Une promenade en charmante compagnie (suite du topic au Parker's Coffee avec Dwight)

Dwight sembla ravit de la proposition de Juliet. Tout deux se levèrent en même temps. L'Abraxan proposa son bras à la jeune femme qui l'accepta réjouit devant tant de galanteries. Décidément il s'avérait être un excellent compagnon pour sortir. Elle avait passé un très bon moment avec lui jusque là, et l'après-midi n'était pas encore terminé. Il leur réservait certainement encore pleins de surprises.

- Dis donc qu'est-ce que tu es galant, dit-elle en rigolant.

Juliet avait bien envie d'aller en bord de mer. C'était un lieu qu'elle adorait pour venir se relaxer.

- Allons donc au bord de la mer.

Les deux camarades se dirigèrent vers la plage en quittant le vieux village, qui au passage était un lieu tout aussi plaisant. Avalon ne cesserait d'émerveiller l'ancienne Serpentard. On ne pouvait pas s'y ennuyer et les paysages étaient fort sympathiques.

Il ne faisait pas bien chaud sur la côte, mais Juliet était suffisamment couverte. Et puis, elle appréciait la sensation de sentir le vent en pleine figure tout en recevant des gouttelettes d'eau salée. Elle lâcha le bras de son ami et se précipita vers le sable. Elle enleva ses baskets et marcha sur la couche jaune humide. La jeune femme courageuse trempa le bout de ses pieds dans l'eau. Le contact entre sa peau et ce liquide froid eut pour conséquence de la faire frissonner. Elle porta son regard vers l'horizon. Le ciel était suffisamment dégagé pour qu'elle puisse y voir. La mer était agité et les vagues venaient se briser sur ses chevilles. Ses pieds avaient viré au rouge à cause du froid. Malgré la température qui n'était pas idéal elle apprécia ce moment. Elle pensa à Dwight qui devait la prendre pour une folle. Elle se tourna vers lui :

- C'est beau n'est-ce pas ? dit la sorcière en criant pour se faire entendre.

"- Allons donc au bord de la mer."
- Les désirs de madame sont des ordres, répliqua-t-il d'un ton affable, sans se départir de son air faussement pompeux.

La mimique ne dura toutefois pas bien longtemps; ils échangèrent tous deux un regard et éclatèrent de rire. Il ne pleuvait plus, mais la ciel demeurait couvert. Il n'était pas bien tard - quatorze heures trente, peut-être? - et on avait déjà l'impression qu'il était dix-huit heures. Il y avait deux personnes en dehors des jeunes sorciers, des tâches noires au loin sur un sable grisâtre, rien de plus.
Le vent chargé d'iode sembla les défaire de tous leurs ornements sociaux. Juliet se tourna vers lui, les yeux brillants, souriante, et sans mot dire, lui lâcha le bras pour enlever ses chaussures. Il mit les mains dans les poches de son chino, restant auprès des souliers de la jeune femme, afin de s'assurer qu'on ne les volerait pas. Impassible, il l'observait.

Les embruns chargés d'iode étalaient sa chevelure brune en mèches éparses et humides qui lui fouettaient le visage, et elle riait, toute nature qu'elle était. Spectacle charmant s'il en était. De dos, il lui sembla voir Noémie, et pour une raison qu'il ne put s'expliquer, son coeur se serra.

"- C'est beau n'est-ce pas ?"

Pour toute réponse, il lui sourit. Puis reporta son regard bleu guède sur les souliers. Après tout, personne n'était là, qui pourrait bien les voler? Il enleva les siens à son tour, puis les chaussettes, et remonta le bas de son pantalon sur ses mollets, avant de la rejoindre dans l'eau.

- Tu vas nous faire attraper.... AAAAAAAAH, c'est froid!!!

Une vague, plus vive que les autres, venait des les éclabousser, mouillant leurs pantalons respectifs jusqu'à mi-cuisses.

Dwight se comportait comme un vrai gentleman. Juliet était comblée par son comportement. Elle n'en attendait pas tant. Son visage arborait un sourire dont elle ne pouvait s'en détacher. Elle était bien trop heureuse pour faire la tête.

- C'est que vous êtes très charmant mon cher, répliqua t-elle en utilisant le même ton que son camarade.

L'ancienne Serpentard fut surprise de se faire rejoindre dans l'eau par son ami. Alors qu'il venait tout juste d'arriver à sa hauteur, une vague aspergea leurs jambes.

- En effet, ce n'est pas chaud, dit-elle en riant de plus belle. Regardes mes pieds ils sont rouges, s'exclama la jeune femme.

Juliet était d'humeur à s'amuser. Elle avait un tas d'idées pour ça, mais certaines n'étaient pas appropriées à la saison. C'est pourquoi, elle décida de s'éloigner en courant de l'Abraxan et de lui crier en riant :

- Viens me chercher !

A peine eut-elle parcourue quelques mètres qu'elle sentit son souffle s'épuiser, le petit sprint qu'elle venait de faire ne lui avait pas réussi. Le principal, c'est qu'elle rigolait.

"Regardes mes pieds ils sont rouges"
- Je t'ignorais aussi aventurière, pouffa le jeune homme.

Il fallait dire que lui n'était pas mieux, avec sa peau de roux... soit il était blanc comme l'albâtre, soit il était rouge écrevisse. Pas de juste milieu. Typiquement britannique, en d'autres termes.
L'Abraxans baissa les yeux sur son pantalon: l'eau l'avait éclaboussé jusqu'à l'entrejambe.

- Bravo, on dirait que je me suis fait dessus! déclara-t-il avec un sourire gêné, en se passant la main à l'arrière du crâne.

Mais Juliet ne répondit pas; enfin, pas vraiment. Elle était déjà partie en courant aussi vite que le sable le permettait. Faisant fi de son problème de chausse, il se lança à sa poursuite, ses pieds s'enfonçant dans le sable froid et ralentissant sa course. La jeune femme ralentit brutalement, à bout de souffle, et l'ex Poufsouffle lui fonça dessus dans son élan, les faisant tous les deux tomber à la renverse sous le coup. Dwight roula sur lui-même et, voyant que Juliet n'était pas blessée, il se mit à rire de bon coeur avec elle, étalé comme une étoile de mer sur la plage.
Ses vêtements comme ses cheveux étaient plein de sables, et sa camarade n'était guère mieux, mais ça ne comptait désormais plus. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus ri d'aussi bon coeur, avec une telle simplicité, comme le Dwight de Poudlard le faisait jadis, avant qu'il ne perde ses amis, ses parents, son frère et sa soeur. Pendant un an et demi, il avait cru cette partie de lui morte pour toujours.
Il n'aurait jamais pensé que Juliet pourrait la faire reparaître à nouveau. Comment pouvait-il la remercier pour ça, lui faire prendre conscience de tout ce qu'elle venait de faire pour lui...?
Le souffle court, toujours en train d'essayer de ralentir les battements de son coeur, il tourna la tête vers elle. La regarda. Et sourit.

Juste avant d'abandonner Dwight pour courir sur la plage, il sembla lui dire quelque chose qu'elle n'entendit pas. Elle se demanda ce qu'il avait bien pu lui dire.

Juliet se fit vite rattrapé par son ami qui lui courra après. Il lui fonça dessus les faisant tomber tout deux à la renverses dans le sable mouillé. La jeune femme cria et se mit à rigoler. Son corps et ses vêtements étaient recouvert de sable, mais peu importe, elle s'amusait c'était le principal.

- Tu auras le droit à une vengeance, dit-elle en riant.

Mais pas pour le moment, pensa t-elle. Elle était bien trop épuisée pour imaginer une quelconque vengeance. Et puis, elle se sentait tellement bien étendue sur le sable en charmante compagnie. Le silence était maître, et seul le bruit des vagues se brisant sur la côte et celui des cris de mouettes venaient le briser. C'était tellement reposant. La sorcière en oublia ses problèmes et se laisser aller à de douces rêveries. Elle aurait aimé rester là une éternité encore, mais le ciel n'allait surement pas tarder à se couvrir et il commençait à faire froid. Elle se releva en époussetant tant bien que mal ses vêtements et marcha sur la plage à la recherche de ses chaussures qu'elle ne tarda pas à trouver.

Une fois chaussée, elle se tourna vers son ami en souriant :

- Et bien que d'émotions. Cela ne fait vraiment pas de mal de rigoler ainsi. Cet après-midi passer avec toi aura été parfaite en tout plan.

Les paroles de l'Abraxan regorgeaient de vérité. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien et autant détendue. Elle se promettait de repasser une journée avec son camarade.

Elle marcha sur le bitume, en regardant le ciel qui était toujours à peu près dégagé. Elle n'avait aucune envie de rentrer maintenant mais ne savait que faire, ni que dire. Le silence lui suffisait amplement. Non pas qu'elle n'appréciait pas discuter avec Dwight, mais simplement parce que ce silence voulait tout dire. C'était comme si ils se comprenaient sans se parler. C'était une étrange sensation que ressentait la jeune femme.

Peu à peu, il reprenait son souffle, et lorsque sa respiration traduit un ralentissement des battements de son coeur, il redressa légèrement la tête, pour sentir une goutte d'eau tomber sur sa joue droite.

- Il va bientôt se mettre à pleuvoir, on dirait, remarqua-t-il. Mais Juliet était déjà en train de remettre ses chaussures.

Dwight en fit de même, après s'être épousseté les pieds de son mieux. Le résultat n'était pas très concluant, et il renonça à mettre ses chaussettes, qu'il roula en boule dans l'une de ses poches, avant de tenter de débarrasser ses cheveux du sable.

- Et bien que d'émotions. Cela ne fait vraiment pas de mal de rigoler ainsi. Cet après-midi passer avec toi aura été parfaite en tout plan.
- Je te raccompagne, offrit-il simplement en réponse.

Il se mit à marcher à côté d'elle en direction du château, silencieux. Il n'avait pas vu le temps passer, quelle heure était-il exactement? Il lui semblait qu'une aiguille était venue percer la bulle dans laquelle ils étaient précédemment. Le Dwight de Poudlard était apparu suffisamment longtemps pour montrer qu'il n'était pas mort, puis avait disparu presque aussitôt. Tenter de le faire revenir était comme essayer d'attraper de l'eau avec les mains. Il se sentait le coeur lourd à l'idée de rentrer déjà; revenir à sa chambre signifiait remâcher à nouveau ses problèmes, oeuvrer à construire un monde meilleur, à se faire le serviteur ultime du bien suprême. Une fois, juste une fois, l'ancien Poufsouffle avait pourtant l'envie d'être égoïste. Rien qu'un peu.

La pluie s'intensifia. Sa pauvre camarade était trempée, et Dwight réalisa qu'elle avait froid.

- Hâtons-nous, dit-il doucement.

Sans attendre de protestation de la part de la jeune femme, il enleva son par-dessus qu'il mit au-dessus de leurs têtes pour les protéger de la pluie, et la saisit par la taille pour la rapprocher de lui. En réponse à son regard surpris, il lui adressa un sourire rassurant, et se mit à courir sans la lâcher, vraiment cette fois, pour s'assurer qu'elle maintiendrait son rythme sans trop de peine jusqu'au château.

Malheureusement, le pardessus ne les empêcha guère d'arriver trempés à l'académie, leurs vêtements pleins de sable et de boue. Le jeune homme relâcha son emprise, avant de se retourner pour éternuer bruyamment.

Dwight en tant que gentleman se proposa de raccompagner Juliet, celle-ci acquiesça. Le temps s'était couvert et il était temps de rentrer. La pluie se mit à tomber, dans l'état dans lequel était la jeune femme son apparence lui importait peu.

- Je t'en remercie.

Les deux camarades marchèrent silencieusement en direction du château. Ils étaient pensifs. Juliet pensait aux agréables moments qu'elle avait passé avec son ami et se promit de l'inviter une nouvelle fois à sortir. Alors que les gouttes d'eau n'avaient cessé de tomber, Dwight lui dit de se presser et prit son haut pour les protéger du mauvais temps. Puis, sans que Juliet est pu dire quoi que ce soit, il la prit contre lui pour la protéger de la pluie. Elle fut agréablement surprise et sourit.

- Et bien merci Dwight, tu es galant aujourd'hui.

Elle se demandait pourquoi les deux jeunes gens ne s'étaient pas parlés plus tôt. Ils auraient pu être de très bons amis à Poudlard, mais on ne peut pas refaire le passé et puis ils avaient encore l'occasion de se rapprocher et d'apprendre à se connaitre un peu plus. L'ancienne Serpentard ne savait pas grand chose sur l'étudiant, mis-à-part que selon des rumeurs il avait bien changé depuis l'école des sorciers à la suite d'un drame familial qui l'avait poussé à devenir Mangemort. D'ailleurs, Juliet avait complètement oublié que cela en était un. Et après tout, cela importait peu. Il était charmant et très gentil, c'était tout ce qui comptait pour elle. Peu lui importait, ses idéaux politiques. D'ailleurs, elle avait des questions à ce propos qu'elle avait bien envie de lui poser, mais le moment n'était peut-être pas approprié, c'est pourquoi elle lui proposa :

- Cela te dirait que nous nous revoyons ce soir après avoir prit une bonne douche et nous être changé ?

Alors qu'elle venait de poser sa question, les deux étudiants arrivèrent devant la porte du château qu'ils s’empressèrent de franchir. Juliet se détacha de l'étreinte de son ami à contrecœur. Elle s'y sentait en sécurité et avait eu l'impression que rien ne pouvait lui arriver. C'était un sentiment qu'elle ne ressentait que très rarement, elle vivait constamment sous la tension, la peur et la colère. Sentiments, qui ne cessaient de la ronger. Heureusement, la jeune femme avait pu les oublier le temps d'un après-midi.

Les deux étudiants remontèrent les escaliers du hall principal ensemble, en traînant un peu de boue et d'eau partout.

- Les elfes de maison vont avoir du travail ce soir..., hasarda-t-il avec un sourire coupable.

Ils traversèrent ensemble le donjon en passant par le jardin d'hiver, avant de pénétrer dans l'aile est du château, repère de leur confrérie. Cette partie d'Haveirson l'affichait d'ailleurs clairement, étant marquée par la bannière flottant au vent d'un immense cheval ailé qui se cabrait, sur un champ lilas et cuivre.
Dwight saisit la torche qui flambait à l'entrée de cette partie du domaine, juste après le pont-levis, et alluma les autres brandons du couloir d'une façon qui semblait à première vue totalement aléatoire mais était en réalité très précise: le premier sur la droite, quatrième sur la gauche, puis il revint sur ses pas vers Juliet pour attiser le troisième sur leur droite. Enfin, accompagné de son amie, ils s'avancèrent jusqu'au fond du couloir et tournèrent sur une allée à droite, avant que Dwight ne fasse un carré de lumière autour d'eux en embrasant les torches une à une, dans le sens des aiguilles d'une montre.

- Attention, écarte-toi, recommanda-t-il à sa compagne.

D'un geste ferme et doux à la fois, il la fit reculer pour qu'elle sorte de ce carré produit par les flambeaux face à face et deux par deux, et bientôt, les pavés du sol se mirent à bouger, créant un escalier de pierre qui les menait droit à l'antre des Abraxans.

- Ce rituel pour entrer, vraiment, déclara-t-il avec un sourire crispé tandis qu'il tendait la main à l'ancienne Serpentard pour l'aider à descendre les marches dans l'obscurité. Je commençais à peine à connaître la combinaison initiale qu'ils l'ont déjà changée!

Alors que les marches de pierre disparaissaient derrière eux, reformant le dallage du palier au-dessus, une bouffée de chaleur les envahit lorsqu'ils pénétrèrent dans la pièce d'accueil des Lilas et Cuivre. Dwight l'accompagna jusqu'à la porte de sa chambre (et ne put s'empêcher au passage de ressentir une légère jalousie à l'égard du colocataire de la jeune femme... Théodore? Théodore Wellington?! Merlin, l'armoire à glace qu'il était savait vraiment se faire discret, le rouquin n'avait même pas remarqué qu'il était à l'université!) Il s'arrêta devant sa porte avec un sourire aimable.

- C'est ici que je te laisse, et pour ta proposition de ce soir, c'est avec grand plaisir que j'a...

Il s'interrompit et écarquilla légèrement les yeux en sentant une brûlure le démanger sur son avant-bras droit. Sachant ce que cela signifiait, il se reprit :

- J'aurais accepté avec plaisir, malheureusement je suis déjà appelé autre part. Un congrès politique..., ajouta-t-il avec une moue d'excuse. Je t'écrirai, c'est promis.

Dans sa tête, il lui sembla entendre Flutis Jones, à l'époque où il lui donnait encore des conseils en matière de gent féminine: "ne sors jamais d'excuses comme je t'écrirai ou je ne sais quelles autres idioties, elle va croire que tu as passé une mauvaise soirée avec elle, et là mon vieux c'est fini!"
Pour se rattraper, il s'empressa de compléter:

- J'ai passé un excellent après-midi en ta compagnie Juliet. Je te remercie du fond du coeur. Tu as fait pour moi bien plus que tu ne pourrais le penser, j'aimerais te remercier à la hauteur de ce que tu mérites. Tu peux me demander ce que tu veux!

Il rit en se demandant dans quelle mesure les derniers mots qu'il avant prononcés ne l'avaient pas potentiellement mis dans la bouse de dragon, puis se dit qu'au fond ça n'avait pas d'importance et, avec un haussement d'épaules désinvolte, lui colla un rapide baiser sur la pommette, avant de se retourner.

- Passe une excellente soirée. J'ai hâte de revivre de tels moments avec toi!

Avec un dernier sourire, il s'éclipsa dans l'ombre du couloir le menant à sa chambre. Sur son bras, la démangeaison ressentie à l'origine commençait lentement à se transformer en douleur plus aiguë.

La réplique de Dwight concernant le travail des elfes de maison de ce soir fit rire la jeune femme. L'Abraxan alluma les torches au fur et à mesure de leur passage et effectua le rituel pour qu'ils puissent accéder à leur confrérie.

- Il faut bien le changer, sans quoi nous nous retrouverons avec des illustres inconnus dans notre confrérie.

Juliet accepta la main que son ami lui tendit pour l'aider à descendre les marches. Il la raccompagna jusqu'à sa chambre. Elle aurait aimé que celui-ci y vienne avec elle, mais selon ses dires il avait des choses à faire. L'ancienne Serpentard ne put s'empêcher de ressentir de la déception à l'annonce qu'il avait un congrès politique. Cela n'était que partie remise, ils auraient d'autres occasions de se voir. Après tout, les deux camarades se voyaient souvent dans la salle commune d'Abraxan et se croisait dans les couloirs du château.

- Tant pis, une autre fois, dit-elle en lui souriant.

Il ajouta qu'il avait passé un excellent après-midi et qu'il la remerciait du fond du cœur pour ce qu'elle lui avait fait. La jeune femme ne savait pas ce qu'elle avait fait de spécial, mis à part, être elle-même et profiter du bon temps. Dwight ajouta qu'elle pouvait lui demander ce qu'elle voulait. La seule chose qu'elle souhaitait, c'était le revoir. Elle n'avait pas envie de cacher ses sentiments et s'exprima en toute franchise :

- Je suis ravie également d'avoir passé un si bon moment en ta compagnie, qui au passage est très charmante. Je te remercie aussi pour les sourires et les rires que j'ai pu laisser échapper grâce à toi. Tout ce que je te demande c'est de me donner de tes nouvelles au plus vite pour que nous nous revoyons.

Pour finir, le jeune homme embrassa Juliet sur la joue et la quitta en lui souhaitant de passer une bonne soirée.

- Merci, passes une bonne soirée aussi ! De même, dit-elle déjà triste de le voir s'éloigner.