Mièvrerie

« Aujourd’hui est un grand jour », clamait haut et fort ses parents. Pour lui ce n’était rien de plus qu’une petite visite sur une rue qu’il avait déjà maintes et maintes fois put arpenter. Justement, l’année dernière ce fut la même histoire, ils devaient lui acheter de nouvelles fournitures scolaires, ils s’étaient donc rendus sur le Chemin de Traverse et après avoir papillonner interminablement, ils eurent enfin finit. Vladimir ne gardait pas une tellement belle image de cette ruelle magique, a part peu être les moment où ils pouvait semer ses parents et où il se retrouvait seul pendant un bien court moment malheureusement. Aujourd’hui n’était donc pour ainsi dire pas un grand jour. Loin de là. Son sac à dos sur une épaule, il suivait nonchalamment sa mère qui se dirigeait vers le mur magique. Puis la regarda frapper les pierres de sa baguette magique. Enfin le mur de pierres bougea pour laisser une grande ouverture vers le Chemin de Traverse. Son père n’avait pas put venir avec eux aujourd’hui car il devait se rendre au ministère afin de régler des différents. Ce qui fit beaucoup jaser sa mère la veille. Selon elle, il ratait un moment important de la vie de son fils et faisait ici un bien piètre père. Vladimir ne sut jamais la suite de la conversation car il s’était éclipsé dès le début des éclats de voix. Mais l’adolescent ne s’en souciait guère et avait hâte de terminer ses achats pour enfin retourner à sa chambre sombre et à l’écart du monde. Il se sentait d’ailleurs bien mal d’être ainsi entouré de gens inconnus et tous s’affairant à diverses actions agaçantes. Il se fraya un chemin à la suite de sa mère. La rue était bondée de sorciers à longue robe, de petites filles réclamant une sucette de chez Florian-Fortarôme, de mère consolant les petits enfants qui s’étaient fait mal… Enfin l’air fut plus accessible lorsqu’il se fut arrivé devant Gringott’s. Sa mère sortit de son sac son porte-monnaie et en sortit quelque pièce en or.

- Je crois qu’on sera bien obligé d’aller dans mon coffre. Si papa était là, j’aurais put prendre l’argent dans le sien de coffre mais évidemment monsieur n’est jamais là quand on a besoin de lui. Mais moi je suis toujours là pour toi mon Vladichou, pas vrai.

Sur ces paroles elle fit un geste comme pour embrasser Vladimir mais celui-ci fit trois pas vers l’arrière, le bras de sa mère restant suspendu dans les airs. Celle-ci dissipa son malaise en attrapant l’épaule de son fils et elle l’entraîna à sa suite vers la gigantesque bâtisse.