Once more with feeling ( RP terminé)

HJ : Premier post pour Amanda

Nouvelle école, nouvelles appréhensions, nouvelles rumeurs, les choses ne changent jamais dans ce genre de cas. Quand on est la petite nouvelle toute les histoires (même faut l’avouer les plus cons) sont les bienvenues et les regards se tournent toujours vers vous. De plus ajoutez à sa le fait que vous étiez renvoyé de votre précédente école et on vous prend pour une jobarde. Limite les élèves faisaient un écart lorsqu’ils la croisaient dans les couloirs la regardant tel une meurtrière. Mais son seul crime avait été d’aimer… La tête posée sur son livre et sa main continuant à griffonner sur le parchemin posé à côté d’elle Amanda s’était exilée vers la bibliothèque où au moins elle pouvait ne pas entendre ce que l’on racontait d’elle ! La lueur des bougies rendait l’ambiance somnolente et la blondinette avait tendance à manquer de sommeil ces temps ci. Voulant éviter ses camarades de chambres et leurs questions indiscrètes la française essayait de sortir le matin avant qu’aucune d’elles soit réveillées et le soir s’arranger pour arriver après le[center]ur couché.

La bibliothécaire passa alors faire un tour pour annoncer la fermeture prochaine des lieux. Se relevant difficilement la rouge et or attrapa ses affaires qu’elle glissa dans son sac et pris le reste sous son coude. Elle se dirigea alors vers la sortie pour rejoindre la tour Gryffondor. Les couloirs paraissaient froids le soir, lugubre presque… Accélérant le pas la blondinette fonça tête baissée courant presque. Arrivée devant le portrait de la grosse dame, elle prononça le mot de passe et s’avança dans la salle commune. Il y avait un élève sur le sofa fasse à la cheminée… ne prêtant pas attention à qui cela pouvait bien être elle se dirigea vers une des tables de situant dans le fond. Bruyamment laissa tomber ses libres et s’assis posant tranquillement sa tête. Le silence était à la limite gênant, elle ne savait même pas s’il dormait ou pas. Tournant les yeux et la tête de manière répétée, elle observait le sofa du coin de l’œil.

Le crépitement de flamme était envoutant et pourtant la jeune fille alors bercée par ce doux son se releva laissant son petit bureau sans dessus dessous. Marchant à pas de velours pour atteindre le canapé, elle regarda qui s’était et reconnu ce visage.

- Salut !

Dit-elle en français avant de prendre place dans un fauteuil près de la cheminée.

- Toi aussi tu les évites ?

Elle poussa un petit rire.

Chad c’est sa ? Je t’ais vu à Beaubâton ! On était pas dans la même maison mais on avait des cours en commun. Je ne sais pas si tu te rappel, j’suis Amanda Rosenberg j’avais une jumelle. Dans le style pareil que moi.

Peut être pas le meilleur moyen d’attaquer une conversation amicale mais si la jeune fille pouvait se trouver un allié face à ce « bizutage » du nouveau sa lui ferait énormément plaisir…

Le portrait de la grosse dame pivotât pour laisser entrer une personne. Encore une qui lui lancerais un de ses regards avant de disparaître et lui donner ce qu'il demandait, la paix. C'est dingue comme parfois notre cerveau peu désirer autre chose que notre esprit. Bizarrement, il n'entendit pas les ricanements habituels qui s'élevaient lorsque les portes se refermaient pour le laisser dans la faible lueur. La jeune blondinette qui venait d'entrer parti s'installer à une table, ce qui évidemment vu le brouhaha qu'elle causait ne pouvait pas passer inaperçu. Chad ne lui adressât pas un regard. Après tout, ou était le plaisir d'être seul, si c'était pour observer une personne à son insu. Il ne voulait pas reproduire ce que l'on faisait avec lui. Cependant, il éteignit sa baguette, et rangeât la photo de son père dans sa poche. C'était un moment qu'il ne gardait que pour lui, et même si elle n'était pas à côté, il ne pouvait se le permettre. Il préférait encore observer le plafond et attendre qu'elle décide de partir d'elle même devant le manque de conversation.

Il sentait son regard se poser sur lui, il en avait l'habitude, mais ce n'est pas pour autant qu'il faisait de même, il restait la, immobile, et cela lui convenait très bien. Cependant, cela ne semblait plus suffire à sa jeune colocataire. Elle approchait lentement de lui, comme si elle essayait de ne pas le réveiller, et il se décidât à tourner son regard vers elle lorsqu'elle fut assez prêt. Se visage lui disait quelque chose.

- Salut !

Tien, du Français ? Il était quelque peu surpris. Alors le fait que son visage ne lui soit pas inconnu n'était pas qu'une imagination, et le fait qu'elle lui parle dans sa langue natale ne l'était pas non plus. Elle aussi devait se rappeler de lui. Il inclinât juste la tête pour la saluer, essayant de se rappeler d'où il la connaissait. Beaubâton certainement, mais qui était ce exactement ?

- Toi aussi tu les évites ? Chad c’est sa ? Je t’ais vu à Beaubâton ! On était pas dans la même maison mais on avait des cours en commun. Je ne sais pas si tu te rappel, j’suis Amanda Rosenberg j’avais une jumelle. Dans le style pareil que moi.

Oui je les évites aussi... Oui j'me souvient de ton visage, je savais que je t'avais déjà vu, mais impossible de savoir où. Rosenberg... C'est pas toi qui a fait sauter la salle de potions l'année dernière ?

Il se souvenait de ce moment, cela avait fait beaucoup de bruit dans l'école...

Heureusement pour elle et surtout contre toute attente Chad répondit. Il avait une voix rauque qui donnait l’impression qu’elle n’avait pas été utilisée depuis quelques temps.

-Oui je les évite aussi...

Amanda fit un demi-sourire et pencha la tête sur le côté pour montrer qu’elle comprenait tout à fait la situation.

Oui j'me souviens de ton visage, je savais que je t'avais déjà vu, mais impossible de savoir où. Rosenberg...

La blondinette se sentait touchée et surtout flatée du fait qu’il se souvienne d’elle, un énorme sourire arborait maintenant son visage.

C'est pas toi qui a fait sauter la salle de potions l'année dernière ?

Le sourire de la jeune fille retomba aussitôt. Anne sa jumelle avait bien réussie son coup ! Tout le monde se souvenait de son incident.Elle Croisa les jambes et commença à dénigrer la question en faisant non de la tête.

-Non sa c’est justement un méfait accomplis par ma si ravissante jumelle ! Avoir une tête d’ampoule ne suffit pas pour éviter les ennuis faut croire.

Se dit-elle presque à elle-même faisant perdre ses propres pensées dans le souvenir douloureux de sa sœur qui maintenant se trouvait à des kilomètres d’elle.

-Enfin bref moi j’ai quitté Beaubaton pour d’autres raisons plus… Personnelles. Elle se trouve à Durmstrang et moi ici.

De nouveau son visage perdu son sourire et son regard se perdit sur la pointe de ses chaussures. Durant quelques secondes elle perdit le fil de la conversation mais d’un coup et de manière énergique lança.

-ET TOI ?

Elle se ravisa racla sa gorge et repris calmement.

-Hum je veux dire et toi qu’est ce qui t’a amené ici ?

Demanda-t-elle sans le moindre gène ne se rendant même pas compte que sa question pouvait être mal placée. Mais après tout, s’étais d’Amanda qu’il s’agissait^^

Tout en discutant, Chad parvenait à se faire la réflexion qu'il était devenu bizarre et inhabituel de voir quelqu'un lui sourire. Mais bien évidemment, avec sa façon d'être un peu trop franc et direct, il lui semblait l'avoir blessée, car il le vit s'effacer lentement. Qu'avait il dit ? Peut être que se souvenir n'était pas celui qu'elle préférait à Beaubâton, et lui ne se rappelait d'elle que par ça. Non mais quel con. Pour une fois qu'il avait la possibilité de parler à quelqu'un, il venait certainement de tout gâcher. Enfin bref il garderait sa solitude, cela ne le changerait pas beaucoup de d'habitude. Avec soulagement, il se fit la remarque qu'il ne devait pas être si rustre que ça, puisqu'elle avait l'air de vouloir lui répondre et de continuer leur discution.

-Non sa c’est justement un méfait accomplis par ma si ravissante jumelle ! Avoir une tête d’ampoule ne suffit pas pour éviter les ennuis faut croire.

Pour la première fois depuis longtemps, il laissât échapper un petit rire. Elle semblait plus se parler à elle même. A vrai dire, elle semblait légèrement bizarre, quelque peu déjanté certainement, mais cela ne le dérangeait pas. Entre marginaux, il fallait bien s'accepter.

-Enfin bref moi j’ai quitté Beaubaton pour d’autres raisons plus… Personnelles. Elle se trouve à Durmstrang et moi ici.

Il se rappelait très bien du bruit qu'avait fait cette explosion dans l'école. Il acquiesçât d'un signe de tête, mais sa raison, apparemment personnelle ne lui revenait pas en tête, ilo trouverait bien à force, sa mémoire ne le trahissait que très rarement et...

Aaaaaaaah oui j'me souvient de...

Ses yeux s'écarquillèrent. Question de tact il valait mieux qu'il garde cela pour lui. Il n'avait pas voulu la vexer en lui attribuant l'explosion, mais s'il lui remémorait cet incident peu... Conventionnel, ce serait pire.

EUh... Non, en fait non, je me souvient pas...

Il lui adressât un sourire un peu gêné. Ce n'est pas ce qui le ferait changer sa vision des choses, mais elle devait avoir l'habitude des regard moqueur, surtout quand on savait ce qu'elle avait fait. Il ne savait plus vraiment quoi dire pour relancer la discution, la situation lui semblait quelque peu tendue, mais elle repartie sur autre chose.

-ET TOI ?

Pardon ?

-Hum je veux dire et toi qu’est ce qui t’a amené ici ?

Sa respiration se bloquât, son pouls s'accélérât. Pourtant, il lui répondit du tac au tac, peut être même trop franchement, trop directement, mais sa voix était devenu beaucoup plus tranchante.

Oh, moi ? Mon père est mort... Ma mère et son enfoiré de petit ami m'ont trainé ici de force. Et sinon ? Toi aussi ils te traitent comme une pestiférée ?

Comment paraître froid, et changer la conversation en moins de deux secondes. Autant dire comment paraître totalement sans cœur et donner à la salle la température d'un glaçon. Demandez à Chad, il saura vous expliquer comment casser l'ambiance en deux leçons.

Même pas le temps d’un battement de cil que Chad avait répondu à la question et même bâclé la réponse dans l’espoir de changer de sujet.

Oh, moi ? Mon père est mort... Ma mère et son enfoiré de petit ami m'ont trainé ici de force. Et sinon ? Toi aussi ils te traitent comme une pestiférée ?

Sympa cette manière de déballer son histoire familiale avec autant d’aisance. Amanda en restait bouche bée ! S’étais allé tellement vite qu’elle n’avait pas eut le temps de réagir gardant le sourire niait qu’elle arborait lorsqu’elle avait, le plus innocemment du monde bien sur, posée sa question. Maintenant le silence avait regagné les lieux et les yeux et la blondinette le fixait battant ses cils presque comme dans les toons.

-Pestiférée ce n’est pas le terme que j’emploierais. Animal de cirque ouai. J’aurais préféré être pestiférée j’te le garantis. Peut être que dans ce cas la ils ne s’approcheraient pas !

Elle fit un grand sourire théâtral et explosa d’un rire sonore. Elle sortie alors la baguette de sa robe la pointa vers le feu de la cheminée et d’un simple sortilège intensifia les flammes qui éclairèrent la salle.

-Ah voila ! Là j’te vois mieux !

D’un autre coup de baguette elle fit apparaitre un bol de bonbon qu’elle attrapa à la vas vite avant de venir s’installer près de lui.

-Alors qu’est ce que tu faisais avant que j’arrive ?

Dit-elle lançant une dragée surprise dans sa bouche.

-J’tais vu avec quelque chose à la main. Tu lisais ?

Chacune de ses questions étaient posée le plus innocemment du monde, bien sur elle ne mesurait pas les conséquences de ses questions et n’imaginait même pas l’impact que cela pouvait produire chez les individus ! Mais elle l’aimait bien son petit confrère français et elle voulait devenir une vraie sœur pour lui !Toujours se sourire imperturbable sur son visage elle lui tendit le bol lui proposant une petite gourmandise.

Persuadé d'avoir cassé l'ambiance, Chad fut surpris de voir le sourire rester bloqué sur le visage de la blondinette. Un petit silence commençait à s'installer. Mais pourquoi faisait il ça au juste ? Tout simplement parce qu'il voulait se montrer plus arrogant qu'il ne l'était. Plus fort et insensible que les autres. A quoi bon montrer sa peine. Il affrontait la situation seul. Ses moments de tristesses étaient passé maintenant, et il fallait le dire, il était devenu un vrai petit con. Alors, allez savoir. Peut être un jour quelqu'un lui poserait réellement la question, une personne assez proche de lui, et ce jour là, il parlerait enfin. Mais pour l'instant, le silence semblait s'installer. Cependant, Amanda fit comme ci de rien n'était et enchainât sur sa question. A vrai dire, il valait mieux.

-Pestiférée ce n’est pas le terme que j’emploierais. Animal de cirque ouai. J’aurais préféré être pestiférée j’te le garantis. Peut être que dans ce cas la ils ne s’approcheraient pas !

Il accompagnât son éclat de rire de ce qu'il semblait un petit sourire sur ses lèvres. Il retrouvait bien l'humour de chez lui, et cela le détendit un peu. Peut être trouvait il enfin quelqu'un de semblable a lui. Il ne la quittait pas du regard alors qu'elle pointait sa baguette vers le feu pour le raviver.

-Ah voila ! Là j’te vois mieux !

C'est vrai qu'entretenir une conversation dans le noir, ça aurait pu nous ravir en nous laissant croire qu'on se parlait nous même.

Stupide, mais que voulez vous qu'il dise. Il aurait pu avoir une de ses remarques charmeuses, comme beaucoup le faisaient, mais ce n'était pas réellement son genre. Ça lui était déjà arrivé bien sur, mais il n'avait pas fait ça à la légère. Toujours dans le ton de la déconnade, et il n'était pas très sur que ce soit réellement le ton qu'il faille employer pour une première conversation. Elle vint s'installer prêt de lui, faisant apparaître un bol empli de bonbon. Elle n'avait pas l'air d'une fille coincée, plutôt agréable, ce qui faciliterais la conversation.

-Alors qu’est ce que tu faisais avant que j’arrive ? J’tais vu avec quelque chose à la main. Tu lisais ?

Bon réfléchissons. Lui lancer directement qu'il regardait une photo de son père n'était certainement pas la meilleure des choses a faire pour garder une ambiance amicale. Seulement, il ne pouvait pas non plus ne pas lui répondre. Il l'observât avaler un bonbon, et ses yeux se perdirent dans le bol. Il tendit une main un peu tremblante, le regard un peu troublé avant de lâcher sur un ton très doux :

J'ai connu quelqu'un... Qui les adoraient... Malheureusement je pense que je ne la reverrait jamais.

Il continuait à la fixer, la dragée bien sur XD, d'un air absent. Et après il se demandait pourquoi les gens le prenait pour une personne beaucoup trop bizarre pour être approchée, mais pas assez bizarre pour qu'on ne le fasse pas chier. Il revint à la réalité, mais après tout, oublions la retenue. Il voulait être apprécié pour ce qu'il était et non pas pour ce qu'il voulait paraître. En France les gens l'avaient apprécié comme ça, alors ici, il faudrait se contenter de ce qu'il donnait.

On peu pas dire que je lisait non. J'regardait ça.

Il ressorti la photo et la lui tendit avant de reprendre.

C'est lui... C'est mon père. Les gens disent que je lui ressemble beaucoup. En tout cas pas assez pour creuver aussi bêtement.

Il avait lâché cette phrase d'un ton désinvolte, comme s'il n'était pas le moins du monde touché. Ses propres mots lui faisaient du mal, mais il lui en voulait. Il reporté sa colère et sa tristesse sur lui, lui en voulant de l'avoir laissé seul. Pourtant, son expression ne changeât pas le moins du monde, et sur le même ton demandât :

T'as déjà eu des morts chez toi ?

Alors là, chapeau Mr Parker...

Silence… il se donne un temps de réflexion on dirait. Il pèse chacun de ses mots sa pouvait paraitre étrange aux yeux de n’importe qui mais Amanda était disons insouciante et mettait sa sur le compte de la fatigue. Ou étais ce tout simplement un garçon… qui a du mal à fixer ses pensées. Le temps était court mais paraissait si long, il l’a regardait puis le bol, la elle commençait à avoir un peut peur… Sa main se dirigeât vers elle, il tremblait ! Il n’allait pas oser la poser sur sa cuisse sinon elle n’hésitera pas à le gifler… Si ce pervers… ah ba non il prenait juste une draguée surprise. Petite déception… mais n’en parlons plus.

J'ai connu quelqu'un... Qui les adoraient... Malheureusement je pense que je ne la reverrait jamais.

Euh il doit être fatigué sans doute… la manière dont il regardait la draguée on aurait dit qu’il regardait la femme de sa vie. Cette personne devait lui tenir à cœur.

-Tu sais comme on dit il ne faut jamais dire « jamais ». Donc qui sait vos chemins se recroiseront peut être.

Petit sourire en coin, quesqu’elle se sentait conne quand elle racontait des débilités pareil. Mais le but était de remonté le moral elle pouvait bien faire des concessions.

On peu pas dire que je lisait non. J'regardait ça.

D’un air intéressé la jeune fille se pencha vers lui pour apercevoir ce qu’il allait bien pouvoir lui faire découvrir. Elle vit alors un homme, d’âge plutôt jeune portant une tenue digne d’un auror ! Elle fit un petit sourire et le regarda d’un air interrogateur.

C'est lui... C'est mon père. Les gens disent que je lui ressemble beaucoup. En tout cas pas assez pour creuver aussi bêtement.

Encore une dose de plombage d’ambiance décidément il voulait les attirer dans le fond ce n’est pas possible. Poussée par la curiosité et pour ne pas rester dans un silence embarrassant Amanda entreprit de demander ce qu’il lui était arrivé. Mais elle n’en n’eut pas le temps…

T'as déjà eu des morts chez toi ?

Elle poussa un petit souffle mélangé à un rire, ses yeux étaient ronds et elle regardait Chad comme s’il s’agissait d’un alien. Elle flanqua sa main dans le bol et pendant qu’elle cherchait répondit :

-Euh non on est tous en vie de mon côté. Du moins j’ai mes deux parents.

Elle hésita une seconde puis après avoir avalée une draguée au gout horrible elle lui demanda la plus gentiment possible.

-Qu’est ce que t’as fait ton père pour que tu lui en veuille à ce point ? Mourir ? C’est sa que tu lui reproche ?

Elle savait qu’elle avait été un peut trop cru dans sa manière de lui lancer sa. Mais elle enchaina pourtant.

-A te voir, tu as l’air de lui en vouloir mais d’en même temps le regretter plus que tout au monde. La preuve est que tu regarde sa photo…

Elle lance une draguée dans sa bouche et la mastique alors évitant le regard du jeune Gryffy.

Bon certes la question était sorti seule, laissant certainement penser à la jeune fille qu’il était totalement timbré. Mais apparemment, elle devait l’être tout autant que lui, car elle avait ris. Ce n’était pas la question la plus drôle qu’il ait jamais posé, mais la façon dont elle le regardait laissé entendre que cela devait être plus nerveux qu’autre chose. Oui il devait passer pour un fou, mais à vrai dire, il s’en moquait. Il n’avait pas demandé à ce qu’on vienne lui parler, et encore moins qu’on le lance sur ce sujet. Ou peut être était ce lui qui l’avait lancé ? Il avait oublié en tout cas.

-Euh non on est tous en vie de mon côté. Du moins j’ai mes deux parents.

C’est cool.

-Qu’est ce que t’as fait ton père pour que tu lui en veuille à ce point ? Mourir ? C’est sa que tu lui reproche ?

Il n’en revenait pas. Ses yeux qu’il avait fini par poser sur ses propres mains s’écarquillèrent, et virent se poser sur son visage. Comment pouvait-elle oser dire une chose pareille. Qu’est ce qui lui permettait de prétendre qu’il lui en voulait ? Pourquoi voulait-elle qu’il lui en veuille. Il ne voyait pas la portée de ses propres mots. Quand il parlait, il laissait ressortir sa rancœur. Il avait parlé un peu vite tout à l’heure, mais jamais au grand jamais il n’avait d’il qu’il lui en voulait. Son père était la personne qu’il avait le plus aimé en ce monde. La seule personne en qui il avait posé sa confiance.

-A te voir, tu as l’air de lui en vouloir mais d’en même temps le regretter plus que tout au monde. La preuve est que tu regarde sa photo…

Mais elle insisté en plus. Elle n’avait pas à se permettre se genre de propos. Il sentait son sang bouillonner en lui. Mais pourquoi s’énervait-il ainsi ? Peut être était ce parce qu’elle touchait son point le plus sensible. Mais elle n’avait pas le droit de prétendre de telle chose. Il s’adressât alors à elle sur un ton plus agressif.

Qui est tu pour te permettre de dire une chose pareille ? Tu ne me connais pas, tu ne le connaissais pas. On ne peu rien lui reprocher, c’était un homme parfait. Pourquoi est ce que je lui en voudrais d’avoir été la personne la plus importante dans ma vie hein ?

Sa respiration s’accélérait. Il se sentait trembler légèrement. Il ne le réalisait pas vraiment, mais il s’énervait pour rien. Pourtant, il était trop tard pour faire marche arrière. Il était lancé, et il ne pouvait plus arrêter.

Je n’ai pas besoin d’un psy, alors garde tes analyses a deux mornilles pour toi tu veux ?

Il se laissât s’enfoncer dans le canapé, détournant son regard. Il ne voulait plus la regarder, ou du moins il ne le pouvait plus. Il était allé trop loin, et cela ne l’aurait pas étonné de sentir sa joue s’enflammer. Il tremblait de colère, mais contre qui réellement ? Contre elle ? Lui même ? Ou bien avait elle raison contre son père. Il n’arrivait plus à réfléchir rationnellement, mordant l’intérieur de sa lèvre pour ne pas se laisser aller à pire. Il venait de détruire le peu de chance qu’il avait de se faire des relations ici, autant éviter de s’enfoncer un peu plus.

Oui la jeune gryffy s’attendait à une forte réaction de la part du garçon, ou alors il aurait fondu en larme… mais sa elle avait du mal à y croire ! Il avait l’air trop amorphe de sentiment. La manière dont il parlait du décès de son père ne semblait pas naturel, il devait avoir quelque chose qui le bloquait ! D’accord elle ne le connaissait pas ou très peut, elle n’avait pas à le juger si vite…mais que voulez vous on est blonde ou on ne l’ait pas.

Qui est tu pour te permettre de dire une chose pareille ? Tu ne me connais pas, tu ne le connaissais pas.

Amanda se renfrogna immédiatement serrant subitement le bol dans ses bras comme pour vouloir le protéger de cette agressivité. Elle baissa la tête s’en voulant presque de ce qu’elle venait de dire… dans un sens s’était la réaction qu’elle attendait.

On ne peu rien lui reprocher, c’était un homme parfait. Pourquoi est ce que je lui en voudrais d’avoir été la personne la plus importante dans ma vie hein ?

-Oui excuse moi s’était inapproprié.

Dit elle sur un ton innocent, mais elle savait que sa n’arrangerait pas son cas. Mais s’étais parti d’un sentiment de gentillesse et elle venait de s’excuser. Sa prouvait qu’elle montrait qu’elle avait eut tord dans ses propos. Ce n’était que des suppositions, il aurait pu simplement les contredire en étant froid mais lui lancer une tel haine…

Je n’ai pas besoin d’un psy, alors garde tes analyses a deux mornilles pour toi tu veux ?

La s’était peut être allé un peut loin… elle n’avait certainement pas abordé le bon sujet mais l’envoyer balader s’était peut être trop ! Elle reste quelques secondes dans le silence contemplant le méli mélo de couleur des draguées dans le bol. Lentement elle soupira, se releva se mettant face à lui.

-Je m’excuse.

Dit elle d’un ton monotone avant de déverser le contenue du bol sur le jeune Parker créant un arc en ciel de couleur sur le sofa. Elle laissa tomber le bol près de lui et pris la direction du dortoir de filles en silence en prenant soin de récupérer ses affaires posées sur la table. Montant d’un pas décidé les marches elle revoyait la scène dans sa tête. Encore une fois… félicitation Miss Rosenberg !

-Oui excuse moi s’était inapproprié.

Elle avait beau parler, c’était comme s’i ne pouvait pas l’entendre. Il était lancé, il ne pouvait plus revenir en arrière. Elle aurait pu lui sortir la phrase la plus gentille qu’il n’ait jamais entendu, il ne l’aurait même pas relevé. Avec sa dernière phrase, il savait qu’il était allé trop loin. Il avait du la vexer, et venait certainement de perdre la seule personne qui ne l’avait pas fuie directement en le voyant. Il ne la regarda même pas lorsqu’elle se leva, mais son soupir en disait long. Il réalisât sa connerie lorsqu’il reçut une pluie arc en ciel sur lui. Elle venait de déverser les bonbons restant. Il la regardât d’un air surpris.

-Je m’excuse.

Il la regardât s’éloigner, une lueur bizarre dans ses yeux. Etait il triste ? On peu pas vraiment appeler ça comme ça, mais il était déçu d’avoir gâcher quelque chose. Allez savoir pourquoi, il avait la pressentiment qu’elle et lui pouvait devenir de bons amis.

Amanda…

Il la vit passer la porte des dortoirs, et poussât un soupir à son tour.

Mais qu’est ce que j’suis con…

Lentement il ressorti sa photo. Il n’avait plus que ça à faire de toute façon, car il se retrouvait à nouveau seul, et ce pour un bon moment. Il ne savait pas pourquoi, mais il venait de décider que dès qu’il la verrait, il s’excuserait. Une première dans la vie de Chad Parker.

-Topic verouillé par Malva S. Corner le o8/o6/o8-