Un jour on se retrouvera...

Sujet: Un jour on se retrouvera... Dim 16 Nov 2008 - 20:20

Une petite fiction un peu triste.

Crédits : Tous les personnages m'appartiennent sauf ceux du groupe.

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Un jour on se retrouvera...

Je m’appelle Ellie, j’ai dix-sept ans et il y a trois jours, je suis morte. Depuis, de là ou je suis, j’ai vue et entendue tant de choses sur moi sur la raison qui a motivée mon geste mais rien n’est vrai. La seule à connaître la vérité sur ce qui s’est passé ne le révélera pas pour elle comme pour moi, elle est ma sœur jumelle Elaine. Elle souffrira de tout cela, je le sais mais je ne pouvais pas faire autrement, mon unique amour s’en allé, je ne pouvais pas rester. Je vais vous raconter, il me faut pour cela remonter un peu plus de trois ans en arrière.

C’était un jour d’octobre, le 17 pour être exacte, Elaine et moi devions nous rendre à une fête chez une amie mais notre mère n’étant pas très douée pour l’orientation, nous nous sommes perdues et donc nous nous sommes arrêtées dans un hôtel pour la nuit. Pour une raison étrange, il y avait un monde fou devant l’hôtel et pour la plupart, ce n’était que des filles de notre âge ou à peu près. C’était étrange mais comme nous étions lasses, nous n’avons pas fait attention plus que ça. J’adorais les hôtels, c’est une histoire de fous mais c’est la vérité alors pendant que ma mère et Elaine se reposaient, je suis partie en mission d’exploration et c’est
là que j’ai vu ces quatre garçons avec toute une troupe de gardes de corps, c’était vraiment drôle. J’ai éclatée de rire et ils m’ont tous regardée, je savais plus ou me mettre mais j’ai surtout été captivée par le regard de l’un de ces garçons, il avait les cheveux en pétard, les yeux maquillés mais quels yeux, les plus beaux que j’ai jamais vus. Il a dit quelque chose en Allemand à l’un des gardes qui m’a regardé à son tour et a entreprit de traduire en Français ce que l’autre garçon m’avait dit. Voir ce pauvre type essayer de bafouiller du Français, c’était tordant mais je le laissais faire.

Alors comme ça, le beau brun souhaitait savoir ce qui me faisait rire, je lui souris et lui répondit directement en Allemand. Ce n’était pas du grand art mais l’essentiel était qu’il m’est comprise. Il me sourit à son tour, un sourire mais incroyable, à tomber à la renverse puis les gardes commençaient à s’impatienter, il repartit vers sa chambre en faisant un signe de la main. De retour dans la chambre avec Elaine et ma mère, je leur racontais cette rencontre extraordinaire. Dire que j’avais croisée le célèbre Bill Kaulitz mais que j’ignorais encore qui il pouvait bien être.

Le lendemain alors que nous nous apprêtions à quitter l’hôtel, je demandais à l’accueil qui était ces jeunes garçons de la veille mais on refusa de me donner leurs noms. Je m’en allais donc résignée à l’idée de ne plus jamais revoir ce sourire si enchanteur. En chemin, j’allumais la radio pour faire passer le temps quand une chanson en Allemand retint mon attention, la musique était plutôt bonne et la voix de la chanteuse me plaisait bien même si je ne comprenais pas toutes les paroles qui étaient en Allemand.

Une fois arrivée chez notre amie Carole, nous avons passées quelques heures à discuter puis les premiers invités sont arrivés. Quelques heures plus tard, la fête battait son plein lorsque Carole mit un cd, un groupe qui faisait fureur apparemment, ça s’appelait Tokio Hotel. Ni Elaine ni moi ne nous connaissions mais lorsque Carole mit la chanson qu’elle préférait "Durch Den Monsun", je reconnus en celle-ci, ce que j’avais entendu à la radio le matin même mais je n’étais pas encore au bout de mes surprises. D’après les filles présentes, le chanteur était un top canon ce qui me surpris croyant que c’était en réalité une chanteuse mais ce qui me causa le plus gros choc de ma vie fût lorsque je vis une photo du groupe. C’était eux, tellement incroyable mais pourtant vrai, les quatre garçons de la veille était les membres du groupe Tokio Hotel, j’en croyais à peine mes oreilles et encore moins mes yeux. L’adolescent au superbe sourire qui m’avait fait craquer la veille était en réalité le chanteur du groupe, Bill. C’était un rêve éveillé, ce n’était pas possible autrement, je n’en revenais toujours pas mais mon coeur lui appartenait déjà.

A suivre...

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Dès cet instant, j’étais comme hypnotisée par Tokio Hotel et surtout Bill, Lorsque je me rappelais son sourire dans le couloir de l’hôtel, j’étais heureuse, si heureuse. J’avais achetée leurs cd’s, je connaissais chacune de leurs chansons par cœur, j’allais à tous leurs concerts et à chaque fois que je croisais son regard, je me sentais vivante mais plus jamais je ne le revis comme ce fameux soir. Je n’avais rien dit à personne de la façon dont j’avais rencontré Bill, seules Elaine et ma mère le savaient et ce qu’elles comprenait c’est que j’avais besoin de lui pour être moi seulement le destin en avait décidé autrement de toute évidence.

Les infos du soir, nous n’y coupions jamais, notre mère y tenait absolument et c’est ce soir là que ma vie à basculée pour toujours. Je jouais distraitement avec le chat quand le journaliste a prononcé le nom de Tokio Hotel. Aussitôt, mon attention est devenue bien plus accrue et lorsque le reportage s’est terminé, je n’avais qu’une envie, de n’avoir jamais su. Elaine est venue près de moi et m’a serrée dans ses bras, elle savait exactement ce que je ressentais, nous n’étions pas jumelles pour rien seulement tout ce qu’elle me disait pour me réconforter ne pouvait pas effacer les sombres pensées qui envahissaient mon esprit. Georg Listing et Bill Kaulitz avaient été enlevés mais les reverraient-on un jour et dans quel état serait-ils alors ? Nul ne le savait et moi encore moins que les autres.

Les jours, les semaines, les mois et les années passèrent, on ne parlait plus de Tokio Hotel nulle part. Les milliers de fans qu’ils avaient alors avaient disparus en même temps que Georg et Bill. Seulement même si leur succès n’était plus le même parce que deux de leurs membres étaient séquestrés on ne sait ou, j’étais toujours là, je ne perdais pas l’espoir de revoir Bill un jour, je ne cessais pas d’y croire tout en cultivant leur talent en écoutant encore et toujours leurs albums et même si leur maison de disques n’avait pas voulu payer les 10 millions d’euros demandés comme rançon pour ne pas céder au chantage, je n’abandonnais pas.

A suivre...