Para-Noir

Dans le jeu qui s'était déroulé ce soir au Dark Night, Quinlan devait bien avouer sa défaite. Il s'était laissé tenter et avait finalement cédé face à Jessica. Elle l'avait ensuite embrassé, comme pour sceller le fait que Quinn pouvait lui aussi être faible. Oui, il avait perdu, mais jamais une défaite n'avait été si délicieuse.

— Tu ne vas pas être déçue…

En effet, si elle voulait voir où logeaient les professeurs d'Haveirson, elle allait avoir une sacrée surprise. Même lui avait toujours du mal à réaliser, et il n'était pas pauvre à la base. Bref, c'était vraiment hyper luxueux.

Il lui prit la main et ils quittèrent ensemble le Dark Night, direction l'université. Les couloirs étaient déserts, et silencieux si n'étaient leur pas de plus en plus rapides. Ils grimpèrent rapidement jusque dans la tour, et d'un coup de baguette, Quinlan ouvrit la porte de son appartement. Une fois qu'ils furent tous les deux à l'intérieur, il la referma d'un coup de pied, et revint vers Jessica pour l'embrasser avec une passion dévorante.

Il se demandait franchement s'il arriverait à atteindre le lit… Dans le salon, il y avait un canapé plutôt confortable aussi. Mais non, il brisa le baiser et prit le temps de la regarder dans les yeux.

— Je vais te faire visiter.

Dans sa bouche et compte tenu de la situation, cette phrase anodine sonnait de manière plutôt sale. C'était aussi un peu le but, en fait. Il lui prit la main, et retirant ses chaussures sans même se baisser, il la fit entrer dans sa chambre.

Un grand lit à baldaquin occupait une grande partie de la pièce, taillé dans un bois noir et défait. Quinn n'était pas du genre à se faire chier à ranger quelque chose qui serait dérangé quelques heures plus tard.

— Alors, ça te plaît ?

On parlait du cadre, bien sûr. Jessica aurait toute la nuit pour découvrir le reste…

26/05/2015

Le début de soirée s’était plutôt bien déroulé pour la jeune fille qui était sortie, histoire de se détendre un peu. Elle avait fini dans un jeu de séduction avec le beau professeur Fitzsimmons. Et voilà elle qu’elle se retrouva main dans la main avec le beau Quin, se dirigeant vers les appartements des professeurs dans l’université… L’excitation, mêlée à l’appréhension de tomber sur un autre professeur ou sur un étudiant, faisait battre son cœur à mille à l’heure.

Elle avait envie de découvrir chaque parcelle de sa peau. Mais ils avaient toute la nuit pour ça ! Il finit par la lâcher pour lui dire qu’il allait lui faire visiter… et elle eut à peine le temps de répondre qu’il l’entraina dans une chambre, la sienne surement. Un grand lit à baldaquin se trouvait là. Il semblait confortable comme tout. Jessica se tourna alors vers lui et le regarda dans les yeux avec un petit sourire en coin. Elle posa ses mains sur ses joues et l’embrassa à nouveau, mais avec douceur cette fois, puis elle s’arrêta et lui demanda

- Heu… Ton frère … il vit avec toi ?

Elle savait que le frère à Quin était aussi professeur ici, elle se demandait du coup s’ils partageaient le même appartement. Elle ne se sentait pas de se retrouver nez à nez avec le professeur Neal en petit tenue, ça faisait moyen

Toutes les soirées n'étaient pas aussi agréables que celles que venait de passer Quinlan, et l'avantage était qu'elle n'était pas encore terminée ! Jessica l'avait suivi jusque chez lui sans problème, ce qui n'était pas non plus évident. Beaucoup se méfiaient, et ielles avaient raison. Quelque part, Quinn était content de voir que draguer en soirée devenait de plus en plus difficile. Ça ajouterait au challenge pour les serial killers.

Heureusement pour Jessica, il n'en était pas encore là. Il souhaitait simplement s'amuser, et pour lui, le sexe était un jeu comme un autre. Le problème étant de trouver un partenaire avec qui jouer… ou plusieurs. Les folles soirées de Londres lui manquaient déjà, en fait. Il faudrait qu'il y retourne un jour, quand même. Enfin, retour sur le moment présent, sur cette chambre et ce lit en bordel — sans mauvais jeu de mots. C'est à ce moment que Jess posa une question que Quinlan n'avait pas anticipé du tout. Mais il avait le sens de la répartie.

— Oh, bien sûr. Il dort dans la pièce d'à côté. Tu as de la chance, parfois il vient et il participe. Après, si tu veux, on peut aller le réveiller…

Quinn avait de vrais talents de comédien, qui lui servaient surtout à mentir aux patients quand ça n'allait vraiment pas : annoncer une mauvaise nouvelle c'était déjà la provoquer. Lui préférait se servir de sa pokerface pour balancer des conneries et voir si les gens mordraient à l'hameçon. Enfin, celle-là était bien grosse quand même. Un peu comme sa… chambre.

Il sourit bêtement, et l'embrassa de nouveau, visiblement très joyeux — et pas gai — d'être en si bonne compagnie.

26/05/2015

La réponse de Quin l’interloqua légèrement. Elle n’arrivait pas à savoir, sur le coup, si c’était vrai où s’il se moquait d’elle. Mais il finit par sourire et revint l’embrassa à nouveau. Elle lui répondit avec fougue, tout en le poussant vers le lit. Ses mains avaient pris place sur son beau torse musclé, elle avançait pendant que lui reculait, toujours en direction du lit. Puis entre deux baisers elle lui répondit

- Oh un professeur par jour me suffit…

Cependant l’image du deuxième professeur Fitzsimmons, apparaissant dans la chambre alors que les deux étaient en pleine ébat, la stoppa un peu dans son envie… Elle avait besoin de se vider encore plus l’esprit avant de passer aux choses sérieuses, un bon verre lui ferait du bien

- t’aurais un truc à boire ?… histoire de continuer sur la bonne voie…

Evidemment elle parlait d’alcool pas d’autre chose …

HRP:

24/02/2007

« Über sieben Kneipen musst du gehn
Sieeeeben dunklen Weizen überstehn !
Sieben Mal wirst du besoffen sein,
Aber einmal auch am Ende sein »

Clemens traînait Gareth derrière lui, dans une imitation douteuse de valse. L'alcool lui avait définitivement fait oublier son anglais et son cerveau était inondé de chansons à boire allemandes. Autant l'étudiant était, normalement, un excellent danseur, autant ses autres performances artistiques laissaient plutôt à désirer. Surtout dans cette situation-là, où sa voix grave tressautait d'un mélange de rire et de perte de contrôle sur ses facultés. Il interrompit sa chanson pour regarder un instant autour de lui et se gratta la barbe en voulant se donner un air sérieux.

« Hey mec. On est où la en fait ? »

Toujours à Haveirson ? Ce couloir lui était complètement inconnu. Son regard embrumé parcourait les murs autour de lui à la recherche d'un quelconque indice qui pourrait lui révéler leur localisation. Non, décidément, il ne connaissait pas ce couloir. C'était bien trop beaucoup mystérieux. Il se rapprocha de son camarade pour lui murmurer – hurler, en fait – à l'oreille.

« Tu penses qu'on a été… TELEPORTE !? Note que ça serait génial pour redécorer nos confréries. On pourra leur dire qu'on est des EXPLORATEURS ! On a ramené des objets d'un autre monde ! »

Clemens affichait l'air d'un enfant à qui on vient d'annoncer qu'il irait à Disneyworld. Son excitation était à peine contenue alors qu'une série d’événements les plus improbables les uns que les autres défilaient dans son esprit. Sa théorie lui semblait entièrement crédible et puis, franchement, qui pourrait résister à leurs charmes de découvreurs ? Revenir de terres inconnues avec des objets pour marquer leur périple. Peut-être même avaient-ils été transportés dans le temps… !En attendant, il se descendit une nouvelle gorgée de Whisky.

« UBER SIEBEN KNEIPEN MUSST DU GEHN »

Chanson:

Ayant eu comme un mouvement d'absence, Gareth se laisser traîner par son compagnon de boisson, ce dernier sautillant dans tous les sens, chantant il ne savait quelle incantation démoniaque dans sa langue gutturale. Il avait clairement mis son cerveau en pause, de toute façon, Clemens allait le tirer où il voulait. De ce duo infernal des soirées de Serdaigle, Gareth était toujours parti du principe que la tête pensante était Clemens, alors quand ce dernier prenait les devants, il lui faisait une confiance aveugle.

_ Hey mec. On est où la en fait ?

_ …

Finalement, Gareth rebrancha le cerveau, dans sa tête, c'était comme s'il activait son armure d'Iron man et qu'une interface s'activait comme il reprenait conscience du monde qui l'entourait. Effectivement, ils étaient dans un endroit qu'il n'avait jamais vu aussi loin qu'il s'en souvenait... Mais c'était quand le plus loin qu'il se souvienne ? Que faisait-il un quart d'heure auparavant ? Un vent de panique souffla dans le vide de la tête du président de Phénix. Alors qu'il se triturait les méninges à la recherche de ses souvenirs perdus, c'est alors qu'un fut interrompu par le barrissement d'un éléphant... Mais que faisait un éléphant au sein du château d'Haveirson ? … Ah non, ce n'était que Clemens qui lui criait littéralement dans les oreilles. Tout ça pour lui dire qu'ils avaient été téléportés dans un endroit encore vierge de toute présence humaine et dont les reliques qu'ils ramèneraient seraient le début d'une grande carrière d'explorateur... Oui, la théorie de la téléportation était totalement plausible. Après tout, c'était pas comme s'ils étaient des SORCIERS avec leur permis de TRANSPLANER !

Tout content de sa découverte, Clemens se remit à chanter en allemand. Oh non par pitié. Et dire que c'était sensé être le plus futé des deux... Bon, heureusement pour le sacré duo, si Clemens était la part astucieuse de leur duo, Gareth en était clairement la part mature et responsable! D'un coup sec, Gareth donna une claque derrière la tête de son cadet, comme pour lui remettre les idées en place.

_ Non mais t'as fini oui ? On est clairement pas dans un autre monde...

Emmenant Clemens devant une porte massive, il commença à poser la main sur la poignée pour l'ouvrir.

_ Tu reconnais pas ? Tu dois vraiment être bourré... C'est notre CHAMBRE !

D'un geste, Gareth essaya d'ouvrir la porte de leur supposée chambre. Sans succés.

_ Non mais c'est quoi ce bordel ? On peut pas entrer dans notre propre chambre ? Putain, y'a quelqu'un qui s'est introduit dans notre chambre et qui nous a enfermé dehors !

Gareth commença à tambouriner frénétiquement la porte.

_ WOOOOOOOOOOOOOOH ESPECE D'ENFOIRE, TU VAS NOUS OUVRIR OUI ? ON EST CHEZ NOUS BORDEL ! OH MEC SI T'OUVRE PAS TOUT DE SUITE, TU VA COMPRENDRE POURQUOI LES FILLES M'APPELLENT LA POUTRE !

Que de vulgarité. Mais après tout, c'était chez lui, bien sûr que Gareth était dans son bon droit. Et puis bon, il était évident que cette porte au milieu de nulle part était celle de la chambre qu'il partageait avec Clemens. Après tout, c'était pas comme si ce dernier était à Sinistros et que lui était à Phénix, pas vrai ?

Para-noir

C'est la fête !

Il était peut-être une heure du matin. Jusque là, je dormais paisiblement, mais il semblait qu'un régiment d'éléphants avait élu domicile dans le couloir. J'ai tendu l'oreille. Peut-être n'était-ce que la dernière conquête de Quinlan qui était particulièrement bruyante. Mais j'avais plus ou moins l'habitude de ce genre de nuisances sonores, et là, ce n'était pas tout à fait du même acabit. J'ai enfilé tant bien que mal un vieux peignoir qui trônait sur une chaise, histoire de ne pas sortir en short. En passant devant le miroir qui trônait au-dessus de la cheminée, j'ai eu l'occasion de me contempler. J'avais les cheveux en bataille, les yeux cernés et la marque du drap sur la joue. Je l'ai frottée vigoureusement, ce qui a eu pour tout effet de me rougir un peu plus ladite joue. Avec un soupir, j'ai levé ma baguette -je la gardais toujours sous la main, au cas où- pour me redonner l'air humain. Oh, et puis merde. C'était même pas la peine, ça se trouve tout ce boucan n'était que le fruit de mon imagination.
Ou peut-être pas. En fait quelqu'un était visiblement en train de s’époumoner à ma porte, et du peux que j'en entendais, ce n'était pas tout à fait flatteur pour mon humble personne. D'un pas traînant, je me suis dirigé vers la porte, manquant au passage trébucher sur le Maître qui dormait -une fois n'est pas coutume- n'importe où. Dans un feulement de colère, celui-ci s'est réveillé avant de m'emboîter le pas, l'air grognon. Je suis parvenu à l'entrée de la chambre sans autre incident : la nuit, les plantes se rangeaient bien gentiment sur le côté du couloir et flottaient là jusqu'au matin.
Avec un soupir blasé, j'ai désactivé les verrous magiques et les glyphes de protection, avant de faire jouer la clef dans la serrure. En ouvrant la porte, je me suis trouvé nez-à-nez avec un Gareth visiblement éméché. Enfin, c'était un fait plus odorant que visible, pour être honnête. Nouveau soupir. J'ai glissé ma baguette dans l'élastique de mon short, sur mon flanc gauche, et ai passé une main dans mes cheveux pendant qu'il finissait de vociférer. Avec la même fermeté que celle dont je devais faire preuve lorsque le Maître démontrait trop ses vélléités de domination mondiale, j'ai attrapé l'épaule de l'étudiant pour la faire se retourner. Le saisissant à la base de la nuque -avec fermeté, mais sans violence donc-, j'ai pris le même ton pour le réprimander que s'il s'agissait d'un enfant -et encore, d'un enfant pas très éveillé.

- Monsieur Frost, je crois que vous vous êtes trompé de chambre.

Oh, et puis merde. A quoi bon, vu son état, il ne comprenait probablement même pas ce que j'étais en train de lui raconter. Je l'ai relâché et ai lancé un regard à Clemens, comme s'il pouvait m'apporter une aide providentielle. Il ne m'a pas fallu bien longtemps pour déchanter : une bouteille à moitié vide à la main, il chantonnait (vraisemblablement en allemand) ce qui devait être une chanson à boire, voire une chanson paillarde. Honnêtement, je préférais ne pas savoir, et mon ignorance de la langue de Goethe me ravissait.
J'ai considéré le duo quelques secondes encore, et remarqué que les globes lumineux qui encadraient la porte de la chambre de Quinlan s'étaient également allumés. Soit nos deux compères lui avaient rendu visite avant de tambouriner à ma porte, soit il était renté en galante compagnie... Mon regard est revenu s'attarder sur les étudiants, alors qu'un sourire amusé s'épanouissait sur mes lèvres. Il n'était pas dans mes habitudes de faire chier Quinlan, mais il m'avait privé de quelques nuits de repos ces dernières semaines, et bon... Poudlard ne nous avait pas connu comme les Frères Coups'd'pute pour rien. D'un ton plus doux, j'ai repris :

- Votre chambre est juste en face, là, avec la lumière allumée. Venez, je vais vous ouvrir.

Bon OK, concrètement, la lumière était allumée de mon côté aussi à présent. Mais avec un peu de chance, mes deux compères ne relèveraient pas et se contenteraient de me suivre bien docilement. Enfin, du moins je l'espérais. J'ai traversé le couloir à pas lents, histoire de ne pas les perdre, et j'ai soigneusement déverrouillé la porte de Quinlan. Chacun de nous savait comment entrer chez l'autre -c'était apparu comme une évidence dès notre installation au château. Puis j'ai ouvert la porte en grand et me suis effacé pour laisser passer les deux étudiants -enfin, en jetant un œil furtif dans la pièce, pour essayer de voir ce que j'interrompais.

(c) YVIANNA

Pas grand-chose. Alors qu'ils étaient bien partis pour faire la bête à deux dos, Jessica eut le malheur de poser une question à laquelle Quinlan ne put s'empêcher de répondre de façon… très spéciale. Sa réaction le fit sourire, et il lui déposa même un autre baiser dans le cou.

— Un seul, c'est parfois plus que suffisant, tu verras…

Lui, prétentieux ? Ouais, peut-être un peu. Ce n'était même pas l'alcool qui parlait, puisqu'il n'avait quasiment pas bu. Et en parlant de boire quelque chose, Jess lui demanda s'il n'avait un petit stock chez lui. Elle avait de la chance, parce qu'il avait justement récupéré une bouteille de whisky il y a quelques temps. D'habitude, Quinn ne gardait pas d'alcool dans son appartement.

— Ouais, je dois avoir ça.

Il quitta ses bras pourtant très confortables pour aller fouiller dans le bar du salon. Il en sortit une bouteille à moitié vide et deux verres.

— Du whisky, ça te va ?

De toute façon, il n'avait rien d'autre. Du moins, rien d'alcoolisé. Peut-être une vieille bouteille de coca et du jus d'ananas… D'ordinaire, il tournait à l'eau et au thé, et ne buvait que lorsqu'il sortait. Se sentant soudainement un peu trop sobre, il leva son verre pour y boire mais entendit du raffut dans le couloir. Il devrait sérieusement penser à lancer un meilleur sort d'isolement phonique… Ah oui mais non. Ça empêcherait Neal d'entendre, et ça c'était pas drôle. Enfin bon, les chansons en langue cheloue et les hurlements de gorets en pleine nuit, moyen.

— C'est quoi ce bordel…

Passant son verre dans sa main gauche, il dégaina sa baguette et fit face à la porte. Personne sauf quelqu'un de hautement paniqué n'aurait pu l'ouvrir, mais on ne savait jamais. Il y avait bien des gens dans cette académie qui désintégrait le mobilier alors… La porte se déverrouilla et sans attendre de savoir qui entrait, Quinn lança un Stupéfix sur la première personne à franchir le seuil.

HRP:

24/02/2007

[HRP : Comme on est tous les deux de grandes âmes, j'ai décidé au D12. Pair pour Clems, impair pour Gagou, j'ai fait 6, voilà voilà XD]

Diantre, mais il avait raison ! En tant que sorciers, ils avaient la possibilité de transplaner, soudainement, la perspective de la téléportation ne lui paraissait plus aussi fantastique… Du coup, ça en faisait une théorie beaucoup moins romantique. Il n'avait plus la possibilité de ramener des objets d'un endroit différent, inaccessible. Ils n'étaient plus des héros ! Leur rêve tombait en pièces ! D'autant que Gareth, en digne Serdaigle qu'il était – ou plus maintenant ? Enfin, on s'en foutait en fait – eu une autre idée de génie pour justifier la présence dans cet endroit étrange. Leur dortoir. Bien sur ! Clemens s'en tapa le front, qu'est ce qu'il avait été bête !

Il accompagna son camarade jusqu'à leur porte, étouffant des fous rire réguliers entre les différentes vociférations de Gareth. Quelque chose le tracassait néanmoins, sans qu'il ne parvienne à mettre le doigt sur quoi. Un détail ne lui semblait pas tout à fait cohérent… Mais bon, si son pote infaillible avait raison alors c'est qu'il devait être infaillible. Ou un truc du genre, en tout cas.

« LA POUTRE ! »

Appuyé sur le dos de Gareth, Clemens pleurait littéralement de rire. Il demandait bien à voir, pourquoi son ami se faisait appeler la poutre ! Enfin non, il ne tenait pas vraiment à le voir de ses propres yeux, mais il était plus ou moins persuadé que les détails l'auraient fait rire. Encore une histoire qui se raconte pendant les beuveries ! Pendant la prochaine, peut-être.

Finalement, un type vint leur ouvrir la porte. Eh, comment ça se faisait qu'un gars qu'il ne connaissait pas ouvrait leur chambre de l'INTERIEUR !? Clemens plissa les yeux avec un air de suspicion plutôt brumeux, jusqu'à ce qu'il réalise que le visage lui était familier. Tout semblait familier et cohérent, mais avec des détails qui tracassaient son esprit enfumé. Qu'est ce que ça pouvait être ? Il se laissa tout de même entraîner derrière les deux hommes. Jusqu'à ce que...

« Gareth. Eeeeh Gareth ! On n'est plus dans la même... »

Une porte s'ouvrit devant lui et il s'y engouffra par réflexe. Son cerveau avait enfin réussi à se concentrer sur une idée particulière ; celle – et elle était brillante – que son ami et lui ne vivait plus dans la même maison. Mais c'était trop tard. Il vit juste une lumière rouge briller devant lui. Puis plus rien.

HRP !:

26/05/2015

Quin la quitta quelques secondes pour aller lui chercher de quoi boire. Elle lui sourit quand ce dernier déposa un énième baiser dans son cou, une de ses parties les plus sensibles. Elle le regarda partir, se mordillant la lèvre. Qu’est ce qu’il était beau, et ce soir, elle allait l’avoir rien que pour elle. Le découvrir comme elle ne l’avait encore jamais découvert. S’appuyant contre le mur, elle le regarda fouiller le bar, il en sorti une bouteille, déjà bien entamée. C’était du whisky. Un peu fort, mais idéal pour ce soir. Elle lui lança un regard, on ne peut plus aguichant qui voulait dire quelque chose comme « reviens vite continuer ce que tu as commencé.. ».

Mais la suite, ne se passa pas du tout comme elle l’avait imaginé. Des bruits dans le couloir où se situait l’appartement de Quin, les avaient stoppés dans leur lancée. Les deux amants du soir, tournèrent au même moment la tête vers la porte d’entrée. Puis Quin sortit sa baguette et se dirigea vers la porte. Et là Jessica ne comprit pas trop ce qu’il se passait, tellement cela s’était passé vite. La porte s’ouvrit et avant qu’elle ne put apercevoir l’identité du nouvel arrivant, un éclair rouge jailli de la baguette du professeur et la personne qui venait de franchir le pas de la porte, se retrouva figer et tomba à la renverse.

Quelques secondes passèrent avant que Jess reconnaisse le jeune homme qui était par terre. Il s’agissait de Clemens. Elle vit ensuite le professeur Fitzsimmons, le frère de Quin, et Gareth sur le pas de la porte. Jess passa par plusieurs états d’esprits en moins de trente secondes : tout d’abord la surprise : Mais qu’est ce qu’ils foutaient là ! Puis la peur : Et s’ils allaient crier sur tous les toits que Jessica Summers avait été aperçue dans l’appartement de Quin, en pleine nuit ? Puis la colère : Mais pourquoi avaient-il décidé de venir gâcher sa soirée ?! Puis de nouveau la peur en regardant Clem figé par terre.

Elle passa alors devant Quin et s’agenouilla devant Clem. Bon ok ce n’était qu’un stupefix, il n’était pas mort quand même ! Elle se releva puis regarda Quin d’un air réprobateur, puis se tourna vers Gareth et elle se mit à lui crier dessus

- Mais qu’est ce que vous foutez là ?!

Elle n’eut pas besoin d’attendre plus longtemps pour comprendre qu’il n’était pas dans son état normal. Il était complètement éméché. Et connaissant Clem, il devait être dans le même état ! Encore une fois ! Elle commençait vraiment à en avoir marre de le retrouver dans ses états là ! C’était déjà le cas à Poudlard, et ça ne semblait pas changer. Elle sortit donc sa baguette et lança un enervatum pour le délivrer. Ce dernier émergea, en se demandant surement où il était et qu’est ce qu’il foutait par terre. Levant les yeux au ciel, elle soupira avant de lui dire

- Putain mais c’est quand que tu vas grandir Clemens Neubach !!

Sa soirée, pourtant bien partie, avait été on ne peut plus gâché et ce, par deux idiots de service. Rien que pour ça, elle regrettait déjà de l’avoir défiger ! Elle aurait dû le laisser pourrir ainsi jusqu’au lendemain. D’ailleurs elle hésitait à lui lancer un nouveau stupéfia. Mais elle se rappela qu’elle était en présence de deux professeurs et ne voulait pas perdre des points pour Phénix. Elle se contenta donc de lui lancer un regard assassin puis de même pour Gareth !