Après les cours // LIBRE

Il fallait dire que cette journée-là avait été très longue. Trop longue même. Même pour Angel qui aimait apprendre, là c’était trop. C’est donc épuisée qu’elle rentra dans la salle commune, les livres de potions dans la main. Les autres étaient allés en directement de la Grande Salle, mais la jolie Serpy voulait passer par la salle commune avant. Entrant dans la salle vert et argent, elle remarqua quelques élèves installés ici et là. Les saluant de la tête, elle se dirigea vers les dortoirs des filles. Une fois arrivée, elle posa ses livres sur son lit et ouvrit sa valise dans laquelle elle rangea la robe de sorcière qu’elle venait d’enlever.

En fait, elle n’avait pas envie d’aller manger avec les autres, elle avait de quoi grignoter pour la soirée, si elle avait faim. Aussi, une fois mise à l’aise, dans ses habits de tous les jours. Elle détacha la barrette qui retenait ses cheveux, pour les laisser tomber en cascade dans son dos.

Elle était tellement fatiguée, qu’elle n’avait qu’une envie, se poser dans un canapé et ne plus y bouger. Et c’était bien ce qu’elle comptait faire. Elle descendit donc dans la salle commune et s’installa tranquillement dans un canapé vide attrapant une gazette des sorciers qui trainait pas loin.. La salle commune était plutôt calme, ce qui n’était pas le cas généralement. Elle espérait juste que cela durerait jusqu’à la fin de la soirée…

Nott n'avait pas spécialement faim ce soir. La journée avait été longue et son cerveau était encore en ébullition, cherchant à intégrer la masse d'informations donnée par leurs professeurs. Les ASPICs étaient dans plus d'un an mais le programme était lourd avant d'y arriver. Ayant été prendre un fruit dans la Grande Salle où les élèves se repaissaient joyeusement, il décida de retourner dans la Salle Commune des verts et argents le plus vite possible. Il n'avait qu'une envie : aller se coucher le plus tôt possible.

A peine entré, il remarqua la présence de son amie, Angel. Ils n'avaient fait que de se croiser ces derniers jours et elle semblait tout aussi exténuée que lui. Remettant ses envies de sommeil à plus tard, il approcha doucement vers elle, espérant la surprendre au dernier moment. Plongée dans ses pensées, elle ne semblait pas faire attention à ce qui se passait autour d'elle, si bien qu'il fut aisé pour lui de s'installer tranquillement à ses côtés sans qu'elle ne daigne lui adresser un regard.

- Comment se porte Miss Johnson ? demanda-t-il, l'air de rien, croquant dans sa pomme. J'ai entendu dire que son emploi du temps rivalisait avec celui du Ministre de la Magie...

Theodore avait utilisé son nom comme s'il parlait d'une autre personne, sachant pertinemment que l'entente de son patronyme sortirait certainement son amie de ses pensées. Et puis, il adorait la taquiner et ne manquerait pas d'en profiter, remettant ses projets à plus tard.

Les yeux fixés sur le feu qui brulait dans le cheminée, elle n’entendit pas la porte de la salle commune s’ouvrir, ni quelqu’un s’approcher dans le dos. Elle sursauta légèrement lorsqu’elle entendit une voix masculine l’appeler par son nom. Elle reconnut alors Théo. En même temps il faisait parti des rares personnes qui adoraient la taquiner dès que l’occasion se présentait. Cela faisait un petit moment qu’elle ne s’était pas retrouver avec Théo.

- Hey ! Et oui Msieur, faut que tu prennes rendez-vous si tu veux me voir !

Elle se tourna vers lui, s’installant plus confortablement dans le canapé. Ces derniers temps, elle l’avait senti un peu distant, ou plutôt préoccupé par elle ne avait quoi.

- En parlant d’emploi du temps ! Toi non plus on ne te voit pas trop ces derniers temps. C’est qui cette nouvelle fille hein ?

Dit-elle en prêchant le faux pour avoir le vrai. Théo était tellement discret sur sa vie personnelle, qu’on avait du mal à avoir des infos. Les élèves entraient et sortaient de la salle commune sans trop faire attention à eux. Et bientôt ils furent seuls dans la salle. Ce qui leur permettait de parler tranquillement sans être dérangé ou écouté.

S'assoyant au côté de la Serpentarde, Theodore l'observait d'un oeil malicieux. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'ils avaient discutés. Toujours aussi sûre d'elle et prête à lui rendre la pareille quand il était question de taquinerie.

- Hum... Alors comme ça, tu as deviné qu'une fille obsédait mes pensées... Cette fille est la femme parfaite ! Toujours prête à faire le moindre de mes caprices... et toujours là quand il le faut. Soit entre minuit et 7H du matin. Autant t'avouer que ce n'est pas de tout repos de rêver de ce genre de muse...

Nott ne s'avait pas vraiment pourquoi elle lui avait posé cette question. Il n'avait personne dans sa vie et en fait, n'avait jamais vraiment eu personne tout court. Il n'était pas du genre à se lier. Faisait-elle référence à la conversation qu'il avait eu avec la jeune Serdaigle plus tôt dans la journée au sixième étage ? Pourtant, il n'y avait aucune raison pour qu'elle ait été mise au courant si vite, et surtout, il ne s'était rien passé d'extrêmement folichon.

- Si tu estimes que mon temps doit être accaparé par une charmante demoiselle, cela signifie-t-il que le tien l'est par un un élève... ?

- La femme parfaite ? C’est moi alors ?!

Dit-elle avec un sourire en coin. Non en réalité elle lui avait posé la question juste comme ça, histoire de voir si au moins comme ça il finirait par en lâcher un peu plus sur sa vie sentimentale. Après tout, il était beau gosse avec une carrure plutôt sportive, intelligent, alors c’était quand même étrange qu’il soit célibataire, sauf si effectivement il cache quelque chose, ou qu’il cache quelqu’un. Du coup la jeune fille avait lâché cette question juste pour voir sa réaction.

Et vu la demi seconde qu’il avait pris à réfléchir avant de répondre et surtout vu la manière dont il avait évité de répondre en lui retournant la question, la fit sourire de nouveau. Elle était sur la bonne voie. Aussi elle décida de lui répondre avant d’attaquer à nouveau.

- peut-être bien que oui….

Dit-elle d’un ton mystérieux avant de continuer avec un soupir qui en disait long

- Non mais j’aurais bien aimé que mon temps soit pris avec un élève. Malheureusement pour moi ce n’est pas le cas. Je n’ai pas autant la côte que toi mon cher !

Theodore rit à la remarque de sa camarade pour cacher son malaise. Après tout, elle était ce qui se rapprochait le plus de la perfection à ses yeux mais il avait encore du mal à la regarder autrement qu'en tant que son amie. Bien que les hormones aidant, il risquait de ne plus avoir de difficultés à la voir sous un autre jour dans les années à venir. Ou plus tôt peut-être...

La conversation se dirigeant vers la demoiselle qui lui faisait face, il tendit les oreilles pour ne pas perdre une miette de ses propos. Son visage s'illuminait sous chacune de ses mimiques et la rendait particulièrement jolie à ses yeux. Son sang ne fit cependant qu'un tour lorsqu'il entendit son désir d'occuper son temps libre avec un élève. Il n'aimait vraiment pas cette idée qui lui fit faire la moue.

- Je n'ai pas certainement pas autant la côte que toi, soupira-t-il à son tour. Tu pourrais avoir n'importe lequel des idiots de Poudlard si tu en avais l'envie. Il faudrait être fou pour ne pas craquer devant ta frimousse.

Après tout, c'était la vérité. Angel avait un don particulier pour toujours arriver à ses fins. Elle n'avait rien à envier aux vélanes de ce côté-à. Telle une tarentule, elle pouvait attirer n'importe quelle proie dans ses filets. Encore fallait-il qu'elle en prenne conscience.

Angel et Théo avait un lien plutôt amical sans aucune ambiguïté. C’était donc un peu surprise qu’elle l’écouta lui dire qu’il fallait être fou pour ne pas craquer pour elle. Cela la fit sourire. Et pour dire toute la vérité, elle aimait la tournure que prenait la conversation. Elle se surprit même à flirter avec le jeune homme. Après tout, il était totalement son style. Grand, plutôt châtain, brun, avec des yeux tellement beau, d’un gris clair, bleu… Elle pouvait se noyer dans son regard, d’ailleurs elle ne le quitta pas des yeux. Pourquoi n’avait-elle jamais remarqué qu’il avait des yeux aussi beaux ? Pourtant elle avait passé tellement d’heures en sa compagnie…. Revenant à la réalité, et son regard toujours fixé dans le sien elle lui répondit d’un ton plutôt charmeur

- Ah oui ? Alors tu pourrais craquer pour moi ?

Elle pencha sa tête sur le côté, se mordillant légèrement la lèvre, un grand sourire. Puis revenant à l’histoire de là côte de chacun

- Bin la preuve que non vu que je n’ai encore personne. Bon en même temps ceux qui me plaisent, sont soit indisponibles, soit mes amis…

Encore un petit message indirecte. En même temps il ne semblait pas contre cette nouvelle façon de se parler, alors ce n’était certainement pas elle qui allait s’arrêter, elle aimait trop ça : flirter. Après oui s’il lui faisait comprendre qu’il n’appréciait pas ou qu’il fallait stopper, elle ferait évidemment l’effort d’arrêter. Et puis elle ne faisait rien de mal après tout !

Le revirement dans le comportement de la jeune Johnson fit naître un sentiment nouveau chez son homologue masculin. Il n'était pas pour lui déplaire qu'elle se mette outrageusement en avant comme elle le faisait. Pourtant, il n'était pas habitué à la voir sous cet angle. La distance entre eux de ces derniers temps semblait ne pas être un mal en soit vu les retrouvailles actuelles. Il voulait bien ne plus la voir pendant six mois si la surprise était proportionnelle. Qui sait ce qu'au bout de six mois, il pourrait se passer dans ces cas-là... ?

Essayant de garder ses pensées qui devenaient de plus en plus déplacées, Theodore chercha à fixer autre chose que cette lèvre bombée qui était un appel à la luxure. Luxure à laquelle il n'avait jamais succombé avec personne par le passée. Cependant, il devait répondre ou sa camarade finirait par se rendre compte que son cerveau était en train de griller devant tant de provocations.

- Craquer pour toi ? Quelle idée ! s'exclama-t-il, essayant de garder son calme tout en se redressant pour prendre l'ascendant sur elle.

Plissant les yeux, il se mit à la détailler de haut en bas d'un oeil appréciateur tel un amateur d'art devant une toile. Oui, bon, il pourrait très bien craquer pour elle si elle continuait son petit jeu coquin. Malsain ? Il ne savait pas trop comment définir l'échange qu'ils entretenaient actuellement. Succomber à des pulsions n'était pas dans ses habitudes et pouvait il risquer leur amitié ? Ils étaient jeunes encore et il n'avait aucune expérience en matière de femme... Autant dire qu'il se ridiculiserait sûrement assez vite, faisant regretter à la Serpentarde de s'être attarder sur lui. D'autant plus que la dernière réponse de celle-ci laissait entendre qu'elle avait plusieurs cibles dans le collimateur...

- Ca en fait tant que ça ? demanda-t-il sans réfléchir à cette révélation. Ce n'était peur-être pas plus mal qu'il se soit montrer spontané. Avec un peu de chance, il finirait avec la liste des prétendants à faire disparaître d'une manière ou d'une autre. Madame est gourmande ? ajouta-t-il en lui faisant un clin d'oeil, essayant de cacher l'intérêt grandissant qu'il sentait poindre en lui.

Franchement elle qui avait commencé à l’éviter pour plusieurs raisons, avait oublié cela en un rien de temps . Et cela lui convenait parfaitement. Pour, évidemment il jouait les durs en disant qu’il ne pourrait craquer pour elle. C’était marrant car ses gestes contredisaient sa parole. Il se redressa d’un coup, peut-être pour reprendre le dessus, mais la jeune fille continua, se rapprochant un peu de lui, histoire de voir jusqu’où cela irait.

- Bin quoi ? rien n’est impossible après tout non ?

Elle remarqua alors qu’il la regardait de haut en bas, la détaillant du regard. Cela la fit sourire, elle savait qu’elle lui plaisait. Même si elle avait des doutes, jusque-là, là elle pourrait y mettre sa main au feu. Il avait la même réaction que tous les autres qui avaient craqué pour la jolie brune. A l’annonce de sa deuxième réponse, il lui demanda si elle avait autant de prétendants que cela.

- Bin je trouve qu’il n’y a pas de mal à regarder. Surtout quand tu n’as personnes. Alors oui je profite des belles choses. Et oui je suis très gourmande. Surtout en matière de garçon…

Elle sourit, se rapprochant encore un peu plus. Elle était très forte à ce jeu de séduction et n’avait aucune timidité, c’était une tigresse dans ses moments là.

- Mais mes préférés restent les beaux bruns aux yeux clairs…

Les propos de la belle brune à ses côtés renfrogna le jeune homme. Etait-il si facile de lire l'intérêt qu'il lui portait ? Néanmoins, la façon dont elle en parlait lui donnait plus l'impression d'être un animal en quête d'une proie que le jeune homme qui sentait s'éveiller en lui des sentiments et des envies qu'il ne connaissait pas. Et la manière dont elle avait de parler de ses relations avec la gente masculine comme d'un pur produit de consommation lui donnait à la fois le sentiment d'être un objet pouvant potentiellement assouvir ses désirs. Et son ego était vraiment trop développé pour se laisser entraîner sur cette pente. D'autant plus qu'il ne pouvait pas supporter l'idée qu'elle se laisse approcher de trop près par je-ne-sais-combien de rigolos.

La voyant se rapprocher de lui et sentant la colère grimper en lui, il en profita pour l'attraper par les épaules et retourner la situation. Se retrouvant à califourchon sur la demoiselle qui semblait d'humeur joueuse, il ne put empêcher ses joues de rosir de plaisir à l'énoncée de sa dernière réplique. Alors comme ça, il faisait partie de ses préférences. Elle allait devoir se montrer exclusive si elle voulait profiter de sa personne.

Un son rauque sorti tout droit de ses entrailles le prit lui même au dépourvu. C'était la première fois qu'il perdait le contrôle de ses pulsions mais, la dominer comme il le faisait à l'instant lui procurait un plaisir insoupçonné. Là, tout de suite, plus rien ne compter. Ni le lieu, ni l'heure, ni même les personnes qui pourraient les surprendre. Il n'y avait plus que ces deux billes face à lui qui le fixait, ses lèvres pulpeuses desquelles s'échappait une respiration saccadée. Il voulait la posséder sur le champ, lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de place pour d'autres mais se contenta de la mordre légèrement à la base du cou. Surpris par son audace, il se redressa, secoua la tête dans l'espoir de faire disparaître le voile de désir qui le parcourait et d'un geste fluide, se jeta hors du canapé. Époussetant ses habits, il chercha à reprendre contenance et sans un regard pour son amie, il lança :

- Tu devrais te méfier des serpents. Certains sont venimeux. Tu es bien placée pour le savoir.

La suite se passa très vite. La jolie brunette ne comprit pas ce qu’il lui arrivait. Le jeune serpentard, se mit sur elle, en un rien de temps, l’attrapant par les épaules. La plaquant ainsi contre le dossier du canapé. Elle sentit alors tout le désir qu’il y avait en lui. Et pour tout avouer, il n’était pas le seul à ce moment-là. Elle savait qu’ils se trouvaient dans un lieu commun et pourtant elle s’imaginait déjà la suite de cette scène. Une suite très torride à vrai dire. Il se mit à lui mordre le cou. Elle sentit alors sa respiration s’accélérer. Elle n’avait jamais imaginé une telle scène avec son ami, mais la tournure lui plaisir.

Et pourtant, il s’arrêta aussi vite qu’il avait commencé, il se redressa d’un coup et sans même la regarder il lui dit qu’elle devrait se méfier des serpents. Mais ce qu’il n’avait pas compris, c’est qu’il ne pouvait pas commencer quelque chose comme cela, donner un avant-gout puis s’arrêter ! Ah non, il ne connaissait pas la jeune fille. Maintenant qu’il lui avait montré une partie du dessert, il allait devoir tout lui donner. Et s’il ne le faisait pas, elle saurait s’y prendre pour avoir ce qu’elle voulait.

Sa fatigue du début de soirée et son envie de dormir, avaient complètement disparu pour laisser la place à une autre envie. Et seul Théo pouvait y faire quelque chose. Aussi, alors qu’il avait le regard tourné ailleurs, Angel se releva pour s’approcher du jeune homme. Les hormones avaient certainement pris le contrôle. Aussi elle ne voyait plus le jeune Nott comme un ami, mais plutôt comme un futur amant.

Elle était maintenant derrière lui, et passa ses bras autour de son ventre, caressant légèrement le bas du ventre, elle s’approcha en même temps de sa nuque pour y déposer ses douces lèvres. Arrivant ensuite à ses oreilles, elle lui murmura d’une voix coquine

- Le problème c’est que j’aime le danger…

Dit-elle avant de lui mordiller le lobe. Elle remonta ses mains sur le torse bien musclé du beau brun. Pourquoi n’avait-elle jamais remarqué à quel point il était charmant. Bon mieux valait tard que jamais. Et maintenant qu’elle avait vu, elle ne comptait pas le laisser passer…

Elle eut enfin ce qu’elle voulait. Il finit par faire face à elle et l’attraper par la taille pour la faire grimper dans ses bras. Et enfin, pour la première fois il posa ses lèvres sur les siennes. Parmi toutes les heures passées à ces côtés, à aucun moment elle n’avait imaginé embrasser un jour son ami, et pourtant à cette seconde, elle se demandait comment elle avait fait pour ne rien tenter jusqu’à présent. Pourtant Théo était l’idéal masculin de la jeune fille.

Le baiser qu’il lui donnait était encore plus fougueux ce qu’elle pouvait imaginer. Elle y sentait autant de désir que de rage. La rage de ne pas avoir réussi à se contrôler peut-être ? quoi qu’il en soit, elle appréciait ce moment et elle en voulait encore plus. Mais l’endroit n’était certainement pas approprié pour le reste. Aussi elle réussit à se défaire de son étreinte, à contre cœur évidemment, et elle lui dit entre deux baiser

- Attends…. Suis-moi …

Elle l’attrapa par la main et l’emmena avec elle au dehors de la salle commune. Elle savait qu’il y avait une salle de classe abandonnée pas loin de la salle commune des serpentards. Elle savait aussi que là, ils ne seraient pas dérangés. C’était l’endroit idéal pour ce qu’elle souhaitait faire.

Une fois arrivée elle ouvrit la porte, y poussa le jeune Nott, et posant ses mains sur ses joues, elle reprit là où ils s’étaient arrêtés, repartant dans un baiser langoureux, lui montrant le désir qu’elle avait en ce moment… Sans quitter ses lèvres, elle réussit tant bien que mal à refermer la porte avant son pied, pour passer aux choses sérieuses……