Que savez-vous au sujet de...

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C'était une très étrange journée que celle de ce lundi. Du soleil. Et du ciel bleu. Et des fleurs. Des arbres, des cigales, des jeux de ballons, des baignades. Une odeur de vacances...

Tom s'était réveillé avec cette désagrable impression qu'il avait toujours durant ce genre de journée. Son nez efféminé le picotait terriblement, et des souvenirs qui l'écoeuraient lui remontaient en mémoire. Il n'oubliait jamais cette journée où les enfants de l'orphelinat étaient tous allés à la plage. Ils y avaient joué longtemps et lui était resté assis dans le sable chaud, sable qui le démangeait de partout, sable dans lequel il s'enfonçait, sable qui l'horripilait. Il ne pouvait sortir sous le parasol, car sa peau blanche brûlait au soleil, elle était tellement sensible... Une petite fille suivi d'un petit garçon, comment s'appelaient ils déjà ? aucune importance, étaient venus le voir, sournois, et avaient vidé sur sa tête un grand seau d'eau de mer, salée et qui piquait les yeux. Il avait hurlé, il avait montré sa faiblesse. Un haut de coeur vont secouer le corps du jeune homme qu'il était maintenant, et il chassa d'une main ses oiseaux noirs : oublier. C'était son seul mot d'ordre, il ne pouvait se permettre de ressasser la pèriode de sa vie où il avait été un être faible.

Ce fut donc par une magnifique journée que le jeune Serpentard dut supporter sa journée de cours, chaque regard vers le lac lui rappelant cette tarrible sortie, comme un arrière gout de vomie. Il se concentra exceptionnellement sur ses cours, d'habitude il n'en avait pas besoin, afin d'essayer d'oublier les ricanements enfantins de quelques premières années, puérils dans leur niaiserie commune. Mais les cours de ce lundi n'étaient, hélas, pas très intéressants, et le rire mesquin de ses fantômes le hanta toute la journée. Il essaya de s'éclipser dans la bibliothèque, son refuge presqu'officiel à Poudlard, mais les livres ne surent lui apporter de réconfort. Le mal était en lui, et il savait, pour avoir déjà épprouvé cette sensation, que le souvenir perdurerait tant qu'il ne le laisserait pas défiler.

Soudainement pris d'un courage nouveau, Tom se décida à affronter directement le problème. Il sortit dehors. Le soleil l'aveugla et une chaleur insupportable le prit à la gorge. Il ne voulait pas qu'on le voit et il décida de se diriger à pas rapides vers un jeune saule cogneur. Ils étaient cinq, plantés à l'écart des pelouses occupés. Tom savait, pour avoir lu quelque chose là dessus, que ce genre d'arbre devait être planté en groupe durant sa jeunesse, puis que le meilleur d'entre eux finissait par exploser tous les autres. Il se demanda si cela arriverait un jour, puis vira son regard vers un groupe de jeune qui faisait une partie de ce qui aurait pu passer pour être du Quidditch sans balais, très étrange...

Tom savait qu'après s'être fait moqué de toute part, il avait suivi les deux enfants, pris d'une envie soudaine de voyage. Ils étaient montés dans les rocheuses jusqu'à une grotte, caverne étrange où brillait un lac soutarrain. C'est alors que le jeune Tom avait senti la magie. Quel était cet endroit ? Une puissance étonnant vibrait l'air qui lui faisait l'effet d'une caresse douçâtre. Il n'avait pu s'empêchher. La force coulait en lui sans qu'il puisse rien faire, mais il ne voulait de toute façon pas l'entraver. c'était tellement agréable de se sentir unique ! Même Tom ne se rappelait plus vraiment de ce qui s'était déroulé à ce moment, mais cette satanée fillette ainsi que son ami ne l'avaient plus jamais embêtés, bien trop traumatisé pour y penser seulement. Mieux encore : il était devenu Celui-Dont-On-Avait-Peur.

Voilà... Le grand Serpentard qu'il était maintenant secoua lentement la tête. Le souvenir était parti. Il se sentait vide mais apaisé. C'est alors que l'Idée germa. Pourquoi n'y avait il pas pensé plus tôt ? C'était tellement extraordinaire ! Cet endroit ne pouvait pas être une caverne quelconque ! il pouvait utiliser cette puissance, il pouvait... il pouvait devenir encore plus puissant et, encore mieux : vaincre la mort. Il se souvint de ce qu'il avait lu, tout récemment : l'apogée de la magie noire. Une manoeuvre incroyablement égoïste et très dangereuse. Mais Tom n'était ni généreux ne peureux. Il se savait capable de réussir. Mais avant tout, il devait découvrir des éléments qui lui manquaient pour machiner son plan.

Il ne réfléchit pas. Il savait qui pourrait l'aider. Il courut, ce qui ne lui arrivait pratiquement jamais, trops septique pour s'adonner à une telle épreuve physique, et il s'élança à travers le hall, monta les escaliers. Reprenant ses esprits, il frappa à une porte de bois clair, une salle de classe. il savait précisemment qui se trouvait derrière, et il n'avait qu'une envie, lui parlait.

Il l'avait déjà eu en cours se matin, la directrice de sa maison. Bien qu'il n'aima pas beaucoup sa matière, il l'appréciait tout de même.

Madame, s'essoufla t il.

Elle était là et le regardait.

Que savez vous au sujet de...

Il s'immobilisa. Une lueur rougeâtre brillait au fond de son oeil quand il releva la tête :

Des horcruxes...?

Hj /!\ J'ai essayé de faire long autant que toi^^' /!\

Des copies et des tonnes de copies, elle en avait tellement, des copies d’examens de premières années, de deuxième, de troisième allant jusqu’à la septième année. Elle corrigeait leur examen théorique, sans compter que la semaine prochaine serait l’examen de pratique. Elle aimait bien corriger, voir les réponses quelque fois amusant des élèves lorsqu’il ne savait pas du tout à quoi était la réponse. Elle devait aussi préparer son prochain cours qui était le lendemain en après-midi ; des élèves de troisième année.

La matinée avait été longue, la classe de 6eime année de Gryffondor et de Serpentard ne s’étaient pas très bien dérouler. Les élèves parlaient durant ses explications et d’autre s’amusait à tester le sortilège d’aguamentis sur des élèves de Gryffondors. Plutôt amusant, fallait qu’elle l’avoue. Cela lui rappelait sa jeunesse, lorsqu’elle était étudiante, ce qui ne datait que de l’an passé. Ou elle était une préfète ou que les Gryffondors avaient peur d’elle, et même les propres gens de ça propre maison, elle était impartiale, enfin presque. Elle en avait fait des coups bas, elle se rappelait bien avec sa sœur Eva tous les coups qu’elles avaient faits.

Le feu de la pièce donnait une mélodie presque poétique, le feu crépitait pourtant faiblement. Dans la fenêtre voisine du bureau du professeure, Leya pouvait voir des élèves de Serpentards « s’amuser » avec ceux de Gryffondors. Le mot était peut-être un peu fort, mais bon, la directrice des Serpentards étaient trop occupé à corriger qu’à punir. Pourtant, elle devait prendre une pause, car cela devait faire depuis le matin après son cours qu’elle corrigeait.

Elle pensait à toute sorte de chose, à ce qu’elle pourrait bien manger comme déjeuner. Eh oui! Elle n’avait pas encore pris son déjeuner, mais pourtant, la faim ne lui venait pas, elle en avait trop le crane bourré avec toutes ces copies à corriger. Mais encore une heure et elle arrêterait.

Elle fut délivrer de ces pensés par un bruit familier qu’elle reconnut aussitôt. Quelqu’un frappait à la porte. Elle se leva et ouvrit la porte. Elle aperçut devant celle-ci un de ses élèves préférés (oui, oui, elle avait des chouchous) : Tom Evil Jedusor.

Leya : Oh! Vous semblez extenué, avez-vous couru? Tom? Voulez-vous à boire?

Tom : Madame. Un moment de silence, il devait sans doute reprendre sa respiration. Que savez vous au sujet de... Il semblait quelque peu rougir ! Des horcruxes...?

Leya : Oh! Rentrez, ici les murs ont des oreilles, comme les chats sont colporteurs! (xD)

Elle se tassa et laissa entré Tom dans son bureau. Il n’y avait pas grand tableau, il y avait des tableaux d’ancêtres des Kanokota, entre autre sa grand-mère, une râleuse compulsive, décédé lors d’un essaie de magie noire qui s’était retourné contre elle. Son père, qui malheureusement avait perdu un œil lors d’une chicane avec sa femme lorsqu’elle découvrit qu’elle fut cocue et il y avait aussi un tableau avec un personnage à barbe grise que tous le monde ignorait son existence.

Leya : Vous pouvez vous asseoir.

Elle fixa du regard une chaise confortable, les coussins semblaient être neuf et semblait n’avoir jamais servi, mais ce n’était pas le cas, c’était une invention de son grand-père qu’il s’agissait de renouveler les coussins au neuf à chaque fois que quelqu’un l’utilisait, ce qui rendait terriblement confortable ce siège.

Leya : Les horcruxes, vous avez dit? Comment connaissez-vous leur existence? Je croyais que Dumbledore avait donné l’ordre à Rusard de cacher ces livres… Oh! À moins que vous n’ayez trouvé leur cachette?

Elle prit une gorgée de bièreaubeurre qu’elle avait versé à elle et à Tom dans de grosses tasses décorer d’un filet dorés avec des images de serpents entremêlé, une autre invention de son grand-père qu’il s’agissait de colorer des tasses blanches avec des pigments de couleurs. Quoi que les premières ont explosés lors de leur premier breuvage, celle-ci était les deux seules uniques.

La tête encore pleine de l'image de son souvenir qui n'avait jamais été aussi vivant, les tempes sifflantes, Tom avait l'impression que sa montée du parc à la salle n'avait jamais eu lieu, qu'il s'était presque transplané. Une chose aussi étrange ne l'aurait pas étonnée, venant de lui, mais il se connaissait bien savait que son cerveau en manque d'oxygène lui jouait des tours. Encre haletant, il avait laché ses derniers mots précipitamment, et n'était pas sur qu'on les ait bien entendus ou compris.

Il imaginait encore moins qu'un tel sujet puisse susciter si peu de colère à un professeur. D'après le peu d'information qu'il avait pu récolter dessus, il avait deviné que ce thème était à prendre avec des pincettes, le plus grand grimoire de magie noire de la réserbe n'osant qu'à peine l'énnoncer. Il était aussi certain que les pages suivantes, qui avaient été préalablement arrachées se trouvaient dans le bureau d'un certain professeur de métamorphoe, ou peut être au fond d'une cheminée, cela dépendait de l'importance des informations et de l'intérêt qu'elles auraient pu susciter auprès de Dumbledore.

Pendant ce qui lui parurent dis longues secondes, Tom baissa la tête en s'appuyant sur ses genoux. Il reprenait son souffle peu à peu. Il devait être au maximum de ses capacités pour pouvoir assimiler au mieux les informations que lui donnerait sa chère directrice de Serpentard, car, si elle savait quelque chose, le jeune préfet savait qu'elle lui dirait tout. Il savait que son charme était irrésistible et particulièrement recherché par les filles, élèves ou adultes. Il haïssait l'amour fictif uniquement basé sur les apparences de ces demoiselles, mais il devait reconnaitre que le charisme était une qualité de manipulation des plus grandes, et elle ne lui avait jamais fait defaut.

Confiant dans sa plannification, Tom déplia consciencieusement les vertèbres de son dos, au fur et à mesure que Leya Langdom le saluait. Finalement, il retrouva son habituel air hautain, typique à tous les membres de sa maison, mais plus encore chez lui, et sa présence obscure prit peu à peu sa place dans la pièce. Il avait remarqué depuis maintenant quatre ans que, partout où il allait, un aura maléfique semblait le suivre. Cela l'avait quelque peu surpris au moment où il en avait pris conscience, mais, flatté, il se sentait maintenant diminué les jours de soleil comme celui ci, car le mal ne pouvait le suivre en pleine clarté. Il s'efforçait alors d'être encore plus éxécrable qu'à son habitude.

Lentement, il se dirigea vers le fauteuil étrangement neuf que lui indiquait Langdom, et s'y assit, le dos bien droit, n'appréciant pas vraiment le confort que le coussin offrait à son postérieur. Il regarda la tasse colorée, mais ne but pas, préférant l'eau ou, à la limite, le lait.

Il prit une profonde inspiration avant de répondre. Il n'avait pas totalement récupéré et voulait éviter de montrer une quelconque faiblesse.

Vraiment ? Qu'est ce que le professeur Dumbledore appelle une cachette ? Un renfoncement dans un mur ?

Bien qu'il ne le supportait pas, Tom s'efforçait de mettre un qualificatif poli devant "Dumbledore", car il aimait beaucoup le style qui faisait des hommes des êtres classes et stylisées. Il aimait la politesse, cette impression de mépris mêlé d'éloquence.

Il était tout de même surpris d'apprendre que ces livres avaient été caché, car il ne se souvenait pas d'avoir eu trop de mal à les trouver. Cependant, il savait pourquoi le professeur les avait dissimulé: il craignait que Tom ne les trouve, mais si tel avait été en effet le cas, alors il l'avait sous estimé, et Tom se sentit un instant vexé de ne pas être monté plus haut dans l'estime de celui qui considérait pour l'heure comme son pire ennemi.

HJ > Tu n'es pas obligé de faire aussi long que moi ^^"... d'ailleur je ne suis pas sur de pouvoir soutenir ce niveau très longtemps...

La pièce s’assombris lorsque Tom entra, mais Leya ne prit pas la peine de s’en inquiété, en faite, ce qui l’importait le plus, c’était pourquoi Tom lui demandait des informations au sujet des horcruxes. Quoi que dans le livre caché par Dumbledore, ne disait que la définition, mais pas plus qu’il en fallait, et comme Leya, elle-même connaissait l’existence de la magie noire, puisque la famille Kanokota en était pratiquante, elle se devait de connaître beaucoup de chose sur ceci.

Tom ne sentait pas très confortable dans le fauteuil renouvelant de la pièce, il ne prit pas la peine de boire le verre de bierreaubeurre qu’elle lui versait, préfèrerait-il autre chose? Elle en conclut qu’il ne devait pas avoir soif, sinon il en aurait demandé puisqu’elle lui en avait offert. Elle sourit quand même à son élève lorsque celui-ci lui répondit. Mais il n’avait pas répondit à sa question pourquoi il voulait de plus ample information au sujet des Horcruxes, peut-être pour une recherche dans un cours? Mais cela ne se sentait pas possible, car ça pourrait donner de mauvaise idée à des élèves.

Tom : Vraiment ? Qu'est ce que le professeur Dumbledore appelle une cachette ? Un renfoncement dans un mur ?

Leya : Simplement le fait des les prohiber de la bibliothèque.

Sourit-elle à son élève. Elle cherchait les mots pour expliquer sa demande, craignant formellement d’être attendu. Peut-être devrait-t-elle jeter le sortilège pour que personne ne puisse écouter sauf les deux concernés. Elle finit par se lever et prendre place au divan non loin d’où était assise Tom.

Leya : Un horcruxe, Tom, c’est un objet ou qu’un sorcier décide d’enfermer son âme pour s’assurer l’immortalité lorsque son corps vient à être éliminer. Mais pour cela…

Elle prit un moment de respiration, un silence régnait maintenant dans la pièce. Faisait-elle bien de tous lui dire? Que pouvait-il arrivé de mal par la suite!? En faite, elle n’aimait pas vraiment induire en erreur les élèves qui leur posaient des questions ou les induire dans l’ignorance.

Leya : Mais pour cela, reprit-elle sa phrase. Pour en créer un, il faut commettre un assassinat et avoir un quelconque objet pour enfermer un morceau d’âme avec un sortilège distinctif. Lorsqu’un sorcier commet un crime, son âme est automatiquement endommagée et devient très instable.

Un silence régnait encore une fois dans la salle. Elle se mit à regarder le tableau de sa grand-mère qui l’écoutait attentivement, un sourire lui ornait, ce qui était très étrange, et presque… effrayant!

Sa chère professeur, Mme. langdom, était vraiment une femme de bien. Non seulement elle remettait elle même en question ce qu'avait fait le professeur Dumbledore, elle s'assurait qu'il soit bien installé, mais en plus, elle lui disait tout ! qu'il était facile d'obtenir ce qu'on voulait quand on avait tout pour soi ! Cependant, les choses qu'elle lui disait jusque là, il les avait plus ou moins déjà lues... Mais tuer... assassiner... C'était des mots sur lesquelles il n'avait jamais vraiment penser à réfléchir, mais maintenant qu'il se sentait ainsi proche d'eux, il commença à se demander si il s'agissait d'actes vraiment atroces : après tout, on ne blâmait pas une mère car elle donnait la naissance, et la mort n'était elle pas une naissance à l'envers ? Songeur, Tom n'écouta pas la fin de sa phrase, et, les yeux dans le vague, il ne vit pas le regard qu'elle maintenait à son niveau, pas plus que les portraits qui s'intéressaient particulièrement à la conversation.

Bien sur, il était louche qu'un élève pose des questions à ce sujet, ô combien tabou, il était même presqu'encore plus bizarre qu'il en conaisse l'existence... Mais il avait besoin de ces renseignements, car un plan commençait à se créer dans les sombres méandres de son âme. Le silence perdura. Tom réfléchissait à toute allure. Etait il vraiment capable de tuer ? Bien que ce geste ne lui paresse pas vraiment exceptionnel, juste une petite formule, il restait une certaine pression sur ses épaules. Le meurtre était, au vingtième siècle, l'un des crimes les plus sévèrement punis. Mais d'où venait cette mystification de la vie ?

Soudain, un spasme nerveux lui courut le long de la main, et il renversa sa tasse. Il se leva brusquement, surpris, et se dit que, s'il devait travailler sur ce genre de thèse, il valait mieux qu'il évite de le faire en présence de liquide chaud et de professeur, professeur qui attendait apparement toujours sa réponse. Tom ne se confondit pas en excuse, et se contenta de sortir sa baguette magique, lavant négligemment le sol d'une formule et réparant avec nochalance la tasse. Il essaya une incantation pour estomper la brûlure sur sa cuisse, mais la bieraubeurre devait être trop chaude, et il ne parvint qu'à l'accentuer. Il ne laissa pourtant rien paraitre de son trouble. Ce qui le gpenait pour le moment était l'exposition exclusive de son T.O.C., Trouble Obsessionel du Comportement. Oui, il s'était toujours efforcé de le cacher, honteux, mais quand il se mettait à trop réfléchir, son cerveau envoyait un ordre à sa main qui la secouait brutalement.

Désolé pour la tasse, professeur...

Il planta son regard, sombre et menaçant, dans celui, naïf, de Langdom.

Que savez vous d'autre ?

Pressé, blessé dans son amour propre pour une véritable broutille, sa question ressemblait presqu'à un ordre. Pendant qu'il n'était encore qu'un simple élève, il devait s'obliger à paraitre aimable et humble. Il se força à sourire, et, ce qui aurait ressemblé à une grimace chez n'importe qui d'autre se transforma en le visage le plus angélique et agréable qu'il soit donné de porter.

D’un regard, elle parcourait la pièce, elle espérait que personne ne les écouteraient, hormis les tableaux qui devait s’en ficher puisqu’ils recommencèrent à discuter entre-eux, car la grand-mère était venue dans le tableau de l’homme à barbe grise et avait recommencé son jeu de dragage, comme quoi que les ancêtres aussi savait s’y conduire comme cela.

Tom n’avait toujours pas répondu à la question de Leya, à chaque fois qu’il pourrait répondre un événement se produisait. Comme la tasse de bierreaubeurre qui fut renversé maladroitement par la main de l’élève ! Celui-ci se leva et la répara, mais le liquide (bierreaubeurre c’est chaud?). Elle voyait bien que la brûlure de Tom le chauffait. Il s’excusa pour la tasse, elle lui sourit.

Leya : Ah! Ce n’est rien, c’est facilement réparable. Oh! Attend pour ta brûlure, mais sa.

Elle se leva et alla vers une armoire et en sorti un pot contenant une pommade de couleur beige, cela soulageait les blessures, qu’il soit morsure, brûlure, coupure, et soulageait même la peau sèche! Elle le déposa devant Tom, elle n’allait quand même pas lui mettre elle-même!

Tom : Que savez vous d'autre ?

Leya : Eh bien, Tom, lorsqu’un sorcier crée un horcruxe et que son corps vient à être détruit. Son âme devient errante et peu prendre possession d’un autre corps, puisqu’il y a un objet qui le maintien en vie. C’est dans ces moments que les sorciers, sembleraient-ils, préfèrent le séjour à la mort que la vie, puisqu’il est quasiment impossible de se retrouver un nouveau corps, affaiblis comme ils sont.

Elle prit un temps de respiration, une nouvelle gorgée de bierreaubeurre s’en suivit. Le silence régnait dans la pièce, on ne pouvait plus entendre les jacassements des tableaux de parler de quelconque sujet. La grand-mère de Leya avait arrêté son dragage puisque le vieux monsieur à la barbe grise ne s’intéressait point à elle.

Leya : Dans un vieux livre banni de la bibliothèque, il expliquerait un moyen pour que l’âme se reconstitue, mais pour cela, il faut éprouver du remords pour ces actes.

Elle prit une nouvelle gorgée du liquide. Elle regardait de nouveau les tableaux, cette fois-ci la grand-mère était sortie de son tableau pour se retrouver à quelques parts d’autre, elle avait dut été voir les sœurs Matildes, de même famille.

Leya : Contrairement au corps qui peut être détruit, l’Horcruxe permet à l’âme de survivre, mais le cas contraire, si l’Horcruxe vient à être détruit, l’âme l’est également.

Elle finit sa phrase avec un ton de voix presque mystérieux. Elle se posait davantage de question du pourquoi Tom voulait savoir ces informations. Elle finit sa tasse de bierreaubeurre et la plaça sur une mini table avec une théier.

Leya : Et pourquoi vouliez-vous savoir cela ?

Demanda t’elle à nouveau, espérant que cette fois-ci il lui répondre.

Tom n'avait maintenant plus qu'une envie : posséder les renseignements dont il avait besoin, et s'en aller les mijoter dans son dortoir afin de mettre au point un projet. Il avait déjà quelques sombres idées, qui erraient ça et là dans son esprit méandreux, mais il ne pouvait pas laisser son professeur en plan. Cela n'aurait pas été digne d'un Lord anglais. A la simple pensée qu'il se comportait comme une gentleman, une chaleur sourde lui emplit le ventre. Il avait vraiment hâte de devenir seigneur. Il aurait pu rester longtemps à rêvasser de son avenir, mais il devait mettre ses illuminations de coté pour le moment : il lui fallait être concentré afin de mieux recevoir l'enseignement de l'adulte qui se tenait devant lui. Théoriquement, elle pouvait l'aider. Le petit pot de crème qu'elle posa devant lui en était la preuve. Elle lui voulait du bien, ou faisait, au moins, un bon boulot de professeur principal. Tom reprit sa baguette et murmura une formule qui lui sécha immédiatement la jambe. Il ne tenait pas vraiment à se soigner devant quiconque, et encore moins une femme. L'humiliation du jour était passée. Il devait assuré, maintenant.

Dédaignant l'onction, il se retourna et écouta attentivement le discours de Langdom. Il sentait encore les battements affolés de son coeur qui tressautait dans sa poitrine. Comme n'importe quel autre élève, il se sentait mal. Il avai les joues chaudes et il dut admettre que sa maladie avait un nom : la gêne. Il se calma, respira à fond, et ne fit rien paraitre de son trouble. Il devait avoir la confiance de son interlocutrice, et, pour cela, il devait être sans aucune faiblesse, aussi normale fut elle.

Enfin, elle commençait à lui parler de chose réellement intéressante, dont la meilleure partie se trouvait au début : les horcruxes n'offraient rien de mieux que l'immortalité. Au moment où il enregistrait cette information, son trouble disparut et ses yeux s'aggrandirent imperceptiblement. Il tenait enfin le début de son succès. Ne pas mourir... Voilà qui serait vraiment exceptionnel... Régner sur le monde pour l'éternité... Rêve ambitieux, mais certainbement à sa portée s'il s'en donnait les moyens. Il croisa les bras sur son torse et se cala sur le fauteuil, apparence décontractée qui lui donnait un charme nouveau. Il avait l'air plus cool, sa beauté décuplée.

Du remort pour ses actes et l'âme se reconstituait ? Tom frissona à cette idée. Il s'était brisée bêtement, une fois, le poignet. Son os qui assuré l'articulation entre la main et l'anvant bras avait disparu suite à un sortilège d'expérimentation. On l'avait conduit à l'infirmerie, et l'infirmière lui avait donné du Poussos. Il se souvenait sans mal de la douleur endurée. Si deux os se soudant faisait si mal, il imaginait à grand peine la souffrance d'une âme qui se recollait. Et pourtant, l'imagination ne lui manquait pas quand il rêvait de grandeur. Il se promit à ce moment là de ne jamais s'abaisser à un tel sentiment : il lui faudrait désormais se montrer imperturbable s'il faisait le mal.

Durant tout son cour improvisé, Mme. Langdom ne l'avait pas vraiment regardé, se contentant d'observer les vas et viens entre portraits, mais quand elle eut fini, elle braqua son regard sur l'élève assis et le toisa. La question fatale tomba.

Il se leva alors. Maintenant qu'il avait pu tiré un maximum d'informations de Langdom, c'était à lui de jouer pour qu'elle n'ait aucun soupçon. La grâce et la souplesse de ses mouvements faisaient leur effet. La salle, obscure de part sa présence, s'illuminait virtuellement dans la beauté de ses mouvements liés. Tom tournait lentement autour d'elle, avec un naturel insoupçonnable.

Vous savez... Le problème des bons élèves, c'est qu'ils n'en savent jamais assez... J'ai découvert ce mot, ainsi qu'une brève définition dans un livre, et la curiosité m'a tiraillé dans tous les sens... Voyez vous, il n'y avait aucun autre ouvrage qui traita ce sujet...

Tom sourit. Charmeur, mais aussi satisfait au souvenir de sa découverte d'une cachette au fin fond de la réserve : un trou sous une tapisserie où moisissé quelques grimoires pleins de noirs secrets. Il savait ainsi déjà beaucoup de choses sur les horcruxes, mais le complément apporté par son professeur lui était bénéfique. Il savait que Dumbledore n'avait pas manqué de cacher les pires livres dans son bureau. Il devrait se résoudre à y jeter un coup d'oeil, une nuit...

Alors je suis venu vous demander un éclaircissement...

Un sourire illumina son visage une dernière fois, sourire qui s'évanouit au moment même où il cachait son visage de la vue de Langdom, tourné vers la porte, Tom s'apprêta à sortir.

[HJ] Biereaubeure >> Je pense que c'est chaud, oui, puisqu'on en boit l'hiver pour se réchauffer... [HJ]

Ce n’était pas vrai que Leya ne jetait aucun coup d’œil vers son élève, entre les grands tableaux de la pièce, elle pouvait voir, du coin de l’œil Tom. Cela ne paraissait tout simplement pas, mais elle avait remarqué que celui-ci semblait être pensif, à quoi pouvait-il bien penser? Un jeune homme charmant comme lui, ne pouvait avoir des idées sombres, pensa-t-elle, mais il faisait aussi partie des Serpentards. Quoi qu’elle savait bien qu’il devait descendre de la Salazar Serpentard.

Leya continuait de jeter des coups d’œil vers les tableaux de ces ancêtres, cela l’amusait. Mais elle replaça son regard vers Tom, car celui-ci semblait avoir rougit. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la directrice des Serpentards.

Tom : Vous savez... Le problème des bons élèves, c'est qu'ils n'en savent jamais assez... J'ai découvert ce mot, ainsi qu'une brève définition dans un livre, et la curiosité m'a tiraillé dans tous les sens... Voyez-vous, il n'y avait aucun autre ouvrage qui traita ce sujet...

Leya : Oh, je sais ce que c’est, j’ai été élève aussi, et j’aimais tout savoir. Et même lorsque j’étais préfète, je patrouillais la nuit pour accéder dans la section interdite de la bibliothèque, tu peux en profité, après tout, nous ne sommes pas des Serpentards pour rien!

Elle eut un sourire, c’était comme si elle faisait de l’incitation à patrouiller durant la nuit, après tout, les préfets avaient de gros avantage, et ce n’était pas pour rien.

Tom : Alors je suis venu vous demander un éclaircissement...

Leya : Oh, mais pour cela, il y a toujours l’allée des embrumes, au chemin de traverse, Barjow et Beurk ont sûrement des livres qui en dise davantage sur ce que tu cherche.

Il allait franchir la porte, mais avant qu’il ne puisse ouvrir celle-ci, elle l’interpella par son nom. Un silence se fut, elle attendait qu’il se retourne vers elle. Leya, quant à elle c’était levé et s’approcha de lui.

Leya : Cette conversation restera entre moi, toi et… Mes ancêtres!

Fit-elle allusion au tableau de ces ancêtres, elle eut un petit ricanement. Le silence régnait de nouveau, elle ne se doutait de rien, puisqu’elle ne pratiquait pas l’occlumencie pour lire dans ses pensés. Et autre magie noire, quoi qu’elle en utilise quelque peu en cachette.

Leya : Si tu as besoin d’autre information, revient me voir, Tom.

Dit-elle en chuchotant, car ils étaient près de la porte et elle ne pouvait garantir que personne ne pourrait être à l’autre côté de la porte.