Le deal à ne pas rater :
Où acheter la display japonaise One Piece Card Game PRB-01 One Piece ...
Voir le deal

 

 Derrière son mur, ses écrits.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyLun 21 Jan 2008 - 21:35

7 jours, 2 heures et 15 minutes.

Est-ce si difficile de s'adapter à un monde dont nous ne connaissons rien? Est-ce si difficile de se dire présent, alors que vous ne vous vous sentez plus aussi bien qu'auparavant? Cette sensation d'invincibilité, celle ou vous vous sentez autonome et dépendant de personne. Vous réalisez enfin ce qu'est le monde, et ce que vous êtes vous même. Vous voyez par la même occasion une autre facette des hommes. Ceux qui se croient intelligents, alors qu'ils construisent des choses, des objets ou des lieux qui au lieu de faire progresser le monde, ne font que réduire un peu plus la population. Ces personnes là, victimes de ses créations égoïstes et déstructeuses meurt parmi tant d'autre, oubliées. Et c'est maintenant que je me rends compte de la gravité des choses et des gens. Ce n'est que maintenant. Mais j'ai découvert aussi plus clairement et agréablement, ce que d'autres personnes peuvent faire. Celles qui sauvent des vies dans les pays défavorisés, ou encore celle qui défendent à merveille la nature, qui se dégrade de jour en jour.

Salut, au fait. A vraie dire, ma présentation n'a plus vraiment d'importance à présent. Mais après tout, rien ne m'y empêche. J'écris donc pour mon propre plaisir. Pas celui qu'un jour quelqu'un le lise devant une assemblée, ou passe à la télé. Non, seulement pour moi. Néanmoins, je ne nie pas l'avoir désirée. J'étais naïvement avide de pouvoir. Je rêvais de voir sur les étagères de ma bibliothèque mon futur livre. Alors, j'inciterais d'autres jeunes talents à publier leurs écrits, et je deviendrai un modèle. Or, tout cela est simple à imaginer, mais tellement difficile à réaliser. D'autant plus que le temps est compté, c'est aujourd'hui que j'en prends conscience. J'aimerais tellement le crier. Mais je ne peux pas, et cela me rend très nerveuse.
J'ai toujours aimé écrire. J'ai gaspillais tellement de papier, tellement d'encre, et tellement d'imagination. Chaque lettre que ma plume tracée sur ce papier blanc me faisait vibrer et sourire. J'étais heureuse, ainsi je parvenais à me libérer, à rentrer dans un monde dont seule moi pouvait en écrire le contenu. Je m'inventais des rêves, des fantasmes. A travers les lignes, je m'inventais une vie désirée, une vie enviée et adorée. Aujourd'hui, je me dis que toute cette encre, et tout ce papier que j'ai gaspillais aurait peut-être pu servir pour autre chose. Peut-être pour les petits Africains, qui eux n'ont rien, comparé à moi. J'aurais du, oui. Partir leur donner mes feuilles, mon encre. Parce que maintenant je sais que toutes ces feuilles ont été misérablement gaspillées. Alors qu'aux petits Africains, à eux, ça leur aurait servis.

Je m'appelle Juliette, au fait. Mon prénom t'importe peu, a vraie dire il ne me sert plus vraiment à rien maintenant. Mais je l'aime bien ce prénom. Je trouve qu'il représente la féminité et la sensibilité des femmes. Ne trouves-tu pas ? Quoi qu'il en soit, il est très agréable à écrire. Alors c'est le principal. J'avais une amie qui s'appelait Suzanne. Je n'ai jamais vraiment affectionnée ce prénom, tout comme celle qui le portée. Elle était beaucoup trop sûr d'elle. Elle pensait tout savoir, et elle pensait me faire peur. Aha. Certes, elle était belle, et c'était sûrement d'ailleurs ça qui m'énervait. Vous savez, quand dans la rue ou au collège vous croisez des filles, superbement bien faîte, avec un visage à croquer. Et on se compare à elles, comme des idiotes. On se dit " T'as vu comment elle est belle ? Comparée à elle, je ne ressemble vraiment plus à rien ! " Se dévaloriser ainsi était vraiment un geste stupide et puérile. Mais ça, ce n'est que quand on est là où je suis, qu'on le sait et qu'on s'en rend compte. Avant, c'était impossible. D'autant plus que, derrière son apparence clean, Suzanne n'était rien. Rien. A présent, j'épprouve un profond mépris en vers elle.

C'est étrange ici, en fait. Crois moi. Tu as l'impression d'avoir acquis une certaine puissance, mais tu as cette désagréable sensation d'être oubliée. De n'être plus ce que tu étais auparavant. Ici, tout le monde se ressemble, parce qu'on est tous, et sans exception, passés au même endroit. Traversés et détruits ce mur que chaque être vivants à devant lui. Vous redoutez tellement sa destruction, que parfois certains la provoque. Parfois, vous arrivez même à le reconstruire. Mais c'est tellement difficile, que la plupart du temps, il finit par s'écrouler. Ca, ça s'appelle le Destin. Mon mur à moi n'a pas tenu longtemps, et je le regrette profondément. Parce que je me rends compte qu'avant qu'il ne se détruise, ma vie n'était pas si pire que ça. Elle était même belle, avec du recul. Mais ça, c'est pareil. Il est impossible de s'en rendre compte ailleurs qu'ici. Si cela aurait été le cas, je ne serais sûrement pas entre toutes ces personnes que j'ai connu, ou encore vu à la télé. Non, je serais parmi mes proches, malgré qu'ici j'en aie quelques uns... Ca fait d'ailleurs bizarre.
Je te laisse, je continuerais plus tard. Il m'appelle.

Bien à toi,


Juliette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyLun 21 Jan 2008 - 22:06

Erf, j'ai pas trop comprit mais tk ça m'intrigue O_O
La suiteeeeeeeeeeee <33
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMar 22 Jan 2008 - 18:21

J'aime bien le style d'écriture o__O" je sais pas pourquoi Derrière son mur, ses écrits. 3906497052. Continue c'est un trés bon début Derrière son mur, ses écrits. 2869511017. Je veux la suite =D !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMer 23 Jan 2008 - 16:40

Merci beaucoup ca m'encourage à écrire =)

______________________________________

9 jours, 5 heures et 32 minutes.


C'est bon, maintenant j'ai enfin le temps de t'écrire. Je suis vraiment désolée, mais mes occupations ont été beaucoup plus longues qu'à la normal. Maintenant, je me suis instaurée un emploi du temps auquel je te jure d'y respecter : Chaque soir, avant de descendre, j'écris un peu. Ainsi, je me vide de ma journée. C'est agréable de se libérer. Même si, j'en suis consciente, tu n’es qu'un misérable petit bouquin. Mais qu'importe, je me parle à moi même, et rien que cela me procure du bien être. Tu sais ici, je n'ai plus d'ami. Parce que tout le monde pense que ça ne sert désormais plus à rien d'en avoir. Je ne parle jamais ici. Sauf à lui. Parce que j'y suis forcée, si je veux descendre. Quoi qu'il en soit, je m'ennuie terriblement. Je ne sais pas si c'est vraiment mieux d'être ici. Tout ce que je peux te dire, c'est que tous mes collègues sont des gens expérimentés. Moi, je suis arrivée il y a peu de temps, alors l'intégration est difficile. Tout le monde me manque. Je suis de plus en plus nostalgique. Et je suis surtout triste. Vous savez, pas cette même tristesse que vous éprouvez lorsque vous avez perdu un être cher, ou d’avoir cassé la voiture de vos parents. Non, une tristesse que je n'ai jamais éprouvé. Je me sens terriblement seule. Je l'ai dis combien de fois, d'ailleurs ? Enfin bon, je suis désolé petit journal de me répéter. Mais tu comprends, j'ai l'impression d'avoir été oublié. Tu est la seule chose qui m'aide à accomplir ce que je dois faire. Merci, rien que pour ça.

Au fait ! Je ne t'est pas raconté ! J'ai une petite anecdote... Enfin, petite n'est pas vraiment le mot adéquat... Je dirais bouleversante.
Alors que j'étais assise prés du monument, sa voix à retentit. Comme à notre habitude, et ce depuis la création du monde, nous nous sommes levés, et avons posés tous, dans un même mouvement, notre main gauche sur notre coeur. Je ne sais pas vraiment à quoi cela sert, mais ici, on ne pose pas de question. Et personne ne prend la peine de nous expliquer, puisque personne ne sait. Donc, comme je disais, nous nous sommes levés afin de l'écouter. Dans sa voix, on percevait de l'inquiétude. Cela fait plus d'une semaine que je suis ici, mais pourtant je sais ce que cette voix signifie. Nous avons tous des ennemis. Certain ne le savent pas, alors que d'autre se batte contre eux. Nous, se sont eux, les Blakout. Je précise qu'il est formellement interdit de citer leur nom ici, mais là je ne fais que l'écrire, alors je pense en avoir le droit. Ce sont des ennemis redoutables. Quand nous descendons, ils nous suivent et nous pistent. Le faire fuir est pourtant simplissime ; il suffit seulement de les surprendre. Mais ils sont tellement doués, qu'ils parviennent toujours à s'approprier nos protégés. Ils font en sorte que leurs pensées deviennent noires. Et après, nous avons un mal fou pour faire notre travail. Ils m'énervent fortement.
Enfin bon, j'ai une désagréable sensation que je m'égare. Je disais donc qu'aujourd'hui, je suis descendu. Je suis toute nouvelle, car cela ne fait que la deuxième fois que je fais la rencontre d'un de mes protégés. Mais celui-ci, je le connaissais. Et ça ma bouleversée. Il devait être 18h00, lorsque j'ai fais apparition dans sa maison. Elle était très petite, et la propreté ne fusait pas vraiment. Ma nouvelle protégée avait de longs cheveux blonds, qui tombaient gracieusement sur ses épaules. Elle était grande, et belle. Quand je l'ai vu, mon coeur ne fit qu'un bon - malgré que celui-ci ne me soit plus d'une grande importance aujourd'hui. C'était Suzanne. Pourquoi avais-je mon pire ennemi comme protégé? J'avais une envie folle de faire demi tour. Mais je ne pouvais pas. Il était impossible de partir, sans avoir appliqué ce qui nous était demandé. Je suis donc montée dans sa chambre. Puis elle m'a parlé. Elle semblait fatiguée, et triste. Cela m'a tout d'abord étonnée : Suzanne était une jeune fille très souriante, sociable et marrante. J'avoue avoir été surprise. Quoi qu'il en soit, elle m'a tout d'abord parlé de ses parents. Ensuite, elle a rapidement enchaîné sur sa grande soeur, puis enfin, sur moi.
Lorsque nous sommes en mission - mais je préfère dire ' avec nos protégés', je ne suis pas non plus James Bond Girl ! - il nous est interdit de faire remonter à la surface toute trace de notre ancienne vie, sous peine de perturber l'esprit de notre protégé. Je devais donc contrôler mes émotions. Je restais muette, comme on me l'avait dit. J'étais en face d'elle, pourtant elle ne me regardait pas. Des larmes fines et délicates tombaient le long de ses joues pâles, tandis que sa main tremblante passée dessus. Avant, j'étais persuadée que lorsqu'on arriver ici, nos émotions et nos sentiments disparaissaient. Je me suis lourdement trompée.
Sa voix était devenue fragile. Mais ce n'était pas sa réelle voix. Je l'entendais, alors que ses lèvres ne bougeaient pas. C'est là que j'ai compris que je n'étais finalement pas ce que je pensais... J'entendais sa voix intérieure.
Pour la première fois, j'arrivais à capter sa peine. Sa douleur était désormais mienne. Le vide dans ma tête se faisait donc. J'étais en train de suivre à la lettre ce que j'avais appris il y a quelques jours. J'avoue que cela était très étrange. Je sentais ses douleurs, ses pensées. Et me dire que je pouvais les contrôler me rendais d'autant plus anxieuse.
- [...] Pourtant Juliette n'était pas si méchante avec moi. Je ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça ! Si tu savais Juliette combien je m'en veux !
Voilà ce qu'elle m'a dit. C'est alors que j'ai décidée d'intervenir. Cela n'est pas interdit. Nous pouvons rester silencieux, ou nous pouvons intervenir si nous pensons que cela est nécessaire. J'ai donc fermé les yeux, et j'ai parlé. Ce fut un moment très déstabilisant, j'avais l'impression de la manipuler. Or, ce n'était pas du tout le cas. Notre mission à nous et de réconforter nos protégés. Suzanne entendait ma voix. Seulement, elle avait prit l'apparence de la sienne. Ma voix n'était en fait que sa voix interieur.
- Non Suzanne, ce n'est pas ta faute. Arrête de te dire ça ! Juliette était seulement là au mauvais moment, au mauvais endroit ! Ce n'est pas ta faute Suzanne !
Ma respiration se faisait de plus en plus difficile. Je sentais que j'étais en train de remonter. J'avais fais ce que je devais. J'eu alors la même sensation de picotement, suivis d'un court moment de silence et de blanc, puis j'étais devant le monument, assise, en face de lui. J'étais toute bizarre. Certes, cela faisait la deuxième fois que j'étais intervenu chez une personne, mais c'était la première fois que j'avais réussi à capter sa douleur. Et la première fois que j'avais réussie à lui parler.

Suzanne occupée mes pensées. Il y a seulement quelques jours de cela, j'éprouvais un tel mépris en vers elle, que je n'aurais jamais imaginé un jour éprouver cette sorte de... pitié. Pas une mauvaise pitié, non. Seulement, quand je l'ai vu ainsi, je me suis posée certaine question. Peut-être que lorsque je lui est parlé, j'avais raison. Peut-être que ce n'est pas à cause d'elle que je suis ici. Peut-être que j'étais là au mauvais moment. J'ai tellement envie de savoir la vérité, si tu savais. Je suis mal. Je me demande encore pourquoi je suis ici. Qu'ai-je donc fait de si mal dans ma vie ? Ce n'est pas que ce lieu me déplaît, mais j'ai tellement redouté ce moment que maintenant, cela me fait tout drôle d'y être enfin. Me dire que derrière moi, des gens ont souffert par ma faute, me rend d'autant plus mal.
Je finirais demain, je dois te laisser.

Bien à toi,

Juliette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMer 23 Jan 2008 - 17:54

J'aime beaucoup ce style d'écriture =)

Franchement bravo =)

La suite <.3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMer 23 Jan 2008 - 18:05

La suite <3
C'est pas mal du tout ^^ même si y'a certains détails de l'histoire qu'on est impatient de connaître =P
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMer 23 Jan 2008 - 18:19

Moi aussi je veux la suite xD
C'est assez mystérieux, mais c'est bien, continue <3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyMer 23 Jan 2008 - 21:50

Merci beaucoup <3

____________________

10 jours, 2 heures et 12 minutes.


C'est très étrange, aujourd'hui j'ai ressentis une douleur atroce dans la tête. Ici, nous sommes censés ne plus rien ressentir. C'est vraie que maintenant que j'y pense, je n'ai pas souffert depuis plus de dix jours. D'un côté c'est assez agréable. Mais bon, si cette douleur persiste, j'en parlerais.
Hier, j'ai fais la rencontre de Lola, lorsque j'étais prés du monument. Cela m'a d'ailleurs surprise qu'elle me parle, puisque ici, comme je te l'ai dis plusieurs fois, personne ne communique. Cependant, j'ai vite compris : Elle venait tout juste d'arriver. Elle me ressemble étrangement. Non pas physiquement, mais mentalement. C'est d'ailleurs pour cette raison que mon moral est remonté très vite. J'ai enfin pu parler. Cela faisait plus de 10 jours que je ne l'avais pas fait. Ca fait tellement du bien. J'ai l'impression de la connaître depuis si longtemps ! On partage les mêmes opinions, et je sais combien être nouveau est très frustrant ici, car tout le monde vous ignore, et personne ne prend la peine de vous expliquer ou vous êtes ou pourquoi vous êtes là.
Nous nous sommes donc assise prés du monument, et elle m'a demandé qui était cette " étrange voix ", comme elle me l'a si bien dit. J'ai d'ailleurs rigolé. Je ne voulais pas lui dire qui il était. Car elle aurait compris ou elle était. Elle est plus jeune que moi, et ne semble pas avoir compris le but, et la conséquence de ce lieu. J'avais beaucoup trop mal au coeur pour lui dire. Avec un sourire réconfortant, je lui est dit que cette voix était en quelque sorte notre patron. On devait lui obéir sans rien dire, sous peine d'être sanctionné. C'est tout à fait normal qu'elle ne sache pas encore ou elle est. Nous mettons deux jours à se rendre compte de ce que nous sommes devenus. C'est étrange, car c'est votre cerveau lui même qui fait cette différence. J'ai ressentit comme un déclic. J'ai su - ou plutôt j'ai compris, ou je me trouvais. Je ne fus cependant pas surprise. Comme si cela faisait partit de nous. Comme si c'était normal. Mais je préfère que Lola le comprenne d'elle même.
Nous sommes restés tout l'après midi ensemble. Nous avons bien ris. Il fallait cependant rester discret pour le bien être des autres personnes. Car certain travaillaient, ou d'autre étaient en train de descendre.
"Dans des moments comme celui-ci, il faut rester silencieux. Seul le calme nous aide à nous concentrer. " Lui ai-je dis simplement, lorsque Lola m'a demandé pourquoi il y avait un tel silence. Et pourquoi aussi ils faisaient une drôle de tête... J'ai une nouvelle fois rigolé.

J'appréhende le moment ou Lola se rendra compte ou elle est. Normalement, elle devrait bien le prendre. Du moins, je l'éspére. J'ai cependant essayé de lui demander comment elle était arrivée ici. Elle m'a simplement dit qu'elle était allait au lit, et lorsqu'elle s'est réveillée, elle était prés de ce vieux monument. Celui-ci doit être à cet emplacement depuis la nuit des temps. C'est pour cette raison qu'il est assez usé, et qu'elle ne le trouvée pas vraiment sensationel. Aussi, elle ne sait pas l'âge qu'il a... Si elle savait. Mais elle le saura bientôt.
Je pense qu'elle s'est déconnectée lors de son sommeil. Je ne vois pas comment autrement. Moi je me rappel de la dernière scène que j'ai vu. J'étais dans les toilettes du collège, devant les lavabos. Il y avait Suzanne, et une de ses copines. Lorsque je suis entrée, toutes deux se sont tournées vers moi vivement, essayant maladroitement de cacher leurs cigarettes. Je me souviens même que Suzanne l'a tenait de la main gauche (pour te dire la netteté de mes souvenirs!) Ces genre de filles m'insupportée au plus haut point . Non pas le fait qu'elles fument - même si je sais qu'elles le faisaient juste pour montrer qu'elles étaient " plus forte " - mais le fait qu'elle me prenne pour une balance, et pour une gamine. Je me souviens des paroles de Suzanne. Elle m'a dit : " Si tu parles, je te fais ta peau ! " Elle croyait me faire peur ? Je me souviens avoir été énervé. Seulement là, j'ai un gros trou noir. J'ai juste le souvenir d'avoir sentit une très grosse douleur au niveau du crâne. J'aimerais tellement savoir la vérité. Je ne sais pas si j'aurais le droit de revenir voir Suzanne. Peut-être qu'elle me parlerait. Mais ce n'est pas moi qui choisit, ni lui. Mais elle. Seule notre protégée sait si elle a envie de nous voir, et de nous parler. Nous n'avons pas le droit de la forcer. J'espère de tout coeur que les Blackout ne sont pas venu chez Suzanne. Déjà qu'elle n'était pas vraiment bien quand j'y suis allée, j'imagine ce qu'elle deviendrait si ils iraient la voir...
Attends, il nous appelle. Je reviens dans pas longtemps, je ne pense pas que cela soit grave.

Bien à toi,

Juliette.


10 jours, 3 heures et 5 minutes.


Je suis resté presque une heure devant le monument, à l'écouter. Ce n'était pas vraiment grave, il nous a juste avertit que dorénavant, lorsqu'il nous appelé, nous devrions être au monument dans les 30 secondes. Alors qu'avant, il nous laissé 2 minutes. Je ne comprends pas vraiment à quoi ça sert, puisque ici le temps n'a pas vraiment d'importance. Mais comme je l'ai dis, on ne le conteste pas, et nous nous passons bien de poser des questions. Je pense que nous le redoutons. Personne n'ose, alors personne ne fait.
Lola à un accent Portugais. C'est très mignon, je trouve. Elle m'a dit qu'elle ressentait elle aussi une douleur. Mais elle, c'était au coeur. Pourquoi elle aussi ressentait-elle ça ? C'était quasiment impossible ! Quoi qu'il en soit, je suis intriguée.
Tu te doutes bien qu'il ne nous a pas parlé pendant une heure pour nous dire de nous presser un peu plus quand il nous appelé. Non, je suis allais le voir. Je ne sais pas si tu l’as ressentis, mais je suis quelque peu énervée. Je veux descendre voir Suzanne, et lui, refuse. Je lui est dit que j'avais besoin de la revoir. Il m'a répondu que ce n'était pas à moi à décider. C'est elle qui a besoin de moi, pas le contraire.
Et pourquoi pas ? Je me demande bien pourquoi nous devons toujours marcher pareil que les autres. Pourquoi nous devons faire la même chose que les autres, dire ou encore penser pareil que les autres. Je vois que partout, nous devons suivre cette règle que je trouve stupide. Pourquoi il n'existe pas un monde ou chacun fait, pense et dit ce qu'il veut ?
Je pense que nous pouvons descendre, même si nos protégés ne le veulent pas. Je veux essayer, et je vais le faire. J'ai besoin de savoir. J'ai toujours été curieuse, et ce n'est pas parce que je suis ici que cela changera. Je trouve qu'ici, les gens prennent trop le lieu au sérieux. Ils se disent que maintenant, ils n'ont plus de but précis. Ils se disent qu'ils sont arrivés à la fin du jeu, qu'ils n'ont plus rien à faire. Mais sont-ils naïf, ou le font-ils exprès ? Oui, je le conçois tout à fait, nous ne sommes plus au même endroit. Mais cela est-il une raison pour se laisser aller ainsi ? Nous avons finis un jeu, mais qui dis que nous ne pouvons pas rejouer ? Pourquoi est-ce qu'un mot - que je n'ose prononcer, fait-il autant frémir, et changer les gens ? Pourquoi lorsqu'on prononce ce mot, nous avons systématiquement le coeur qui palpite ? Avoir peur de basculer dans l'autre monde est tout à fait normal certes, mais lorsqu'on y est vraiment, nous ne ressentons plus du tout les même chose. Notre regard sur le monde change. Le regard sur vous même, ou sur vos proches. Vous ouvrez enfin les yeux, et vous vous rendez compte de qui vous êtes. A 15 ans, vous ne connaissez rien de vous. Je n'ai pas eu le temps de faire ma propre connaissance, et j'espère qu'ici, j'y parviendrais.

Lola m'a fait beaucoup de bien. J'ai retrouvé le sourire, malgré que cette petite douleur à la tête me fait toujours aussi mal. Ca me lance quelques fois. C'est très désagréable.
La musique me manque aussi. Ici, il n'y a pas d'appareil. Nous résidons dans de petite maison toute blanche. Le sol, les murs et même le ciel est blanc. C'est déstabilisant. Vous avez l'impression de vivre dans une sorte de brouillard épais tout le temps. Au début, je trouvais ça marrant, et beau. Mais par la force du temps, c'est agaçant. Je me rends compte par la même occasion, que beaucoup de chose m'agace.
Je ne peux t'écrire plus, Lola vient d'entrer. Peut-être t'écriras t-elle un mot tout à l'heure ? Elle ne parle pas très bien le Français, alors j'ignore si elle l'écrit convenablement. Ce n’est pas grave, je corrigerais.

Bien à toi,


Juliette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyJeu 24 Jan 2008 - 14:09

11 jours, 12 heures et 44 minutes.


J'ai enfin prise une décision : Je pense descendre voir ma famille. Je sais que cela risque d'être bouleversant, voir effrayant, mais j'ai besoin de les voir. Malgré que je l’aie vois régulièrement, je ne peux jamais discuter avec eux. J'aimerais tant savoir si ils m'ont oubliés, si je suis du passé. J'aimerais savoir combien je comptais pour eux, et j'aimerais qu'ils sachent combien ils comptaient pour moi. Le visage de ma mère me manque. La voix de mon père aussi, et les cris de ma petite soeur. A chaque pensée, mon coeur se sert un peu plus. Ils ne devraient pas me manquer, puisque je veille constamment sur eux. Je les vois agir, rire ou pleurer. Mais je ne parviens pas à les entendre, car ce ne sont pas mes protégés. Parfois, j'entends mon nom résonner à travers ma petite chambre blanche. J’entends mon prénom. Mais je ne peux pas descendre, car ce n'est pas le bon moment. Malgré la peur d'être oubliée, je sais pourtant qu'en m'appelant, ce n'est pas le cas. Pourtant, je ne peux m'en empêcher de penser cela. Quoi qu'il en soit, à chaque appel de mon nom, je ferme les yeux, et j'essai de ne pas les entendre. Je me promets qu'un jour je descendrais, et qu'un jour j'accepterais de leur parler. Mais pour l'instant, il me l'interdit. Il ne veut pas que je rentre en contact maintenant.
" Ils ne sont pas prés. " M'a t-il dit.

Tu te rappel de ma douleur au crâne? J'ai l'impression qu'elle est encore plus forte et par conséquent, je suis de plus en plus agressive. C'est Lola qui m'a fait cette petite réflexion hier. Je n'y est pourtant pas fait attention. Quoi qu'il en soit, Lola ne l'a plus, et je trouve qu'elle a changé. Je pense qu'elle s'est enfin rendue compte de l'endroit ou elle était. Mais elle me semble louche. Peut-être que je deviens paranoïaque? J'en doute. Par exemple hier, après avoir terminé de t'écrire, nous nous sommes assise, et nous avons discutées. Je ne sais plus comment on en est arrivé là, mais elle m'a dit qu'elle descendrait bientôt. Or, nous descendons qu'au bout de deux jours (c'est pour ça que je dis que nous mettons deux jours à nous rendre compte d'où on est...). Pourtant, cela ne faisait même pas une journée qu'elle était arrivée. Elle s'est rapidement reprise en me disant que c'est lui qui lui avait dit ça, mais qu'elle ne savait pas ce que cela signifiait. J'ai souris, et je n'y est pas prêté plus d'attention. Mais maintenant, je me pose quelques questions...

Je pense descendre demain chez Suzanne, mais il me faudra être discrète. Je sais pourtant pertinemment le danger que je cour en faisant une telle chose - j'enfreins une règle, mais je m'en fiche : J'ai besoin de voir Suzanne. Et dans les jours qui suivront, je descendrais voir ma famille. J'ai tellement de projet ! Mais là, j'en aurais le droit, je ne serais pas obligé d'y aller en cachette. Je n'irais pas leur parler, seulement les surveiller d'un peu plus prés. Ils ne sauront donc pas que je suis là. Sauf si par maladresse je fais claquer une fenêtre... Mais je ferais attention, car j'ai pris conscience que les humains font de plus en plus attention à nos petites gaffes. Certains de mes collègues font par exemple tomber des vases, claquer des portes ou des fenêtres. Mais lorsqu'ils remontent, ils sont sanctionnés sévèrement, car si leurs protégés comprenaient leur existence, notre monde pourrait être découvert... Et ce n'est même pas imaginable. Nous devons rester à distance des vivants. Nous devons descendre que lorsqu'ils nous appellent, ou lorsqu'ils sont très mal. Dans des moments comme celui-ci, ils ne font pas attention à notre présence, car nous prenons en quelque sorte l'apparence de leur subconscient. Mais lorsqu'ils décident de rentrer en contact avec nous, c'est beaucoup plus dangereux. C'est pour cette raison qu'il y en a que très peu qui descende, car il nous le déconseille. Certain de mes collègues se sont énervés contre les vivants. Ils auraient remués la table violement, ou encore prit possession de certaine personne en leur faisant écrire des choses sur des papiers. A la suite de ces incidents, certaine personne du monde vivant croiraient en notre existence. Et il ne veut, en aucun cas, qu'ils le pensent. C'est pour cette raison que très peu d'entre nous répondent à leurs appels.

Lola veut t'écrire... Attends, je lui passe le crayon.

" Salut petit journal de Juliette. Je m'appelle Lola Von Slushën, et je suis l'amie de Juliette. J'ai les cheveux bruns et le visage tout rond. Je suis d'origine Allemande mais mes parents ont toujours vécu au Portugal. (D'où mon Prénom Espagnol, et mon nom Allemand...) Je ne sais pas quoi d'autre écrire. Tout plein de bisous pour toi, je laisse l'encre à Juliette. "

J'ai corrigeais quelques erreurs. Elle mettait des accents à tout les E.
Je suis fatiguée, je t'écrirais demain.

Bien à toi,


Juliette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyJeu 24 Jan 2008 - 19:30

J'adore <33
Et j'ai enfin comprit Evil
C'est trop bien ^_^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyVen 25 Jan 2008 - 19:02

Ca m'fait super plaisir, merci <3

_________________________________

12 jours, 15 heures et 11 minutes.


Je ne peux plus descendre jusqu'à nouvel ordre. Normalement, une telle faute devrait être puni beaucoup plus sévèrement... J'estime avoir eu de la 'chance'. Mais je suis tellement heureuse d'avoir fait ce que j'ai fais. J'ai enfin compris le pourquoi du comment. J'ai enfin su la vérité, celle que j’attends maintenant depuis plus de douze jours, quinze heures et onze minutes. Cette vérité qui me noue la gorge. Non pas que je suis fière d'avoir enfreint une règle, mais je suis tellement soulagée. Je ne comprends pas ceux qui continue à protéger des personnes de l'autre monde, ne sachant même pas comment eux ont atterrit ici. Non, je n'arrive pas à comprendre.

Suzanne avait l'air encore plus mal que l'autre jour. Je ne pense pas que les Blackout soient descendus, car elle n'était pas non plus au bord du suicide... Elle aurait été beaucoup plus mal si cela aurait été le cas. Quoi qu'il en soit, je suis allé la voir. Je suis monté à l'étage, comme la dernière fois. Je me suis assise dans son petit siège tout blanc, comme la dernière fois. Elle, était assise sur son lit, mais j'étais tout de même en face d'elle. Elle dessinait. Elle ne parlait pas car elle ne le désirait pas. Jusque là, je n'ai rien fais de grave. Nous pouvons rester prés de nos protégés, mais nous devons en aucun cas tenter de rentrer en contact avec eux, ou de leur parler. Or là, j'en avais besoin. C'était plus qu'urgent. Alors, j'ai fermé les yeux, et j'ai replié mes mains sur elles même. J'ai inspiré. Suzanne changea de visage. Elle posa sa main sur son front, comme si elle éprouvait une grande douleur.
" NE PENSE PLUS À CA !!! " A t-elle hurlée soudainement. J'ai eu un sursaut. Elle rejetait mon appel. Mais je ne pouvais pas en rester là. Je me suis donc re-concentrée. Mes yeux se sont fermés, mon esprit s'est évadé. Elle a alors jetée son dessin contre le mur violement, et à prise sa tête entre ses mains. Je parvenais à voir quelques larmes sur son visage, tandis qu'elle commençait à suffoquer.
" NE PENSES PLUS À CA SUZANNE !! Je t'en pris... ARRETE DE PENSER A CA !! " A t-elle hurlée une nouvelle fois.
Elle semblait mal. J'ai donc abandonné. Puis mes yeux se sont penchés sur son dessin, par hasard. Je me suis levé, et j'ai pris son chemin. Je l'ai regardé, et mon coeur s'est mit à palpiter. En lettres fines et délicates, était gracieusement écrit mon prénom. Juliette. En fond, des étoiles et des coeurs s'accordaient parfaitement au style d'écriture. Les couleurs étaient vives, et les dessins bien tracés. Pendant un instant, j'eu l'envie de l'attraper, et de le serrer contre moi. Mais je ne pouvais pas. Je restais donc en plan, devant celui-ci. Soudain, ma douleur au crâne est survenue. J'ai plissé le front, et je serrais les dents. Je ne devais pas crier. C'était la première fois que ma douleur avait été aussi intense. Puis, la voix de Suzanne me fit comprendre qu'elle désirait enfin me parler. Ma main toujours posée sur mon crâne, je m'approchais d'elle. Mes yeux se sont fermés, j'allais enfin pouvoir lui parler.
" Pourquoi tu penses à ça, Suzanne... J'en ai marre, regarde maintenant le dessin de Juliette est tout froissé. "
Elle se leva, l'attrapant mollement. Elle se laissa tomber sur son lit. C'est là que je parlais.
" Ne t'inquiètes pas Suzanne, tu n'y est pour rien... C'était juste un accident. "
A vraie dire, je ne savais pas du tout ce que je disais, vu que je n'avais plus aucun souvenir. Mais peut-être allait-elle réagir.
" Pour l'amour de Dieu, pourquoi je l'ai poussée ? Je m'en veux tellement. J'espère qu'elle ne m'en veut pas, là haut. "
Je suis resté muette à cette dernière phrase. Je ne savais plus si je lui en voulais, et je n'avais pas envie de lui mentir en lui répondant. Je ne voulais pas qu'elle croit des choses si elles étaient fausses. J'ai donc enchaînée.
" Si je ne l'aurais pas poussé aussi fort... " ( Une fois encore, je ne savais pas vraiment ce que je disais... J'improvisée.)
"... Peut-être qu'elle ne serait pas tombée sur le lavabo, et peut-être qu'elle serait à mes côtés. " Me répondit t-elle rapidement, une voix qui n'exprimait plus aucunes émotions. Même plus de la peine ou de la douleur, rien. Je sentis soudain les picotements. J'ouvris donc les yeux, et le monument me faisait désormais face. Je me sentais à la fois heureuse, soulagée et satisfaite, mais aussi déstabilisée, bouleversée et mal. La douleur de Suzanne m'était parvenue. Elle ne m'avait donc pas tuée...? Cela n'était donc qu'un simple accident ? La douleur que je me rappel avoir ressentit à la tête n'était autre que le lavabo? Tout cela est tellement abstrait... J'étais pourtant persuadée avoir été tué (j'ai tellement de mal à dire ce mot...) par elle. Mon regard à une nouvelle fois changé. Je suis totalement perdue.

Je n'ai pas vu Lola depuis hier soir. Mais ou est-elle donc? Cela m'inquiète sérieusement. J'ai fais le tour du monument, et des maisons. J'ai même osé demander à mes collègues. Mais ils m'ont une nouvelle fois ignorés. Je me demande pourquoi ils sont ainsi... Surtout qu'à un moment, j'ai demandé à une vieille femme, et elle m'a dévisageait. Et quand je suis partit, je l'ai vu parler à quelqu'un d'autre naturellement. Pourquoi à moi, elle m'a autant ignorée? Je suis donc comme avant ; seule. Enfin non, excuse moi, tu es là. Je suis tellement contente de t'avoir, petit journal.
Ecoutes, demain je pense descendre voir mes parents. Je sais ce que tu vas me dire, que je n'ai pas le droit. Mais tu sais, rester ici 24h/24h sans jamais descendre est très énervant. Je n'ai aucune envie de devenir folle. Non pas qu'avant j'étais autant rebelle, mais là sachant ou je suis, je n'ai plus vraiment grand chose à perdre. Ne serait-ce mon âme...
J'y vais, je vais voir si il y a Lola.

Bien à toi,

Juliette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. EmptyVen 25 Jan 2008 - 19:18

Rien à dire O_O
<33
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Tell me who you are...
Derrière son mur, ses écrits. Empty
MessageSujet: Re: Derrière son mur, ses écrits.   Derrière son mur, ses écrits. Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

MMHP :: Boîte à Souvenirs-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser