Maeva vers un escalier. La jeune fille ne comprenait pas vraiment ce changement de situation. Saki avait un drôle de sourire. Apparemment, elle avait eut une idée géniale.

Et soudain, elle se sentait un peu désintéressée de ses parents. Cet espèce de changement de lieu et de situation lui donnait le goût de laisser son amertume sur le balcon où elles étaient précédement assises. Ce sujet était trop lourd, elle ne voulait pas le supporter bien bien plus longtemps.

"Je pense que tu devrais oui. Tu as le droit de connaitre la vérité et ils ont l'obligation de te la dire au moment où tu leur demanderas. Ils t'ont vraiment jamais parlé d'eux ? C'est bête..."

"M'ouais, je vais sûrement leur écrire." fit-elle d'un ton las en suivant sa consoeur d'origines ethniques (oula, tout pour pas répéter Saki, oui faisons des synonymes!!! ).

"Mais dis moi, que manigances-tu? Ton sourire te trahie!" dit-elle d'un air suspicieux.

(hj: oui je sais c'est court, mais comme je ne connais pas ton idée ..., enfin, ça laisse libre place à du nouveau ^_^)

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