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 Harry Potter et les larmes d'argent

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MessageSujet: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 0:34

Dite moi ce que vous penser car je suis sur que vous allez détester. J'ai toujours été nul en fanfic, enfin c'est ce que je pence, pas mes parents. Enfin bref, il y à 19 chapitre pour les interessez. Passer un com et je répondrai et mettrez la suite si vous aimez, évidement.



Chapitre un----Le rêve:

Harry se trouvait dans le cimetière, le corps de Cédric étendu à ses côtés. Il entendit une voix glaciale et leva les yeux vers l'homme qui se tenait debout devant lui. Soudain, Harry ressentit une vive douleur au-dessus de son oeil droit, là où se trouvait la cicatrice qui l'avait rendu si célèbre. Lord Voldemort se tenait devant lui, la baguette pointée sur son front.

-Ainsi, nos chemins se croisent une fois de plus. Pour la dernière fois. Cette fois-ci, tu ne m'échapperas plus. Je vais te détruire, Harry Potter. Je vais te tuer et désormais on se souviendra de toi comme de celui qui a osé défier le Seigneur des Ténèbres. Pauvre petit inconscient...

Harry n'eut même pas le temps d'entamer le moindre geste qu'il se retrouva projeté à terre. Le mal se répandit instantanément dans tout son corps sous l'effet du sortilège Doloris. Jamais il n'avait ressentit une telle douleur. Elle glissait en lui, répandant son fléau dans les moindres recoins de son corps. Il eut l'impression que tout ces membres étaient en feu et n'eut plus qu'une seule envie: que tout finisse.

Cepandant, aussi subitement qu'elle n'était venue, la douleur disparut.
Harry essaya temps bien que mal de se relever mais ses efforts restèrent vains. Un rire glacé déchira le calme de cette chaude nuit de juin.

- Alors Harry, tu n'es pas très courageux. Voudrais-tu déjà que j'en finisse ? Relève-toi ! Aboya Lord Voldemort tandis qu'une lueur démoniaque brillait au creux de la fente de ses yeux.

Un rayon de lumière brune le frappa en pleine poitrine. Harry sentit une poingne de fer le relever et le maintenir debout.
Il n'eut même pas la force de regarder ce que faisait Voldemort: d'innombrables pensées se bousculaient dans sa tête. Il allait mourir ici, il est était certain à présent. Mais une chose est sûr: il ne partirait pas à genoux, suppliant Voldemort de lui faire grâce. Il mourrait comme son père, brave et fier, et regarderait la mort en face.

Péniblement, Harry redressa la tête et vit le visage de Voldemort. Il rayonnait, comme si il assistait au plus beau jour de sa vie. Le plus discrètement possible, Harry essaya d'attraper sa baguette qui se trouvait à quelques pas de lui.
Mais on ne trompe pas aussi facilemet le Seigneur des Ténèbres. C'est ainsi qu'au moment où sa main se refermait sur sa baguette, il fut à nouveau projeté à terre.
Harry fut immédiatement entouré d'une brume argentée. Il essaya de bouger mais se retrouva incapable d'esquisser le moindre geste, comme si cette brume le maintenait prisonnier.

D'abord très faiblement, semblant venir d'un autre monde, Harry entendit des cris. Il perçut les hurlements d'une femme mais ne parvint pas à distinguer ses paroles. Au fur et à mesure, comme une radio dont on monte le son, les cris se firent de plus en plus proches, de plus en plus puissants. A présent, il les entendait distinctement. Ces cris lui étaient familiers. Harry sut qu'ils appartenaient à ses parents, pour les avoir entendus quelques années auparavant.

- Lily! C'est lui! Prend Harry et Sharon !
Vite! Cours! Je vais le retenir ...

Il entendit alors des vitres exploser, son père crier, des bruits de course et un rire glacial empli l'entierté de la maison. Un éclat de lumière verte illumina la pièce et Harry entendit un bruit semblable à celui d'une bourrasque de vent, puis un corps s'écroula sur le sol. Son père venait de mourir.

Une femme cria.
- James ! Nooooon ! Des sanglots bruyants se firent entendre et Lily hurla.
Lâche-moi ! Pas Sharon ! Pas Harry ! Tue-moi à la place. Ce ne sont que des enfants, par pitié !
- Ecarte-toi, cingla une voix glaciale.
- Jamais. Non! Lâche-la ! Noooooooon! Sharon !!!

Il y eut un éclat de lumière verte, une bourrasque de vent et sa mère s'effondra sur le sol. La cicatrice d'Harry se mit à le brûler comme jamais auparavant et tout devint noir.
Au loin, semblant venir d'un autre monde, résonnaient encore les pleurs d'un nouveau-né...


Dernière édition par le Sam 26 Jan 2008 - 0:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 0:34

Chapitre Deux-----Souvenirs

Harry Potter se réveilla en sursaut, le corps trempé de sueur.
Il tremblait de tous ces membres et sentait sa tête lui tourner. Péniblement, il s'assit sur son lit et essaya de se calmer.

" Harry, calme-toi. -Mon dieu, mais que signifiait ce rêve? - Respire doucement. - Est-ce que je deviens fou ?- Ce n'était qu'un rêve, Harry. Un simple rêve."

Lentement, les tremblements diminuèrent. Sa cicatrice continuait à l'élancer, mais la douleur était supportable.

Des pensées tourbillonnonnaient dans sa tête. Bien sûr, il avait déjà fait de nombreuse fois ce cauchemar. Pourtant cette fois, quelque chose était différent. Les cris de ses parents avaient changé. Mais qui diable était cette Sharon ? Jamais il n'en avait entendu parler. Pourtant, le dernier mot de sa mère avait été pour elle...

Harry se rua alors sur son bureau et en sorti un rouleau de parchemin. Il pouvait le demander à quelqu'un! Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Il pris alors sa plume, la trempa dans l'encre bleue, et commença à écrire.

" Cher Sirius, "

Il arrêta alors son geste brusquement, réalisant son erreur. Dans son empressement, il n'avait pas réfléchit et avait écrit à la première personne qui lui venait par l'esprit. Il lui fallu quelques secondes pour se rendre compte, pour que son cerveau lui dise ce qu'il ne voulait surtout pas entendre.
Il sentit alors sa gorge se nouer, et les larmes montèrent dans ses yeux. Secoué de sanglots, il s'écroula sur son lit et laissa sortir toute sa peine.

Sirius était mort ! Plus jamais il ne serait là pour le rassurer, pour lui demander conseils. Il ne pourrait plus jamais lui faire par de ses craintes, de choses qu'il n'aurait jamais dites à ses meilleurs amis. Plus jamais il ne sentira l'étreinte si réconfortante de son parrain quand il avait besoin de réconfort. Plus jamais il ne verra ses grands yeux noirs briller d'une lueur de fierté pour lui. Il ne pourra plus lui prouver ce qu'il est, lui montrer combien il l'aime, et qu'il lui manque. Il était mort, et ne reviendrait plus jamais. Jamais, jamais, jamais...

Les sanglots d'Harry redoublèrent d'intensité, et il continua de prononcer ces mots, comme pour les graver dans sa mémoire. Jamais, jamais, jamais...

Il se leva brusquement, arracha le parchemin, et se mit à le chiffonner, le déchirer, le broyer, comme si le réduire en miettes allait faire revenir Sirius.

Il se coucha sur son lit, et regarda le plafond. Il essaya de ne plus trop penser à Sirius, mais son image revenait continuellement devant ses yeux. Sirius combattant vaillamment les détraqueurs ; Sirius transformé en chien, lui faisant la plus grande peur de sa vie ; Sirius enfermé dans le quartier général de l'ordre du phœnix, obligé de supporter les sarcasmes de Rogue ; Sirius dans le département des mystères..

Et puis l'inévitable image: Sirius passant au travers de l'arcade et disparaissant derrière le voile, le visage encore souriant, puis marquant de la surprise, ses cheveux volant de tout côté sous la force du sort...

S'était-il aperçut de quelque chose ? Harry ne pu s'empêcher de penser au dernier jour de son parrain. Les pensées tournoyaient dans son esprit, formant des millions de questions.

Le matin, en se réveillant, s'est-il dit que le soleil ne se lèverait plus jamais pour lui ? Lorsqu'ils se sont rués au ministère de la magie, a-t-il ressentit de la joie d'avoir quitté sa maison qu'il haïssait tant, et qu'il n'y remettrait plus jamais les pieds ? Quand il se battait vaillamment pour sauver Harry, a-t-il penser qu'il se battait aussi pour la sienne? Lorsqu'il s'est rué vers Bellatrix, s'est-il dit que se serait peut-être son dernier combat? Mais lorsque le sort l'a frappé en pleine poitrine, qu'il s'est sentit projeté, et qu'il s'est mis à tomber... La pensée lui a-t-elle traversée l'esprit qu'il allait mourir ? Lorsqu'il est passé à travers le voile et qu'il voyait encore la lumière, s'est-il dit que plus jamais il ne reverrait Harry ? Que plus jamais il ne pourrait le serrer dans ses bras ? Et lorsque le voile s'est refermé sur lui, a-t-il réalisé qu'après avoir clos ses paupières, le soleil ne brillerait plus jamais pour lui ?

Etait-il conscient qu'il était entrain de mourir?

En pensant à tout cela, Harry ne put s'empêcher de s'effondrer une nouvelle fois sur son lit. Il ne voyait plus rien, n'entendait plus rien. Une phrase résonnait sans arrêt dans son esprit Sirius était mort...

Il allait à nouveau se remettre à pleurer, quand un bruit inhabituel résonna dans sa chambre.

Quelqu'un -ou quelque chose, ne put s'empêcher de penser Harry- était entrain de frapper contre sa vitre...
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 0:35

Chapitre trois----nouvelles

Doucement, Harry s'extirpa de son lit et s'avança vers la fenêtre.

TOC TOC TOC

Les bruits continuaient de résonner dans la chambre, se faisant de plus en plus impatient.

TOC TOC TOC TOC TOC

Faisant le moins de bruits possible, Harry s'accroupit doucement et posa ses mains sur l'appui de fenêtre.

TOCTOCTOCTOCTOCTOCTOC

Le cœur battant à tout rompre, il se leva et..
tomba nez à nez avec une immense chouette grand duc.

Soulagé, Harry ouvrit avec hâte la fenêtre pour lui permettre de rentrer. Les battements de son coeur diminuèrent petit à petit tandis qu'il regardait la chouette se poser avec douceur sur son bureau. Respirant à grand coups pour évacuer la peur, il repensa à l'idée qui lui avait traversé l'esprit.
L'espace d'un instant, il avait cru que Voldemort se tenait devant sa fenêtre..

Ridicule, se dit-il alors.
Chassant cette idée de sa tête, il marcha vers la chouette qui, entre temps, c'était posée sur la cage d'Hedwige. Celle-ci ne voyait pas la visiteuse d'un bon oeil, allant jusqu'à lui donner des coups de becs.

- Hedwige! Ca suffit maintenant? Laisse-la un peu se reposer, et va jouer dehors !, dit Harry.

Hedwige s'envola dans un grand battement d'ailes, survola la tête d'Harry, et referma ses serres sur le crâne de son maître.

Surpris, celui-ci poussa un petit cri de douleur et porta la main à sa tête.
Tandis qu'il massait énergiquement l'endroit où Hedwige l'avait becé,son attention se reposa sur l'autre chouette.
Celle-ci était majestueuse. Son corps était assez imposant, d'un gris perlé magnifique. En revanche, ses pattes étaient frêles et semblaient peiner à suporter un tel poids.
C'est alors qu'il remarqua une lettre accrochée à sa patte.

Comme si elle avait compris, la chouette tendit alors sa patte en avant, et le regarda d'un air digne.
Harry décrocha la lettre, et permis à lui de se reposer quelque instant dans la cage d'Hedwige avant de reprendre son envol.

Déchirant presque le parchemin, il ouvrit la lettre avec empressement. Il reconnut presque instantanément l'écriture de son meilleur ami.
Il se jeta sur son lit et commença à lire sa première lettre venue du monde des sorciers. La première lettre de tout l'été.



Cher Harry,
Grande nouvelle ! Percy a enfin daigné nous accorder la parole ! Il est revenu dimanche dernier à la maison, et a presque pleuré en nous disant qu'il était désolé, que le ministre l'avait induit en erreur, qu'il n'aurait jamais agit comme ça de son propre chef, etc.
A l'entendre, on dirait presque que c'était le ministre lui-même qui avait quitté la maison et qui refusait de nous parler.
Enfin, maintenant, il a décidé de rattraper le temps perdu on dirait. Il n'arrête pas de nous lancer des éloges.
Va-y maman que je t'aide, maman que tu cuisines bien, papa tu saurais avoir de l'avancement quand tu veux au ministère, tu vaux mieux que la plupart des gens là-bas...
Bref, à chaque fois qu'il ouvre la bouche, toute la famille s'enfuit en courant. J'en viens presque à regretter le temps ou il ne nous parlait plus. Au moins là, on avait la paix...
Deuxième grande nouvelle : Fudge à été viré !
Oui oui, tu as bien lu ! Enfin, il n'a pas vraiment été viré. Il s'est viré lui-même, c'est pour dire. Troujours aussi bête ce ministre. ( Rectification : cet ex-ministre !). Il a déclaré il y a environ une semaine à la gazette du sorcier qu'il n'avait pas pris au sérieux les propos de Dumbledore et qu'il serait'' très embarrassé'', je cite, si, grâce à lui, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom revenait au pouvoir. Le mangemagot est entrain de délibérer, et on devrait connaitre le nom du nouveau ministre de la magie d'ici une semaine normalement.
Troisième et dernière nouvelle (et non la moindre):
Hagrid va se marier ! Oui tu as bien lu !!! Et devine avec qui ? Madame maxime !!! Tu crois ça toi ???
La bonne nouvelle, c'est que maman c'est arrangée avec Dumbledore, et on pourra y aller ensemble. Tu passeras la fin de tes vacances chez moi.
Je sais, on n'est que le 15 juillet et tu n'as jamais quitté les Dursley si tôt, mais ça en vaut la pêine, tu ne crois pas ?
Je ne suis toujours pas remis de l'annonce du mariage. Tu imagine la taille de l'église? Enfin bon, on en parlera quand on se verra.
On se donne rendez-vous à la gare King Cross, car mes parents trouvent trop risqué d'aller te chercher chez ton oncle. Etant donné ce qu'il s'est passé la dernière fois, je les comprends. Alors rendez-vous devant la voie 9 3/4, vendredi 17 juillet, à 11h précise. Hermione nous rejoindra là-bas.
Renvoie-moi ce hibou avec ta confirmation. Si tes moldus t'interdise de venir, rendez-vous quand même voie 9 3/4.
Je ne t'ai pas envoyé Coq, il s'est pris une fenêtre en sortant de ma chambre pour aller porter du courrier.
Toujours aussi bête ce hibou ...
J'attends vite ta réponse et à vendredi !
Amitiés,
Ron



Harry replia la lettre et regarda au loin à travers sa fenêtre. Ainsi donc Hagrid allait se marier ! Il ne lui avait jamais rien dit, rien laisser supposer. Harry ressentit immédiatement un pincement au cœur à l'idée qu'il n'avait pas été informé. Pourquoi Hagrid avait-il prévenu Ron en premier ? Le considérait-il comme un meilleur ami ? Et si même c'était le cas, pourquoi ne lui a-t-il pas envoyer une lettre pour lui annoncer la nouvelle ? Essayant de refouler au plus profond de lui ce sentiment de déception, il replia la lettre.

Et puis après tout, se dit-il, il tenait certainement à ce que cela reste une surprise. Il a prévenu Ron en premier parce que ses parents font partie de l'ordre. Il te l'aurait dis sinon !

Il est vrai qu'Harry avait déjà remarqué l'intérêt que portait Hagrid à Madame Maxime, mais jamais au grand jamais il n'aurait penser à un mariage !
Harry imaginait déjà Madame Maxime, dans une grande robe blanche au bras d'un Hagrid qui aurait revêtu pour l'occasion son horrible costume marron.

Les nouvelles se succédaient, et Harry était tellement enchanté d'aller passer la fin des vacances chez son meilleur ami qu'il oublia presque que Fudge avait été viré.
Presque.
Que Fudge ne soit plus ministre ne fit rien à Harry. Il le savait, certain devait être très déçu, mais sachant ce qu'il a fait endurer à Dumbledore aisi qu'à lui-même l'année précédente, , il ne put que se réjouir.
Restait maintenant à savoir qui sera le nouveau ministre.

Il posa la lettre sur son bureau, griffona sa réponse sans même consulter son oncle et sa tante et ouvrit la fenêtre pour permettre à la chouette de repartir. Il la regarda s'élogner, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'une minuscule tache grise à l'horizon.
IL sortit alors de sa chambre, décider de ne laisser aucuns choix à son oncle.
Arrivé en bas de l'escalier, il s'arrêta devant la lourde porte en chêne qui donnait sur le salon. A en croire les cris, celui-ci avait cassé sa nouvelle console de jeu, sûrement en s'asseyant dessus.

Sachant très bien que ce n'était pas le moment mais ayant envie d'une réponse, il inspira un grand coups et ouvrit la porte..
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 0:35

Chapitre 4---Le départ

Harry du se retenir pour ne pas éclater de rire devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux.

Dudley était assis en califourchon sur les épaules de son père. Il tenait son ex-console dans les deux mains et tentait de l'abattre sur le crane de son père.
Celui-ci agitait maladroitement les bras, tentant de repousser la malheureuse victime ( NDLR: à savoir la console..).
La tante Pétunia, quant à elle, poussait des cris hystériques en courant partout dans le salon.

A peine Harry eut-il ouvert la porte que les cris cessèrent. Ils se mirent alors à le regarder avec de grands yeux ahuris.
Puis, se regardant pendant quelques instants, ils se relevèrent précipitamment.

Ce fut Oncle Vernon qui rompit le premier le silence.
- Hum. oui, bon. Nous étions juste entrain de..de..
- De régler un petit différent, acheva Pétunia.
Tous deux affichait un petit sourire gêné.

Dudley se leva alors, jeta un regard noir à son cousin, et s'assit à table devant les brioches et les croissants au lait.

Fuyant son regard, son oncle et sa tante s'assirent en silence à table. Harry les suivit, et ils commencèrent à manger, ayant pour seul bruit ceux de jeu télévisé que Dudley était entrain de regarder.

Harry ne savait pas trop quoi faire. Leur demander ou pas ? Il avait envie d'avoir une réponse le plus vite possible, mais il redoutait un refus.
Ayant pris sa décision, il leva les yeux de sa brioche, croisa les doigts sous la table et se jeta à l'eau.

- Euh, au fait. J'ai reçu du courrier d'un ami aujourd'hui. Et euh.. quelqu'un va se marier et je.. je suis invité.

L'oncle Vernon le regarda avec ses petits yeux perçants, cherchant une lueur de mensonge dans ses yeux.

N'ayant rien trouvé, il dit alors:
- Je suppose que tu attends que je te dise oui !?
Surpris de la réaction de son oncle, Harry hocha maladroitement la tête.
- Et je suppose aussi que si je refuse, les zigotos de la gare y mettront encore leur grain de sel !?
-Euh, ben en fait.. C'est un peu près ça. , répondit Harry, ne sachant pas trop quoi dire.
- Je suppose que je n'ai donc pas le choix !? Conclut-il un peu trop rapidement aux yeux d'Harry.

Bien sur, il avait envie d'aller chez Ron, mais il aurait pensé qu'ils refusent, ou qu'il doive argumenter des heures et des heures pour les convaincre..
En tout cas, jamais il n'aurait pensé qu'il accepterait aussi facilement.

- Et bien, merci.. Euh, on s'est donné rendez-vous demain matin à la gare King Cross, est-ce que.. tu pourras me déposer en passant à ton travail? euh.. S'il te plait.

Poussant un grognement en guise de réponse, Oncle Vernon reporta son attention sur son café, et la cuisine redevint silencieuse.

Harry détestait cela. Manger en silence, essayant de faire le moins de bruits possibles. Il en était certain, si une mouche venait à passer, ils seraient immédiatement sourds tant le bruit serait insupportable. Au moins, Harry ne serait plus obligé de subir ça.

Dans deux jours, il serait en compagnie de ses deux meilleurs amis. Et c'est ce qui comptait le plus.



Harry passa le reste de sa journée à flâner à gauche à droite, tombant quatre fois sur mrs Figg, qui lui adressa quelques petits sourires de conspiratrice sous les tonnes de boites nourriture pour chats qu'elle transportait.

Il avait bien entendu immédiatement renvoyé la lettre à Ron, lui confirmant le rendez-vous.

Puis la journée passa. La nuit tomba. Et la maison fut à nouveau silencieuse, toutes lumières éteintes. Toutes, sauf une. Celle d'Harry.



Le matin de vendredi 17, jour du rendez-vous, Harry se réveilla très tôt.

Il avait passé toute sa soirée à rassembler ses affaires. Cela lui avait pris énormément de temps, et Harry n'en revenait pas du désordre qu'il avait pu mettre en seulement deux semaines.

Sa nuit avait agitée, troublée par des cauchemars dans lesquels Sirius, Voldemort et la mystérieuse Sharon étaient présents.
Voir son parrain en rêve était encore plus difficile que de penser à lui, et Harry regardait à présent la visite chez Hagrid d'un autre oeil. Il allait rencontrer un tas de gens qui, il en était certain, allait lui parler de son parrain. Et ça, il en serait incapable.

Mélancolique à cause du souvenir de son parrain, il se tira du lit à contrecœur et enfila le jeans et la chemise qu'il avait préparé la veille.
Parcourant une dernière fois sa chambre, il vérifia une à une ses armoires, puis pris la cage d'Hedwig sous le bras et descendit au rez-de-chaussée.

Seul son oncle était debout. Assis sur une chaise, il buvait sa tasse de café en lisant le journal.
Soucieux de faire le moins de bruits possibles, Harry s'installa à sa place et déjeuna en silence, conscient des regards de biais que lui lançait son oncle.

Ayant tous deux achevé leurs petits-déjeuners, ils se levèrent de table. L'oncle Vernon pris son manteau, sortit de la salle à manger, et rentra dans sa nouvelle voiture, une belle Volkswagen passat TDI.

Harry dut se débrouiller seul pour transporter ses deux grosses valises et la cage de sa chouette.
Au pris de mille efforts, il parvint tan bien que mal à les ranger dans la voiture. Contournant celle-ci, il pris place à côté de son oncle et fixa la route qui défilait déjà devant lui.

Le trajet se déroula dans le plus grand silence.

-On est arrivé, lui dit simplement son oncle lorsque les murs de la gare furent enfin visibles.
Harry descendit de la voiture, et sortit ses bagages du coffre.
-Merci, dit-il simplement en regardant son oncle dans les yeux.

Ne daignant pas répondre, ni même le regarder, L'oncle Vernon appuya sur la pédale et disparut dans un crissement de pneu.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:04

J'adore <3 Vivement la suite ! ^_^
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:07

xD je la met alors =)
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:07

chapitre 5----L'ombre

La gare King Cross était bondée.
Des voyageurs sortaient de tous les ascenseurs, de tous les escaliers, formant un ballet pédestre impressionnant.

Le temps était exceptionnellement chaud pour une mi-juillet, conséquence du réchauffement de la planète.
Londres, qui était habituée aux froid et à la pluie,
avait du troquer ses pulls et ses manteaux contre des habits beaucoup plus léger.
Les températures atteignaient 30° à certains endroits, et le vent n'arrangeait rien.
Il aurait suffit d'une simple brise pour dissiper la chaleur suffocante, mais le vent restait désespérément absent.

Bravant la foule de voyageurs, Harry tenta tan bien que mal à se gréer un passage.

Dans le hall de la gare, les onze coups retentirent à l'horloge.
Craignant d'arriver en retard, il accéléra le pas.

Arrivé devant la barrière, Harry ressentit un agréable sentiment de soulagement devant la vision familière. Dire que cette barrière le séparait du monde des sorciers, de son monde.

Tout en pensant, il s'accouda innocemment contre celle-ci. La seconde qui suit, il avait disparut.
Aucunes des personnes qui bordaient les voies neuf et dix ne remarqua un jeune homme au cheveux noir disparaître en traversant une barrière.

Lorsqu'il se retrouva de l'autre côté, Harry fut frapper par le contraste entre les deux quais.
De ce côté, pas de cris. Pas de bruit de sifflet.
Pas de trains.
Personne.
La voie 9 3/4 était déserte.


Son cœur commença à s'emballer dans sa poitrine. Des dizaine de questions lui traversèrent l'esprit au même moment.
Mais où étaient-il passés ? Il était pourtant onze heures dix, ils devraient être arrivés pourtant. Pensa-t-il.

C'est alors que, dans le silence lugubre de la gare, Harry entendit un craquement sec.
A la vitesse de la lumière, Harry se retourna.
Rien. Un deuxième craquement se fit entendre.

Complètement paniqué, il tourna sa tête de tous côtés, cherchant à déceler l'origine du bruit.
Puis, se souvenant avec agacement qu'il était un sorcier,
il sortit sa baguette magique.

Son coeur battait à la chamade, et Harry était certain
que le bruit des battements de son cœur
pouvait être audible dans les moindres recoins de la gare.

Encore un craquement. Puis un autre.
Effrayé, Harry tenait sa baguette haute devant lui, prêt à réagir.
Encore un craquement.

Il avait beau se tourner de tous les côtés possibles et imaginables, il ne voyait pas du tout d'où cela pouvait provenir.

Puis la réponse s'imposa d'elle-même à son esprit.
Voldemort..

C'était lui, il en était certain à présent.
Il l'avait attiré dans un endroit désert, où il était certain d'arriver à ses fins..
Il avait trompé la lettre de Ron, me faisant aller droit dans la gueule du loup !

A peine ces révélations eurent-elles finis de s'imposer à son esprit, qu'un effroyable bruit d'explosion rententirent juste derrière lui.

Le souffle de l'explosion l'envoya rouler à terre, le privant de sa baguette magique.
Celle-ci avait roulé à quelques mètres devant lui.

Rassemblant tout son courage, il se releva vaillamment, ramassa sa baguette et se tourna vers le lieu d'origine du bruit.


Toute la gare répercuta l'horrible hurlement qu'il poussa lorsqu'il vit ce qui se tenait devant lui.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:08

Chapitre 6----galipettes et consternation

- RON ! Hurla-t-il. RON ! Espèce d'imbécile !

Devant lui se tenait un Ron en robe de sorcier, hilare. Le reste de la famille Weasley était derrière lui. Tous avaient une main devant la bouche pour éviter d'éclater de rire.
Mais de voir la famille Weasley réunie devant lui ne fit rien à Harry. Encore sous le choc de la peur, il se mit à leur crier dessus.

- Ah c'est malin ! J'ai frôlé la crise cardiaque à cause de vos conneries ! Mais rigoler, tant que vous le pouvez. C'était tellement marrant.. Mon dieu mais quel humour !

Tout en marmonnant dans son coin, Harry épousseta ses habits. Un flot de poussière retomba au sol, seul signe restant de la précédente explosion. C'est alors que deux personnes sortirent des rangs. Tous deux faisaient la même taille, et abordaient une magnifique chevelure rousse. Ils portaient le même blouson en peau de dragon qu'à la gare King Cross à la fin de l'année dernière. Après un cour moment d'hésitation, Fred Weasley se décida enfin à prendre la parole.

- Bonjour Harry, fit-il de sa voix de commerçant aguerrit. Félicitation ! Tu as eu l'honneur d'être le premier à expérimenter les cracoucas, notre nouvelle invention sortie tout droit de nos magasins ! Comme tu as pu le constater, les bombes cracoucas sont sans danger. Effrayantes, n'est-ce pas ? C'est 10 gallions pièces. Alors, tu en prends combien ?

Tout en terminant sa tirade, il sortit un petit cahier de couleur noir, et une plume de hiboux. Puis il attendit, sa plume posée sur le minuscule cahier, près à noter la commande d'Harry.
Celui-ci le regarda d'un air étonné, puis une fois eut-il saisit le sens de ses propos, il laissa échapper sa rancœur.

- QUOI ? TOUT CA N'ETAIT QU'UNE BLAGUE ? VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ?

Tout paniqué, Ron lui répondit d'une voix tremblante. Il n'avait pas oublié les crises de colère de son ami l'an passé, et cette fois-ci Hermione n'était pas la pour le calmer.

- Harry.. c'était juste une petite blague..
- UNE BLAGUE ? ET TU TROUVE 9A MARRANT ? J'AI CRU QUE J'ALLAIS Y PASSER ?

Il fit une brève pause pendant laquelle il les regarda droit dans les yeux, n'en revenant pas du sale tour qu'ils lui avaient joué. Lorsqu'il reprit, ce fut d'une voix plus pausée, mais elle était tellement froide que son ami en eut la chair de poule.

- J'AI CRU QUE C'ETAIT VOLDEMORT ...
- Harry.. arrête s'il te plait... on ne voulait pas te faire peur.. C'était une idée de Fred et George.. ils voulaient simplement rire un peu, c'est tout..

Harry tenta tant bien que mal de se calmer, mais la rage remonta subitement et il continua à crier.

- RIRE ? ILS VOULAIENT SIMPLEMENT RIRE ? TE RENDS-TU COMPTES DE CE QUE JE SUIS ENTRAIN D'ENDURER ? VOLDEMORT EST A MA RECHERCHE, IL ME CHERCHE POUR ME TUER, ET VOUS, VOUS NE TROUVER RIEN DE MIEUX A FAIRE QUE DE VOUS AMUSEZ !!!

Devant les efforts désespérés de son fils pour calmer Harry, Monsieur Weasley pris la parole.

- Cette fois ça suffit, Harry. Nous sommes désolés, ça a été stupide de leur part, je le reconnais. Nous aurions du les en empêcher. Mais maintenant ce qui est fait est fait, et on n'y changera plus rien. Nous sommes vraiment désolés, et maintenant si tu pouvais arrêter de hurler comme un possédé, nous pourrions peut-être entendre si Hermione arrive.

Devant le ton autoritaire d'Arthur Weasley, Harry ne trouva rien à redire, et baisa les yeux de honte.
Il y eut un bref instant de silence, pendant le quel tout le monde resta silencieux.
Lorsque Harry repris enfin la parole, ce fut d'une voix honteuse et gênée.

- Je suis vraiment désolé monsieur Weasley. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à crier comme ça. Désolé, Ron.

Celui-ci hocha la tête, mais le regarda toujours d'un air apeuré, comme s'il avait peur qu'il se remette à hurler contre lui.

- Ce n'est rien Harry, repris monsieur Weasley. Nous savons tous ce que tu dois endurer. Ce n'est pas grave. Allez, oublions vite tout ça ! Hermione ne devrait plus tarder à présent.

- Et vous lui avez réservé un accueil aussi charmant que le mien j'imagine ? Elle va aussi avoir droit aux cracoucas ? Dit Harry d'un ton sarcastique en ramassant ses affaires.
- Certainement pas ! Répondit immédiatement Ron.

Devant l'expression du reste de sa famille et de son meilleur ami, il poussa un petit rire gêné et devient tout rouge.

Volant au secours de son frère, George enchaîna :

- Je crains fort que ce soit impossible. On a utilisé tout le stock pour toi, et de toute façon, je crains fort que Ron ne nous en empêche. N'est-ce pas petit frère ?

Ron passa du rouge au cramoisi, et lança un regard charger de reproche à son frère aîné.
Madame Weasley éclata de rire, et bientôt tout le reste de la petite troupe en fit autant.
Mais Harry ne put s'empêcher de jeter un regard interrogateur à son meilleur ami.
Celui-ci répondit par un petit sourire gêné, et baissa une nouvelle fois les yeux.

- Tiens, en parlant d'Hermione, je crois bien que c'est elle qui arrive là-bas !

Il avait raison. Tout d'abords une minuscule silhouette à l'autre extrémité de la gare, elle ne tarda pas à approcher. Les ayant aperçu elle aussi, elle se mit à courir à leur rencontre, et finir sa course folle dans les bras d'Harry.

- Oh Harry ! Comme je suis contente de te revoir ! J'ai prié tout les jours dans l'espoir qu'il ne t'arrive rien ! Dieu merci !
- Hermione, arrête un peu tu veux. Tu es entrain de l'étouffer. Tu ne voudrais pas qu'il meure n'est-ce pas ?

Ron avait perdu toute sa timidité à présent. Il lança un regard noir à Harry, puis reporta son attention sur Hermione.
Elle avait beaucoup changé durant ces trois semaines. Elle avait grandit, et de jolies formes modulaient à présent son corps mince. Elle avait complètement changer de look, optant pour une jupe noire assez moulante et un pull bleu turquoise qui mettait ses yeux bleus en valeur. Une cascade de boucles blondes et brunes reposait sur ses cheveux.

- Oh! Désolé Harry.. fit-elle en s'écartant. Ses pommettes prirent une légère teinte rouge, signe de sa gêne.

- Y a pas de problème..

Puis Hermione se tourna vers Ron et l'examina de la tête aux pieds.

- Tu n'as pas perdu ta mauvaise humeur à ce que je vois..

Un sourire illumina sa figure lorsqu'elle prononça ces mots.

- Contente de te revoir, Ron.

Et elle l'enlaça de ses mains si douces. Pour la deuxième fois en moins de 10 minutes, le visage de Ron vira au cramoisi. Mais ses yeux reflétèrent un tel bonheur qu'Harry ne put s'empêcher de sourire.
L'étreinte dura assez longtemps, et lorsque' Hermione s'écarta enfin, une lueur de déception parcourut le regard de Ron.

- Il me semble que tu es devenue bien sentimentale, ma chère Hermione..
- Vous savez, madame Weasley, on ne l'est jamais assez. Et maintenant que Vous-Savez-Qui est revenu.. je crois qu'il est temps d'un peu.. profiter de ce qu'on a.

Même la voix d'Hermione aussi avait changé. Elle était beaucoup plus pausée, et avait perdu son timbre enfantin, pour maintenant ressembler à un voix de femme. Harry fut très surpris par toute ses transformations. Hermione lui paraissait beaucoup plus sur d'elle et sentimentale, et il était sur que la mort de Sirius y était pour quelque chose.

- Euh.. oui, bien entendu..

Fascinée par la nouvelle Hermione qui se tenait devant elle, la pauvre madame Weasley ne sut pas trop quoi répondre.

- Bon, ne restons pas là. Allez, on y va ! Vous vous raconterez toute vos histoires dès que l'on sera revenu à la maison.

Harry eut à peine ouvert la bouche, que la voie tranchante de monsieur Weasley le fit taire.

- Maintenant, silence ! Ils ne faut pas se faire repérer. Les temps ne sont plus très sur par ici....

Et, ramassant quelques bagages à terre, il s'engagea dans une allée sinueuse qui les conduisît sur Chemin de Traverse. Molly suivit sont mari sans trop d'empressement, lançant des regards inquiets de par et d'autre du quai. Bientôt tout le reste du groupe les suivit, sans prononcer le moindre mot. Harry fermait la marche. Lançant un dernier regard sur la voie 9 ¾, il s'engagea dans l'allée sinistre et disparut dans le noir.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:09

chapitre 7----le chemin dévastée

L'atmosphère qui régnait sur le Chemin de Traverse n'était guère plus joyeuse que celle de la voie 9 ¾. Partout, des sorciers tenaient leurs enfants serrés contre eux, parcourant avec une rapidité effroyable les petites ruelles bordées de magasins de sorcelleries. Tous les visages reflétaient un sentiment commun : la peur. La peur de se faire attaquer. La peur de perdre un proche. La peur de mourir..

Devant ce spectacle Harry ne put s'empêcher de réprimer un profond sentiment de désolation. Tous ces malheurs à cause de Voldemort !Toutes ces familles déchirées, ces peurs, tout cela par la faute d'un seul homme ! Un homme qui sera indéniablement soit son meurtrier, soit sa victime.. ne put s'empêcher de penser Harry.

Devant tous ces visages ravagés par l'angoisse, la peur et la tristesse, il se remémora les terribles accidents survenus dans le courant des deux semaines précédentes.

La rupture d'un pont, entraînant dans son sillage des dizaines de voitures dans un abîme de gravats.
Une violente tornade dans l'ouest du pays, qui avait ravagé la majorité des récoltes, ruinant les agriculteurs et entraînant de tels dégâts qu'ils en étaient indescriptibles.
Les cinq effroyables explosions sur le Chemin de Traverse, tuant des centaines de personnes.
Mais surtout, le meurtre des Vances et des Diggles, deux familles éminemment respectées dans le monde de la sorcellerie, privant Harry de deux membres de son escorte.

Deux membres de l'ordre avaient déjà été assassinés..

Révolté par les évènements actuels, Harry chotta violemment dans un pierre, qui alla t s'écraser dans ce qui semblait avoir été autrefois un mur.

Les bombes ayant détruit tout une rue du Chemin de Traverse, le passage restait interdit et des boutiques tel que madame guipure et le magasin de quidditch avait du y être déloger, les propriétaires ayant tout perdu dans ces explosions.

Une profonde atmosphère de terreur s'était ancrée en ses lieux et ne semblait pas vouloir s'y déloger de sitôt.

Se mêlant à la maigre foule de sorciers présents dans les rues dévastées, Monsieur Weasley et les autres se hâtèrent vers une petite ruelle. Celle-ci était très étroite, laissant à peine la place à une minuscule voiture de s'y loger. Elle était totalement vide, n'ayant ni maison ni magasins. Seulement deux grands murs en brique en bordaient les extrémités. Elle était munie d'une minuscule cabine téléphonique d'un rouge écaillé.

-Vite, dépêchez-vous ! Fit monsieur Weasley d'un ton inquiet, tandis qu'il jetait sans cesse des regards de gauche à droite. Le Chemin de Traverse n'est plus très sur depuis quelques temps. Je serais soulagé quand on sera arrivé à destination !

Ils s'arrêtèrent devant la vielle cabine désaffectée.

-Ceci, expliqua-t-il, est un portoloin habillement transformé en cabine téléphonique. Fol œil nous l'a connecté pour nous, donc nous ne risquons rien. Il est connecté aux quartiers de l'ordre, c'est pourquoi je vous conseille de vous dépêcher, l'effet du portoloin ne durera pas indéfiniment. Molly, tu passeras la première, acheva-il en se tournant vers sa femme.

Celle-ci lui ayant répondu d'un hochement de tête, il poursuivit.

-Puis ce sera au tour de Fred, George, Ginny, Ron, Hermione, Harry, et enfin moi-même. Tout le monde à bien compris ?
Bien. A toi l'honneur, Molly !

Molly Weasley se dirigea vers la cabine, l'ouvrit, et s'empara du téléphone. L'effet fut instantané, et Molly Weasley disparut dans un nuage de poussière.

-Bien. A votre tour, les garçons..

Quelques minutes plus tard, il ne restait plus dans la ruelle qu'Harry et monsieur Weasley.

-Bon, Harry. Fit celui-ci. Prends vite ce portoloin et rejoins les autres. Après quoi, je crains fort qu'il ne nous faille avoir une petite discussion toi et moi ...

Harry hocha la tête d'ai air surpris, et tout en se demandant pourquoi monsieur Weasley voulait lui parler, il saisit le téléphone. Les lieux qui l'entouraient disparurent alors dans un tourbillon de couleurs. Bien qu'habitué, ce fut avec douleur qu'il atterrit au 12, square grimmaud, ancienne demeure de son parrain.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:09

chapitre 8----retour en arrière

Il atterrit dans un lieu totalement sombre. Seul les chuchotements de voix familières lui certifièrent qu'il était bien arrivé à destination. Lorsque ses yeux furent habitués à l'obscurité, il se rendit compte qu'il se tenait dans le salon de l'ancienne demeure des Blacks.


Les lieux avaient bien changé depuis la mort de son propriétaire. Comme pour en effacer le moindre souvenir, les meubles avaient été changés de place, et certain même avaient été carrément jetés. Un grand tapis bleu turquoise recouvrait à présent l'endroit où se tenait en temps normal l'immense fresque représentant l'arbre généalogique de la famille black. Les tapis avaient été changés, les rideaux renouvelés. Rien ne laissait supposer le passage de Sirius.


Devant tant de changements, tant d'efforts pour effacer la moindre trace de sa vie ici, Harry sentit sa gorge se nouer. Retourner dans ces lieux qui lui rappelaient si atrocement son parrain était un supplice. Sentant qu'il ne pourrait pas se retenir cette fois, il empoigna ses affaires, et sous les regards inquisiteurs de ses amis, gravit avec empressement les marches qui le conduisaient à sa chambre.


Arrivé devant celle-ci, il posa délicatement ses bagages sur le palier. Poussé par un sentiment indescriptible, il gravit les quelques marches restantes.


Arrivé devant une grande porte noire en ébène, il s'arrêta. Ses mains tremblèrent lorsqu'il les posa sur la poignée. Une fois celle-ci ouverte, ce fut à travers des yeux baignés de larmes qu'il contempla la chambre de son parrain. C'était comme une thérapie pour lui. Il devait y retourner, au moins une fois.


Rien n'avait changé durant son absence. C'était comme si le temps s'était arrêté dans cette pièce sacrée.


Elle n'était pas très grande, mais arrangée avec un tel goût qu'elle était très agréable. Des commodes et des étagèrent en bois de pins bordaient les murs, et un grand lit en ébène occupait la place centrale. Ses armoires étaient encore pleines de chemise, de pantalons, et de robes de sorciers. Sur le lit, une chemise blanche tachée de brun y avait été déposée. Chiffonnée, elle était roulée en boule, certainement posée là-bas avec empressement.


Certain que se trouvaient là les derniers habits de son parrain, Harry la regarda un long moment, tentant de distinguer à travers ses yeux baigner de larmes ne sera-ce que la couleur.


Détachant enfin son regard de celle-ci, il parcourut la pièce, tentant de refouler au plus profond de sa mémoire les innombrables souvenirs de l'homme qui lui tenait de père. Puis, n'y tenant plus, il se jeta sur le lit, et devant l'injustice du monde, il s'écroula en sanglots, tenant serré tout contre son cœur la dernière chemise de son parrain.


Perdu dans son monde, il n'entendit pas Hermione frapper à la porte, et encore moins lorsqu'elle entra dans la pièce. Elle s'installa doucement sur le lit à coté de lui. Harry leva alors vers elle un regard empli de tristesses, elle ne put que répondre :


- Oh, Harry ...


Ce fut tout ce qu'elle trouva à dire. Ne réfléchissant plus, et émue par tant de peine, elle l'enlaça et le tenu serré contre elle. Harry sentit monter en lui une bouffé de compassion, et se rendant compte que si elle venait à mourir, comme Sirius, il ne s'en remettrait jamais. Il lui était impossible de voir l'avenir sans elle. Devant la vérité de ses propos, il la serra un peu plus fort.


Hermione s'écarta alors, et noya son regard noisette dans le vert étincelant.


- Harry.. si tu veux en parler,.. je serais toujours là tu sais.


Le préposé renifla en guise de réponse. S'ensuivit alors un court instant de silence, pendant lequel ils se dévisagèrent. Puis Harry se décida à vider son sac. Les quinze
minutes qui suivirent, Harry parla sans interruption, et ce fut une Hermione compatissante
qui l'écoutait, assise en tailleur son le lit.


Alors qu'Harry concluait :


- Et maintenant Sirius est mort, et je n'ai pas d'autre choix que de tuer ou d'être tuer ...
Il avait décidé de lui révéler la prophétie. Cela l'avait soulagé d'un grand poids, sans pour autant le libérer complètement.


Le regard d'Harry se perdu dans le vide, et Hermione l'enlaça une nouvelle fois. Ils restèrent ainsi assez longtemps, sans prononcer le moindre mot. Etait venu un stade ou la peine dépassait les mots, et ils n'avaient plus besoin de ceux-ci pour se comprendre.

S'écartant une nouvelle fois, Hermione pris la parole.


- Viens Harry. Monsieur Weasley t'attend en bas. Il voudrait te parler.


Ils descendirent alors tous deux. Hermione ouvrant la marche, la main de Harry serrée au creux de sa main.


Ni elle, ni Harry n'avait vu que Ron les épiait, tremblant de rage après ce qu'il venait de voir.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:10

chapitre 9----héritage

Arrivé dans le salon, Harry et Hermione s'arrêtèrent. La famille Weasley était assise dans les sofas. Maugrey, Lupin, Tonks et quelques autres membres de l'ordre dont Harry ignorait les noms étaient également présent. Tous avaient la mine sombre, et Harry distingua même une larme couler discrètement le long de la joue de Molly Weasley.

Maugrey se leva alors, et c'est d'une voix tremblante qu'il prononça ces mots :

-Elphias Doge vient d'être retrouvé assassiné. La marque des ténèbres flottait au-dessus de sa maison.

Hermione poussa un petit cri de surprise, et plaque sa main contre sa bouche, comme si elle venait de lâcher un juron obscène. Madame Weasley éclata subitement en sanglots, et son mari se précipita sur elle pour la calmer. Quant aux autres, ils affichaient une mine sombre, et n'osaient pas bouger dans les divans.

Maugrey poursuivit.

- Ce qui porte à trois le nombre de disparus au sein même de l'ordre. Elphias était une personne pleine de bonté, très respectée dans ce monde de sorcellerie, et nous ne l'oublierons pas de sitôt, soyez-en certain.

Il marqua une courte pause, durant laquelle son oeil magique vint se poser sur la nuque baisée d'Harry.

Fol-œil reprit d'une voix calme.

- Cependant, ce n'est pas pour t'annoncer cette nouvelle que nous t'avons demandé de descendre, Harry.

Surpris d'entendre son nom, celui-ci releva la tête.

C'est alors que, sur un signe de tête, Maugrey, Arthur et Molly Weasley,Lupin et Tonks se levèrent, et se dirigèrent vers la porte de la cuisine.
Ne sachant trop que faire, Harry leur emboîta finalement le pas , sous le regard interrogateur de ses amis restés assis.

Arrivé dans la cuisine où flottait une agréable odeur de gigot, Lupin ferma la porte et jeta un sortilège d'impassibilité contre celle-ci.

- Asseyez-vous, ordonna Fol-œil.

Monsieur et Madame Weasley, Tonks et Lupin régirent immédiatement.
Harry, par contre demeura immobile.

- Harry, reprit madame Weasley d'un ton apaisant, assied toi je te prie.
- Euh, oui bien sur, répondit-il avec empressement.

Il prit une chaise, et s'installa en bout de table. Regardant leurs mines de conspirateurs, il se rendit compte qu'il était le seul à ignorer la raison de sa présence ici. Tous se tenaient bien droit, et affichaient un air impatient, comme s'ils avaient envie que cette entrevue se déroule dans les plus brefs délais.

Lupin pris la parole.

- Bien, Harry. Nous t'avons réunis ici car vois-tu, il se fait que tu es l'unique héritier de Sirius, fit-il avec un petit sourire.

Même s'il s'y attendait un peu, Harry fut quelque peu surpris par la brusquerie de ses paroles, et afficha une mine ébahie.

- Oui, Harry, continua-t-il, les yeux brillant étrangement. Il a pensé à toi. Ce qui fait que, non seulement tu hérites de l'entièreté de sa fortune, mais également de cette maison, ainsi que de toutes ses affaires. Il avait laissé une lettre pour toi, au cas ou il lui arriverait malheur. La voici.

Il fouilla un instant dans ses poches, puis en sorti une petit enveloppe jaunâtre. Il la lui tendit, puis acheva brusquement :

- Voila qui est fait ! Bon, ne nous éternisons pas ici. Molly, qu'avais-tu dis il y a quelques minutes ? Du gigot pour dîner, si je ne me trompe pas ?

Et ils quittèrent la pièce. Demeuré seul dans la cuisine, Harry resta un long moment à examiner l'enveloppe. Puis, se tournant vers l'escalier, il le gravit à nouveaux et pour la deuxième fois de la journée, poussa la porte de la chambre de Sirius. Il s'écroula nonchalamment sur le lit, bien décidé à réfléchir.

Tout se bousculait dans sa tête. Non seulement il venait d'hériter d'une véritable fortune, mais en plus il tenait dans sa main une lettre de son parrain. La dernière lettre. Les larmes ne coulaient plus à présent laissant place à l'incrédulité.

Harry tenait entre ses doigts la fine enveloppe, avec une telle délicatesse qu'on aurait dit un cadeau du ciel. Il s'était enfermé dans la chambre, voulant profiter pleinement des quelques minutes en compagnie de Sirius qui lui étaient accordées.

L'enveloppe était posée sur le lit. Elle était très petite, d'un ton jaunâtre, et l'encre noire reluisait dans les premières lueurs du coucher du soleil. L'écriture de son parrain était étroite, et dépourvue de boucles inutiles. Ayant fini son inspection, Harry ouvrit délicatement l'enveloppe, et regarda tomber une petite feuille de papier. La dépliant, il lut :



Harry.
Mon très cher Harry.. Quand tu liras ces lignes, je serais parti pour toujours.
Surtout, ne sois pas triste. Ne pleure pas. Souviens-toi simplement de tout les instants de purs bonheurs passés ensemble.
Je te lègue tout, Harry. Tout. Je sais que tu en prendras le plus grand soin. J'aurais voulu te dire tant de chose avant de partir... Et j'aurais du t'en dire tant d'autre. Mais te voyant si jeune, si insouciant, je n'ai tout simplement pas pu. Pardonne-moi.
Voila. Nos chemins se séparent ici, sur cette feuille de papier. Soit heureux, vis ta vie, et souviens-toi de moi comme ton parrain qui t'aimera à jamais.
Mais n'oublie jamais une chose, Harry.
Les personnes que nous aimons ne nous quittent pas réellement. Car on peut toujours les retrouver dans nos cœurs.. Et j'y serais. Pour toujours.
Prends soin de toi.

Eternellement,
Sirius.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 1:11

aller plus que 9 chapitre, que je met si vous voulez la suite Harry Potter et les larmes d'argent 3373437383 et lachez vos com svp Harry Potter et les larmes d'argent 4021931481

chapitre 10----pour l'amour d'une femme

Harry replia machinalement la lettre. Laissant à son esprit le temps d'assimiler ce qu'il venait de lire, il s'étendit de tout son long sur le lit. Il était encore sous le choc de son bref « come back », et son regard vide se perdit au-delà de la fenêtre ouverte, là où les étoiles régnaient en maître.

La nuit était tombée à présent. Un air frais emplissait la chambre et un silence paisible s'y était installé, ponctué par la respiration calme d'Harry. On entendait à peine le bruit des voitures s'élevant de Crystal road, la rue avoisinante de Square Grimmaud.

Harry était plongé dans ses pensées, pensant à Sirius et à ce qu'il lui avait laissé, quand un faible coup à la porte le fit sortir de sa torpeur.
Une tête rousse apparut à l'entrebâille de celle-ci.

- Euh.. est-ce que je peux entrer ?

Harry se redressa à moitié, et acquisa d'un signe de tête.
Ron prit grand soit de fermer la porte, ayant préalablement regardé si personne ne se trouvait à proximité.

Il vint s'asseoir à côté d'Harry, et paraissait assez gêné de ce qu'il avait à lui dire.
Inspirant un grand coup, il ressemblait à un docteur qui devait annoncer une mauvaise nouvelle à son patient.

- Harry, j'aimerais juste savoir ce qu'il y a entre Hermione et toi, dit-il, gardant les yeux rivés sur ses mains entortillées.

Surpris par la question, Harry resta quelques instants sans voix.
Interprétant cela, Ron se leva et déclara d'une voix froide.

- C'est bien ce que je pensais. Salut.
Mais avant qu'il n'ait pu atteindre la porte, Harry s'était levé et lui barrait le chemin.

- Ron, il n'y a rien. Il n'y a rien entre Hermione et moi.

Ron s'arrêta un instant, puis sa voix se fit plus chaleureuse lorsqu'il répondit.
- Rien ? Rien du tout ? Tu en es sur ?
- Il me semble que je suis le mieux placé pour le savoir, non ? Répondit Harry avec un petit sourire au coin des lèvres.

Malgré la vérité de ses propos, Harry ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur. C'est vrai, il aimait bien Hermione, mais de là à l'aimer.. Il ne s'était jamais posé la question. Mais maintenant qu'il devait y tirer un trait..
Ron se tut en instant, puis s'assis sur le lit. Il afficha un air absent.

- Déso, Harry.
Celui-ci vint s'asseoir à côté de son meilleur ami.
- Aucun problème, répondit–il.

Un silence gêné s'installa, perturbé par les sons bruyants provenant de l'étage inférieur.
Voyant que Ron n'était pas prêt de parler, Harry prit la parole.
- Alors, va-y ! Raconte !

Ron leva vers lui un visage qui virait au cramoisi. Il était mort gêné, mais Harry voulait savoir. Après tout, ne se dit-on pas tout entre meilleur ami ?

- Raconter quoi ? Demanda-t-il.
- Ne fait pas l'innocent. Si tu crois que je n'ai pas remarqué.. D'ailleurs je crois que je ne suis pas le seul.
- Ah oui ? Fit Ron d'un ton surpris en levant ces abondants sourcils roux.
Et euh .. qui d'autre l'aurait deviné, d'après toi ?
- Tes frères, tes parents, Ginny.. énuméra Harry.
- Tout ça ? Tiens, en parlant de Ginny, tu sais qu'elle a déjà viré Dean ?

Harry sourit devant les efforts désespérés de son meilleur ami pour passer outre les questions embarrassantes, puis il repris.

- Arrête de changer de sujet, Ron. On en était à Hermione.
Pour toute réponse, celui-ci marmonna dans son coin.

- Allez, un peu de courage ! Si déjà tu n'arrive pas à me le dire à moi, ton meilleur ami... Allez !
- C'est bon, ça va ! C'est juste que..
- Que ? l'encouragea Harry.
- Que... que j'... j'aime bien Hermione, balbutia-t-il, la figure complètement cramoisie.
- Et ben voilà ! On y est arrivé !

Harry se leva, et se mis à arpenter la pièce.
- Pourquoi ne lui dis-tu pas, si tu l'aimes ?
La réaction de Ron fut instantanée.
- Tu es fou ? Qu'est-ce que tu crois qu'elle va me dire ? Je vois déjà sa réaction.
« C'est cool, Ron. Et au fait, est-ce que tu as déjà fini ton devoir de métamorphose ? Il est à rendre pour la semaine prochaine, n'oublie pas ! .»
Harry éclata de rire.
Ron reprit avec un petit sourire au coin des lèvres.

- Non, sérieux, elle ne voudra jamais de moi.
Devant l'air désespéré de son meilleur ami, Harry renchérit :
- Ron, qui ne tente rien n'a rien ! Maintenant, tu as deux choix possibles. Ou tu va la trouver, tu lui dis ce que tu ressens pour elle, au risque de te prendre un magnifique râteau ou alors de filer le parfait amour. Ou tu ne lui dis rien, tu continues à marmonner dans ton coin, et tu restes tout seul jusqu'à la fin de ta vie. Qu'est-ce que tu choisis ?

Ron se leva et s'accouda à la fenêtre, plongeant son regard dans le bleu encre de la nuit. Il se tordait les doigts entre ses mains, et semblait être la proie d'un véritable dilemme intérieur. Quelques secondes plus tard, il répondit.

- Tu as raison, Harry. Comme d'habitude. Je lui dirais mais.. pas maintenant.
Puis il se tourna vers son meilleur ami, et acheva.
- Je lui dirais à Poudlard.
- Comme tu veux. C'est toi qui vois.

Ron s'apprêtait à répondre quand une voix puissante s'éleva de l'étage inférieur, coupant cours à leur conversation.

- On mange !!!
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 14:51

Enjoy it <33
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent EmptySam 26 Jan 2008 - 20:07

=) c'est gentil pour vos com Peyton et Malva
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MessageSujet: Re: Harry Potter et les larmes d'argent   Harry Potter et les larmes d'argent Empty

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