Jour de séche!

Voilà une semaine que Gabrielle avait débarqué à Poudlard, ce fut une semaine assez pénible d'ailleurs. C'était comme si, pendant toute cette semaine, l'esprit de sa soeur l'avait suivit partout où elle allait : un cauchemar ! Et puis, la jeune femme n'avait pas vraiment de groupe avec qui traînait, enfin c'est surtout parce qu'elle n'avait pas parler à grand monde. Elle était souvent seule, ce qui ne l'a gênait pas tellement. Gabrielle avait prit le temps d'observer les gens qui l'entouraient, elle faisait tout le temps ça, et ils lui semblait tous si ennuyeux que ça en faisait peur.
Bref, tous ceux si ne l'empêchait pas de mener sa petite vie à Poudlard.
C'est ainsi qu'elle se dirigeait vers la bibliothèque avec une pile de livre dans la main, eh oui elle faisait ses devoirs la petite ! La petite avait d'ailleurs choisit de faire un petit détour par le parc, le beau temps l'a mettait vraiment de bonne humeur et c'était exactement de ça dont elle avait besoin ! Gabrielle marchait donc l'esprit dans le vague lorsque, comme souvent, son manque d'agilité se fit sentir; toute sa pile de livre lui échappa des mains.

_Merde !

Celle-ci espérait que personne ne l'avait remarqué...

_Je vois que ce n'est pas qu'une légende. Les Serpentards font réellement preuve d'un cruel manque d'éducation...

Gabrielle lui jeta un regard noir, elle qui venait d'arriver s'était déjà faite une idée des Serpentards. Elle n'avait jamais compris cette stupide rivalité entre Gryffondors et Serpentards, mais il était vrai que ce genre d'attitude n'arrangeait sûrement pas les choses. La jeune femme se baissa gracieusement, et ramassa ses livres; sa bonne humeur naissante s'était envolée d'un coup. Elle observait le jeune homme du coin de l'œil, le pire c'est qu'il n'était pas mal du tout. Ces pensées sortirent rapidement de son esprit, il était hors de question de faire ami-ami avec l'ennemi !

Gabrielle haussa les sourcils, ce genre de personnages son si prévisibles et surtout, si insupportables. Elle le dévisagea sans aucune retenue, elle s'était toujours demander ce qui poussait les hommes à devenir des êtres hautains et sans cœurs. La plus part du temps une blessure se cachait derrière ce masque de haine, on pouvait voir ça comme un cliché. Cette idée était un clichée certes, mais la blessure était bien réelle, douloureuse; c'était ce genre de personne que la jeune femme observait avec plus d'attention. Beaucoup plus d'attention. Il n'y avait là aucune démarche de psychologie à deux balles, juste l'envie de saisir toutes les subtilités de la race humaine.

_Navrée, mais c'est toi qui m'a poussé dans cette voie. Décidément tu respectes tout les codes imposés chez les Serpentards; l'humilité ne doit guère faire partie de ton vocabulaire.

La rouge et or eut un sourire malicieux, ne jamais se fier aux apparences; règle de base.