Fin d'après-midi ensoleillée

Aaron Cohen était un élève studieux, sisi, sinon pourquoi serait il à Serdaigle, hein, franchement? Il venait de sortir de son cours de botanique, mais en voyant le soleil qui brillait en cette fin d'après-midi, il n'eût vraiment pas la foi de rentrer à l'intérieur du château. Il s'assit dans l'herbe, sortit son calepin et commença à dessiner.

Pourqoui les serres ? Parce que dans le chateau, il y avait trop de monde alors qu'ici les chances de croiser quelqu'un étaient plus minces. Malheureusement, mauvais calcul. Trop tard, il avait probalement déjà entendu ses pas derrière lui. Tant qu'à faire, autant continuer. Elle s'arrêta derrière le jeune homme assit. Le surplombant, elle put remarquer les traits que son crayon laissaient sur le papier.

- Tiens tiens ... Un artiste.

Elle avait garder cette voix, qui bien que étant neutre, gardait une touche quelque part assez froide. Les gens changent, elle aussi, mais fallait pas s'attendre à des miracles.

Aaron leva les yeux d'un air rêveur et croisa le regard de la jeune Serpentard. Il eût un léger sourire et répliqua :

"Tiens, une...blonde?"
Avant de baisser les yeux. Il n'avait jamais été très prévenant comme garçon, & après tout ce n'était pas vraiment maintenant que ça allait changer.

Répliqua une vois provenant des serres. Elle a trouvé ce qu'il l'intéressait. Enfin.

Carole sortit à présent des serres. Elle faisait tourner ses baguettes entre ses doigts et découvrit les deux personnes qui s'étaient parlés tantôt. Deux personnes qui lui étaient totalement inconnues. Elle n'avait pas l'intention de s'attarder. Quoique sauf si ca devenait intéressant.

Avec sa baguette elle souleva une mèches d'Ashley puis esquissa un sourire au coin. Vu cette "froideur" qui émanait d'elle; Carole se doutait que c'était un geste qu'elle allait guerre apprécier.

Elle esquissa un sourire en coin, qui était plus un rictus qu'autre chose. Mais elle ne le jetta pas.

- Et perspicace en pl...

Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'une voix qu'elle insupportait particulièrement résonna derrière elle. Miss Swann, la plus blondes de toutes les blondes et la fille la plus insuportable du chateau. Malheureusement, elle eu l'idée particulièrement idiote non seulement de s'approcher d'Ashley, mais elle eut même le culot de soulever une mèche de ses cheveux. Presque dans un réflèxe, la jeune serpentard lui attrapa le poignet au vol avant de sortir sa baguette.

- Ne me touche ... pas. Lui cracha-t-elle à la figure.

Elle avait pas envie de se servir de sa baguette, pointée vers le visage de Carole. Mais si besoin, elle ne se gênerait pas. Pour qui elle se prenait, cette peste ?

La silhouette fine de Shinobu Aoki était enveloppée d'une longue cape noire qui portait l'insigne des Serpentard. Elle n'était plus élève mais avait longtemps conservé cette cape, par souvenir, par jeu, ou sans doute pour l'utilité quelquonque qu'elle pourrait avoir dans le futur. Elle marchait d'un pas souple et rapide, à la recherche de Carole pour changer un peu ses habitudes, lorsque son regard approcha une scène assez étrange, elle devait l'admettre. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres pulpeuses, et sa baguette magique sembla glissa de sa poche à ses doigts qui la caressait amoureusement.

" Ne trouvez vous pas assez ridicule d'engager un duel pour une moquerie quelquonque lancée par une Pouffsoufle miss O'Connor? Il faut apprendre à se maîtriser..."
Son regard brillait sous sa cape et croisa celui d'Ashley, en tout point identique au sien si ce n'était l'intensité manquante.

Aaron suivait vaguement la scène du coin de l'oeil jusqu'à ce qu'une silhouette effrayante fasse son apparition au milieu d'eux. Mais le pire n'était sans doute pas qu'il AVAIT PEUR D'ELLE c'était surtout QU'IL LA CONNAISSAIT.

"Shin."
Ses yeux étaient ronds comme deux soucoupes. Il pensait bien qu'Aoki était allée crever quelque part ou qu'en savait il. Il n'avait plus eût tellement envie d'entendre parler d'elle depuis qu'elle avait rompu les fiancailles avec son meilleur ami sur un coup de tête, d'autant que ces dîtes fiancailles n'avaient été pour elle qu'une partie d'un quelquonque plan de manipulation qu'elle avait toujours en tête.

"Et bien, tu ne changes pas."

"Tiens donc, on dirait qu'on retrouve toutes les pires tarlouzes ici..."

Shin fronça légèrement les sourcils et adressa un sourire mielleux à Carole. Elle s'avança légerement vers Aaron.

"Toujours à Poudlard hein...J'imagines que tu passes ton temps à draguer de jeunes blondinettes innocentes, telle que tu en as ici, et à surveiller ta petite soeur, comme d'habitude?"

Carole éclata de rire quand Ashley lui répliqua de ne pas la toucher. Elle lui enferma son poignet et Carole tourna celui-ci afin de se libérer.

- Ravis de connaître également. Répliqua t-elle toujours le sourire aux lèvres.

Finalement; elle décidait de rester. Ca risquait d'être prometteur.

Elle se retourna ignorant Ashley royalement et eut la surprise de voir Shin. Carole fut la seule a être ravie de la voir. Le garcon; en revanche; paressait même.. Effrayé ?

- En fait elle m'amuse. Répliqua t-elle à Shin. C'est mignon quand elle grogne. Dit elle en lui renvoyant son sourire.

Le serdaigle paraissait la connaître; trés bien la connaître.

- Je crois que j'ai loupé un truc. Faudra que tu m'expliques Shin.

A vrai dire, elle ne prêtait désomais pas plus d'attention à Aaron qu'il ne leur en prêtait. Ashley ne prit même pas la peine de resserer son étreinte lorsque la poufsouffle se dégeagea ni même de répondre à sa petite vanne, mais garda tout de même sa baguette levée, et un oeil sur ses mains, au cas où elle aurait eu l'intention d'attaquer en douce. Mais Shin arriva. Elle connaissait son nom et sa réputation sans rien savoir d'elle à vrai dire. Et visiblement, c'était réciproque.

- Rassurez vous, j'ai pas l'intention d'engagez de duel. Répondit-elle froidement. Je lui apprend le respect.

Elle finit par se reculer de quelque pas, les doigts toujours étroitement serrés sur sa baguette. Un sourire un coin se dessina sur les lèvres de la jeune fille à la remarque de Carole.

- Méfie toi que je ne finisse par mordre ...

Et elle fit brusquement volte face, les abandonnant à leur petite réunion de famille.