Un monstre ... ?

Il était tard, ou plutôt tôt, lorsque Leo revint d'une nuit assez calme. Simplement deux, trois bêtes mais rien de bien extraordinaire pour le vampire. Il marchait en silence dans la forêt qui petit à petit s'éveillait. La bête n'était pas encore calmé malgré les timides rayons qui pointaient leurs nez sur le domaine. Ses yeux étaient encore légèrement foncé par la fureur, et ses canines pointues le lançaient encore. A l'affût de la moindre chose esseulé, le vampire huma l'air et écouta les murmures qui s'élevaient entre les arbres. Soudain il entendit le galop d'une licorne, elle se trouvait plus à l'ouest de lui. Rapidement, il se mit à sa poursuite. Il évita chaque tronc, chaque racine, chaque branche. Sa course à vive allure, ne paraissait pour lui qu'une simple marche de santé. Il arriva non loin de l'orée du bois, il apercevait le parc mais malgré tout resta concentré sur la licorne. C'est alors qu'une parfum vint se mettre à travers son chemin, son attention laissa filer la bête et se concentra sur le parfum si ... humain. Leo revint sur ses pas, au loin, dans le parc, une jeune femme blonde vint vers l'orée du bois. Un large sourire satisfait se traça sur les lèvres du vampire, qui sans un bruit se cacha derrière un large tronc, contre lequel vint s'avancer le jeune femme.

[ 1 er post pour Johanne Evil

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Ce matin, Johanne s'était réveillé étrangement tôt. Bien que ce n'était pas sa première nuit ici, la jeune poufsouffle avait beaucoup de mal à s'habituer à ce nouvel environnement, si bien que son sommeil en prenait un coup. Nous étions samedi matin, et cela ne l'étonna pas quand elle ne vit personne de réveillé dans son dortoir. Après plusieurs minutes à s'être retourné dans son lit, Jo, agacée, avait besoin de se dégourdir les jambes, et le beau temps ne fit que l'attirer. Doucement, elle enfila un jean et un simple tee-shirt. En descendant, elle remarqua que le vent soufflait, et elle dut remonter chercher un gilet.
La poufsouffle traversa le château, ses pas résonnait dans les couloirs vides, si bien qu'elle réveilla plusieurs tableaux. En ayant assez de se faire enguirlander, elle sortit dans le parc. Il n'y avait personne, et le soleil, déjà éblouissant, se levait à peine. Machinalement, elle se dirigea vers l'orée de la forêt, et se cala contre un tronc d'arbre.
D'habitude si confiante, même prés de cette forêt sombre, Johanne se sentait bizarrement mal à l'aise. Même légèrement peureuse, si bien qu'elle scruta entre les arbres, mais ne vit rien.

La jeune fille vint s'asseoir contre le tronc de l'arbre. Dans son mouvement elle souleva l'air aux alentours, entourant le vampire de son parfum. Sur le coup, il retroussa les lèvres sur ses longues canines. Leo sentait le malaise et la peur de la jeune femme. Le serpentard la scruta de longues minutes, sentant qu'elle faiblissait sous le poids de la peur, il sentait les frissons qui la parcourait. Sans un bruit, il contourna l'arbre, et sortit soudain des feuillages. Il passa devant la jeune femme, si vite, qu'elle n'eut le temps de sentir le vent de sa course balayer ses cheveux. Leo recommença, à plusieurs reprise, sans que jamais elle ne le voit. Il sentait la tension de la jeune femme montait, son coeur battre plus vite, la peur l'habitait toute entière. Dans sa course, les feuilles volaient, les cheveux de la jeune femme aussi. Devant son air apeuré, Leo éclata de rire. Il n'était plus un simple homme maintenant, mais un monstre.

Soudain, un courant d'air souleva les cheveux de Johanne. Elle regarda les alentours, il n'y avait rien, le vent ne s'était pas levé. Pourtant elle n'hallucinait pas, elle avait bien vu les feuilles à terre se soulever, et ses cheveux lui avait bien balayé le visage. La jeune femme se recroquevilla sur elle, angoissée. Quelque chose d'étrange était là, et elle avait beau scruter les feuillages, il n'y avait rien, et les bourrasques de vents continuèrent. A un moment, elle crut voir quelque chose passer devant elle, mais elle mit ça sur le compte de la fatigue. Elle s'enroula un peu plus dans son gilet, apeuré, puis un rire se fit entendre. Johanne se leva d'un bond, et sortit machinalement sa baguette de sa poche. Le vent s'était calmé, mais son angoisse, elle était plus grande. D'une voix mal assuré, elle répliqua.

- Qui ... qui est là ... ?

La question résonna dans le calme de la forêt encore endormit. Son regard balayait les alentours, elle se tourna sur elle même, cherchant quelque chose, mais elle ne vit rien. Johanne resserra les doigts autour de sa baguette, prête à attaquer.

Soudain la jeune femme se leva et sortit sa baguette. Le vampire sourit, sachant pertinament que ce bout de bois ne le stopperai pas. Il se tapit dans les feuilles, et écouta la voix de la jeune femme dérailler sous l'effet de la peur. Son sourire affamé s'agrandit. Rapidement, il sortit des branches et se jeta sur elle. Le vampire l'agrippa par le haut de son gilet, la souleva de terre. Il la tenait à un bras. La fixant dans les yeux, il grogna de plaisir, et lâcha.

- Bouh ...

Leo pencha la tête de côté, et se mordit la lèvre inférieur. Cette fille appeuré lui faisait drôlement envie. Son regard s'assombrit encore plus, ne laissant plus paraitre sa pupille, ce qui marqua l'effet grandissant du parfum de la jeune victime sur le vampire.

Selene sortit de nul part, comme l'avait fait Leo quelques instants auparavant. Et ce fut une terreur qui se dessina presque sur le visage de la jeune femme que Leo venait tout juste de lâcher. Elle s'avança délicatement vers elle. Elle n'allait pas la sauver... Non. Bien loin de là. Ce soir, c'était encore la pleine lune et rien ne pourrait empêcher ça.

- Jolie prise...

Elle se stoppa devant Johanne qu'elle regarda avec un petit air sadique. Biensur, elle jubilait intérieurement de pouvoir enfin faire trembler quelqu'un de peur. Il en était finit ce soir de la gentille Selene qui sauvait les gens des griffes de Callman... Ses yeux s'assombrirent royalement et ses canines s'allongèrent instinctivement. Ce parfum si délicat emplissaient les narines de Selene et une brûlure forte naquit dans sa gorge. Elle se tourna vers Leo qui affichait une mine réjouie. Elle se retourna vers la jeune femme et d'une voix cassée annonça :

- Tu n'aurais jamais du te promener dans les bois...

Johanne n'eut pas le temps de réaliser, qu'une chose dure et froide se jeta sur elle. Elle se sentit soulever, et elle remarqua alors avec stupeur qu'un homme la tenait bout de bras, elle s'agrippa à son poignet. Lorsque sa voix résonna, Johanne frissonna, terrorisé par ce monstre. Elle remarqua ses longues canines blanches, et extrémement pointues. Le regard du jeune homme était effrayant, et si noir qu'elle ne distinguait même plus ses pupilles. Jo comprit alors qu'elle avait à faire à un vampire. Elle allait lui lancer son pied dans le nez lorsqu'une femme blonde sortit aussi des branches. Elle n'était pas aussi pâle que le garçon, mais paraissait tout aussi monstrueuse. Johanne reconnut alors une gryffondor. Malgré la peur, et chercha dans sa mémoire et se rappela que Carole l'avait désigné du doigt un jour dans le couloir. C'était Selene, la copine de Frank. Jo ouvrit la bouche comme un poisson . Et les seuls mots qu'elle peut sortir furent.

- Lâche ... lâchez moi ...

La voix de Jo était toujours aussi déraillé, et petite, elle s'étrangla presque à prononcer ses mots. Mais son regard ne quitta pas Selene. La poufsouffle se demanda bien si Frank était au courant de sa nature. Elle serra sa baguette dans sa main, et lança un expelliarmus vers le jeune homme qui lâcha prise et recula à peine d'un métre. Johanne retomba sur les fesses et se releva du mieux qu'elle put. Elle pointa sa baguette sur le couple.

- Reculez ...

Sa voix était plus assurée, mais déraillait toujours sous le coup de la peur.

Quand Selene apparut à ses côtés, le vampire fut presque heureux. De plus elle se trouvait dans le même état que lui, donc incontrôlable. Il lui sourit puis se reconcentra sur la jeune femme qui s'aggripa à son poignet. Leo adorait la voir si effrayé, tentant de tenir tête aux deux vampires. Le serpentard rit au nez de la jeune victime. Qui soudain parut abasoudit par la gryffondor, il jeta un coup d'oeil à Selene qui ne dit plus rien, quand un expelliarmus lui arriva en pleine figure. Leo lâcha prise et la jeune femme tomba au sol. Il avait à peine bougé, et ne recula pas plus devant les menaces sordides de la victime. Sa voix se faisait moins timide, mais sa peur, elle, grandissait. Leo rit et se rapprocha de la jeune femme, il attrapa sa baguette, qu'il éclata contre arbre. Le vampire l'agrippa par les épaules, et la colla contre le tronc d'arbre. Avec un large sourire affamé, il répliqua.

- Penses tu réellement me faire peur ?

Leo rit de nouveau, et fermant les yeux, il huma son parfum, collant son visage au sien, il l'enfouit dans ses cheveux. Il recula alors et reprit.

- Tu sens si bon ... N'est ce pas Selene ?

Le vampire sentait sa camarade affamé derrière lui, humant elle aussi ce délice, mais il ne quitta pas la jeune femme des yeux.

La jeune femme se tenait légèrement derrière Leo mais lorsque celle-ci commença à gesticuler, son instinct la poussa à se rapprocher de sa proie. Elle rit légèrement lorsque Leo lui démolit sa baguette contre un arbre. Pauvre petite fille, rien ne pourrait la sauver des deux prédateurs à présent, c'était leur nuit jusqu'à ce que le jour se lève, et celui-ci n'était pas près de pointer le bout de son nez. Avec un petit sourire qui laissa voir ses canines pointues, Selene commença à chanter...

- Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...

D'une voix presque d'enfant elle avait chanté ces quelques paroles. A présent elle se rapprochait dangereusement de leur proie et sa voix baissa en volume jusqu'a n'être plus qu'un murmure, elle continua :

- Si le loup y était il nous man-ge-rait...

Elle ferma les yeux et sourit de nouveau. Elle sentait vraiment bon. En les rouvrant, elle sentit que la jeune femme la connaissait. Hmmm, ce n'était pas vraiment plaisant ça, surtout qu'elle était chez les Poufsouffles, comme Frank et Carole... En prit le visage fin et délicat de la victime dans sa main et tourna son visage de force vers elle. Tournant légèrement la tête sur le côté elle lui dit lentement :

- Un seul mot sur ton aventure de ce soir, sur nous ou quoi que ce soit d'autre...

Elle ne termina pas sa phrase considérant que la menace de ses canines à 3 centimètres de sa peau était suffisante. Elle recula allègrement, comme si elle avait voler. En se retournant elle regarda Leo et ajouta :

- Si tu es toujours en vie bien sûr...

14/04/2008

Comment pouvait-on comprendre un tel acte ? Comment des vampires, dont un venant de Serpentard, cette si noble maison, pouvaient-ils être suffisamment imbéciles pour s'exposer ainsi ? Rogue, qui venait de rentrer d'une mission secrète à Londres, se dirigeait vers le petit groupe à l'orée de la forêt. En temps normal, lorsqu'il s'absentait du château, des collègues à lui devaient veiller au moindre signe de rébellion ou d'attaque. Ceux qui étaient de surveillance ce matin-là allait entendre parler de lui. Ruminant toujours de sombres pensées, il continuait son détour, baguette à la main. Au loin, deux élèves s'amusaient à traumatiser une troisième élève complètement paniquée. La scène était agréable pour lui, si ce n'était qu'elle se passait dans Poudlard et qu'il ne pouvait la laisser continuer à regret. Après tout, un blaireau de moins, un blaireau de plus, ça ne faisait pas grande différence.

Il arriva rapidement à la hauteur des trois jeunes gens, la fille était presque sur le point de mordre la Poufsouffle. Un puissant sortilège informulé fusa de la baguette du professeur. Les deux vampires se retrouvèrent violemment expulsés, tombant lourdement sur le sol dur de l'orée de la forêt. Il n'y avait maintenant qu'une vulgaire Poufsouffle gémissant au sol.

" Je comprends votre enthousiasme à torturer cette pitoyable proie, mais vous risqueriez d'entacher la réputation de Poudlard. "

Ils lui avaient fait l'habituel jeu du grand méchant loup. Rogue s'adressa à la captive des deux créatures :

" Relève toi ! Tu n'es pas blessée, file dans ton dortoir et vite sinon je te donne une semaine de retenue. "

Sans plus lui accorder d'attention, Rogue passa à côté de la Poufsouffle et observa les deux élèves. Une bouffondor et un Serpentard. Il savait que Poudlard abritait ce genre d'individus mais il ne savait qu'il détenait les deux vampires les plus bêtes de leur espèce.

" Etes-vous suffisament idiots pour mettre en péril votre couverture ? Toi, dit-il en s'adressant à Selene, - 30 points pour Gryffondor et une semaine de retenue ! Si je t'y reprends, je t'expulse de Poudlard. Quant à toi, tu viendras dans mon bureau. "

Il n'allait pas prendre le risque d'enlever des points à Serpentard. Il allait sûrement donner quelques travaux à faire au Serpentard. Sans attendre une réponse, Rogue détourna les pieds et se dirigea vers la haute entrée de Poudlard, martelant le sol de ses pas rageurs.

Johanne n'eut pas le temps de réagir que sa baguette alla s'écraser contre un arbre. Et le jeune homme reprit le dessus sur la poufsouffle, l'assommant presque contre le tronc, la tenant fermement par les épaules. Elle gémit de douleur. Lorsqu'il colla son visage au sien, Johanne crut vraiment qu'il allait la mordre, mais il se retira, apparemment il préféré jouer avec elle avant de la tuer.
Lorsqu'il s'adressa à la jeune femme, Jo n'eut plus aucun doute, Frank était dans de sales draps.
Selene s'approcha à son tour, et la poufsouffle faiblit un peu plus sous la peur. Elle agrippa fermement son visage et la regarda, presque affamé. Jo voulut hocher la tête et leur jurer de rien dire si ils la laissaient partir, mais Selene finit sa phrase et laissa Jo sans voix, trop terrifié.
La poufsouffle crut que s'en était fini, qu'ils allaient la vider de son sang quand brusquement les deux vampires furent projeté au sol. Johanne leva les yeux et vit Rogue. Elle n'aimait guère le directeur mais à ce moment elle l'aurait surement idolâtré si il ne l'avait pas envoyé bouler après l'avoir sauvé.
Sans un mot, encore sous le choc, Johanne se leva. Elle fixa les deux vampires au sol, et partit en courant vers le château, bien déterminé à prévenir Frank du danger.

C'était quoi ce truc ? Elle avait eu l'impression d'être projettée en l'air par le nombril avant d'être lachée comme une vulgaire chose. Ce fut avec difficulté qu'elle se releva aux côtés de Leo. Pourquoi Rogue venait-il les empêcher de s'amuser ? Lui le plus grand sadique de toute l'histoire de Poudlard qui avait tué Dumbledore.

"- 30 points pour Gryffondor et une semaine de retenue ! Si je t'y reprends, je t'expulse de Poudlard. Quant à toi, tu viendras dans mon bureau. "

Alors ça c'était le comble ! Il l'empêchait de s'occuper de cette pauvre fille, mais en plus il lui enlevait des points ! Il n'y avait pas de justice ! Ça c'était sur, Leo n'avait même pas eu un seul quart de point d'enlever ni de retenue. Elle mourrait d'envie de protester mais Rogue était bien plus têtu qu'elle.
Elle attendit que Rogue parte et regarda Leo. Ils étaient dans de sales draps. Johanne risquait de tout cafter à corps et a cris dans tout Poudlard. Il fallait qu'ils la retrouve, vite, avant qu'elle n'alerte tout le monde, et ce sans que Rogue ne les voient.