Aeden Snow

De taille moyenne, svelte sans être trop fine, Aeden arbore une magnifique chevelure de feu, dont les boucles désordonnées lui donnent un charme sauvage, indomptable. Ses grands yeux indigos et son sourire angélique la présentent d'ores et déjà comme une jeune fille gentille, aimable et chaleureuse. A son cou, un collier de crins retient un joli pendentif représentant une étoile de givre qui lui rappelle son enfance. En général, Aeden est habillée simplement : des couleurs pastels, ocres ou dans les tons verts ; des vêtements plutôt amples, sans être trop grands pour elle ; des ballerines, le plus souvent, bien que les talons lui aillent à merveille ; Un bracelet en cuir, offert par sa mère lorsqu'elle entra à Poudlard, orne son poignet jour et nuit, et elle y tient comme à la prunelle de ses yeux.
Élégante et très féminine, Aeden n'a aucun mal à s'attirer la gentillesse et l'amabilité des gens qu'elle rencontre... en général.

Jeune fille enthousiaste, joyeuse et bouillonnante de vie, Aeden se différencie de la plupart des adolescentes de son âge par son attirance prononcée pour les nouvelles expériences. L'aventure et les découvertes en tous genres la stimulent et l'épanouissent. Sa passion première concerne les créatures fantastiques, pour lesquelles elle peut passer des heures à attendre, à observer et à noter tout ce qu'elle remarque, dans le seul but de devenir l'une des plus grandes expertes en la matière.
Entourée de quelques amis qui partagent son hobby, Aeden est considérée comme une fille pleine d'entrain, optimiste et pétillante. Elle n'a que faire de la confiance, des secrets et des questions existentielles de ses congénères sorciers, puisqu'elle est très indépendante et relativement indifférente à tout ce qui concerne les problèmes de l'adolescent lambda.
Ne nous méprenons pas : elle n'est pas insensible, loin de là, mais jamais personne n'a réussi à se rendre indispensable à ses yeux. Elle aime bien la compagnie des autres humains, mais leur préfère largement celle des animaux.

Née dans une famille de cinq enfants, dont elle est la benjamine, Aeden a toujours connu l'amour et la protection de ses parents et de ses frères et sœurs. Elle a grandi près de Dublin, dans la campagne irlandaise, entourée par les animaux depuis sa plus tendre enfance : ses parents sont des fermiers et s'occupent de toutes sortes d'animaux moldus.

Dès ses quatre ans, la jeune fille aida à la ferme, développant ainsi son don pour les créatures de la terre. Rapidement, elle devint une excellente cavalière et une merveilleuse soigneuse. Tous les animaux semblaient avoir confiance en elle, même les plus craintifs, et se laissaient traiter par la petite. Son père était toujours estomaqué de voir que lui-même, parfois, ne pouvait s'approcher d'une jument un peu trop vive, tandis que son petit bout de chou galopait entre ses pattes fragiles sans qu'elle ne devienne dangereuse.

Lorsqu'elle eut onze ans, la jeune Snow reçut sa lettre d'admission à Poudlard. Quelle surprise ! Aucun de ses parents ne pratiquait la magie : son père était un moldu, et sa mère avait eu la malchance d'être une Cracmolle. Aeden avait donc hérité du don de sa grand-mère, brillante sorcière en son temps. Seule enfant de la fratrie a avoir montré des signes de magie, Aeden se passionna très vite pour les créatures fantastiques, ces monstres fascinants rencontrés dans les contes moldus que sa mère lui lisait il n'y a encore pas si longtemps.

L'adolescente se souvient d'un cours de soins aux créatures magiques, lors de sa troisième année à Poudlard, pendant lequel ils étudiaient les licornes. Le professeur de l'époque avait réussi à dénicher une licorne noire, spécimen extraordinairement rare, qu'il présentait à ses élèves. La créature était effrayée, et dès que quelqu'un s'approchait un peu trop, devenait agressive, menaçante. Les élèves eurent vite fait de reprendre leur place dans les rangs de la classe. Mais pas Aeden. La jeune fille, intriguée, fascinée, en transe, s'avança lentement de la bête, sans la lâcher des yeux. L'animal se cabra, rua, montra les dents, mais la Snow ne se démonta pas. Elle n'eut même pas peur. Elle continua d'avancer en tendant la main devant elle. Arrivée devant les pieds lancés en l'air de la licorne, elle s'arrêta et attendit. Son professeur était prêt, baguette à la main, mais il n'eut pas besoin d'intervenir. La créature se calma peu à peu puis sentit la main de la jeune fille, tout en soufflant par les naseaux. Aeden ne tira aucune fierté de cette expérience, mais bien une joie immense, un enthousiasme sans limite, qui lui confirma qu'elle était faite pour travailler avec les animaux.