Face à leurs peurs

18/12/2005

Vêtue d'un survêtement moldu afin d'être à l'aise, ainsi qu'une veste de sport pour se réchauffer un peu, Megan quitta sa confrérie afin de se promener un peu. Les cours devaient commencés le lendemain, les étudiants étaient donc plus ou moins assagis ou bien était parti au village faire la fête avant le commencement des choses sérieuses. Ce n'était pas le cas de Megan qui avait opté pour une ballade dans le château afin de se dégourdir les jambes. Elle comptait ne pas se coucher trop tard, tenant à être en forme pour ses premiers cours. Elle décida donc que la ballade se ferait dans la seule partie du château ou elle ne s'était pas encore aventurer : Les sous-sols. Certes, se promener dans des cachots en pleine nuit était tout, sauf rassurant, mais Megan n'était pas du genre à trembler pour ça. Ses peurs irrationnelles pour les équidés et l'eau étaient les deux seules choses qui pouvaient la faire paniquer, du moins jusqu'ici.

Alors qu'elle descendait les escaliers menant aux sous-sols, une voix retentit derrière elle. Elle s'arrêta, et se retourna, ses cheveux détachés comme à son habitude suivirent le mouvement de sa tête. Il s'agissait d'une personne qu'elle avait déjà croisée. Elle arqua un sourcil interrogateur et attendit que cette personne s'approche d'elle pour réaliser qu'il s'agissait...

Sujet: Re: Face à leurs peurs Mar 3 Mar 2015 - 17:10

Une autre journée ensoleillée... Fomus était pensif sur les différentes rencontres qu'il avait pu faire sur seulement sa journée de la veille. La cigarette comme par son habitude au bec, il errait dans l'université, seul. Non pas de verres a la main pour cette fois. Il était encore assez tôt, et l'envie n'était pas forcément la, encore. En fait, il était meme perdu dans ses pensées. Il y nageait tranquillement sans vraiment savoir quel bord il fallait qu'il rejoigne. Paisiblement il se laissait porter dans son propre courant. Mais il ne disait rien. En fait maintenant il attendait . Tout ca en marchant dans le château, sans un mot. Presque sans un bruit. Inexistant. C'est ces certains moment de solitude qui lui permettait de faire le point avec lui même. Meme si là, c'était plus pour s'y perdre.

Il entendit un bruit de de petite courses, haletante. Avec la resonance il ne savait pas d'où venait ces pas et essaya de les distinguer en tourna la tête et sur lui même. Rien. C'est alors qu'un bruit sec au sol se fit entendre et il tenta de scruter par terre. Une baguette venait de tomber on ne sait où par on ne sait pas qui. Il s'approcha puis la prise en main en une expiration de fumée. Dans un silence il commenca a la contempler avant d'entendre de nouveau un bruit de course. Son propriétaire n'avait pas dû faire faire attention. Essayant de reconnaître la provenance du son il s'aventura, il lui semblait dans les sous sols. Finalement on en fait des jolies rencontres dans les lieux les plus insolites... il partit a la chasse d'un fantôme jusqu'à ce le bruit cesse. Il était à la fin d'un escalier. Il s'approcha alors doucement apres sa dernière marche et découvrit qui était son fantôme. En fait on avait l'impression qu'il l'attendait. Plutôt elle l'attendait. Il reconnu peu à peu son visage à quelques lueurs de torches. Il l'avait déjà vu. La veille. La grande blonde qui avait plongé avec l'autre gars peu recommandable à la suite d'une course effrénée. Puis elle avait plongée. Puis avec un certain mystère elle avait excusé son compagnon et etait repartie aussi sec au château. Grâce à son intervention elle avait réussi à calmer ses moeurs et avait même gagné un peu d'estime pour cette inconnue. Tout en se rapprochant il tenta de se souvenir de son prénom qu'il avait sûrement déjà entendu. C'était. ? Merde... ah oui Megan. N'étant pas sûr de son coup il préféra ne rien laisser paraître. Il s'arrêta et décrocha avec un sourire

- il me semble que tu as laissé tomber ca par terre pendant ton jogging matinal.. en lui tendant ce qu'il pensait être sa baguette magique. A charge de revanche.. finit-il par dire dans une bouffée de fumée

18/12/2005

Megan mit quelques secondes à identifier l'homme dont elle ne voyait que la silhouette. Lorsqu'il s'approcha d'elle, Megan finit par voir son visage et le reconnaître. C'était l'homme du parc qui avait sauvé Frank. Il s'avança vers elle et lui tendit une baguette magique qu'elle regarda sans comprendre. Alors l'inconnu lui dit qu'elle l'avait perdu dans son jogging matinal. Elle arqua un sourcil interrogateur alors que la nuit était tombée (il devait p'tre être bourré!) et regarda la baguette une nouvelle fois avant de lui dire

-Merci, mais ce n'est pas la mienne, fit-elle calmement sans pour autant lui montrer la sienne.

La baguette de Megan était comme à son habitude dans sa manche gauche attachée sur son avant bras, avec deux petites sangles en cuir qu'elle avait conçue exprès. Ainsi elle pouvait se défendre en cas d'attaque beaucoup plus rapidement en tendant le bras, et cela pouvait aussi faire fuir ses potentiels adversaires en pensant qu'elle pratiquait de la magie sans baguette. Elle dévisagea le jeune homme dont elle ne connaissait pas le prénom malgré leur brève rencontre.

-En revanche quelqu'un est donc sans défense dans le château... ajouta-t-elle avec un haussement d'épaule fataliste.

La fumée dérangea Megan qui se recula d'un pas, avec une grimace d’écœurement. S'il voulait se ruiner sa santé, tant mieux pour lui, mais il n'était pas obligé d'incommoder les autres personnes, quel toupet qu'il avait ! Elle se retint de lui balancer ses quelques paroles au visage. S'il avait sauvé Frank, c'était qu'il n'était pas méchant et donc, ne faisait pas forcement exprès de lui envoyé de la fumé en plein sur sa figure, n'est-ce pas ?

Sujet: Re: Face à leurs peurs Dim 8 Mar 2015 - 12:42

Il la vit faire un signe de négation de la tête. Avec un petit haussement d’épaule, il remit la baguette dans sa poche en se disant qu’elle devait appartenir à quelqu’un d’autre. Sa réponse quelque peu dure et ironique lui fit faire une petite moue du visage. Les yeux quelques peu humides, il lui répondit théâtralement.

- Tant pis, fier, sur mon cheval blanc, je me dirigerai vers cette personne tout en la sauvant. Peut-être que celle-ci s’appellera Megan, et, elle me criera en pleine détresse « Fomus, mon sauveur, emmène moi et laisse nous voguer dans le lointain rivage de la liberté… »

Il fit une pause et reprit son air sérieux, tout en essayant de paraitre le moins alcoolisé qu’il n’y paraissait. Surement qu’il devait en avoir l’air, mais beaucoup moins que ce qu’il avait pu boire au cours de sa journée et surtout avec la quantité de rencontre qu’il avait pu faire tantôt… Cependant il remarque qu’elle fit un geste de recul. L’œil interrogateur il se demanda pourquoi. Puis il fit le rapprochement entre le jogging qu’elle portait puis la cigarette qui tenant entre ses lèvres

- Ah excuse-moi si je t’enfume, je dirai que c’est une salle habitude que je n’arrive pas, enfin plus, à perdre depuis quelques années. Elle me suit. Et me poursuit.

Puis il regarda autour de lui comme s’il venait de découvrir le lieu puis poursuivra son
discours

- Un peu insolite de faire ça dans des cachots, seulement éclairé dans la pénombre des torches ? Bon il peut faire un peu plus frais qu’à l’extérieur mais je ne m’attendais pas à rencontrer quelqu’un qui a les mêmes passions que moi en pleine nuit…

18/12/2005

Megan dévisagea l'inconnu, ébahie. Le discours qu'il teint lui laissa croire qu'il était soit complètement toqué (auquel cas, elle pourrait l'étudier, il ferait un bon sujet elle n'en doutait pas), soit il avait un sens de l'humour décalé, qui n'avait rien à voir avec le sien. Elle préféra ne pas se fixer de suite sur le statut de monsieur-tout-le-monde et ne répondit donc rien à son court monologue, se contentant d'arquer un sourcil, en signe d'interrogation.

Toutefois, un bon point pour lui lorsqu'il comprit sa gêne par rapport à la cigarette. Megan inclina légèrement la tête en signe de remerciement alors qu'il recrachait sa fumée ailleurs que sur sa figure et écouta à nouveau l'inconnu parler. Elle s'en méfiait, bien qu'elle ne le montrait pas. Le voir traînait avec Lanalia avait suffit à Megan la convaincre de s'en méfier comme de la peste, son frère jumeau avait définitivement mal tourné lorsqu'il fréquentait Lanalia, et devoir faire face à des mangemorts en puissance avait tendance à la fatiguée ses derniers temps.

-La même passion ? Répéta Megan cynique.

Elle le voyait pas courir, surtout avec une clope au bec, mais bon elle pouvait se tromper. Mais elle ne se voyait pas non plus lui dire qu'elle était là pour tenter de trouver quelques indices sur l'identité du comte. Un bruit sourd retentit dans les profondeurs des couloirs, faisant sursautée Megan et la mettant aux aguets. Le bruit lui avait fait penser à un objet métallique tombant au sol, mais c'était une résonance, signe que c'était beaucoup plus loin dans les cachots.

-c'est peut-être un pauvre sorcier sans défense qui cherche sa pauvre baguette... dit-elle en jetant un coup d'oeil à Fomus afin de voir sa réaction.

- Oui, la même passion... De se balader dans des lieux les plus insolites les uns que les autres je pense. Enfin sauf si c’était plutôt une pulsion. Tu as l’air de réagir à tes pulsions.

Ils entendirent tout les deux ce petit bruit métallique résonnant au fin fond du couloir, signifiant que cela venait de beaucoup plus loin que là où ils se trouvaient. Il haussa le sourcil, le corps immobile. Une certaine tension s’était levée, alors que déjà la première de la rencontre était encore palpable. Il lui jeta un petit coup d’œil.

- Sympas par ici, on organise des rencontres mystères encore ?

Il reprit comme si de rien n’était puis l’écouta de son ton sarcastique. Il ne savait pas trop où elle voulait finir par en venir avec cet air, mais il nota cette caractéristique dans un coin de sa tête.

- Je ne sais pas, penses-tu vraiment que nous soyons sans défense dans une université où nous sommes tous des sorciers majeurs ? Mais bon, tu as peut-être raison, il est surement comme un con dans la pénombre à se cogner la tête sur les murs en cherchant sa baguette…

Il se redressa, fuma jusqu’au filtre de sa cigarette puis d’un coup d’index catapulta son mégot dans un coin.

- Bon, tu nous y amènes alors, qu’on voit un peu ce qui se passe par là-bas ? Tu dois mieux connaitre les cachots que moi. Mais pas au pas de course s’il te plait, mes poumons ne suivront pas.

18/12/2005

Megan n'était pas vraiment rassuré de savoir ce qui se passait au fond des cachots, elle avait surtout un mauvais pressentiment, et en général, quand elle avait un mauvais pressentiment, cela tournait toujours à la catastrophe. Par prudence pour elle et ayant besoin d'assurée ses arrières, elle mit donc Fomus dans ses plans, si souvent foireux.

-Allons voir, dit-elle curieuse de savoir ce qui se passait là-bas.

Bien qu'elle prônait toujours la méfiance et la prudence, Megan n'était pas une ancienne Gryffondor pour rien. Sa curiosité était un de ses défauts les plus marquants, (j'ai dis l'un!) et parfois, cela lui causait plus de torts que de bien, mais tant pis pour les risques, elle improviserait, et puis il y avait Fomus. Les deux anciens élèves de Poudlard avaient étés dans la même classe, bien que pas dans les même maisons. Passé leurs adolescences à faire des blagues, souvent de mauvais goût certes, les avaient un peu rapprochés, bien qu'il n'était pas non plus les meilleurs amis du monde.

-A moins que t'es les chocottes ? Dit-elle en se retournant vers lui, moqueuse.

Megan ne sut si elle devait répondre à la question de Fomus, prenant sa question pour une blague. Visiblement ce n'en était pas une...

-Comment tu réagirais si tu étais dans un endroit inconnu, sans baguette, heiin ? Demanda-t-elle ironique.

Elle ignorait comment réagirait Fomus, mais une chose était sur, elle ne le prendrait vraiment pas bien. Il insinua alors qu'elle connaissait bien les cachots.

-A vrai dire, c'est la première fois que je m'y aventures, dit-elle en haussant les épaules, mais bon, y a pas mort d'homme, alors allons-y, dit-elle en s'enfonçant dans les escaliers sombres.

Megan trébucha à plusieurs reprises, se tenant au mur pour ne pas se retrouver en bas des marches sur les fesses. Les escaliers étaient glissant, étroits et inégals, rendant la progression de Megan hasardeuse. Elle se demandait si son camarade s'en sortait mieux qu'elle derrière lui.

-Ca va, pas trop difficile ? Demanda-t-elle inquiète pour lui.