NOTHING. TIME OFF.

La nuit, une insomnie. Déjà au temps ou elle était à Poudlard, c'était comme ça que les virées nocturnes arrivaient... Ayant pris une chambre dans une auberge de Pré au Lard, pour quelques nuits. Après, elle économiserait pour s'acheter son loft à Londres, en attendant, elle logerait au Chaudron Baveur. Mais bon, pour le moment, tout était complet, blindé... Donc, n'arrivant pas à dormir, elle se rendit à la cabane hurlante. Elle y allait souvent, avant. Avant ses voyages non stop pendant un an & demi. Le "bas" de la cabane étant utilisé par la joyeuse bande à Wilden. Discrètement, elle monta à l'étage, dans une chambre inutilisée, au hasard. Une fois à l'intérieur de la chambre, elle se laissa tomber sur un fauteuil défoncé, avec un soupir. L'odeur saisissante de la poussière lui attrapa les narines, mais lui extorqua aussi un sourire. Cette odeur, elle était si familière... Avec un petit sourire, elle posa ses pieds sur une table de bois, recouverte d'au moins trois millimètres de poussière. Elle n'était pas là depuis longtemps qu'une autre silhouette arrivait dans la pièce. [PREMIER POST RESERVE (;]

Spoiler:

Hum, oui, pourquoi pas. Aaron fuit très rapidement la fête qu'il venait de rejoindre en grimpant les étages quatre à quatre. La jeune fille qui s'était révélée être Hélène Wilden, soit son ex, se révélait vraiment, vraiment chiante. Aaron ne ressentait plus la moindre chose pour elle et évidemment, cela vexait grandement l'égo de la jeune fille, qu'on savait tous surdimensionné. Avec Shin comme mentor, il était clair qu'il était difficile de faire mieux. Il parvint à une chambre assez reculée des autres et y entra lentement. Quel ne fut pas son étonnement d'y retrouver la charmante blonde qu'il avait rencontré le jour même. Il s'approcha d'elle lentement, agrémentant le tout d'un léger:

"Hey.."

Le cri d'Hélène parvint jusqu'aux oreilles de la jeune femme. Wahouw. Elle avait des cordes vocales, elle... Amy soupira et se laissa aller contre le dossier, cette fille pouvait être chiante. Evidemment, suite à la réaction d'Hélène au parc, tout à l'heure, Amy s'était renseignée. Tout s'expliquait. L'égo surdimensionné d'Hélène Wilden était blessé, ben voyons. Lorsque la porte de la chambre s'ouvrit, un petit sourire malin traversa rapidement les traits de la jeune femme. Aaron Cohen... Le jeune homme de ce matin, d'ailleurs en y repensant, quelle charmante rencontre. Il s'approcha du vieux fauteuil défoncé d'un peu partout - d'ailleurs en passant, l'esprit pervers d'Amy se demanda brièvement pourquoi... - tout en la saluant.

Hey.

Elle lui tapota doucement la place restante à côté d'elle, toujours cet air malin sur le visage. Après tout, elle n'allait pas le laisser debout comme ça, planté devant elle...

Aaron prit un plaisir évident à s'installer à côté de la jeune fille, d'autant que oh mon dieu, il était obligé de se serrer tout contre elle, parce évidemment, plus loin, un ressort quazi-invisible ressortait, et Aaron était telleeement fragile, c'est bien connu.

"Alors. Quoi de neuf depuis ce matin?"
Aaron sortit de son sac une bouteille de whisky-pur-feu et la tendit à la jeune demoiselle. Par pure politesse, bien sur, pourquoi d'autre sinon? (a)

Il vint s'installer dans le canapé. Tout près d'elle, évidemment... La faute à qui? Au ressort, bien sur. C'est évident. Avec un petit sourire, Amy saisit la bouteille de whisky pur feu qu'Aaron lui tendit. Proposer de l'alcool à une Swann, c'était comme proposer de l'argent à un mendiant. Ca s'refuse pas. D'un coup de doigt expert, elle fit s'en aller le bouchon refermant le liquide. Pourquoi s'emmerder avec des verres? Elle approcha la bouteille de ses lèvres charnues & en but un, deux puis trois coups. Avec un sourire un peu pervers - à présent - elle lui retendit la bouteille. Y serait bien obligé de la lui repasser plus tard (6).

Rien. & toi ?

Aaron saisit la bouteille qu'Amy lui tendait et bût longuement avant de la reposer. Il se tourna vers la jeune fille et l'observa durant de longs instants sans répondre à sa question, jusqu'à ce qu'il se décide et murmura lentement:

"Hum, rien de très nouveau, mais, ça pourrait s'arranger.."
Il s'approcha lentement du visage d'Amy et posa une main douce et caressante sur sa joue tandis que ses lèvres s'approchaient dangereusement des siennes.

Une longue gorgée pour Aaron, quelques instants de silence plus tard et enfin, Aaron prit la parole. Ca pourrait s'arranger? Sans blague... Elle le laissa s'approcher, poser sa main sur sa joue & la caresser. Dans le même temps, elle le laissa aussi approcher dangereusement ses lèvres des siennes. Décidant de l'aider un peu, Amy approcha sa tête, et donc ses lèvres, de celles d'Aaron et innévitablement, elles finirent par se toucher. Et le simple contact vira vite en un baiser. La main d'Amy passa du canapé, ou elle était sagement posée, au cou d'Aaron, ou elle la posa délicatement. Effectivement, la journée commençait à s'améliorer...

Aaron fut agréablement surpris de constater que la jeune fille semblait
avoir la même conception que lui "d'améliorer les choses", il passa une main derrière son dos et la pressa vivement contre lui, son souffle commençant déjà à s'amenuiser, son autre main vint se placer sous les cuisses de la jeune fille afin qu'il la soulèves et la place sur ses genoux, assise à califourchon. Il approfondit leur baiser, tandis que ses mains se baladaient le long de son dos.

Très bien. Ils allaient bien s'entendre, eux deux. Amy continua de l'embrasser vivement, tandis qu'une main venait la rapprocher d'Aaron. Quelques secondes plus tard, la main d'Aaron vint se caler en dessous de ses cuisses, pour la soulever. N'étant pas très lourde, cela ne lui fut pas difficile... Une fois à califourchon sur ses jambes, elle continua de l'embrasser tout en passant ses deux mains dans le bas de son dos, par dessous son tee shirt. Avec un sourire malin, elle remonta ses mains, en même temps que le bout de tissu, qu'elle finit par faire passer au dessus de la tête d'Aaron. Une fois la jeune homme torse nu, elle reposa ses mains dans son dos.

Les caresses succinctes de la jeune fille finirent par enflammer Aaron, qui se contrôlait depuis un moment déjà, voir depuis le matin même. Il passa ses mains en dessous de la chemise de la jeune fille et la lui retira facilement, puis, ses mains se glissèrent jusqu'à son dos à la recherche de l'agrafe de son soutien-gorge. Son souffle se faisait court, sa bouche déposait de multiples baisers sur les épaules de la jeune fille, pour finir par remonter vers son coup, tandis que ses mains avaient fini d'ôter le "cache-pointrine" d'Amy, et qu'il sentait sa nudité tout contre lui, ce qui lui procura une sensation violente et extrème, dont on devine facilement l'origine...

Apparemment, les caresses d'Amy avaient eu l'effet souhaité. Les mains d'Aaron se glissèrent sous sa chemise pour la lui enlever, avant de défaire l'agrafe de son soutien-gorge, pour l'enlever lui aussi. Une fois sa nudité a moitié dévoilée, les baisers d'Aaron descendirent de ses lèvres vers son cou & ses épaules. Le souffle d'Amy commençait à se faire court tandis qu'une de ses mains continuait sa ballade à travers le dos du garçon en solo, l'autre étant restée dans sa nuque. Un petit sourire sur les lèvres elle retira les mains de la nuque & du dos d'Aaron et les apposa sur son torse, avant de les descendre lentement vers son bas-ventre.

Des frissons parcoururent en vague Aaron, qui se redressa légèrement. Son regard se fit ardant, tandis qu'il attendait la suite de la situation. Ses mains avaient pris place sur la délicieuse poitrine d'Amy et sa tête un refuge dans son cou. Il respirait beaucoup plus fort qu'il ne le faisait en temps normal, mais bon, c'était très compréhensible.

Amy chassa d'une pichenette une mèche de cheveux blonds, fameuse mèche venue juste devant ces yeux pendant qu'elle embrassait Aaron. Leurs baisers se faisaient par intermittence, ils s'embrassaient et puis ils respiraient, se touchaient. D'ailleurs en ce moment, les mains d'Amy continuaient leur descente vers le pantalon du jeune homme. Etant assise a califourchon sur ses jambes, collée contre lui, elle sentait bien le tissu se tendre légèrement... Les mains d'Aaron, elles, étaient posées sur sa poitrine. Aaron respiraient plus vite qu'à la normale, Amy aussi. Ses mains finirent de descendre et s'arrêtèrent à son jeans. Un petit sourire sur les lèvres, elle entreprit de chipoter avec la bouton de fermeture, sans pour autant l'entrouvrir.