La Coupe de Feu

Au centre de la Grande Salle se trouve la Coupe de Feu. Les élèves et adultes désirant participer au Tournoi des 4 Sorciers doivent y mettre un petit parchemin avec leur nom inscrit dessus. A la fin de la soirée, la Coupe de Feu donnera son verdict...

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[54 lignes ^^ ]

Lorsque Peyton descendit la dernière marche menant à la Grande Salle, dix minutes en avance par rapport à l'heure prévue pour commencer, elle ne put s'empêcher de songer que c'était bel et bien le premier bal de Poudlard auquel elle daignait assister.
Pourtant, elle qui jugeait les bals superficiels et mesquins, elle n'avait pas changé son avis là-dessus, loin de là. Non, la verité, c'était qu'elle était venue pour un tout autre motif : la Coupe de Feu. Elle tenait au creux de sa main un petit morceau de parchemin, si étroitement serré qu'il en était tout froissé. Elle comptait bien y participer. Parce qu'elle n'ignorait pas qu'il y avait du risque, et que le risque faisait augmenter la puissance de la personne... Or Peyton avait besoin de puissance. En plus d'en avoir l'envie, elle avait promit à une personne de les venger. Et elle tiendrait cette promesse. En se promettant de devenir si puissante que plus rien ni personne ne pourrait lui résister...
En attendant, tandis qu'elle patientait devant les portes closes de la Salle de Bals, elle jeta un coup d'oeil à sa tenue. Elle s'était débrouillée une petite robe légère et toute simple de lin beige, qui pour une fois, n'était ni délavée, ni déchirée. Elle avait eu du mal à l'avoir, mais elle avait réussi.
Elle avait aussi tenté de domestiquer sa crinière blonde, mais peine perdue, elle en avait donc été réduite à les attacher avec un élastique en caoutchouc, piqué à la cuisine. Quand au maquillage et bijou, elle n'en avait pas. Tout simplement parce qu'elle n'avait pas d'argent pour s'en payer et qu'elle avait trop d'orgueil pour demander à une autre Gryffondor.
Elle se demanda quelles épreuves on ferait faire aux champions désignés. Si elle était choisie, la personne qu'elle devrait sauver serait très certainement William... Tiens, en parlant de lui... Elle espérait qu'il serait là !
Peu à peu, les premières personnes arrivèrent, et le regard de Peyton s'assombrit. Elle avait eu tort d'être contente de sa tenue... Partout, c'était soieries et dentelles, cachemires et velours, tissus châtoyants et colorés, délicieuses parures, boucles soyeuses qui retombaient mollement sur les épaules... Et elle, elle restait la Cendrillon de Poudlard avec ses cheveux grossièrement attachés avec un élastique qui servait habituellement pour la cuisine et les travaux pratique, et sa robe à la couleur simple, à la longueur simple, à la coupe simple... Et sans aucune marque. Simplicité, simplicité, et simplicité, pour ne pas dire pauvreté...
Toutes ces jolies demoiselles tenaient le bras de leur cavalier et dissimulaient des rires derrière leurs gracieuses mains blanches, pareilles à des colombes énamourées, tandis que leurs cavaliers s'acharnaient à les complimenter.
Et si quelque part Peyton était peut-être jalouse ou envieuse, elle prenait grand soin de le dissimuler derrière un air blasé et des sourires moqueurs, accompagnés de regards acides. Et il fallait le préciser, elle y arrivait à merveille.
Enfin, lorsque la porte de la Grande Salle s'ouvrit enfin d'elle-même, comme poussée par un quidam invisible, il était vingt heures pile, à la seconde près. Peyton rentra la première, et sans réfléchir ou s'arrêter pour saluer des connaissances, car elle n'avait aucun ami ici pour l'instant, elle se dirigea droit vers la coupe de feu, serrant son papier dans la main.
Elle contempla un instant la coupe, pensive. En mettant son nom, elle savait à quoi elle s'exposait. Elle était au courant que si elle échouait, elle pourrait mourir, être mutilée, handicappée à vie... Elle avait connaissance du risque qu'elle prenait, et si auparavant elle avait cru y avoir maintes fois réfléchi, elle s'apercevait qu'elle ne l'avait sûrement pas fait assez.
Puis elle se rappela du prix à gagner. Des points pour Gryffondor, et cent gallions... Les points, Gryffondor n'en avait pas particuliérement besoin, mais l'argent... Si elle en avait, elle pourrait s'acheter des vrais vêtements... Elle ne serait plus la petite mendiante des banlieues londoniennes... Elle pourrait envoyer sa mère en cure de désintoxication...
Non. Elle devait le faire. Pour se tirer de là. Pour être choisie. Et pour gagner. Elle ne pouvait pas mourir. Elle avait promis. Alors elle ne mourrait pas. Elle s'arrangerait pour ne pas mourir...
Elle fit un pas de plus, et dessérrant l'étreinte de sa main, elle déplia lentement le bout de parchemin. Dessus, d'une écriture enfantine et maladroite était écrit en petites minuscules soignées, comme celles des élèves de cours préparatoire :
"Peyton James"
Elle ferma les yeux. Il ne fallait pas que quelqu'un voie cette écriture, autrement il comprendrait que c'était à peine si Peyton savait lire et écrire... Et ça, elle ne le tolérerait jamais. Elle laissa tomber le papier, et le regarda disparaitre au fond de la coupe, léché par des flammes bleues, puis se recula pour aller se planter dans un coin de la salle.
C'était fini. A présent, l'enjeu pour la victoire commençait... Et peut-être y prendrait-elle part.

Le château venait de nouveau de sortir de ses habitudes, par un évenement cette fois positif: La Coupe de Feu. Il y avait également une petite fête, comme toutes les années, celle de Noël. Ruby souhaitait y participer. Non pas qu'elle s'ennuyait - elle n'avait pas vraiment le temps, mais elle se devait presque d'y participer. Plus rien ne bouger en ces temps si, et Ruby avait besoin de... changement. Elle sentit ses mèches fines, collées à son visage, se dégager, et voler dans les airs en arrière, quand elle fut sortit de la pièce. Dehord, un vent glaciale rêgnait, laissant quelques secondes la jeune femme sur place, le temps que son corp s'habitue à ce froid intense. Un menteau blanc, exactement de la même couleur que la neige, recouvré chaudement l'ex- Poufsouffle. Pourtant, elle avait toujours froid. Frileuse, Ruby l'avait toujours été. Une écharpe épaisse, des bottes beiges, des gants noir, Ruby Lucia s'avancait lentement, mais sûrement, en direction du château. Là, elle prendrait part à la foule, pour pouvoir poser dans l'urne son parchemin ou dessus, en lettre plus ou moins fines, elle avait soigneusement écrit ' Ruby Lucia Wilstorne', comme la majorité des élèves.

Elle ouvrit alors la grande porte. Quelques élèves parlaient, d'autres se tournaient vers la jeune femme, la regardant passer, écoutement distraitement les petits bruits sourds des talons, certes pas bien haut, mais assez pour laisser échapper des petits bruits, résonant entre ces murs. Elle voyait au loin la fameuse coupe. A proximité, une jeune femme, sûrement en train de déposer son parchemin, comme s'appretait Ruby à le faire...
Enfin arrivée, elle ôta tout d'abord ses gants. Ainsi, peut-être qu'elle arriverait un peu mieux à lacher son bout de papier...
Lentement, il se déposa au fond de la coupe, faisant apparaître un léger sourir en coin sur le visage fin et doux de la jeune femme...
Elle se retourna enfin, regardant les personnes autour d'elle. Certain venait en sa direction, d'autre tourné les talons... A côté d'elle, une jeune fille, aux cheveux blonds, semblable à celle de tout à l'heure... Elle ne venait pas de Poufsouffle, Ruby ne l'avait jamais vu. Elle n'y pretta cepandant aucune attention, se dirigeant prés d'un mur. Elle n'était pas à l'écart, aprés tout elle n'avait pas grand chose à faire d'autre, alors pourquoi pas rester là... Peut-être croiserait elle des amis, quoi qu'il en soit, elle observait les gens.

La coupe de feu. Voilà ce qui intéressait bien la directrice des Serpentards. Elle avait toujours rêvé de pouvoir en faire partit. C’était peut-être un de ses plus grand rêve. Pas le plus grand, car elle rêvait à tout prit de devenir une plus forte sorcière avec de plus grand pouvoir. Mais elle savait qu’elle ne deviendrait jamais aussi forte que sa sœur de sang Eva Langdon. Car Eva était puissante et Leya ne contredirait jamais.

Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds aux manoirs, elle se demandait bien si Eva y avait aussi mis les pieds depuis le temps. Depuis le début de l’année, Leya n’y allait plus très souvent, elle était très préoccuper par les travails et les nombreuses études de cas qu’elle recevait chaque jour dans son bureau. C’était sa, être directrice des Serpentards. Mais cela l’amusait grandement, et prenait son travail à cœur. Comme quand elle avait été préfète !

C’était le grand soir. Elle s’était vêtu d’une belle robe rouge. Ses longs cheveux blonds étaient coiffés, ils étaient remontés par un élastique, et quelques mèches ondulées aux couleurs dorées retomba sur ses épaules. Des mèches s’entre mêlaient dans ses cheveux, cela faisait une sorte de motif très jolie. Elle portait des talons hauts, dont à chaque pas, on pouvait entendre un tic ou un tac. Elle était magnifique, et ferait sûrement tomber plusieurs garçon. C’était plutôt rare que Leya se prépare de façon si sublime!

Elle monta les escaliers, son appartement était au sous-sol, dans un endroit secret. Elle se dirigeait vers la grande salle. Elle tenait de la main droite, un papier de couleur vert. Vert comme sa maison : Serpentard. À l’intérieur de ce papier, son nom y était inscrit : Leya K. Langdon. Elle souhaitait à tout pris être une des finalistes de ce tournoi et pour ainsi, remporter la coupe à maison. Elle avait un honneur à respecter.

Elle regardait d’un air méfiant les élèves et les adultes qui étaient présent. Tous semblaient vouloir se risquer à déposer leur papier. Certain ne semblait ne pas y avoir encore accédé, autrement, ils n’auraient pu de papier à la main. Tous savent, que les élèves n’ayant pas l’âge, ne pourrait pas y accéder. Leya entra dans le saut qui protégeait la coupe.

Rendu au même niveau de la coupe, Leya n’hésita pas une seconde à mettre son papier dans la coupe. Que risquait-elle après tout? Rien. Puis elle se retourna, à la recherche de quelqu’un qu’elle connaissait. Et lorsqu’elle l’eut remarqué, un sourire sur ses lèvres s’afficha. Comme elle eut possédé tout au long de son trajet vers la coupe.

HJ EDiT / A PEU PRES 54 - 53 LIGNES AUSSI =)

Julia avait décidé de positiver et de sortir de la sorte de transer dans laquelle l'avait enfermée l'hiver, dans laquelle elle s'était elle-même enfermée se retrouvant seule avec elle même, se retrouvant face a face avec ses plus grands démons. C'est donc avec une petite hâte bien dissimulée & avec empressement que Julia sortit de son dortoir, d'ou elle n'était plus sortie a part pour aller se laver et se nourrir aux cuisines... Elle se brossa les cheveux et coiffa sa mèche noire et épaisse comme d'habithude, extérieurement, Julia n'avait en aucun point changé. C'était a l'intérieur qu'elle était devenue plus... sombre. Elle dévala les marches qui a séparait du rez-de-chaussée et entendit la rumeur d'une conversation, "Si je te le dis Mary ! La coupe de Feu, ici a Poudlard ! Dans la salle de bals, apparement ils ont remis le tournoi sur pieds..." Julia daigna regarder le blason des jeunes filles, Serdaigle. Hm, ce n'était pas des menteurs, mais pas des farceurs nés non plus, hors cette blague (si cela en était une) était d'un extrême mauvais gout. Elle continua son chemin, l'idée fesant cependant son chemin dans ses méninges. La coupe de Feu à Poudlard? Cela valait le coup de vérifier! Oui, mais comment... Simplement en allant vérifier, c'est ainsi qu'elle qui ne croyait personne, elle qui ne fesait confiances qu'à elle-même, elle qui ignorait si bien les dires des autres se retrouva devant la salle de bals, a hésiter. Elle allait entrer, sous les dires de deux gamines de première, de plus ayant étée répartie a Serdaigle? Cependant des bruits se fesait entendre a l'intérieur de la salle, elle poussa donc la porte & oui! La coupe de Feu était bien là, trônant au centre de la salle. Déja présente dans la salle, les trois seules apparement a avoir déposé leur nom dans la coupe: Ruby & Leya & Peyton. Elle les connaissait de vue, Ruby un peu mieux que Leya. Elle déchira un bout de parchemin vite fait et ne reflechit même pas a l'engagement qu'elle prenait. Elle voulait participer a ce tournoi, et encore mieux, elle voulait le gagner. C'était déja parti pris dans son esprit, elle écrivit de son écriture rapide et rondelette, "Julia Strumper" et balança le bout de papier au fin fond de la coupe, ou il disparut, ne laissant plus que "l'eau" d'un bleu élèctrique... Elle voulait discuter, mais pire que tout, elle qui était en abstinence de paroles depuis des mois. Depuis le début de l'année scolaire elle n'avait parlé a personne, a part a son propre esprit si bien qu'elle avait fini par oublier le son que produisait sa propre voix abimée par ses années de drogues, d'alcool, de fêtes a répétition et de cigarettes. Bien sur Julia fumait toujours mais moins, Julia par contre se promit de recommencer a sortir aussi souvent que possible & innimaginable, elle se promit aussi d'éviter a tout pris la coke et l'héroine. L'alcool était pour elle un peu inévitable, avec modération. Beaucoup de promesses se dit t'elle, se demandant avidemment combien elle allait savoit en tenir, certainement une, ou deux. Pas plus c'était certain. Elle réentendit comme si c'était hier la voix furieuse de Mary Jane sortir du fin-fond de ses pensées. "Ton avenir est tracé Julia, tu seras une meurtière, une mangemorte, une sal**e, comme ton père était un sale con, et comme il l'est encore aujourd'hui, j'ai vraiment honte tu sais. Honte que les gens apprenent que tu es ma fille, toi, si spéciale, si... tellement ressembante a ton père. Crois mois c'est tout sauf un compliment." Elle ferma les yeux quelques secondes le temps de savourer la blessure qu'avait ouverte la simple pensée de ces paroles. Car elle le savait que l'heure de la vengeance avait bientôt sonné, l'heure pour mary Jane de faire ses adieux au monde de la Terre avait bientôt sonné. Cependant, revenons a nos moutons, hin x) Elle s'approcha un peu de Ruby et s'assit a côté d'elle, se demandant si elle n'avait pas perdu définitivement l'usage de la parole, cependant le son, qui sortit de sa gorge était le même qu'avant. Car le son de sa voix lu irevenait peu à peu en mémoire, comme une vieille amie qu'on retroouve après des années de séparation...

- Salut Ruby =)

Il n’était pas tard, 19h tout au plus. Dehors le froid était mordant, très peu d’élèves s’y aventuraient, trop frileux comme la majorité. Un fin tapis de neige recouvrait le sol et les arbres ne comptaient plus aucune feuille. La surface du lac était gelée, mais pas encore suffisamment pour faire du patinage au grand malheur de certain. Jess était frileuse aussi, mais ça ne l’avait pas empêché de se balader dans la forêt un petit moment dans l’après-midi. La neige crissait sous ses pas et des petits nuages se formaient devant sa bouche à chaque respiration. L’étendue blanche était plutôt jolie à voir, c’était en partie pour ça qu’elle était venue. Et aussi pour réfléchir. Cette petite balade lui avait plu mais le soir tombant, elle avait préféré rentrer au château, au chaud. Quand elle arriva dans le hall, une petite foule était formée, emparée d’une certaine fébrilité. Jess n’y prêta pas attention et tenta de traverser la foule pour rejoindre son dortoir. En passant, elle entendit des premières années parler sur un ton excité de la coupe de feu. L’oreille aux aguets, elle écouta plus attentivement, faisant toujours mine de se frayer un chemin. En fait, tout le monde parlait de la même chose. La Serpentarde réussi à recueillir des bribes d’informations. Ainsi le tournoi des 4 sorciers était à nouveau organisé ? Perplexe, elle décida d’aller le vérifier par elle-même, elle changea donc de direction et regarda le bout de la salle, effectivement, la coupe de feu trônait dans la grande salle, laquelle était déjà remplie par des élèves qui tentaient de voir qui parmi eux se présentaient en tant que futur champion. Seule l’allée menant jusqu’à la coupe était vide. La verte et argent regarda un peu autours d’elle, déjà elle reconnaissait quelques visages. Ruby et Julia perdue dans la foule. Avaient-elles déposé leurs noms dans la coupe ?

Soudain une idée traversa l’esprit de Jess. Et si elle, elle déposait son nom ? Pourquoi après tout ? Bien sûr l’expérience était risquée, et le tirage au sort ne lui assurait pas d’être choisis mais elle pouvait bien essayer. Vite fait, elle fit demi tour et joua des coudes pour regagner les cachots. Quand elle arriva dans sa salle commune, en faisant défiler les images de son passage dans la grande salle, elle se souvint que la plupart des gens portaient robes et costumes. Mais oui bien sûr ! Le verdict de la coupe de feu était précédé d’un bal ! Comment n’y avait-elle pas pensé ? Mais qui disait bal, disait robe ! Jess débarqua dans son dortoir, bien évidemment vide. Elle attrapa un cahier vierge et déchira un bout de feuille. Elle saisit sa plume et écrivit tranquillement dessus ; « Jessica Frey ». Son écriture était italique, fine et lisible. Satisfaite, elle plia le morceau de papier et jeta un coup d’œil à sa garde robe. Elle n’avait que moyennement envie de se mettre en robe. Elle choisit donc un jean foncé et enfila un robe courte noire, un parfait compromis. Elle attrapa délicatement son papier puis sortit en vitesse de son dortoir. Il était à présent 2oh.

Jess arriva finalement bien vite dans la grande salle, il y avait un peu plus de monde. Elle regarda sur les côtés, les regards furtifs des élèves se posaient partout. Elle commençait à peine à marcher que déjà des têtes se tournaient vers elle. Toujours digne et fière, elle traversa l’allée sans un regard pour les autres et se plaça devant la coupe. Sûre d’elle et prête à affronter les dangers elle tendit son bras au dessus de la coupe et lâcha son papier. Après sa rapide descente, il vint briser la surface de l’eau bleuté qui reprit son calme presque aussitôt. Un sourire sadique flottait sur ses lèvres. Jess recula puis fit demi tour. Elle traversa dans l’autre sens l’allée, toujours aussi droite. Puis elle se dirigea vers Ruby et Julia avec un sourire, les saluant d’un coup de tête. Maintenant elle se demandait si elle allait voir Mickaël, c’est vrai qu’elle n’y avait pensé en déposant son nom. Mais après tout peut être allait-il se présenter lui aussi, ou pas. Elle s’adossa au mur et défia du regard les élèves trop jeunes pour traverser le cercle d’âge qui protégeait la coupe. Maintenant il n’y avait plus qu’à attendre, après tout elle était habillée pour aller au bal aussi. Bon ok, pour le moment, elle était sans cavalier mais il y avait peut être une chance pour qu’il vienne. Malgré la musique de fond, l’heure n’était pas à la fête, la tension était palpable. Jess esquissa un sourire, oui ça serait bien marrant s’y elle était prise …

Aujourd’hui était un jour qui n’était pas du tout comme les autres, un événement c’était produit dans l’enceinte de l’école, un événement que Mickaël avait arrêté d’y penser, il pensait que le Principal ne le remettrait jamais, mais il c’était trompé, il y avait bien une coupe au milieu de hall d’entré au bal, avec au dessus d’elle des flammes bleu, Mickaël était encore dans la salle commune dans sa chambre, il devait avoir comme tout ceux qui se présenté le stress, ou plutôt l’excitation, si il était pris se serait formidable. Il entendait tout les autres parler de la coupe de feu tous aussi excité, il fini d’enfiler son costume, se dirigea vers un bureau découpa soigneusement un morceau de papier et il inscrit son nom dessus, il voulait que sa soit lui qui soit élu par la coupe, mais il ne se souciait pas des épreuves, mais est ce qu’il devait ? Il était au courant du bal de noël, il se regarda une dernière fois dans la glace et parti, il descendit les pas d’un pas rapide, il était un peu nerveux, il fallait qu'il sache qui avait déjà déposé son nom dans la coupe, mais se serait un mystère. La véritable raison pour laquelle il voulait être pris par la coupe c’était qu’il était curieux, et il savait que les participants avait beaucoup d’énigme à résoudre et que bien souvent les spectateurs était au courant de rien ce qui était dommage sauf si c’était des amis proches du participants ce qui n’arrivait pas souvent. Il passa dans les couloirs, entendant les conversations des autres, un élève prononça le nom de James, Mickaël arqua un sourcil, il ne connaissait qu’une seule James et c’était Peyton, ça ne l’aurait pas étonné qu’elle s’y inscrive, mais il n’entendit aucun autre nom. Vivre un tournoi comme ça aurait été fabuleux, c'était une expérience que tout le monde rêve et que tout le monde veux vivre, c'était tellement spéciale sa mettait le candidat en valeur, et sa lui permettait de se découvrir.

Il entendit beaucoup de bruit, des bruit assourdissants, des cris, des rires et des paroles, lorsqu’il arriva enfin dans le hall, une foule était regroupé autour de la coupe, Mickaël soupira et il posa un peu tout le monde pour passer, une fois arrivé à quelque pas de la coupe, il hésita un long moment, imaginant les pièges possibles, toute ses phobies ne serait àpas rélisable dans les épreuves, mais avec la magie il pouvait s'attendre à tout. Il pris son souffle et avec plus aucune hésitation il déposa son nom à l’intérieur. Il chercha un peu dans la salle qui il y avait, il vu Peyton, Ruby et enfin Jessica, il s’approcha d’elle, toujours aussi amoureux d’elle il passa sa main dans le bas du dos puis l’embrassa comme pour narguer les autres, mais bien sur cette intention la n’était pas vraie. Il voulait un peu attendre ici pour savoir qui allait déposer son nom, il remarqua des adultes et se souvint soudain que Ruby aussi en était une, les adultes étaient acceptés on aurait dit. Les deux directrices c’était présentés apparament comme elles se tenait pas loin de la coupe sauf si elles encourageait les élèves à s'inscrire, Malva avait intérêt à en faire autant. Son regard se posa dans les yeux de Jessica et il lui demanda :

- Ca va ? Tu t’es inscrite ? lui dit il d'une voie assez douce.

Après tout il pouvait savoir, et puis il risquerait sûrement de le savoir ^^, c’était le deuxième bal passé avec elle, et le premier avait était un peu bizarre, il c’était passé des événements un peu inattendu. Mais bon c’était oublié et puis ce n’était pas ça qui avait gâché cette soirée. Maintenant il savait que les heures qui allaient suivre seraient les plus longues qu’il aurait vécu. Il savait déjà que chaque minute semblerait des heures malgré la compagnie de Jessica, mais c’était tellement important pour lui, il voulait réussir à la perfection sa dernière année et puis grâce à ça il se ferait connaître un peu, maintenant il ne resté plus qu’à espérait et à croire qu’il serait pris pour le tournoi des quatre sorciers.

HJ : 50 lignes ^^

Un soupir fit voleter le temps de quelques secondes une mèche blonde égarée sur le visage de Lanalia, alors qu’elle était étendue sur son lit, à fixer le plafond. Ces dernières semaines, elle n’avait pas fait grand-chose de plus que cela, passer des heures et des heures à se morfondre, perdue dans une sorte de torpeur de laquelle elle n’arrivait plus à sortir. Elle ignorait même si elle était encore en vie, tant elle avait l’impression d’être désincarnée, d’être invisible… et tant elle avait perdu goût à son existence. Elle ne voyait plus personne, ne parlait plus à personne, assistait à ses cours seulement les matins où elle croyait qu’elle était prête à tenir ses résolutions… mais les quittait souvent en plein milieu, retournant dans son dortoir avec l’envie de pleurer toutes les larmes de son corps. Cependant, il y avait bien des jours qu’elle n’arrivait plus à pleurer, comme si son corps avait besoin de temps pour refaire son stock de larmes. Avoir envie de pleurer mais ne pas y arriver avait quelque chose de doublement frustrant, et cela ne faisait qu’empirer son sentiment de ne plus être tout à fait humaine. Elle était dépressive, elle le savait. Ce n’était pas une petite déprime, comme celles qu’elle avait parfois avant, c’était une vraie dépression – la maladie mentale. Elle l’avait réalisé pendant la nuit. Elle savait qu’elle avait besoin d’aide, elle savait également que si elle restait seule et renfermée sur elle-même, elle finirait par se tuer.

Où était-elle donc passée? Où se cachait la jeune fille heureuse, souriante, rayonnante qu’elle avait été autrefois? Elle n’avait pas souris depuis si longtemps qu’elle ne se souvenait même plus de la dernière fois. Qu’était-elle donc en train de devenir? La douleur intense qui oppressait son abdomen depuis des mois semblait de plus en plus lourde, comme si le temps la gonflait et l’encourageait à prendre possession de Lana toute entière. Sans Tigurius, elle n’était plus rien. Elle l’avait toujours su, elle le saurait toujours… Sans lui, elle ne savait plus qui elle était, et elle n’avait plus la force de chercher.

Le jeune homme, l’amour de sa vie, le seul qui avait su lui apporter l’amour et le bonheur, avait disparu depuis maintenant deux mois et cinq jours. Elle n’avait plus jamais eu de nouvelles de lui depuis qu’il était parti se cacher alors que les mangemorts avaient pris possession de Poudlard. Elle savait qu’il était mort, elle le sentait au fond d’elle-même… Elle savait que jamais plus elle ne le reverrait, elle ne verrait son sourire, elle n’embrasserait ses lèvres. C’était fini. Il était parti. Pourquoi avait-il fallu qu’il soit un Serpentard? Qu’il fraye avec les mangemorts? Qu’il les trahisse? Pourquoi avait-il fallu qu’ils le retrouvent, que lui avaient-ils fait? L’avaient-ils torturé, lui avaient-ils fait la grâce de le tuer rapidement? Avait-il pensé à elle…? Tant de questions se bousculaient sans cesse dans sa tête qu’elle les entendait bourdonner à chaque instant. Aucune d’entre elle n’avait de réponse, ce qui rendait encore pire ce bourdonnement incessant. Elle savait qu’elle n’aurait jamais de réponse, qu’elle ne saurait jamais vraiment ce qui s’était passé. Il ne lui fallait qu’accepter de vivre avec cette réalité, mais elle n’arrivait pas à le faire. C’était trop demander…

Jamais elle n’avait perdu de personnes chères dans sa vie. Elle avait vécu des séparations, bien sûr, mais c’était la première fois qu’elle vivait quelque chose d’aussi radical, d’aussi définitif… Et il avait fallu que cela tombe sur Tigurius, le seul qu’elle ne supportait pas de voir partir… Elle avait songé de nombreuses fois à aller le rejoindre dans la mort. Elle y songeait encore. Mais alors qu’elle s’apprêtait à passer à l’acte, une petite voix criait au fond d’elle « Et s’il n’était pas mort… » et elle déposait la lame sous son oreiller jusqu’à la prochaine déprime.

Ce soir, cependant, elle était préoccupée par autre chose. Elle avait entendu, en descendant dans les cuisines pour chercher un peu de nourriture, des élèves parler du bal de Noël et de l’annonce ayant été faite comme quoi le tournoi des 4 sorciers était de retour cette année. Aussitôt, un flot de souvenirs lui étaient revenu en mémoire… Tigurius avait autrefois été champion de Serpentard pour le tournoi des 4 sorciers… Elle avait été si fière de lui, elle était tellement heureuse pour lui… Lui, lui, lui… Elle ne pouvait que penser à lui sans arrêt. Mais une autre idée s’était infiltrée dans son esprit ce soir là. Le tournoi des 4 sorciers… C’était une occasion de se réintégrer dans l’école. Une occasion de montrer à tous qu’elle était encore en vie, même si elle-même en doutait. C’était l’occasion de se valoriser, de se prouver à elle-même qu’elle était encore capable de faire de la magie, c’était l’occasion de se mettre à l’épreuve et de se concentrer sur autre chose que sur sa déprime… Bien sûr, elle était consciente que ce serait de dures épreuves et que dans son état psychologique instable, elles seraient certainement encore plus difficiles. Mais elle savait également qu’elle n’avait plus rien à perdre, pas même la vie, et c’était pourquoi elle n’avait pas peur des épreuves auxquelles elle aurait à faire face. Elle y avait beaucoup réfléchi, avant de prendre sa décision…

Étouffant un nouveau soupir, elle se leva et ressenti une fulgurante douleur au niveau de sa tête…

*Géniale… Une migraine…*

Tentant d’ignorer la douleur, Lanalia se dirigea vers son placard. Elle savait que c’était un bal, mais elle n’avait aucune envie de se parer pour une telle occasion. Découragée, elle sortit un vieux jean froissé et un chandail à manches longues violet et col roulé qui faisait ressortir le vert émeraude de ses yeux. Elle avait été très jolie dans ce haut, mais ce soir, elle n’avait pas l’impression de l’être du tout. Ses cheveux étaient sales et pêle-mêle sur ses épaules, elle avait des cernes sous les yeux et un air blafard qui lui donnait vraiment l’impression d’être un fantôme. Elle remonta sa chevelure et l’attacha sur sa nuque dans une tentative plus ou moins fructueuse et pris un bout de parchemin sur lequel elle écrivit en lettres fines :

Lanalia De Miraniel

Elle sortit du dortoir et se dirigea, comme dans un état second, vers la salle de bal. Lorsqu’elle y arriva, elle n’accorda aucun regard aux gens présents. Ils semblaient tous être de réels inconnus, trop absorbés par leurs tenues riches et brillantes et par les yeux de l’être aimé. Elle répugnait à imaginer qu’elle avait été l’une d’entre eux, quand elle se sentait encore en vie…

Repérant au fond de la salle la coupe de feu, elle s’engagea sur le chemin dégagé qui y menait. Les élèves étaient fébriles et tous leurs yeux se posèrent sur elle, avec un mélange d’étonnement et de pitié. C’était vrai, elle n’était vraiment plus elle-même… personne ne s’attendait à la voir resurgir comme ça, surtout pas pour se porter candidate au tournoi des 4 sorciers. Mais elle avait pris sa décision, et sans un regard pour personne, elle se dirigea vers la coupe, le dos droit et l’air digne. Elle ne voulait pas y participer pour faire gagner des points à Serdaigle ou pour gagner de l'argent. Ces détails lui paraissaient totalement futiles. Elle voulait y participer parce qu'elle se sentait prête à le faire, à montrer à tous qu'elle pouvait le faire et qu'elle en était capable. Elle avait besoin de revoir le monde, de renaître... C'était pour elle l'occasion idéale. Lorsqu’elle plongea son papier dans les flammes, elle se sentit un peu nauséeuse et se demanda vaguement ce qu’avait ressenti Tigurius lorsqu’il avait fait le même geste qu’elle. Alors qu’elle évoquait ce nom dans son esprit, une larme salvatrice daigna enfin rouler sur sa joue et alla se perdre dans les flammes bleutées dans un bruit de grésillement. Les flammes se teintèrent, l’espace d’une seconde, d’un violet profond, et Lanalia recula vers le fond de la salle. Elle saurait ce soir si elle était choisie ou non… Mais en attendant, elle n’avait pas envie de voir, de parler ou d’approcher qui que ce soit…

29/06/2006

Un étincellant soleil qui se reflétait sur le manteau de neige qui recouvrait les rues du pays, illuminant les alentours. Du moins c'était le décor que laissait apparaître la fenêtre magique du bureau de la jeune femme. Depuis une éternité, c'était la première fois qu'elle relevait les yeux des papiers administratifs qui s'empilaient sur son bureau. A croire qu'ils se multipliaient au fur et à mesure qu'elle les remplissait. Elle profita de cette pseudo pause pour balayer la pièce du regard. Certes, c'était confortable et agréable, mais ça restait malgré tout un lieu de travail. Quant aux étagères, si ça n'avait pas été un lieu magique, les physiciens les plus aguerris se seraient demandés comment ces étagères ne s'écroulaient pas sous le poids des livres et classeurs qui s'y entassaient désordonnément. Autour de la corbeille débordante s'éparpillaient quelques papiers chiffonnés et autres petites choses. Sincèrement, cela faisait presque honte à voir de la part d'une Ministre d'avoir un bureau si désordonné. Et dire qu'elle n'avait même pas le courage de prendre sa baguette pour remettre un peu d'ordre dans ce cafarnaum. Elle repoussa presque brutalement son siège, laissant retomber sa plume au coté des feuilles qui gisaient sur son bureau, sans même prendre la peine de reboucher son flacon d'encre. Elle rangerait tout ça à son retour. Pour l'heure, elle avait autre chose à faire.

Elle traversa rapidement les couloirs du Ministère, bondés par la foule. Etrangement, elle n'eut aucun mal à se frayer un passage dans la masse, sans même avoir à bousculer quiconque pour accéder à l'ascenseur qui la ramènerait vers la sortie. Remontant progressivement les étages, celui-ci se vidait et se remplissait à chaque halte. Pourtant, il ne restait plus qu'elle une fois arrivée à la surface. Poussant la porte, l'air froid fut une véritable claque. Il lui semblait sentir ses poumons la brûler pendant les quelques premières bouffées d'air qu'elle inspira. C'était comme si son sang se glaçait en elle. La jeune femme frissonna, resserrant son manteau sur ses épaules, un mince volute de buée s'échappant de ses lèvres à chaque expiration. Elle n'était dehors que depuis quelques instants et déjà, elle espérait atteindre rapidement le château dans l'espoir d'y trouver un peu de chaleur. Se redressant, elle se mit alors à marcher d'un pas décidé mais tout de même prudent, afin de ne pas glisser sur l'une ou l'autre plaque de verglas. Au bout de quelques minutes, elle lança un regard par dessus son épaule afin de s'assurer qu'elle ne retenait l'attention de personne, avant de disparaître à l'angle d'une impasse, s'enfonçant dans l'ombre d'une ruelle. Résolument seule, elle ferma les yeux avant de laisser apparaître devant elle cette image si familière du château, de son entrée, sa grille. Et dans un bruit sec, elle disparut, laissant seul le chat qui releva la tête d'un ravier de frites abandonné.

Cette grille, dont l'image flottait dans son esprit quelques secondes auparavant fini par se matérialiser devant elle alors qu'elle ouvrait les yeux. Le transplanage n'était pas son moyen de transport magique préféré, la sensation n'étant pas la plus agréable qui soit. Cette impression de passer dans un étau, cette indescriptible pression qui s'exerçait sur chaque centimètre carré de son corps ... Mais passer par le réseau de cheminée aurait été bien plus lent et plus compliqué, et elle n'avait guère la tête à ce genre de complication. Les désagréments du transplanage disparurent bientôt alors qu'elle franchissait l'imposante grille. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle s'engageait sur le chemin menant aux portes du château, à sa grande salle. L'air du parc semblait presque plus doux que celui qu'elle avait respiré en sortant du Ministère. Le temps avait beau passer, elle n'oubliait pas le temps qu'elle avait jadis passé entre ces murs. Au fond, elle garderait probablement toujours cet attachement qu'elle avait envers l'école qui l'avait vue grandir. C'était peut-être en partie pour ça qu'elle avait décidé de revenir à l'occasion du tournoi. Ce château et les gens qui le faisaient fonctionner lui étaient chers, simplement. Et puis, elle ne pouvait nier l'envie de représenter les fières couleurs de Poufsouffle, avoir la chance de les amener vers la victoire. Certes elle n'était plus élève, mais elle n'en restait pas moins ancrée dans cette maison qui avait été la sienne un jour, et qui le resterait. Si elle était sélectionnée pour ce tournoi, elle se faisait la promesse d'en ressortir victorieuse.

La douce chaleur du hall d'entrée l'enveloppa soudainement comme un voile, dissipant ce froid qui semblait s'être encré indélébilement dans sa peau. L'endroit n'avait guère changé, à son grand bonheur. Elle éprouvait la sensation d'être retournée plusieurs années en arrières, alors qu'elle n'était qu'une élève parmi tant d'autre, subjuguée malgré le temps par la magie du château. Les pas qui la menèrent vers la porte donnant sur la Grande Salle résonnèrent entre les murs de briques et le sol de marbre. Elle était seule dans l'endroit, si l'on ne considérait pas la furtive présence de l'un ou l'autre fantôme du château. Comme toujours, cet habituel grincement alors qu'elle poussait les battants massifs de la porte, laissant apparaître les quatre immenses tables. Et au centre, elle se tenait là, ses flammes diffusant une lumière bleutée tout autour. La coupe de Feu.

Morgane s'arrêta au coin d'une table et sortit sa baguette hors de la poche intérieure de sa veste, avant d'habilement l'agiter dans un simple murmure. La seconde qui suivit vit apparaître un petit bout de parchemin vierge, juste assez grand pour y contenir son nom et son prénom. D'un autre coup de baguette, les lettres qui les formaient apparurent l'une après l'autre, comme écrite par une plume invisible. Jetant un simple regard au morceau de papier sur lequel son nom était désormais inscrit, elle remit en place sa baguette, se dirigeant d'un pas qui reflétait toute sa détermination vers la coupe. Bientôt, son visage laissa également apparaître des reflets teintés d'un bleu de plus en plus intense au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Visiblement, elle n'était pas la seule candidate. Reconnaissant la plupart des personnes présentes, elle se contenta de leur adresser sobrement un sourire poli, en guise de salut. Sur le coté, des petits groupes d'élèves gardaient les yeux braqués sur la Coupe, ou encore observait avidement les gens allant y déposer leur nom. Elle ne leur prêta guère attention, alors que d'un geste déterminé, elle lançait son propre morceau de parchemin dans les flammes. Après un léger remous, celles-ci redevinrent aussi paisibles qu'elles ne l'étaient. A présent, les dés étaient jetés. A partir de maintenant, ce serait au destin de décider de ce qui adviendrait de ce bout de parchemin. S'il ressortirait ou non de ces flammes.

Voilà ce que j'ai pu faire pour mon jeune âge^^. À peut-près 90 lignes. Si j'aurais eu plus de temps j'aurais pu faire mieux^^.

Morte de honte, voilà comment se sentait Saya aujourd’hui. De honte parce qu’elle avait trébuché dans les escaliers, et par ce fait elle était tombé sur un serpentard, un serpentard qui ne lui disait rien qui aye avec ses gros yeux . La honte de sa pénible vie quoi! Jamais elle n’avait voulu rencontrer de serpentard surtout pas dans cette situation dangereuse. Après quoi, elle est montée dans le hall de poufsouffle. Il n’y avait personne pour une fois, elle était donc allée s’asseoir dans un des sofas du ‘’salon’’. Depuis déjà une bonne heure que son regard était perdu dans les flammes, les flammes qui paraissaient si joyeuses comparer aux pensés que Saya avait en ce moment. Avant cet accident, Saya était allée faire un entraînement de Quidditch seule. Ce qui veut dire, prendre son balais et jouer ou plutôt s’imaginer de jouer, dans son cas. Même là, elle était tombée de son balais à quelques mètres du sol! Elle n’avait pas de chance aujourd’hui.

Deux seuls personnes étaient passés depuis une heure, justement ce n’était pas normal. Les deux parlaient qu’il y avait une coupe, une grosse coupe dans la salle de bal…Saya avait un peu du mal à comprendre ce que les autres poufsouffles disaient. Une coupe…En premier Saya avait pensée à une coupe de vin échapper par un fantôme mais, de plus en plus que les minutes avançaient elle doutait que se soit qu’une coupe de vin, car dans ce cas il y aurait déjà du monde dans le salon. Elle décida alors d’aller jeter un coup d’œil. Et si c’était la coupe de feu? Peut-être…Dans ce cas, Saya déposera son nom…Mais peut-être que ce n’était pas une bonne idée. Les personnes qui sont choisis pour la coupe de feu sont toujours fortes et courageuses. Saya l’était, elle le savait de le fond d’elle-même mais qu’allait en penser les autres? Qu’allaient t’ils dire si Saya déposait son nom dans la coupe? Une personne interrompit alors ses pensés. C’était la même que tantôt, avec une personne différente ce coup là. En écoutant bien cette fois-ci elle réussi à entendre le mot ‘’coupe’’ et le mot ‘’feu’’. Il était clair maintenant que la coupe de feu était dans Poudlard…Dans la salle de bal la salle de bal se répéta t’elle.

En attendant que les deux pouffys partent du salon, Saya pensait. Elle pensait à comment aller déposer son nom sans que personne ne la voit. Elle voulait le déposer en secret comme cela elle serait tranquille si elle ne se fesait pas choisir. Elle espérait bien se faire choisir mais elle en doutait fort. La magie peut en étonner plus d’un! Se convainc t’elle. Enfin les deux jeunes filles partirent. Saya les regarda et fini par se lever, elle se dirigea vers le dortoir des filles où elle pourrait trouver un bout de parchemin. Elle avait déjà entendu parler de la coupe de feu. Sur un bout de parchemin écrit ton nom, par la suite dépose-le dans les flammes bleus de la coupe, qui le moment voulu choisiras trois concurrents, dans ce cas se sont quatre personnes qui seront choisis. Ces gens devront passés par-dessus trois épreuves qui les pousseront à leurs limites. Le tournoi des quatre sorciers est très dangereux. Certains y ont perdus la vie, d’autre ont disparus. Dans ce tournoi, tout est possible. Comment elle connaissait tout cela? Elle avait lu des livres sur le sujet. Quand tu restes enfermée dans ton dortoir et que tu y vis, tu te trouves quelque chose à faire. VOILÀ! En dessous d’une pile de livres Saya avait laisser traîner un bout de parchemin assez grand pour écrire un nom.

Bien, elle avait son bout de parchemin mais le problème était qu’elle avait laissé sa plume dans la classe d’étude des moldus. Elle pris donc une grande décision. Je vais devoir emprunter une plume à quelqu’un, pourvu que personne ne me voit! Elle commença alors sa recherche, en premier elle chercha sur les bureaux puis dans les valises. Aucune des filles n’avaient de plume dans leurs inventaires, Saya allait donc devoir utiliser les manières fortes! La jeune fille de 12 ans se dirigea vers la porte, la gorge serré. Elle descendit les quelques marches qui séparaient le dortoir des garçons de celui des filles. Elle soupira et s’aventura dans le dortoir des garçons, la chambre était carrément en borbel! Comment allait t’elle trouver une plume dans un désordre pareille?? Elle arrête de respirer pour commencer ses recherches encore une fois. Je comprend pourquoi les dortoirs des garçons sont séparés de ceux des filles maintenant. Confirma-t’elle en soulevant une chaussette souillé. Enfin elle se découragea, il ne lui restait plus aucune place où chercher…À moins que…Elle se tourna alors vers un bureau. Un vieux bureau en bois, peut-être qu’avec un peu de chance il y aurait une plume! La fille ouvrit alors un des tiroirs où en sortit des araignées, comme réflexe elle sortit sa baguette et murmura un sort pour les paralysés. Après être sûr qu’aucune autre bestioles ne viendrait la déranger elle jeta un coup d’œil dans le tiroir et comme par magie elle trouva enfin une vieille plume!

Bon maintenant j’ai la plume et le morceau de parchemin. Espérons que la plume fonctionne encore pour être rester aussi longtemps dans un tiroir sans être utiliser! Pensa alors avec découragement Saya. Elle fouilla dans ses poches de son pantalons et prit le morceau de parchemin, le déposa sur la table et inspira. La jeune fille prit par la suite la plume et la trempa dans l’encrier qu’elle avait aussi trouvé dans le bureau. Sur le bout de parchemin, Saya commença à écrire. Drôlement la plume allait très bien même qu’elle écrivait mieux avec cette plume qu’avec la sienne! Avec une écriture raffinée, elle décrivit de belles lettres formant le mot’’ ‘’Saya Tyler ‘’ puis un peu plus bas elle écrie de la maison de poufsouffle. Dans un long soupire la jeune ado déposa la plume et plia le petit papier pour le fourrer dans sa poche. Elle quitta en vitesse la chambre des garçons au cas ou quelqu’un la trouverait dans cette chambre. Le seul détaille était qu’elle avait oublié la plume, plutôt elle avait oublié de la ranger ce qui allait, surement faire un peu suspect mais bon! Elle n’avait pas été la seule à passer ici…Àpart qu’elle est rester toute la journée enfermée à ne rien faire…Alors perdu dans ses pensées Saya n’avait pas remarqué qu’elle était rendu dans le salon. Une personne venait de pousser le cadre pour entrer dans le salon de poufsouffle. Un gars apparemment! Celui-ci lui sourit avant de disparaitre dans le dortoir des garçons. D’un pas énervé la jeune pouffy préféra aller dans le dortoir des filles et attendre la nuit pour aller déposer sa candidature. Elle devrait alors être très prudente car le soir, pendant le couvre-feu…Temps pis! Elle voulait absolument déposer son nom dans la coupe de feu.

Le soir était long à arriver pour la pénible petite Saya. Elle n’avait jamais été aussi stressée. Non jamais! Il faut aussi dire qu’elle n’avait jamais pris d’aussi grandes décisions. Il n’était que dix heure quarante-cinq. Le monde était encore dans le salon en placotant de tout et de rien. Du monde bien sur étaient déjà couché depuis une heure mais pas tous. Saya n’avait jamais temps attendu pour quelque chose dans ce genre. Même aller à l’hôpital pour consulter un médecin paraissait moins long, que de devoir attendre onze heure trente pour être sur qu’il n’y aurait personnes. La petite rebelle faisait croire qu’elle dormait car les poufsouffles n’étaient pas des épais. Pourquoi quelqu’un resterait assis dans son lit à ne rien faire alors qu’il pourrait dormir? Non, les poufsouffles étaient plus intelligents que cela quand même. Une demi-heure plus tard. Saya n’était plus capable d’attendre! Depuis déjà une demi-heure que Saya regardait la petite horloge accrochée à son mur à côté de son pupitre de chambre. Le petit tic-tac que faisait cette horloge allait la rendre folle si elle attendait plus longtemps pour se lever. Onze heure quinze, une belle heure pour que tout le monde soient couchés non?? Elle décida donc de se lever tranquillement sans faire de bruit et d’avancer à petits pas sur le plancher froid que les pieds nues de Saya ressentaient. Personne dans le dortoir des filles qui semble réveiller, bien! À petit pas de loup, Saya se dirigea vers la sortie. Bien qu’elle n’était pas très bonne pour la discrétion mais cette fois, Saya s’épatait! En traversant le salon quelque chose la dégoutta un peu. Deux…Septième à vrai dire était tout les deux sur le même divan. En discrétion elle déguerpie du salon et réussi à passer de l’autre ôté du cadre sans problème.

Les petits pieds nues de Saya claquaient doucement sur le plancher froid et lisse de Poudlard. Pour mieux voir dans l’école ce soir, Saya avait fait jaillir une lumière de sa baguette qu’elle tenait fermement dans sa fine main gauche. Elle respirait tranquillement , son regard était fixé en avant d’elle, ses pieds étaient froid mais ils résisteraient encore un petit peu le temps d’aller à la salle de bal qui n’était pas encore très loin d’où elle était présentement. Plus que quelques pas et je suis arrivée! Elle sourit en traversant la porte qui séparait la salle de bal du corridor principal. Devant ses grands yeux bruns se trouvait maintenant une grande coupe. Une coupe presque transparente dans lequel se dressait des flammes bleu magnifiques. La coupe était placé dans le milieu de la grande salle. Muette comme une tope, Saya s’approcha de la coupe. Arrivée proche de la coupe flamboyante, elle sortit de la poche arrière gauche de son pantalon, le bout de parchemin sur lequel était inscrit son nom et plier en deux. Elle étira son bras et déposa doucement le bout de papier dans les flammes. À sa grande surprise rien ne se passa, la coupe avait bien digéré son nom. Elle recula soulager d’avoir pu mettre son nom dans la coupe sans aucun problème. Saya baya, elle commençait à être sérieusement fatigué après cette journée. Une chance que demain les cours de cette jeune fille ne commençait qu’a onze heure et demi. Elle se retourna et repartit aussi silencieusement qu’elle était arrivé.

Le grand jour était arrivé. Les élèves frémissaient d'impatience et mangeaient leur dîner à la vitesse de l'éclair, attendant qu'Albus Dumbledore finisse enfin de manger et leur annonce les noms des 4 Champions du Tournoi des 4 Sorciers. Finalement, lorsque le directeur se leva, un silence marmoréen s'installa dans la Grande Salle. Dumbledore s'éclaircit la gorge et prit la parole. Après un discours qui parut interminable aux élèves, le vénérable directeur de Poudlard daigna enfin ouvrir et lire à haute voix les quatre petits papiers qu'il avait dans la main, et que la Coupe de Feu venait de recracher tour à tour dans un nuage de cendres.

"Bien. A présent, je vous prie d'applaudir très fort les quatre Champions du Tournoi des 4 Sorciers qui se déroulera cette année à Poudlard."

Dumbledore observa un moment de silence, puis ouvrit les papiers un à un, annonçant les noms des champions sous les applaudissements des élèves.

"Le Champion de Gryffondor est Mickael Leto, avec pour remplaçante Peyton James. La Championne de Poufsouffle est Ruby Wilstorne, avec pour remplaçante Morgane Collignon. La Championne de Serpentard est Jessica Frey, avec pour remplaçante Leya Langdon. Et la Championne de Serdaigle est Lanalia de Miraniel !"

[Je suis désolée pour le retard, mais bon c'est Noel, on pardonne tout à Noel =D Les épreuves du Tournoi commenceront demain. Bonne chance aux quatre Champions !]

Lorsque les Champions furent annoncés, il sembla à Peyton qu'elle recevait un fulgurant coup de poing au creux de l'estomac. Elle n'y était pas. Elle n'était pas Championne. Juste remplaçante. Mais de toute façon, qu'est-ce que ça pouvait bien faire ? Elle connaissait Mickaël, elle savait qu'il ferait toutes les épreuves. Elle ne pourrait jamais participer au Tournoi des Quatre Sorciers. Jamais. C'était une véritable défaite pour Peyton. Une défaite aussi bien sociale que mentale. D'un côté, c'était des sifflements perfides qui lui sifflaient à l'oreille qu'elle était faible, qu'elle avait perdu, et qu'elle ne serait jamais à la hauteur de tout ça.
D'un autre, c'était sa vie qui défilait devant ses yeux. Les gallions qu'elle ne possédait pas et ne posséderait jamais. Mickaël n'avait pas besoin d'argent, à quoi lui servait ce concours ? A se faire une réputation, oui, sûrement, mais à part ça ? Elle le détailla de la tête aux pieds avec l'air d'un serpent prêt à lui cracher son venin en pleine figure. Elle redeviendrait Peyton la moins que rien, et ne pourrait pas envoyer sa mère en cure de désintoxication. L'argent, elle en avait un besoin vital, et ne pourrait même pas en obtenir.
Pourquoi Mickaël avait-il été choisi ?! Pourquoi pas elle ?! Mickaël avait déjà tout pour être heureux ! Il était déjà préfet et capitaine de l'équipe, et ça ne lui suffisait même pas ?! Fallait-il donc qu'il raffle tout ainsi ?!
Peyton eut soudain l'envie d'éclater en sanglots. L'envie de s'arracher les cheveux et de se cogner la tête contre les murs. Elle serra les poings si forts que ses ongles s'incrustèrent dans la chair des paumes de ses mains. Il ne fallait pas qu'elle pleure. Il ne fallait pas qu'elle crie. Elle devait rester digne. Arrachant son élastique en caoutchouc d'un geste brusque, elle le jeta par terre, au milieu des danseurs, dans un geste brusque.
Puis, traversant la salle à grands pas, courant presque, elle se dirigea vers la sortie, sa crinière blonde volant au rythme de sa démarche rapide. Elle poussait brutalement quiconque se trouvait sur son chemin. Elle faisait encore moins attention que d'habitude. Jusqu'à disparaître complètement de la fête, avec un seul mot résonnant encore à son esprit : jamais.