Alison Markovsky [Terminée]

Si l’on devait décrire Alison, je pense que le premier mot qui viendrait à l’esprit serait « assurance ». Sa silhouette élancée et son mètre soixante-douze aident certainement à donner cette impression. Ses bras, à première vue frêles et légers, se révèlent d’une force étonnante lorsque la situation le demande. Sa taille, travaillée par de nombreuses séances de  course et d’équitation, a une allure guêpière dont la jeune fille n’est pas peu fière.
 Pourtant, toute cette image de jeune fille sûre d’elle est contrastée par le visage. Entouré d’une crinière brune ondulante, abondante et résistance à toute tentative de lissage, il est de forme ovale, avec un menton fin. Ses pommettes hautes et la marque prononcée de ses fossettes donnent une impression rieuse. Ses yeux bleus presque gris, eux, semblent vous pénétrer lorsqu’ils se posent sur vous. Cela met certaines personnes mal à l’aise. D’autres y voient une impression de sécurité. Comme si Alison, en couvant du regard une personne, la protégeait. Son regard était rassurant.
 Au niveau vestimentaire, Ali est très pointilleuse. Elle fait attention à elle, et elle n’a pas honte de le dire. Elle cherche constamment à mettre en valeur ses formes, à l’aide de jeans bien ajustés et de T-shirts assez moulant. C’est également une grande fanatique des talons hauts, même si les pratiques de la sorcellerie sont bien plus confortables à plat. Mais dès qu’elle en a l’occasion, elle ressort ses vieilles paires de chaussures, comme au bon vieux temps. Enfin, nous finirons cette présentation par les bijoux. Elle aime en porter, et ce tous les jours. Ses préférés sont ceux qu’on lui a offerts. Ainsi, en les portants durant sa journée, elle pense à la personne, et elle a l’impression d’être en sa présence, sous sa protection.  

Tout d’abord, il me semble que le plus important à préciser, c’est que contrairement à ce que laisse présager son physique, Alison est loin d’être une personne prétentieuse ou imbue d’elle-même. A vrai dire, ce genre de personnalité correspond même assez bien à sa hantise. Et si les épouvantards avaient une dimension psychologique, ce serait une de ces personnes qui apparaitrait devant la jeune fille. Bon, c’est un peu exagéré, mais pas de beaucoup. Ali est consciente de ses atouts, de ses qualités, et elle peut s’en servir si vraiment le jeu en vaut la chandelle. Et ce ne sera jamais dans des intentions néfastes. Elle a confiance en elle, mais elle sait se remettre en question si c’est nécessaire, et pour ce faire, elle tient énormément compte du jugement des autres. Cela la rendant presque susceptible à certains moments.
Cela me permet d’enchaîner sur le comportement d’Alison en société. C’est une jeune fille qui est pleine d’humour et de ressources. Et un brin tête brulée. Disons que si une personne a une idée lumineuse et qu’elle paraît digne d’attention et de prise de risque, Alison ne sera pas la dernière à y prendre part. En résumé, je pense que nous pouvons dire d’Ali que c’est une fêtarde, au grand damn de ses parents qui ont eu droit à plusieurs courriers des différents directeurs de ses écoles. Elle ne dira jamais non à une bonne soirée, du moment que l’ambiance est au rendez-vous. Pour en finir sur le relationnel, je dirais que cette jeune fille est pleine de ressources lorsqu’il s’agit d’attirer un garçon qui lui plait dans ses filets. N’ayons pas peur des mots, elle aime draguer. Ou plutôt non. Elle aime se faire draguer. Après, consistant l’idée d’une vraie relation, le chemin est encore à parcourir dans l’esprit de la jeune sorcière. Trop de déceptions, de désillusions. Pour le moment, le temps était au jeu. Et elle aurait toute sa vie pour se poser.
 Enfin, et c’est un fait avéré, Alison peut vraiment avoir un sale caractère. Vous êtes mis en garde. Le matin, il vaut mieux ne pas trop la chercher, ou alors ce sera à vos risques et périls. Lorsqu’elle est contrariée, il vaut mieux la laisser ruminer le temps d’une journée ou deux, et on peut revenir le lendemain pour essayer de l’épauler ou de se faire pardonner. Car si elle peut réagir excessivement, Ali a un cœur énorme et si vous avez appris à l’apprivoiser, elle sera loyale et dévouée. Mais cela demandera du temps, de la patience, et de la ténacité.

Alison est issue d’une longue lignée de sorciers Russes. Son père, Vachka Markovsy était le descendant de Boris Markovsky, celui qui trouva la recette du filtre de MortVivante. Cela avait sans doute contribué à l’image de psychopathes tortionnaires que renvoyaient les russes aux autres sorciers du monde. Alors qu’il sortait à peine de l’école de Salem où il avait étudié comme sa fille, Vachka fît la connaissance de Grace lors d’un road trip aux états unis afin de parfaire sa connaissance sur les dragons. Cette dernière s’était retrouvée face à un Magyar à pointes pas franchement aimable, et il l’avait sauvée. Sur le point de lui lancer un sortilège d’oubli, il y avait renoncé en l’entendant parler sans cesses et poser quarante questions à la secondes et le regarder avec des yeux avides de connaissances. Il était tombé amoureux, et s’en était finit. Grace et Vachka s’installèrent alors sur la côte ouest où ils firent bâtir un ranch immense. Grace, passionnée d’équitation, avait élevé sa fille dans le monde équestre et son mari n’avait pût que s’y convertir.
 Après deux ans de vie commune, Grace accoucha une première fois d’un garçon, qu’elle nomma Charles. Puis, un an à peine plus tard arriva Alison. Les deux enfants ont toujours été proches, et Ali tenait tout de son frère. Il avait été son mentor et l’imagination sans limite des deux garnements avait donné du fil à retordre aux parents. Lorsque Charles partit étudier à Salem, ce fût un déchirement immense pour Alison, qui n’avait qu’une hâte, retrouver son frère. Ses premières manifestations de magie se firent d’ailleurs par le biais de la lévitation. Elle se retrouva, un jour, à flotter au dessus de son lit. Son père a toujours été persuadé que c’était les prémices du transplanage, pour aller rejoindre Charles à Salem. Heureusement, l’année suivante, ils se retrouvèrent. Ali pût découvrir avec joie le monde de la magie qui lui semblait un nouveau réservoir d’aventures.
 La scolarité à Salem se passa sans encombre et Ali sortit avec des résultats brillants à ses examens. Lorsqu’elle avait entendu parler de l’école d’Haveirson, il avait été évident pour elle qu’elle devait y aller. D’une part pour se détacher enfin de sa famille et vivre sa propre vie, d’autre part pour y parfaire ses connaissances. Ali s’était découvert une nouvelle passion à Salem, les sortilèges et la métamorphose. Toutes les capacités de transformation d’un objet ou la multiplicité d’usages qu’on pouvait en faire la fascinaient. C’est donc dans cette optique que notre sorcière entra dans le cursus de « chercheuse de sorts ».

Question 1. Tu te lèves le matin et il te reste très peu de temps avant ton cours de sortilèges. Tu arrive en cours avec quel genre de tête ?

a) Je fais un effort pour ne pas avoir l’air trop débraillé et je me coiffe un minimum.


Question 2. Tu es dans un cours de sortilèges et t'arrives pas à faire correctement le dernier sort que tu as appris. Tu fais quoi ?

b) Je balance ma baguette à l'autre bout de la pièce sous le coup de la frustration.


Question 3. Un autre étudiant a un peu trop bu et se retrouve en train d'insulter la personne que tu aimes le plus au monde. Tu réagis comment?

a) Je le raccompagne à sa chambre parce que je sais qu'il a trop bu et regretteras ses paroles demain matin.


Question 4. Sur ton chemin vers le village d’Avalon, une vieille dame trébuche et tombe devant toi. Tu fais quoi ?

a) Je me précipite à son secours au risque de me tordre moi-même la cheville dans l’espoir de l’empêcher de se faire trop mal.