Ballade entre ami [ 1er post réservé]

Leo venait enfin de déposer ses affaires dans sa chambre. Maintenant il parcourait le parc des yeux à la recherche d'Allegra.
La jeune femme étant la seul personne depuis des années, qui réussi à faire sourire Leo de manière si sincère, que l'intêret que lui portait Leo grandissait à chaque minute passait avec elle. Il déambulait dans le parc, les mains dans son jeans. Son tee-shit noir contrasté beaucoup avec sa peau extrément blanche, de plus le soleil ne faisait qu'accroite se contraste.
Il avança d'un air plus nonchalant, déçu de ne pas trouver sa nouvelle amie, lorsqu'il aperçut cette dernière non loin de lui.
Il accéléra le pas en sa direction.
Il se pencha doucement au-dessus de son épaule, et chuchota à son oreille.

- J'suis content de te retrouver princesse.

Allegra aussi était repassée par sa chambre. Elle avait enfilé un bermuda et un débardeur. Apres un temps chrono de 8 minutes dans son dortoire elle était repartie en direction du Parc pour répondre au rendez-vous fixé par Leo, le nouvel arrivant avec qui elle avait sympathisé ce matin.

- J'suis content de te retrouver princesse.

La jeune fille marchait, faisant tourner sa baguette entre ses mains lorsqu'elle avait entendu une voix grave qu'elle reconnaissait pour l'avoir entendu ce matin dans le grand escalier de marbre.

- Devrais-je t'appeler Prince ?

Demanda la jeune femme en s'inclinant légèrement. Elle se releva ensuite et afficha un sourire joyeux sur son visage hâlé. Leo quant à lui ne l'avait pas lâché des yeux.

La jeune fille s'insclina, affichant toujours un radieux sourire.
Leo ne la quitta pas des yeux, il ne voulait pas perdre de vue sa beauté et son sourire.
Il souria lui aussi. Depuis longtemps il souria enfin sincérement.

- ça me déplairai pas.

Ils marchérent tranquillement. Leo avait les mains dans les poches, il regardait droit dans l'horizon, il commençait à penser que finalement Poudlard n'allait pas être si ennuyant que ça. Il reposa son regard sur Allegra. Elle était toujours là, à ses côtés.

- J'peux paraitre curieux mais la fille de tout à l'heure. La brune qui nous regardais. Il me semble que tu l'as connais, j'ai tort ?

Leo ne voulait pas froisser Allegra, mais il voulait savoir qui était cette fille qui le regardait de haut. Qui était cette fille qui le dégoûtait tant.
De peur de la réaction de sa nouvelle amie, il redirigea son regard vers l'horizon et son sourire fit place à un visage froid.

Allegra sourit a nouveau en entendant la réaction de Leo. A vrai dire elle ne s'était pas vraiment arrêté depuis l'arrivée du Serpentard. Il posa son regard sur l'horizon. Allegra lui jeta un regard. Elle s'aperçu alors qu'elle était obligée de légèrement lever le nez pour le regarder. Ils n'entendaient plus que les bruits de leurs pas lorsque Leo parla, il ne semblait pas vraiment à l'aise avec sa question.

- J'peux paraitre curieux mais la fille de tout à l'heure. La brune qui nous regardais. Il me semble que tu l'as connais, j'ai tort ?

Allegra baissa la tête, c'est vrai que Shin n'était pas une de ses grandes fans.

- Shin Aoki... On a jamais reussit à s'entendre sur pas mal de choses...

Dit Allegra avec un grand sourire, cependant le visage de Leo s'était fermé, il était froid. Elle comprenait à présent un peu mieu pourquoi les deux fillettes étaient partis aussi vite.

- Hey... T'as le droit de savoir... Et pi tu serais bien le seul à savoir qu'on ne s'apprécie pas vraiment... Lui dit-il elle avec une voix douce.

La douce voix d'Allegra berça Leo. Les traits de son visage s'adoucicèrent. Mais son regard froid restait dans l'horizon. Comme si quelque chose le perturbait. Non se n'était pas Allegra. Mais il se demandait comment faisait-elle pour l'appaisser autant. Leo préféra contourner ces pensées en creusant un peu plus du côté Shin Aoki.

- Comment deux filles si splendides l'une que l'autre ne peuvent-elles pas s'entendre à merveille ? Y aurait-il une histoire de garçon là dessous?

Leo se tourna vers la jeune femme, son regard scrutait son visage mais par l'incompréhension de ses propres sentiments, ce regard restait froid. Malgré tout Leo réussisa à adressait un sourire amusé à son amie. Tout cela était trop contradictoire, et Leo ne savait pas vraiment comment agir avec cette jeune femme. Devait-il se laisser aller ou être sur ses gardes? Tout se confondait dans son esprit.

Les deux jeunes gens continuèrent à marcher. Dans le Parc, ils paraissaient être seuls. Allegra appréciait la compagnie du jeune homme. Il la rendait joyeuse, elle ne savait comment ni pourquoi mais c'était comme ça.

- Eh bah... J'aimerais te répondre que oui... Mais c'est plus compliqué que ça et ça remonte à très longtemps maintenant...

Elle afficha encore une fois un sourire heureux. Pourtant Leo ne partageait pas ce sourire. Il restait figé, froid, impassible. Que se passait-il ? Son visage semblait trahir quelque peu une lutte intérieur. Qui étaient les deux camps... Ca la jeune femme n'en avait aucune idée.

- Shin n'a jamais été vraiment sympathique avec les personnes de ma maison et encore moins avec mes amis ou moi... Donc c'est comme ça...Mais j'apprécie le compliment...

Un compliment. Leo avait fait un compliment. Une chose des plus étonnante chez le jeune homme. D'habitude son coeur est si froid,si impassible. Cette femme le changeait du tout au tout. Et cette voix qui lui disait d'être sur ses gardes.
Leo voulait se laisser aller. Pouvoir parler sans se poser toutes ces questions inutiles mais malheureusement se n'était pas le cas.

- De rien, c'était sincére.

Leo ne pouvait s'empêcher d'être si grave. Il devait se concentrer pour ne pas blesser Allegra. Il ne voulait pas la perdre. Pas si vite. Il essaya de faire un sourire, mais il se dessina sur son visage une petite moue d'enfant. Ses yeux brillaient. Il avait besoin de se poser.
Le jeune vampire voulait conduire Allegra vers un arbre pour qu'ils puissent s'y poser.
Il se dirigea vers l'arbre et pour être sûr qu'Allegra le suive et le comprenne, il frôla légérement sa main. Mais le contact de sa peau d'une froideur mortel et de la chaleur si humaine de son amie, fit qu'il retira sa main aussi vite qu'il l'avait mise.
Leo enfonça ses mains un peu plus profond dans ses poches de jeans, et en se dirigeant vers l'arbre, il chuchota comme une prière:

- Tu sais nous avons tous nos petites histoires. Et malheureusement dans certains cas, ces histoires deviennent auteurs de nos vies.

Alors qu'ils s'enfonçaient toujours plus vers le Parc, Allegra remarqua l'air de plus en plus grave que prennait Leo. Que se passait-il ? Lui qui paraissait si heureux quelques minutes auparavant, son visage s'était completement fermé.
Depuis le début ils marchaint tous les deux au hasard, se laissant guider par leurs pas. A présent, Leo semblait vouloir quitter le sentier pour l'emmener vers l'arbre qui s'étendait un peu sur leur droite.

Allegra sentit une fraicheur innatendue au niveau de sa main mais malgré un infime mouvement de recul elle retint sa surprise. Elle ne voulait pas faire quoi que ce soit qui irait à l'encontre de Leo...

- Tu sais nous avons tous
nos petites histoires. Et malheureusement dans certains cas, ces
histoires deviennent auteurs de nos vies

A ce moment là, Allegra posa sa main sur le bras de Leo, la fraicheur de sa peau la brûlait presque mais elle n'en tint pas compte. Il semblait si préoccupé que la jeune femme s'arrêta complètement, face à lui elle leva légèrement le nez pour le regarder dans les yeux.

- Leo... Qu'est-ce qui t'arrive, pourquoi tu dis ça ?

Leo sentit une chaleur infime sur son bras. La main d'Allegra y était délicatement posée. Il eu un mouvement de recul. La jeune femme se mit face à lui, elle leva légèrement la tête pour que son regard se trouve dans celui de Leo. Leo sentait bien qu'Allegra voulait comprendre.
A ce moment le vampire senta une brûlure plus grande dans son dos, le soleil tapait sur sa peau blanche. Ses jambes fléchissait un peu plus. Leo contourna son amie pour aller se poser à l'ombre du grand arbre. Il y appuya son dos et se laissa glisser jusqu'à terre. Il replia ses jambes, y appuya ses coudes, et enfouit sa tête dans ses mains.
Le sortilège que le jeune vampire avait utilisé pour se protéger du soleil avait romput.
Leo leva la tête, regarda Allegra au plus profond de son être. Ses yeux noir brillait à présent, il souffrait le martyre. La bouche entrouverte, il émit un gémissement, comme une plainte.

- J'suis désolé. J'suis pas trop fréquentable, et je voudrais pas te faire de mal...

Leo ferma les yeux, et renfouit sa tête dans ses grandes mains, attendant que sa douloureuse brûlure se calme.

Allegra suivit Leo jusqu'à l'arbre sous lequel il était assis. Elle ne comprenait pas la reaction soudaine du serpentard.

- Leo... Ne dis pas n'importe quoi !

Elle s'assit à côté de lui. Il semblait souffrir mais cette fois ci ce n'était plus d'une lutte intérieure. Que se passait-il ?

- Je n'avais plus sourit pour quelqu'un depuis longtemps...

Elle posa à nouveau sa main sur l'avant bras du jeune homme. Tout en posant son regard dans celui de Leo elle esperait l'apaiser.

- Et je sais que tu n'es pas quelqu'un de mauvais...

Elle lui sourit doucement, ses yeux bruns toujours dans ceux du jeune homme.

Leo dut se concentrer énormément et redoubler d'effort pour ne pas sauter sur Allegra lorsque que cette dernière posa sa main sur l'avant bras du jeune homme.
Sa brûlure se calma, mais ses tempes battaient encore, il sentait son sang bouillir dans ses veines. Il retira son bras de l'emprise de son amie, et se leva en poussant un grognement. Leo tourna le dos à la jeune femme, et regardait droit dans l'horizon, bientôt il pourrait sortir de l'ombre, le soleil se cacher et la nuit n'allait pas tarder.
Il fit volte-face, et à présent se tenait devant Allegra. Elle ne comprennait, non, elle ne savait pas. Leo devait lui dire la véritée. Ne serait-ce que pour son bien.
Il se pencha délicatement vers elle, lui offrir un sourire qu'il trace tant bien que mal. Le dos de sa main, tellement froide, glissa le long de la joue de la princesse. Alors le prince lui chuchota, comme un avertissement:

- Tu ne sais rien de moi. Je fais partit des êtres les plus horribles et les plus démoniaque de cette terre. Je suis désolé de te décevoir mais ... Je suis un méchant.

Un sourire bienveillant se traça alors sur le visage de Leo. Il agrippa les mains d'Allegra, les serra fort contre son torse, puis y déposa un léger baiser. Il pencha légérement la tête, comme si il allait dire un secret à son amie. Leo chuchota alors:

- Tu es une gentille fille, et je ne devrais pas t'accorder autant d'importance... Ne serais-ce que pour ta sécuritée...

Allegra fut totalement spectatrice des quelques minutes qui suivirent ses dernières phrases. Cette réaction si soudaine laissa la jeune femme bouche bée au départ. Elle se ressaisit et tenta de comprendre. Pourquoi serait-il un méchant ?

- Ecoutes... Je ne veux absolument pas te creer de problèmes... Je n'ai pas peur de toi...

Elle le laissa prendre ses mains, la froideur de sa peau l'apaisait dans le tourbillon des sentiments qui l'envahisaient. La peur, le doute, la confiance... Tout se melangea et malgré tout elle resta près de lui. Il était son ami, méchant ou gentil. Seulement, lorsqu'il grogna, Allegra eut un léger mouvement de recul. Elle ne lacha pas la main du Serpentard.

- Leo... Je ne te connais que depuis ce matin mais je sais que tu n'es pas méchant... Tu ne peux pas l'être...

Et malgré tout ce que venait de dire le jeune vampire, Allegra resta. Elle resta avec lui. Alors l'espoir d'avoir peut-être trouvé quelqu'un à qui tout dire se réveilla en Leo. Il aurait voulut la serrer dans ses bras, l'embrasser, lui dire merci, lui dire que maintenant grâce à elle il pourrait peut-être y croire. Mais rien. Il ne fit rien. Il resta stoïque. Elle n'avait pas peur de lui. Elle avait confiance en lui. Alors la petite voix se fit plus intance. Elle disait d'attaquer, d'attaquer Allegra. De profiter d'un moment aussi exceptionnel. La petite voix disait qu'il fallait mordre.
Leo secoua la tête. Non, il ne pouvait pas. Il recula, il s'éloigna légérement d'Allegra. Il ne fallait pas la blesser.
A ce moment tout se passa trés vite pour lui. Ses pupilles se firent d'un noir intense, un cercle jeune ocre se dessina autour. Ses canines ressortir plus. Leo se débattit, il secouait sa tête violament, poussa des grognements intenses. Puis il s'écrasa à genoux sur le sol. Les bras balant. La tête basse. Il respira fort, trés fort.
Le jeune vampire leva alors les yeux, regarda Allegra. Il crut d'abord qu'il allait lui sauter dessus, mais se fut tout autre. Il oublia la voix. Et serra Allegra dans ses bras, délicatement ses bras l'enroulèrent, son corps froid contre la chaleur humaine de son amie le brûlait. Il défit alors son emprise. Et avec ses mains froides il prit le visage d'Allegra, il mit alors son front contre celui de son amie. Descendit ses mains dans son dos. Ferma les yeux.

- Regarde ce que je suis, Allegra, regarde ... Un oeuvre des démons... Maintenant dis-moi réellement ... As-tu peur ?

Sa voix chuchota, un simple murmure, mais dedans une si grande question, que jamais il n'aurait imaginé poser un jour.

Allegra menait un combat intérieur contre une voix, celle qui lui disait de fuir. De courir à toutes jambes, de ne plus jamais approcher. Mais rien, la volonté de la jeune femme à ce moment se fit plus forte que cette voix sournoise qui apparaissait dans les moments de faiblesse. Puis les choses allèrent très vite. Allegra vit le regard de Leo s'assombrir puis devenir aussi doré que de l'or pur. Il tomba à genoux, des longues canines aiguisées brillaient dans le soleil couchant...

- Leo...

D'instinct, elle ne s'approcha pas. Il avait beau être gentil dans le fond, elle le savait, il ne valait mieu pas tenter l'impensable. Mais ce fut lui, Leo Callman, le vampire le beau qu'elle n'est jamais connu qui se releva. D'une voix grave il lui parla, s'approcha d'elle, puis l'enlaça tendrement. Cette délicate fraicheur qui se dégageait du corps de Leo l'apaisait. Elle avait chaud, elle bouillonnait intérieurement mais elle resta.

- Regarde ce que je suis, Allegra, regarde ... Un oeuvre des démons... Maintenant dis-moi réellement ... As-tu peur ?

- Nan...

Allegra releva deux yeux bruns sincèrement, elle les leva vers ceux du vampire, et repeta a nouveau :

- Nan... Je n'ai pas peur de toi...

Non. Non elle n'avait pas peur. Le vampire pouvait le lire dans ces yeux. La sincéritée de sa réponse était frappante. Face à cela, Leo ne savait pas comment réagir. Tout faire pour qu'elle parte ou avoir confiance et rester avec elle. Il la serra alors dans ses bras. La tête d'Allegra contre son torse. Il caressa ces cheveux. Et petit à petit, le vampire se calma, l'instint animal se discipait. Ses yeux bruns revenirent, et ses dents aiguisées se réduirent. Toutes les brûlures s'était calmées. Sa respiration redevint calme et sereine. Il inspira profondément, ferma les yeux. Allegra avait cette chose qui le calmait, grâce à elle aucun dégâts ne s'était produit. Il pencha la tête chuchota à son oreille.

- A partir de maintenant tu ne peux plus reculer. Tu posséde cette chose qui me calme et me rends serein. Alors ne m'abandonne pas maintenant.

Allegra ne savait peut-être pas, mais lui savait. En restant, elle avait signer un pacte avec lui. Pour la rassurer Leo décida de tout expliquer. Il lui prit la main, il les installa contre l'arbre, assit l'un contre l'autre. Il passa son bras autour de son cou. Et lui caressa sa joue,avec son autre main, avant de remettre une de ces méches en place.
Il commença alors le récit, dans un murmure.

- Un jour, une vieille bête de mon espèce m'a dit que chaque vampire avait,quelque par dans le monde,son égo, et que cet égo pouvait être moldu comme vampire ... Ou sorcière.

Leo se tut quelques secondes. Son regard glissa sur celui de son amie. D'un simple regard il fit en sorte de la rassurer, puis il reprit.

- Quand le vampire rencontre son égo, il ressent comme une faiblesse face à lui. Et son égo voit alors en lui ce que personne ne voit ...

Leo leva la tête,regarda droit devant. Son visage était passif, il n'exprimait ni haine ni joie. Mais ses yeux brillaient d'une intensitée inouie.

- Alors le vampire peut alors vivre... Enfin vivre est un grand mot, mais à ce moment, et en présence de son égo il peut ressentir des choses qu'il n'avait jamais ressentit... La joie, la peine, le doute ... Le vampire parait presque normal.

A ces derniers mots, Leo souria. Il regarda Allegra, espérant qu'elle comprennait l'importance qu'elle tenait à présent dans la vie du vampire.