Laissez nous vivre.

Sujet: Laissez nous vivre. Mer 21 Nov 2007 - 20:09

- Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier, & puis je fume ok ?

Tiens tiens, pour une fois que la salle de bain n'est pas bombée de barbie girls couvertes de maquillage, à moitié à poils. Cool. Profitons-en. Hélène déboula dans la salle de bain en maillot de bain. Le carrelage était glacial, trempé, presqu'innondée. A croire que les gens ne savent pas prendre une douche proprement. Et il y avait ces imbéciles qui oubliaient leurs shampoing. Tsssk. Mais, merci quand même, sa m'en fera un de plus.
Hélène poussa Shin devant elle, et ferma la porte d'un coup de baguette magique, et d'un coup de la musique résonna fortement entre les murs de la salle de bain. Une sale musique badante. Et il y avait de l'eau. De l'eau partout, Hélène était trempée, sa la faisait rire, et pour le coup, s'enfila une dose alarmante de médicaments, qu'elle ne prit pas la peine d'observer. Elle les croqua tous, les avala, et devint folle. Hurla, rigola, pleura, se cogna la tête, saigna du nez, et se laissa tomber par terre d'un bruit sourd, gisant joyeusement dans l'eau.

" Merde. Merde merde merde, je vous emmerde-merde-merde. "

Hurla t - elle en chantonnant d'une voix cassée, et fatiguée.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Ven 23 Nov 2007 - 19:13

Le froid glacé de la douche, la jeune fille n'ouvrait plus les paupières. Son visage était figé et crispé, elle secoua la tête brusquement et rouvrit les yeux. Ses prunelles bleu électrique se posèrent immédiatement sur Hélène. Elle soupira très longuement. La jeune fille semblait avoir joué avec sa panoplie de potions. Elle devenait totalement folle maintenant. Shin en eut presque les larmes aux yeux. Elle les repoussa. Ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait comme ça. Elle se releva et se dirigea d'un pas très lent vers la fenêtre. Elle s'assit sur le rebord, et se mit à chantonner d'une voix brisée par les larmes:

"Slipping down a slide, I did enjoy the ride, Don't Know what to decide, you lied to me..."

Elle rejeta ses cheveux en arrière et sentit les larmes s'écraser lentement sur ses joues. Ce n'était pas des larmes habituelles, elle représentait une souffrance si intense que ca en était presque trop dur à supporter de la voir ainsi. Mais Hélène à des milliers de là...Des milliers de là..

"You look me in the eye, it tooks me by surprise, now are you gratified, you cried to me..."

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Sam 24 Nov 2007 - 1:46

(oui je sais, salle incrusteuse que je suis ^^, vous pouvez la frapper si vous voulez)

La porte des bains n'était pas bien loin de celle de la chambre que partageait Maeva. Aussi, alors qu'elle se rendait vers son lit, les yeux cernés par la fatigue, elle entendit une forte musique. Les bains? Alors ils avaient installé une chaine audio??? Non c'était impossible. Visiblement, quelqu'un faisait du grabuge. Et sa curiosité l'emporta.

Elle posa sa main à plat sur la porte, hésita un instant. Grâce à son don mi-empathique, mi-voyant, elle sentit alors quelque chose. Une sorte d'amertume, de tristesse. Elle hésita un peu plus. Surtout quand, à travers la musique, elle entendit la voix de Shin. Elle leva les yeux aux plafonds, elle allait certainement s'enligner dans un merdier. Mais elle poussa quand même la porte.

D'un air un peu hypocrite, qui se voulait joyeux, elle lança un retentissant : "Salut Shin! Ça faisait longtemps, j'te croyais morte!"

Mais elle s'arrêta net sur le seuil. Elle vit une fille au sol. Elle saignait du nez. Elle reconnut Hélène, qu'elle avait vue à l'halloween. Puis elle vit Shin qui pleurait. Et Maeva en savait assez sur Shin pour savoir qu'elle devait pleurer que très rarement. C'était donc grave...

Elle jeta de nouveau un oeil à Hélène. Et si les filles s'étaient bagarrées? Cette hypothèse aurait pu expliquer beaucoup de choses.

"Tu l'as frappée?" demanda-t-elle, puis elle vit les bouteilles de pillules. Paniquée, elle jeta un air ahuri à Shin.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Sam 24 Nov 2007 - 18:16

[Tu fais bien de préçiser =)]

Lorsque Shin entendit la porte tourner alors que celle-ci avait été vérouillée ce qui peut signifier dans le language courrant de ne pas entrer, elle ferma les yeux. Non pas de douleur mais d'une intense colère qui semblait se répandre dans les moindres recoins de son corps. Elle se releva et avanca d'un pas très lent vers Maeva. S'arrêtant à sa hauteur, elle planta son regard glacé dans les prunelles de la jeune fille et lâcha disctinctement.

"Non."

A cet instant préçis, sans s'embarasser de baguette magique, la jeune fille lui balanca violemment son genoux dans le ventre, hors d'elle, elle l'empoigna ensuite par le col et la plaqua violemment contre le mur. Elle sortit alors sa baguette magique et la colla contre sa nuque, l'y enfoncant, elle murmura entre ses dents:

"Tu ne peux pas imaginer à quel point tu as fait une erreur en venant ici. Est ce que tu as sincèrement cru que m'ayant parler deux ou trois fois ca faisait de toi une amie? Mh?"
Elle eut un sourire ironique et lui assena un nouveau cou de genoux dans le ventre avant de se saisir de ses poignets avec violence et de les retourner très lentement, les serrant atrocement, toujours aussi proche de la jeune fille.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Sam 24 Nov 2007 - 18:34

Bordel, Hélène devait donc revoir son sortilège de vérouillage de portes. Elle soupira, résistant depuis presque deux minutes à une mal de tête douloureux. Elle s'allongea finalement par terre, tout son corps trempant dans l'eau, puis enfin lâcha quelques mots, d'une voix sérieuse et qui paraissait pourtant parfaitement consciente.

" Wiroflake, deconplatéeo. "

En fait, elle était en plein délire, qui s'accentua par un petit rire joyeux voir enfantin qui ne parvint pas à couvrir la colère de Shin, qui à ce qu'on pouvait apercevoir, prenait un malin plaisir à couvrir de coups les plus stupides. Hélène ne fit absolument rien, et resta là, quasi-défoncée de médicaments, à rire joyeusement. Elle avala un cachet rose qui trainait dans sa main, puis se leva avec grande difficulté, et se regarda dans la glace. Elle plongea ses yeux enragés dans ceux de son reflet, puis se gifla elle même en se fixant du regard. Mais son reflet éclata en morceaux lorsque celle-ci brisa la glace.

" C'est quoi ... quoi ton pré ... prénom. "

Dit elle en fixant Maeva avec un adorable sourire provocateur.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Dim 25 Nov 2007 - 0:51

Maeva vit s'approcher Shin vers elle. Son regard ne prédisait rien de bon. Mais elle n'aurait pas pu reculer. Elle savait que Shin l'aurait suivie dans la salle commune de toute façon. Et alors qu'elle réfléchissait à ça, elle reçut un violent coup de pied en plein dans le ventre. Elle sentit en même temps que la douleur la rage monter en elle. Et alors qu'elle était crispée, des gouttes de sueur perlant sur son front, elle fut projetée contre le mur. Elle serra les dents, la rage et la haine la gagnant de plus en plus. Elle sentit alors la baguette de Shin appuyée contre sa nuque.

"Tu ne peux pas imaginer à quel point tu as fait une erreur en venant ici. Est ce que tu as sincèrement cru que m'ayant parler deux ou trois fois ca faisait de toi une amie? Mh?"

La septième année lui fit alors faire volte face et avant que Maeva ne puisse faire quoi que ce soit, elle avait reçut un nouveau coup dans le ventre. Elle avait le souffle court alors que Shin attrapait ses poignets pour les tordre.

"C'est que j'ai de la pitié pour les mésadaptés sociaux dans ton genre." fit-elle, le souffle court, en lui flanquant un violent coup de genoux dans le ventre à son tour.

Elle parvint alors à se dégager et d'un geste rapide, elle saisit sa baguette et la pointa sur Shin.

"Petrificus Totalus" cracha-t-elle à l'endroit de Shin.

Aussitôt, on vit la fille tomber au sol, raide comme un cadavre qui date de quelques jours. C'était pas très fairplay, même Maeva en convenait. Mais elle n'était pas encore callée en sorts. Elle était certes douée en arts martiaux et en maniement du sabre, mais rien de tout ça ne pouvait lui être utile contre une sorcière de septième année.

Elle s'approcha d'elle et se pencha sur son visage, l'air argneux.

"Alors espèce de limace? Tu te bats à la façon des moldus? Même les sang de bourbe ont plus de dignité. Car tu es bien de sang pur? Sinon j'ai bien fait de ne pas trop me salir les mains."

"Crache-limaces" fit-elle en la toisant amèrement.

Et alors d'horribles bestioles gluantes apparurent dans la bouche de Shin. Mais puisqu'elle était pétrifiée, elle n'avait pas assez de spasmes pour les dégueuler, les faire sortir quoi. Et si Maeva n'arrêtait pas ce sort, elle allait étouffer. Il faut dire que les bestioles, dans leur léthargie, ne bougaient pas beaucoup pour sortir de là. Un endroit chaud et douillet, rien de mieux voyon!

"Tiens, ça te fait plein de petites soeurs."

Elle jeta alors un oeil pour être certaine qu'Hélène ne tentait rien contre elle, mais elle était plutôt occupée avec son reflet. Néanmoins, la préfète s'adressa à elle en lui demandant son nom. Mais Maeva l'ignora.

"Tu sais c'est quoi ton problème Shin? T'es une espèce de wannabe qui s'invente des problèmes. Qui se noie dans les souffrances pour donner un sens à sa vie. Mais un jour plus personne ne s'occupera de toi. Plus personne ne s'interessera à l'espèce de détritus que tu es..."

Elle regarda alors Hélène d'un air dégaineux.

"Ça compte aussi pour toi. Crève pas d'overdose, je laisse Shin à tes bons soins."

Puis, ne la quittant pas du regard, elle partit vers la porte. Elle n'aurait décidément pas dû venir ici. Son intuition avait pourtant voulu la prévenir.

Elle ne se retourna qu'en passant la porte.

"Si tu essaie de te venger Shin, j'te le ferai payer. Mais pour le moment on est quittes. Tu sais, j'ai pitié de toi..."

Elle claqua la porte derrière elle et fila à sa chambre.

"Hé ouais..." souffla-t-elle en s'éloignant rapidement.

Elle se doutait bien que Shin serait chiante désormait.

"Quelle conne!" songea-t-elle en refermant la porte de son dortoir.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Dim 25 Nov 2007 - 2:59

Hélène observa la scène d'un œil presque horrifié. Elle eut beaucoup de mal à comprendre et à réagir, mais lorsqu'elle reprit ses esprits elle eut tout juste le temps d'analyser les paroles de Maeva qui semblait lui être destinées, tandis qu'elle éprouvait une rage inexplicable quant à l'état de sa meilleure amie. Serrant les dents, Hélène retrouva bien rapidement toute sa tête en sentant de l'eau froide dégouliner sur son front, et s'arma dangereusement de sa propre baguette. Voyant la pauvre petite fille se diriger vers la porte, Hélène l'attrapa par le col de sa chemise, la soulevant presque pour la retourner violemment.

" Tes paroles ne me plaise pas, sais-tu que j'ai 17 ans & que t'en as 13, ce qui signifie que tu es en position de faiblesse face à plus fort que . . . toi ? Car si tu l'ignore tu sais ... "

Articula Hélène en la giflant méchamment.

" je peux t'en faire démonstration maintenant si tu veux. "

Acheva-t-elle. Elle lui arracha sa baguette & tout en tenant ses poignets fortement, rompit le sortilège de Petrificus Totalus de Shin. Elle se retourna alors immédiatement, mais Maeva sous le coup de la peur sans doutes en voyant Shin à nouveau sur pieds, s'enfuit très vite. Malheureusement pour elle, Hélène en vint quasiment à aller la chercher sans même lui laisser le choix, et une fois ceci fait, la traina furieusement jusqu'à la salle de main.

" Ok, écoute bien, j'ai bien peur pour toi qu'il t'arrive de gros ennuis . . . "

Dit distinctivement Hélène en ne tardant pas.

" Waddiwasi "

Commença Hélène en faisant alors projeter Maeva loin en arrière. Elle finit par s'écraser lâchement contre le mur dans un fracas visiblement assez douloureux.

" Le fait que tu n'aies aucune joie de vivre au point d'en devenir suicidaire, ... "

Dit Hélène avec agacement.

" c'est assez immature, surtout que tu ne sais pas à qui tu t'en prend là. "

Continuant de tenir avec vivacité Maeva, tandis que Shin plaquait la petite asiatique contre le mur, Hélène lui lança un sortilège très douloureux.

" Cuisant ! ET TU VOIS MAEVA O'REILLEY, J'TASSURE QUE LA PROCHAINE FOIS TU CREVES. "

Et elle fut jetée dehors comme une chienne, la porte lui claqua au nez & se referma dans un cliqueti de verrouillage.

Sujet: Re: Laissez nous vivre. Dim 25 Nov 2007 - 22:57

(HJ: Petite précision : de un, elle a 14 ans, faut consulter son profil pour le savoir, mais elle a redoublé une année Laissez nous vivre. 2869511017

de deux, ce que je trouve dommage, c'est l'irrespect de ce que j'avais écris, mais bon tant pis, ça sera pour une prochaine fois Laissez nous vivre. 2869511017

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